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La formation professionnalisante - CCI Rennes

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EKO numéro 12 - janvier - février 2010www.rennes.cci.frLe magazine en direct des entreprisesCCi <strong>Rennes</strong> bretagnedossier<strong>La</strong> <strong>formation</strong><strong>professionnalisante</strong>Pages 16-19internationalSiradel, une société rennaise parmiles leaders mondiaux Page 14pme services industriesNéo-Soft poursuit sondéveloppement Page 20EKO numéro 12www.rennes.cci.fr


Conseil stratégiqueCommunication corporateCommunication interactiveIdentité visuelleRelations presseÉditionÉvénementiel1, quai <strong>La</strong>mennais35 000 <strong>Rennes</strong>Tel. 0811 60 23 20agence@potionmagique.frwww.potionmagique.frwww.potionmagique.fr/blog


édito 032010,l’année pour rebondir !<strong>La</strong> crise aura marqué l’année 2009, une crise financière,économique et presque sociale…Plutôt que de céder à la panique les entreprises doiventse tourner vers l’avenir et développer les aptitudesnécessaires pour sortir gagnants de cette situation.Pour les chefs d’entreprise, la crise peut être uneformidable occasion de rebondir, à condition de savoirfaire face.<strong>La</strong> <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne vous accompagne à travers lesétapes clés qui permettront de traverser avec succèscette période 2010, un peu chahutée.Vivez la crise comme une mue aux multiples opportunités.Pour cela, il faut accepter d’être dérouté, de quitter leconfort d’un avant désormais révolu.Il faut donc explorer de nouveaux territoires richesd’opportunités et de nouvelles possibilités de conquêtes.Cela nécessite d’être prêts à faire évoluer ses pratiques.Développer ses savoir-faire sur les nouveaux marchésémergents tels que les TIC, les éco-activités, les servicesà la personne…Former ses salariés sur ces secteurs et leur permettrede développer de nouvelles compétences, voire de sereconvertir…Assurer une veille stratégique pour anticiper lestendances de consommation et innover sans cesse…Les entreprises pérennes seront celles qui sauronts’adapter à ce nouvel environnement dont les règles ontdésormais changé.Le management se devra d’être plus transparent, lerapport à l’économie sera désormais différent, l’écologienous imposera des normes qui changeront les visagesdes nouveaux marchés et les comportements desconsommateurs.Cette position sera aussi la nôtre, à la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>Bretagne, dans notre partenariat avec Vinci Airports etla <strong>CCI</strong> du Pays de St Malo pour la gestion des aéroportsde <strong>Rennes</strong> et Dinard qui vient juste de nous être signifiéepar le Conseil Régional de Bretagne le 4 janvier 2010.Dans cette nouvelle formule d’EKO, vous pourrezdécouvrir les entreprises qui sont en train de muter pourrépondre à ces nouveaux enjeux, mais l’objectif de cemagazine est aussi de capitaliser sur les innovations denotre territoire pour vous donner une visibilité sur lesnouvelles perspectives économiques.Ainsi nous souhaitons que cette nouvelle année vouspermette de rebondir et de saisir les opportunités qui ontété induites par la crise elle-même.Cette perte de repères n’est peut-être qu’un préalablepour revenir à des questions essentielles, les réponsesseront désormais structurelles et remettront à leur justeplace le rôle de l’économie, de la monnaie, du systèmebancaire ou de l’avenir du travail.Alors en 2010, profitons-en pour rebondir !Guy Canu - Présidenteko magazine n°12


www.lamifilm.comtel 02 99 66 57 11Wantedn’ayant pas utilisé nos servicesla rançon du succès sur :www.provectio.frnous contacter au0 2 9 9 8 5 5 2 3


sommaire 0506 RéseauxLe Club World Trade Center, un facilitateur dedéveloppement à l’international07 Le club des centres de la relation clients de l’Ouestentend représenter localement la professionRéseauxLe Club World Trade Center,un facilitateur de développementà l’international 0608 innovationQuand l’innovation se met au service de nos papilles09 Une plate-forme d’ingénierie culinaire bientôtà <strong>Rennes</strong>10 commerce, tourisme et territoireSChocolats Roland Réauté : la grande surfacedu chocolat11 Le « drive-in », faire ses courses autrementMétiers et compétencesLoïc Raison met en placeune nouvelle politiquede management de ses équipes 1312 métiers et compétencesExplor’emploi fait partie des 10 salonsincontournables en France13 Loïc Raison met en place une nouvelle politique demanagement de ses équipes14 internationalSiradel, une société rennaise parmi les leadersmondiaux de la couverture radio15 Les lapins bretons investissent l’EuropeDossier<strong>La</strong> <strong>formation</strong><strong>professionnalisante</strong> poursortir de la crise 16<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne2, avenue de la PréfectureCS 64204 - 35042 <strong>Rennes</strong> cedexTél. : 02 99336666Fax : 02 993324 28infoplus@rennes.cci.frwww.rennes.cci.frÉditeur <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> BretagneDirecteur de la publication Guy CanuRédacteur en chef Jean-Pierre Appert16 Dossier<strong>La</strong> <strong>formation</strong><strong>professionnalisante</strong>pour sortir de la crise20 pme services industriesNéo-Soft poursuit son développement21 OpportunitésThemavision.fr, un site d’in<strong>formation</strong> économiqueet de mise en réseau<strong>La</strong> taxe d’apprentissage, une démarche simplifiée22 baromètre23 actualitésRédaction pour Potion Magique<strong>La</strong>urence PosticStéphanie Hussenot-GuillouxMarlène PiascoCarole PerezPhotos Bruno Panchèvre - Potion MagiqueConception / RéalisationPotion Magique - <strong>Rennes</strong>Numéro ISSN : 0987-3678Régie publicitaire :Potion Magique 0 811 60 23 20Imprimé à 26000 exemplairessur papier recycléeko magazine n°12


