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Les allergies alimentaires - Julien Tap

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c) L’allergie<strong>Les</strong> réactions aux mollusques sont moins fréquentes que celles aux crustacés.Le principal allergène responsable des réactions allergiques est une protéine musculairethermorésistante, la tropomyosine.Figure 3 : Localisation de la tropomyosine dans le muscle.On retrouve la tropomyosine dans les crustacés. Une autre protéine, présentant denombreuses similitudes structurales avec la tropomyosine, a été retrouvée dans lesmollusques, provoquant ainsi des réactions croisées avec les crustacés et certains poissons. Onpeut également assister à des réactions croisées entre crevette et crabe et entre homard etlangouste.4.3. <strong>Les</strong> haptènes <strong>alimentaires</strong>Outre les trophallergènes, il existe des molécules appelées haptènes qui, liées à une protéine,sont susceptibles elles aussi de provoquer des <strong>allergies</strong> <strong>alimentaires</strong>. <strong>Les</strong> haptènes sontprésents à trois niveaux : ils peuvent provenir de l’aliment natif, d’additifs autorisés ou decontaminants accidentels. [3]• <strong>Les</strong> aliments eux-mêmesCertaines ombellifères (céleri et persil en particulier, figue également) sont susceptiblesd’engendrer une phototoxicité par les fucocoumarines 11 , dont la plus active est le bergaptène.Une sensibilité aux terpènes (limonène, alcools et aldéhydes terpéniques) peut rendre compted’<strong>allergies</strong> par ingestion d’agrumes, tomate, carotte, safran, verveine et aromates (clou degirofle, cannelle, laurier, thym et romarin).La quinine, présente dans des extraits végétaux, retrouvée dans certains apéritifs et boissonstoniques, a induit des thrombopénies immuno-allergiques (« purpura des cocktails »). Unequantité de 3 mg (par verre de boisson) est suffisante dans certains cas.• <strong>Les</strong> contaminantsPlusieurs exemples peuvent être cités :11 Fococoumarines : substances chimiques que l’on trouve dans les agrumes, persil, aneth …. Elles sontproduites quand les tissus vieillissent et se décomposent. Elles se lient à l’ADN des kératinocytes et absorbentles rayons UV dont l’énergie est transmise à l’ADN, ce qui brise les liaisons et cause des dommages à la peau.- 18 -

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