06 Réseaux BretagneLe Club World Trade Center,un facilitateur de développementà l’internationalAdhérer à l’association, c’est partager ses préoccupations de développement à l’internationalet accéder à un puissant réseau d’opportunités d’affaires.´Enorme !… c’est ainsi que PatriceLetessier, Directeur général deslaboratoires Eichrom, qualifie avechumour le Club World Trade Center.<strong>La</strong>ncé peu de temps après l’inaugurationen septembre du WTC <strong>Rennes</strong> Bretagne– ‘hub international’ relié à un réseau mondial de320 WTC et dédié au développement des entreprisesà l’international -, ce club vise à favoriserles partages d’expériences et de savoir-faire àl’étranger. « C’est une chance unique d’échangerentre managers orientés vers l’export », lance ledirigeant d’Eichrom, membre du club. Spécialiséedans la mesure de la radioactivité dans l’environnement,la PME réalise aujourd’hui 10 % de sonchiffre d’affaires à l’international. Elle cherche àcapter de nouveaux marchés en Europe, maiscomme l’explique Patrice Letessier « dans notredomaine les règles à l’entrée sont strictes. Pasfacile donc d’exporter notre service. Rejoindre untel réseau est l’occasion de rencontrer d’autressociétés confrontées aux mêmes problématiqueset de trouver ensemble, des leviers, des idées poury pallier ». Ateliers pratiques, petits-déjeunerslinguistiques, soirées pays, conférences… Autantd’opportunités pour discuter entre membres et« fédérer les énergies et les expertises » selonÉtienne Dubois, Directeur export pour les marquesSojasun, Vrai et Petit Billy chez Triballat Noyal.Adhérer à l’association, c’est aussi bénéficierde nombreux services et avantages. « C’est parexemple accéder à la base de données WTCA (WorldTrade Center s Association) qui offre des in<strong>formation</strong>smarchés commerciales et réglementaires par pays.Un excellent outil pour diffuser et recevoir ainsides opportunités d’affaires ! », note le responsablede Triballat, laiterie familiale présente dansprès de 25 pays. Mais c’est également pouvoirrecourir à l’ensemble du réseau WTC dans lemonde (92 pays) pour promouvoir son entrepriseet profiter de ses prérogatives. « Organiser eninterne des réunions dans des villes étrangèresn’est pas toujours chose aisée et prend du temps.Grâce au réseau mondial, les adhérents peuventdisposer de salles à tarifs préférentiels dans tousles WTC et utiliser leurs capacités techniquestelles que WIFI et visioconférences. Un atoutnon négligeable ! », remarque Patrice Letessier.« Le Club est un facilitateur de développement àl’export », s’accordent à dire Étienne Dubois etPatrice Letessier.Le conseil d’administration du club est composéde 18 membres qui viennent tout juste d’élire leurPrésident, Frédéric Martin, Dirigeant de la sociétéMX. Pour adhérer au club, chaque entité doits’acquitter d’une cotisation annuelle de 400 eurosH.T, ou de 250 euros H.T pour celles qui adhérentdéjà à un des membres fondateurs du WTC(Bretagne International, Cercle des exportateurset importateurs, <strong>Rennes</strong> Atalante, Union desEntreprises, UPIB-Medef Bretagne). shgeko magazine n°12


Bretagne Réseaux 07Le club des centresde la relation clients de l’Ouestentend représenter localement la professionDans un esprit de corps, les membres de l’association veulent promouvoir l’image des centres d’appelsauprès du public. Asseoir leur organisation et se faire connaître sont leurs priorités en 2010.Les membres du clubUn nouveau club est sur le pointde voir officiellement le jour surle territoire. Son nom ? Le clubdes centres de la relation clientsde l’Ouest. « Tout est parti d’uneétude publiée il y a deux ans par Idéa 35 sur lafilière de la relation clients. Les entreprises dusecteur – soit une soixantaine en Ille-et-Vilaineau 1 er janvier 2008, représentant environ 3 500emplois – y ont exprimé leur besoin d’échangerentre elles, de travailler en réseau. <strong>La</strong> <strong>CCI</strong> leur adonc proposé de se rencontrer régulièrement etd’envisager des projets communs.<strong>La</strong> première réunion a eu lieu en juin 2008 »,raconte Anne-Claude Millet, Directrice du pôleRéseaux d’entreprises à la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne.« Même si nos métiers sont très différentsd’une société à une autre, nous sommes toutesconfrontées aux mêmes problématiques liées aumanagement, à la <strong>formation</strong>, aux process…Dès le début, un esprit de corps s’est du coupdégagé. Se fédérer en un club était naturel ! »,poursuit Barbara Gay, Directrice à <strong>Rennes</strong> ducentre relations clients d’Arval dédié aux TPE,filiale de BNP Paribas spécialisée dans la locationlongue durée de véhicules aux entreprises, etmembre du réseau.« L’une des priorités du clubsera cette annéede se rendre visible ».Échanger sur les bonnes pratiques, mutualiser lesconnaissances, les expériences et les moyens…Autant de raisons d’adhérer à l’association.« En nous regroupant – nous sommes à l’heureactuelle une vingtaine dont la BPO, <strong>La</strong> Poste, leCrédit Agricole, Précom, IRS (Institut régionalde sondage) -, nous souhaitons aussi, et surtoutpromouvoir l’image des centres d’appels auprèsdu public », insiste Frédérique Blin, responsablede la plate-forme de télémarketing de JCADéveloppement, cabinet de consultants spécialisédans l’aide à la croissance et au développementinstallé sur le campus de Ker <strong>La</strong>nn.C’est pourquoi le réseau souhaite participerà de nombreuses manifestations, comme lesalon Explor’emploi ou le Forum des Réseaux,mais aussi organiser des portes ouvertesdans les entreprises adhérentes ou encoredes conférences sur les divers métiers de lafilière. « L’une des priorités du club - qui prônenotamment la transparence, le professionnalismeet l’innovation -, sera cette année, en plusd’asseoir son organisation, de se rendre visible »,note Barbara Gay. Avec un objectif : faire duclub un acteur actif et réactif du secteur de larelation clients. En d’autres termes, devenir lereprésentant local de la profession. SHGeko magazine n°12


08 innovation Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de vitréQuand l’innovationse met au service de nos papillesRégis Fert, responsable R&DL’évolution des comportements de consommation de ces dernières années a abouti à l’avènementdes plats vite préparés. Face à ces tendances, les groupes agroalimentaires spécialisés dans la viande,comme SVA - Jean Rozé de Vitré, se creusent les méninges pour être les premiers à sortir LE produit quise retrouvera demain dans nos assiettes. En cuisine aussi, l’innovation reste l’ingrédient principal de laréussite, mais également du progrès.´Eté 2008, le groupe SVA - Jean Rozécommercialise le premier steakhaché micro-ondable. Un steaknouvelle génération, marqué augrill, prêt à être mis au micro-ondes.« Un produit pensé, testé et fabriqué à Vitré. Ilest désormais vendu dans toute la France. Unepure innovation » explique fièrement RégisFert, responsable R&D du site. Un concept qui areçu le prix de l’innovation au SIAL 08 (le SalonInternational de l’Agroalimentaire) et celui deLSA, attribué par les professionnels de la grandedistribution. Une première !Régis Fert, cuisinier de <strong>formation</strong>, est à latête du service recherche et développementdu groupe SVA – Jean Rozé depuis 5 ans. « Enterme d’innovation, il y a beaucoup d’idéesmais pas beaucoup de produits fabriqués aufinal. 15 % de tout ce qui est testé se retrouvedans les rayons de supermarché. » (NDLR : legroupe Les Mousquetaires est le principal clientde l’entreprise) « même lorsque le produit esttrouvé, il faut pouvoir le fabriquer en grandequantité et c’est parfois difficile. »Dans le domaine culinaire comme ailleurs,l’innovation semble donc essentielle. « Toutsimplement pour rester compétitif. C’est vrai quelque soit le domaine de compétence. C’est encoreplus important lorsque le secteur d’activitéest en pleine mutation, ce qui est le cas dansl’alimentation. <strong>La</strong> priorité des consommateursest désormais la facilité de préparation, tout engardant le goût de l’authentique : manger desproduits élaborés et sains. À nous de trouver labonne combinaison ! »Dans la viande, l’innovation pure est cependantrare et les recherches se portent principalementsur l’amélioration des produits et des procédésexistants. « Nous travaillons sur les reformulations.Par exemple, la diminution du taux de sel dans lesproduits. L’alimentation et la santé sont désormaisindissociables. » Le travail des services R&Ddes groupes agroalimentaires permet de créerdes ponts avec d’autres secteurs. « Au-delà del’aspect économique et concurrentiel, il s’agit devéritables enjeux de société autour de la santé etla nutrition. Cela nous renvoie également à desproblématiques plus vastes comme la protectionde l’environnement par exemple ». Dans lesecteur d’activité très spécifique qu’est la viande,Régis Fert reste persuadé qu’il reste encorebeaucoup de chemin à parcourir. « Les groupesagroalimentaires n’ont pas encore exploré tous lesmodes de consommation. <strong>La</strong> restauration rapideest très tendance, mais tout reste ouvert. » MPeko magazine n°12


Bretagne - Ille-et-Vilaine innovation 09Une plate-forme d’ingénierieculinaire bientôt à <strong>Rennes</strong>D’ici 2012, la capitale bretonne va se doter d’une plate-forme d’ingénierie culinaire sur le siteAtalante Champeaux. Un projet ambitieux porté par différents partenaires économiques, réunisau sein d’une association animée par Jean-Michel Lemétayer et Freddy Thiburce, et soutenu parla <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne.Compte tenu de lanature du projet etdes opportunités quecela représente pourle secteur agroalimentaire,il n’était pas imaginableque la <strong>CCI</strong> ne soutienne pas cetteplate-forme ». Fort de ses multiplescasquettes, Christian Tacquard,Vice-Président de la plate-formed’ingénierie culinaire et Pdg dugroupe LOCMARIA n’a pas le moindredoute sur la pertinence d’unetelle structure. Le projet initié parFreddy Thiburce, actuel Directeurdu Pôle Culinaire National desProduits <strong>La</strong>itiers (CNIEL) se veut« combinatoire » de différentesactivités. « Il s’agit de favoriserl’innovation et la communicationqui sont les deux principaux leviersFreddy Thiburce, Directeur du CNIEL, Christian Tacquard, Vice-Président de la plate-forme d’ingénierie culinairedes marchés alimentaires. Sur plusde 2 500 m 2 , les acteurs de la chaînealimentaire trouveront des idées etsolutions pour leur développement(conseils, assistances techniques,sessions de <strong>formation</strong>, tests d’usages,laboratoire de R&D, plateau detélévision, cours de cuisine, showroom, restaurant d’essai…). Lesmissions de la plate-forme s’articulententre une interface avec lesprofessionnnels, des compétencesd’innovation en ingénierie culinaireet une capacité à bâtir les réputationsdes hommes, des produitset des territoires. » Elles semblentrépondre à de vraies attentes.« En Bretagne et dans le grandOuest, l’industrie agroalimentaireest importante. Vous avezune concentration de laiteries,d’abattoirs, de charcutiers et debiscuiteries assez phénoménale,mais l’image de marque de nosproduits est à mettre en valeur.Nous manquons d’Appellationsd’Origine Contrôlées, regretteChristian Tacquard. Cette plateformeva être une véritable vitrinedes savoir – faire et de l’image desproduits de la région ».Pour Freddy Thiburce, qui travailledepuis plusieurs années sur le projet,la cuisine est un formidable vivierd’innovation et de médiation. « Lesenjeux sont multiples. Il faut identifierles thématiques de recherche oùl’apport de la cuisine est pertinent.Il y a un vrai potentiel à établir. <strong>La</strong>plate-forme sera là pour ça ! » Le pôlede compétitivité Valorial, L’universitéde <strong>Rennes</strong> 1 et l’Agro-campus sontd’ores et déjà parties prenantes danscette aventure.Si la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne n’est pasle seul partenaire, elle en est, avec<strong>Rennes</strong> Métropole, l’un des principauxpiliers. « <strong>La</strong> <strong>CCI</strong> a des atouts entermes de réseau et de compétencespour faciliter l’implantation de ceprojet », souligne Christian Tacquard.« Notre accompagnement sera biensûr financier mais l’objectif est qu’unefois passée la phase de démarrage, lastructure devienne autonome grâceaux différents acteurs présentssur la plate-forme et aux différentspartenariats établis avec les filièreset acteurs alimentaires. » Sonouverture est prévue courant 2012.Coût global estimé : 4,6 M d’euros.MPeko magazine n°12


10 commerce, tourisme et territoires Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de <strong>Rennes</strong>Christian et Christine Gervais, gérants des Chocolats Roland RéautéChocolats Roland Réauté :la grande surface du chocolatInstallée depuis septembre dernier sur la ZAC de Saint-Grégoire, l’enseigne offre un positionnementunique sur le marché du chocolat, entre l’artisan et la grande distribution. Le concept plaît.Les chocolats RolandRéauté régalent désormaisles papilles des habitantsd’Ille-et-Vilaine.L’entreprise familialemayennaise, issue d’une boulangeriefondée en 1954 par Rolandet Madeleine Réauté, à Château-Gontier, a inauguré en septembredernier une nouvelle boutiquefranchisée sur la ZAC de Saint-Grégoire. Elle rejoint ainsi cellesde Saint-Brieuc, du Mans, de Saint-Malo, de Cholet, de <strong>La</strong> Rochelle etde Niort, et les cinq succursalesde l’enseigne (Saint-Fort, <strong>La</strong>val,Angers, Pornic et Vannes) développéesà partir de 1998. Les magasinssont systématiquement implantésen périphérie de ville, à proximitéd’hypermarchés ou d’enseignesnationales, sur des surfaces commercialesvariant de 300 à 350 m 2 .Un positionnement unique sur lemarché à mi-chemin entre l’artisanchocolatier et la grande distribution,auquel Christian et ChristineGervais ont tout de suite cru.« Être situé en zone commerciale,sur un grand axe, permet de capterune clientèle autre que celle ducentre-ville », remarque le couple quitient la boutique de l’agglomérationrennaise, après avoir géré durant denombreuses années l’épicerie « Àla bonne fermière » rue Vasselot.« C’est aussi beaucoup plus faciled’y accéder que si nous étions enplein cœur de la capitale bretonne ».L’établissement dispose en effetd’une quarantaine de places deparking. Un atout non négligeablelorsque l’on sait que les gens ontde plus en plus de mal à venir encentre-ville, en raison des difficultésde stationnement. Cette réalité ad’ailleurs été prise en compte pard’autres commerçants, commePhilippe Bouvier : le pâtissierchocolatier de la place de <strong>Rennes</strong> aouvert récemment un point de ventedans son atelier de la ZI Sud-Est.Pour l’heure, la boutique ChocolatsRoland Réauté de Saint-Grégoirepropose une large gamme dechocolats - dont les carats aucaramel et autres mayottes aupraliné, spécialités maison -, maisaussi des biscuits, des dragées, dela confiserie et de l’épicerie fine. Letout vendu en libre-service. « Leclient prend son panier à l’entrée etchoisit ses chocolats, d’une qualitééquivalente à celle d’un artisanchocolatier du centre-ville, maisconditionnés en sachets de 100 get présentés dans des rayons »,précise Christian Gervais. « C’est del’artisanal vendu en libre-service »,aime-t-il à dire. Et cela plaît ! « Il yen a pour toutes les bourses », sefélicite une cliente.D’autres ouvertures de points devente en franchise sont prévues en2010, principalement dans le Nordde la France, mais aussi à l’Est etdans le Sud-Ouest. SHGeko magazine n°12


Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de <strong>Rennes</strong> commerce, tourisme et territoireS 11Le « drive-in »,faire ses courses autrementCommande sur le net, livraison dans le coffre… Le « drive in » version hypermarché se développe.Preuve à l’appui sur notre territoire avec l’arrivée de Chronodrive aux portes de <strong>Rennes</strong>. <strong>La</strong> filialed’Auchan rejoint ainsi Système U et E. Leclerc sur le créneau.Exit la corvée des courses, lafile d’attente aux caisses ou lescontraintes de la livraison à domicile.Dorénavant, le consommateur peutcompter sur le « drive-in » pour faireses emplettes. Cette formule, consistant à venirchercher ses courses en voiture après avoir passécommande sur Internet, est en plein boom. C’estle cas en Ille-et-Vilaine.Après Système U, qui propose le retrait dans sesmagasins U des articles commandés sur le sitecoursesu.com, mais aussi E. Leclerc avec sonconcept « Express Drive » à Vern-sur-Seiche,c’est au tour de Chronodrive, pionnier du « clicand drive » en France, de s’implanter pour lapremière fois sur le territoire. Située sur la zoned’activités de Bray à Cesson-Sévigné, l’enseigne,filiale d’Auchan, propose donc depuis fin octobreaux habitants de l’agglomération rennaise defaire leurs courses sans sortir de leur véhicule.Le principe ? « Le client passe commande surchronodrive.com. Une heure et demie plustard seulement, ses courses sont disponiblesau magasin. Il peut donc venir les récupérer,quand bon lui semble, sur un des douze quais delivraison après s’être identifié à une des bornes del’entrepôt. Elles sont alors chargées directementdans le coffre de sa voiture en moins de5 minutes », explique Médhis Brémaud, Directeurdu Chronodrive cessonnais. « Ce service esttotalement gratuit, insiste-t-il. Et les prix de nosproduits, soit près de 7 500 références à vocationessentiellement alimentaire, sont similaires àceux d’un hyper. Il n’y a pas de surcoût ». Pourle paiement, le chaland peut régler en ligne, à laborne du magasin ou par chèque à l’accueil.On l’aura compris, Chronodrive répond auxbesoins d’une clientèle toujours plus pressée.« Notre priorité est de faire gagner du temps à nosclients – surtout des couples actifs avec enfants- et de leur simplifier la vie. C’est pourquoi nousnous implantons sur leurs trajets domicile-travail,confie le responsable. Notre emplacement surla ZAC de Bray, à deux pas de la rocade et desgrands axes routiers reliant les zones d’activitésaux zones résidentielles, est donc idéal ! ».En ouvrant ses portes sur le territoire,Chronodrive a créé 19 emplois directs. « Dix àquinze personnes supplémentaires devraientêtre recrutées courant 2010 », estime MédhisBrémaud. Pour l’heure, ce dernier s’attelle àadapter au mieux son offre à la demande locale.« Nous vendons des produits hard discount,1 er prix, des produits de marques distributeur ounationales, mais aussi des produits régionaux.Et nous souhaitons élargir cette gamme afin decoller le plus possible aux attentes des Bretons.Pour y parvenir, nous sommes sur le pointd’adhérer à l’association Produit en Bretagne ».Déjà présente en Bretagne, à Vannes, et dansprès d’une vingtaine de villes de l’Hexagone,l’enseigne devrait ouvrir un deuxième magasinaux abords de la capitale bretonne. SHGeko magazine n°12


12 métiers et compétences Bretagne - Ille-et-VilaineExplor’emploifait partiedes 10 salonsincontournablesen FranceVincent Minier, Directeur des Ressources Humaines, Groupe GlonLe groupe Glon, qui organise ses activités autourde la santé et de la nutrition animale (leaderfrançais) et de l’alimentation humaine, emploie3 400 personnes sur toute la France et à l’étranger.Ce regroupement d’entreprises agroalimentaires,dont le siège se trouve à Bruz, rechercherégulièrement des collaborateurs. Le groupeparticipe depuis 3 ans au salon Explor’emploi.Qu’est ce qui vous a incité à prendre part ausalon Explor’emploi ?C’est l’opportunité exceptionnelle de rencontrer unmaximum de candidats en un minimum de temps.Généralement des jeunes, motivés, avec de vraisprojets professionnels. C’est important d’avoir unrapport direct avec de potentiels collaborateurs, uneapproche « humaine » que nous n’avons pas avecinternet par exemple.L’avantage avec ce salon, contrairement à un salonétudiants classique, c’est la diversité du public. Enplus des jeunes, nous avons beaucoup de personnesen 2 e partie de carrière, qui viennent nous rencontrersur notre stand. C’est une vraie valeur ajoutée.Explor’emploi fait partie des 10 salons incontournablesen France.Lors des précédentes éditions, cesrencontres ont-elles débouché sur desrecrutements ?Bien sûr ! Dans la maintenance et les services, maiségalement des cadres. Même si l’embauche intervientplus tard, cela reste intéressant pour nous. Nousconservons tous les CV que nous récupérons lorsdu salon, il n’est pas rare que nous rappelions lespersonnes qui sont venues nous voir. L’avantage parrapport à nos circuits de recrutement habituels est quenous connaissons déjà les candidats.Pourquoi est-il important pour le grouped’être présent à cette manifestation ?Tout d’abord parce que nous recrutons. Au moins 10postes en CDI sont à pourvoir actuellement dans l’Ouest.Malgré la crise, l’agroalimentaire résiste bien. Desgroupes comme le nôtre s’adaptent aux changements.Nous proposons de vraies opportunités de carrières.Nous devons faire valoir notre attractivité.Malgré notre bonne notoriété dans le milieu, nousdevons mieux nous faire connaître du grand public etsurtout présenter la diversité des métiers qui existedans l’agroalimentaire. Le salon Explor’emploi est unevraie vitrine.Propos recueillis par Marlène PIASCOSalon Explor’emploiExplor’métiersdu 2 au 4 mars 2010<strong>La</strong> Halle Martenot de <strong>Rennes</strong>accueillera la 5 e année éditiondu salon consacré à l’emploi etla <strong>formation</strong>.De nombreuses filières quirecrutent (bâtiment, restauration,agroalimentaire, banque…) vontaccueillir pendant 3 jours aussibien des scolaires (collégiens etlycéens) pour leur faire découvrirdes métiers, que des demandeursd’emplois pour leur proposer despostes.En 2009, Explor’emploi a attiréplus de 4 200 visiteurs etpermis le recrutement de 40personnes en CDI et CDD. Grâceà Explor’métiers, 28 circuits enentreprises ont été réalisés.Contact : Carole Valleriecarole.vallerie@exploremploi.frwww.exploremploi.frTél. : 02 99 05 45 46eko magazine n°12


Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de Vitré métiers et compétences 13Loïc Raison met en placeune nouvelle politique demanagement de ses équipesJean-Philippe Riblet, responsable de l’usine.Pour ses 80 ans, le leader du cidre en France amorce un virage importantdans son organisation interne. L’usine de Domagné, qui emploie plus de75 personnes en CDI et jusqu’à 30 saisonniers, va devoir gérer prochainementle départ en retraite de 14 personnes dont plusieurs chefs d’équipes, aprèsparfois 40 ans d’ancienneté. Une situation inédite à laquelle se préparel’entreprise qui s’est tournée vers l’Institut du Management de Vitré pour l’aider.30 d’affaires de 60 millionsmillions de litres de cidreproduits chaque annéepour 35 000 tonnes depommes traitées, un chiffred’euros. Le cidre LOÏC RAISON reste le numéro 1sur le marché. Une place de leader qui cachepourtant une singularité de l’entreprise familiale deDomagné : une partie des salariés n’a quasimentpas changé depuis les années 70. « Nous avonsdes collaborateurs très fidèles. Certains ont41 ans de maison et sont proches de la retraite.À leur départ, nous allons avoir affaire à une nouvellegénération beaucoup moins stable. Désormais,on ne fait pas toute sa carrière dans une seuleentreprise. Nous allons devoir former en continunos prochains collaborateurs, c’est totalementnouveau pour nous. » explique Jean-Philippe Riblet,responsable de l’usine.Grâce au compagnonnage, un certain nombre dejeunes ont été formés au fil des années aux savoirfaire« maison ». Des techniques dont tous lessecrets ne sont cependant pas toujours couchéssur le papier. « Les plus anciens collaborateurs ontappris « sur le tas », même si les procédés sontformalisés. Ils ont le petit truc en plus qu’il fautconserver. »Plus problématique pour ce dirigeant : mettre enplace une nouvelle organisation en interne. « Nousdevons nous professionnaliser et mettre en placeun nouveau mode de gestion des hommes. Notresystème de management doit évoluer ». Premièreinitiative qui marque ce changement de cap, laparticipation d’un des collaborateurs à la <strong>formation</strong>proposée par l’Institut du Management de Vitré(voir encadré) dans l’animation et l’encadrementd’équipes. « Nous en avions beaucoup entenduparler. Les retours sur les premiers modules sonttrès positifs et nous envisageons d’y envoyerd’autres chefs d’équipes pour les former ». MPInstitut du Managementde Vitré (IMV)<strong>La</strong> <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne proposedes <strong>formation</strong>s d’animation etd’encadrement d’équipe au sein del’Institut du Management de Vitré(IMV).<strong>La</strong> 15 e promotion sera lancéeà la fin du mois de janvier.Objectif : renforcer les qualitésde management de l’encadrementintermédiaire ayant la responsabilitéd’équipes « exécutives », (chefsd’équipe, d’atelier, de ligne…) grâceà des mises en situation et des outilsconcrets de communication adaptésau monde de l’entreprise.<strong>La</strong> <strong>formation</strong> s’étale sur 14 semaines,à raison d’une journée tous les15 jours, suivie d’une journée de« retour sur expérience » 6 moisaprès la fin de la <strong>formation</strong>.Contact : Nathalie Haironnhairon@fac-metiers.frTél. : 02 99 05 45 38eko magazine n°12


14 international Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de rennesSiradel, une société rennaise parmiles leaders mondiaux de la couverture radioEntre 60 et 80 % duchiffre d’affaires decette PME rennaised’ingénierie est réaliséà l’international.Elle a ouvert desbureaux à Hong Kong,en Chine et un centre derecherche au Canada.Elle croque le globe àpleines dents…Planification et optimisationdes réseaux sansfil… C’est ce que proposeSiradel à travers lemonde. « Notre métierest d’aider nos clients - opérateurs,équipementiers électroniques maisaussi institutions - à installer leursréseaux mobiles en assurant unecouverture radio optimale avecle minimum d’antennes relais »,dépeint <strong>La</strong>urent Bouillot, Présidentet fondateur de cette société rennaised’ingénierie créée en 1994.« Pour ce faire, nous étudions etcalculons la propagation des ondesélectromagnétiques dans un environnementdonné grâce à notrelogiciel Volcano, devenu aujourd’huiune référence mondiale, détaille ledirigeant. Nous effectuons aussi desmesures radio sur le terrain avecdivers matériels ». Et de préciser :« pour connaître au mieux l’environnementconcerné et réaliser noscalculs, nous nous appuyons surdes données géographiques en 3Dproduites par Siradel. Nous avonsaujourd’hui numérisé près de 3 000communes ». Un savoir-faire dehaute technologie. Qui s’exporte.“Des bureaux àHong Kong, en Chineet un centre derecherche au Canada”« Qui dit haute technologie,dit activité de niche. Étant peunombreux à l’échelle mondiale àévoluer dans ce domaine et tousles pays étant concernés par ledéploiement de réseaux sans fil, noscompétences intéressent aussi biendes opérateurs ou équipementiersfrançais qu’étrangers », avance<strong>La</strong>urent Bouillot. Sa PME, baséeà <strong>Rennes</strong> Atalante et membre dupôle de compétitivité Images etRéseaux, est intervenue jusqu’alorsdans plus de 100 pays commela Chine, le Brésil, le Japon, lesÉtats-Unis, mais aussi le Liban,Israël, l’Indonésie, la Pologne…« L’international représente autotal entre 60 % et 80 % de notrechiffre d’affaires », souligne lechef d’entreprise, qui emploie 45salariés dont 8 de nationalitésétrangères. Et depuis que Siradel,adhérente au club WTC, a passé uncertain seuil de croissance, la PMEne se contente plus simplementd’exporter son savoir-faire. Ellecommence également à s’implanterdans certaines régions. Elle a ouverten 2007 un bureau à Hong Kong,puis un autre en Chine. L’an dernier,c’est un centre de recherche etd’expertise qui a été monté àToronto. « <strong>La</strong> R&D représente 15 %de notre activité. Nous participonsactuellement à 5 projets derecherche européens. En s’installantdans cette ville canadienne, où se<strong>La</strong>urent Bouillot, Président de Siradeltrouvent de nombreuses universitésde très haut niveau, nous espéronscréer des projets de recherchetransatlantiques », confie <strong>La</strong>urentBouillot.Quoi qu’il en soit, « il faut, lorsd’un projet de développement àl’international, avoir les moyenset le temps de prendre de bonsconseils » estime le Présidentde Siradel. C’est pourquoi il arécemment embauché un juristeà dimension internationale encharge de coordonner l’ensembledes activités hors Hexagone. Car lasociété compte bien ouvrir d’autresantennes ailleurs et recruter despersonnes à l’étranger.Autre ambition cette année : devenirun éditeur à part entière de donnéesen 3D précises et réalistes. « Cesimages à très haute résolution,des modèles de villes notamment,pourraient être utilisées parexemple pour les simulateurs deconduite », note <strong>La</strong>urent Bouillot.Pour les réaliser, la société s’estdotée d’une camionnette équipéede caméras et autres machinesélectroniques dernier cri. Siradelse donne les moyens pour sediversifier. SHGeko magazine n°12


Bretagne - Ille-et-Vilaine international 15Les lapins bretonsinvestissent l’EuropeEurolap s’appuie depuis 10 anssur des relais efficaces,un savoir-faire en terme detransport et d’animaux rustiquespour conquérir le marchéinternational.Tout commence par l’aventure d’unesociété familiale d’éleveurs et deproducteurs de lapins. En 1999,Urcéo (société spécialisée dansla sélection et la reproductionbovine essentiellement) rachète la structureEurolap. Le nom affiche clairement l’ambition :devenir le spécialiste de la sélection et dela reproduction de lapins de chair (pour laconsommation alimentaire) et de la diffusion desreproducteurs sur le marché européen (dans unpremier temps).En s’appuyant sur l’expérience apportée parUrcéo, Eurolap identifie les pays consommateurset producteurs européens. L’Italie, l’Espagne, laGrèce, et plus généralement le pourtour méditerranéen,sont les premiers pays prospectés.Par exemple, en Italie, la consommation delapins est quatre fois supérieure à celle que l’onobserve en France. « Notre activité consiste àproduire des reproducteurs sélectionnés sur descritères qui intéressent les éleveurs : produireune quantité suffisante de lapins de qualité parmère. Ces reproducteurs, qui doivent être lesplus sains possibles, sont ensuite commercialisésà des éleveurs en France et à l’étranger. À partirdu moment où il existe des certificats sanitairesentre deux pays, il est possible d’exporter dejeunes lapereaux jusqu’à des femelles prêtes àmettre bas. En France, Eurolap commercialiseégalement de la semence de lapins et effectuedes inséminations. » déclare Emmanuel Fournier,Directeur d’Eurolap. « Pour nous faire connaîtredes producteurs étrangers, nous avons développédes relais sur place, soit par le biais d’agents, soiten développant des franchises ».Pour réussir ce pari international, Eurolap s’estdonné les moyens en construisant à Gosné,en plus des deux sites existant à Belleville(Vendée) et Loudéac (Côtes-d’Armor), unestation cunicole. Cette structure présente unniveau de sécurité sanitaire très élevé, intègreles normes environnementales et s’appuiesur une organisation « marche en avant ». Lesconditions de travail sont proches de celles quel’on trouve dans une salle d’opération. Mais c’està ce prix que des animaux sains, rustiques etirréprochables sont produits.Emmanuel Fournier, Directeur d’Eurolap.Un soin spécifique a aussi été apporté autransport des animaux. Le résultat affiché est de0 % de perte. C’est le couplage transport routier/fret aérien qui a été choisi. Eurolap a choisiun spécialiste routier stationné en Bretagneet spécialisé dans le transport d’animaux encamions climatisés jusqu’au destinataire quiachemine les lapereaux directement à l’aéroportoù ils sont pris en charge sans attente.Forte de sa maîtrise génétique, technologiqueet de son réseau de partenaires à l’étranger,Eurolap (22 salariés) voit son CA augmenterrégulièrement d’une année sur l’autre grâce à sonactivité internationale (à ce jour, les exportationsd’animaux vivants et de semences représentent40 % de son CA). <strong>La</strong> société s’ouvre désormaisaux marchés d’Europe de l’Est et du Nord, ainsiqu’aux autres continents, Amérique et Asie. CPeko magazine n°12


16 dossierpour sortir de la crise…Depuis la rentrée 2009,la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne,à travers l’ensemble deses établissements de<strong>formation</strong> (Faculté des Métiers, ESC<strong>Rennes</strong> School of Business et ESLI)a choisi une nouvelle orientation,comme l’explique Robert Jestin, sonVice-Président : « Nous avons décidéd’avoir une réflexion commune sur la<strong>formation</strong> continue en coordonnantles actions au sein du groupe <strong>CCI</strong>Formation. Globalement, il s’agitd’augmenter l’efficacité de nos servicesen nous appuyant sur les savoirfairedes trois écoles ». Les objectifssont les suivants : « Adopter une visionglobale d’expression de la stratégie dela <strong>CCI</strong> ; être plus efficace pour répondreaux besoins de <strong>formation</strong> continuec’est-à-dire conserver les <strong>formation</strong>sd’accompagnement classiques, maisy ajouter des <strong>formation</strong>s sur les domainesémergents (TIC, éco-activités,services à la personne…) ; renforcerles liens avec les donneurs d’ordre dela <strong>formation</strong>, comme le Pôle Emploiou la Région, pour des <strong>formation</strong>scommunes autour du développementdurable par exemple ; enfin offrir auxsalariés des entreprises des <strong>formation</strong>sadaptées pour faciliter les évolutionsde compétences et de carrière. » SiRobert Jestin reconnaît qu’il « manquaitune lisibilité de l’offre du groupe<strong>CCI</strong> Formation », les choses changentdésormais, d’autant que la demande aévolué. « Nous ne sommes plus dansla seule logique de plan de <strong>formation</strong>d’entreprise dont l’angle est l’adaptationdes compétences. Désormais, ily a également une forte demande enmatière de reconversion ».Une demande de <strong>formation</strong>continue en augmentationEn moyenne, l’an dernier, 3 500personnes ont été formées par legroupe <strong>CCI</strong> Formation, que ce soit à laeko magazine n°12


dossier 17Faculté des Métiers, l’ESLI ou l’ESC<strong>Rennes</strong> School of Business, « avecmême une demande de <strong>formation</strong>continue en augmentation de30 % à la Faculté des Métiers ».Une progression quantitativeque Robert Jestin souhaite aussiqualitative, en renforçant encoreles liens avec les écoles : « L’ESC<strong>Rennes</strong> School of Business couvreun champ spécifique avec desobjectifs qui lui sont propres. LeConseil d’Administration que jeviens d’intégrer souhaite justementdévelopper des convergences »,souligne-t-il. « Dans cette situationde crise, les entreprises ont desnécessités de <strong>formation</strong> différentes.Un groupe comme <strong>CCI</strong> Formationdoit être capable de s’adapteret d’être un facilitateur de sortiede crise. Comment ? En mettanten place des dispositifs adaptéspour l’acquisition des bonnescompétences qui vont permettreà l’entreprise de rebondir et auxpersonnes en recherche d’emploide bénéficier d’une <strong>formation</strong> quisera une réelle valeur ajoutée surleur CV ».« <strong>La</strong> taxed’apprentissage :du donnant-donnant »Concernant la taxe d’apprentissage,pour laquelle la <strong>CCI</strong> est organismecollecteur et percepteur, RobertJestin estime que « c’est un lientrès important entre les entrepriseset les outils de <strong>formation</strong>. C’est ànous d’apporter la preuve de lapertinence de ce qu’on proposepour recevoir les versements desentreprises. Mais c’est aussi auxentreprises de comprendre qu’ellesy gagnent en dynamisant le tissuéconomique local ; en somme, c’estdu donnant-donnant ! », conclut-il.Rappelons que le groupe <strong>CCI</strong> <strong>formation</strong>est le premier formateurbreton en contrats de professionnalisation.Les trois témoignagesqui suivent montrent à quel pointla <strong>formation</strong> <strong>professionnalisante</strong>(initiale ou continue) a une importanceprimordiale dans la viabilitéd’un projet ou la pérennité d’uneentreprise. LPBrittany FerriesMiser sur les Certificats deQualification ProfessionnellePrès de 3 millions depassagers empruntentchaque année la compagnie« Brittany Ferries», dont le transportmaritime de passagers constituel’activité principale. Elle tient doncà offrir sur ses bateaux un niveaude confort et d’agrément de toutpremier ordre. Cela passe par unehôtellerie de qualité et un grandchoix en matière de restauration(restaurants, self-service, salons dethé et bars), des animations et galeriescommerciales. Dans un objectifde professionnalisation optimale deson personnel navigant, Sérestel (filialed’hôtellerie et de restaurationde la « Brittany Ferries » employant810 salariés permanents en « navigantshôteliers ») cherchait unorganisme de <strong>formation</strong> vraimentaxé sur l’hôtellerie-restauration,avec des formateurs issus de cemilieu. Elle l’a trouvé avec le pôleFormation de la <strong>CCI</strong>. Depuis 2004,ils mènent ensemble des actions de<strong>formation</strong>, dont la toute première aété la mise en place d’un CQP serveurs(qualification opérationnellereconnue par les entreprises de labranche concernée). « Nous avonscommencé par les personnels CDDsaisonnierspour les fidéliser et lesprofessionnaliser. Les formateurs dela <strong>CCI</strong> se sont totalement impliqués ;ils sont montés en observation àbord des navires en amont, pourcréer une <strong>formation</strong> parfaitementAvec 53 % de parts de marché, la réussite dela « Brittany Ferries » illustre clairement lesattentes de la clientèle en matière de qualité desprestations offertes et de fiabilité. Pour la compagniede transport maritime et fret basée à Roscoff,l’amélioration des prestations reste un objectifprioritaire. Elle travaille pour cela depuis des annéesen matière de <strong>formation</strong> avec le pôle Formationde la <strong>CCI</strong>, notamment à travers des Certificatsde Qualification Professionnels (CQP) concernantdifférents personnels en hôtellerie-restauration.adaptée à nos besoins. Cela a tellementbien fonctionné que, l’annéesuivante, nous avons renouvelécette <strong>formation</strong> avec les personnelsen CDI », explique Florence Kaiser,responsable de la <strong>formation</strong> du personnelnavigant Sérestel.« Des <strong>formation</strong>sciblées immédiatementapplicables à bord »En 2008, la société a entamé un plantriennal de <strong>formation</strong>, en souhaitantmettre l’accent sur la qualité de serviceet la relation clients, cette foiscià destination des « Restaurantsmanagers », « Hôtel managers »et « Maîtres d’hôtel restauration ».« <strong>La</strong> Faculté des Métiers nous a proposélà encore une <strong>formation</strong> surmesure, plaçant le client au centrede la <strong>formation</strong>, à travers trois modules(connaissance du client, desoi et du management des équipes).L’avantage, c’est que les connaissancessont tellement bien cibléesqu’elles sont immédiatement applicables», souligne Florence Kaiser.Cette <strong>formation</strong> s’est déroulée surcinq jours en 2008 et deux jours en2009. « Après, nous avons entaméla <strong>formation</strong> des chefs d’étage »,poursuit Florence Kaiser qui reconnaîtqu’« avec 683 hôteliers formésen 2009, Sérestel ne ménage passes efforts » mais qui rend aussihommage au « professionnalismedes formateurs qui font des traverséespour affiner le programme ».Quand on sait qu’à la « BrittanyFerries », le principe est que tout lemonde rentre serveur pour gravirensuite les échelons de la hiérarchie,on comprend mieux l’importance dela <strong>formation</strong> dans cette compagnie ;ce que confirme Florence Kaiser, elle-mêmeentrée comme naviganteen 2002 : « L’idée est de laisser sachance à chacun. Il existe en interneune bourse à l’emploi. Quandnous avons des besoins spécifiques,une annonce est affichée sur tousles bateaux et les personnels quipensent correspondre aux critèrespassent des concours écrits et desentretiens avec la direction de Sérestel.Je vous donne un exemplerévélateur : 18 des 20 commissaires(officiers directeurs des serviceshôteliers à bord) - le poste le plusgradé au niveau hôtelier - sont issusde cette bourse à l’emploi ». Leplan de <strong>formation</strong> 2010 prévoit pourles saisonniers un partenariat avecArc’Emploi, un Groupement d’Employeurspour l’Insertion et la Qualification(GEIQ) dont les salariés serontmis à disposition dans le cadred’un CQP serveur de restaurant encontrat de professionnalisation. Unprojet d’examen interne permettraégalement le passage des serveurs,serveuses et hôtesses de 3 e catégorieà la 5 e catégorie de « Marinemarchande » pour améliorer leurretraite. LPeko magazine n°12


18 dossier Bretagne - Ille-et-Vilaine - pays de <strong>Rennes</strong>L’HommeUniqueLe premier espace beautéde Bretagne entièrementdédié aux hommesJade Rigault, créatrice de l’Institut l’Homme UniqueAprès deux ans passés en apprentissage à l’Écoledu Commerce et de la Distribution de la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>Bretagne, Jade Rigault - 23 ans - vient de créer « L’HommeUnique », un institut de beauté dédié aux hommes, à<strong>Rennes</strong> ; c’est le premier du genre en Bretagne. Unecréation logique pour elle, suite à cette <strong>formation</strong> pratiqueen alternance, privilégiant les liens avec le terrain.Du haut de ses 23 ans, Jade Rigaultcommence par vous avouer qu’ellese disait depuis des années : « Ilfaut que je devienne assez vieillepour créer mon entreprise ! ». <strong>La</strong>jeune femme doit donc estimer qu’elle l’estdésormais puisqu’elle a ouvert le 4 novembredernier un institut de beauté entièrement dédiéaux hommes, rue Nantaise à <strong>Rennes</strong>, en bas dela Place des Lices. « L’Homme Unique », c’est laconcrétisation d’un rêve de gosse pour celle qui« déjà, à quatre ans en jouant à la marchande,imaginait qu’elle était la patronne ». Arrivée en2000 à <strong>Rennes</strong> après un bac ES, Jade Rigaults’inscrit à l’école de stylisme ESMOD, mais estvite rattrapée par ses envies d’entrepreneur.En septembre 2007, elle intègre la Faculté desMétiers de Ker <strong>La</strong>nn, au sein de l’ECD (Écoledu Commerce et de la Distribution), avec unespécialisation dans la gestion de points de venteet le commerce de proximité. Une <strong>formation</strong> dedeux ans en apprentissage qui sied parfaitementà la jeune femme, éprise de contact avec leterrain : « <strong>La</strong> première année, je suis allée enalternance chez la créatrice Chantal Royant quifait de la sculpture. Elle allait justement monterun nouveau point de vente à Dinard. C’était trèsexcitant, je me suis investie totalement. Mamission auprès d’elle était d’assurer la bonnegestion quotidienne de la nouvelle galeriedinardaise ». L’expérience est concluante tanthumainement que professionnellement maisJade, pour sa deuxième année à l’ECD, souhaitemettre à profit l’alternance pour expérimenterune plus grande entreprise et s’essayer auxtechniques de management. « J’ai choisi labijouterie Jean Delatour, pour une mission devendeuse responsable du secteur plaqué or.Une fonction qui m’a permis d’approfondir larelation commerciale et la vente aux comitésd’entreprises, très instructive en matière demanagement ».Son assise solide, Jade la doit aussi à son projetde diplôme mené tel un fil conducteur tout aulong de ses deux ans d’apprentissage : « Pendantnotre <strong>formation</strong>, nous devions choisir chacunun projet avec une stratégie commerciale. Moi,j’avais opté pour un concept nouveau : un institutde beauté dédié aux hommes, pour l’originalitédu challenge. Au terme des deux ans d’étude, ceprojet s’est avéré viable. Il m’est apparu évidentqu’il fallait le créer »« Prendre de l’avance grâceà l’apprentissage »Et l’évidence s’est vite transformée en réalité.Dès le mois de juin 2009, Jade a trouvé le local ; enaoût, elle commençait les travaux. Aujourd’hui,elle emploie une esthéticienne et met à profit lesétudes qu’elle a réalisées à l’ECD : « Pendant lesdeux ans, je m’étais beaucoup renseignée surles produits pour hommes. Avoir pris de l’avanceme permet aujourd’hui de me sentir plus sûrede moi et même de créer ma propre gammecosmétique L’Homme Unique pour début 2010.Je souhaite aussi travailler sur les marchés deniche : des savons à la coupe, des shampoingssolides, compatibles avec les trousses de toilettedes hommes qui voyagent beaucoup »Quand Jade dit, « l’apprentissage, c’étaitinévitable pour moi », elle espère que d’autresse reconnaîtront dans son profil d’« élève quiavait du mal à apprendre de manière théoriquesur le long terme mais qui, à partir du momentoù elle comprenait les applications pratiques,supportait beaucoup mieux les cours ! ». Et elle abien l’intention de partager son expérience. Endécembre 2009, au « 4 bis », elle a déjà participéà l’opération « Je crée ma boîte », parmi unecentaine de chefs d’entreprise présents pourinciter les jeunes à franchir le pas de la créationd’entreprise : « Quand ils ont devant eux unefille de 23 ans, ça change des entrepreneurs de35/40 ans qui ont des fonds et un réseau. Moi, jesuis partie de rien, j’ai convaincu une banque etaujourd’hui je suis fière si je peux donner envieà d’autres jeunes de se lancer dans l’aventure »,conclut Jade qui peut-être demain, elle aussi,formera à son tour des apprentis… LPeko magazine n°12


Bretagne dossier 19Les Maisons Rennaises<strong>La</strong> <strong>formation</strong> intra et inter-entreprises tous azimutsCréé en 1978, le groupe « Les MaisonsRennaises », constructeur de maisons individuellesà travers le grand Ouest, a toujours misésur la <strong>formation</strong> continue pour favoriser lacohésion au sein de sa société et rester dans lacourse face aux évolutions technologiques.<strong>La</strong> construction demaisons individuellesest, pour « Les MaisonsRennaises », une affairede proximité, dans tousles sens du terme. D’abord, legroupe basé dans le quartier deCleunay à <strong>Rennes</strong> possède sixmarques locales à travers desantennes, pour être au plus près desexigences du terrain : « Les MaisonsRennaises » à <strong>Rennes</strong>, Vitré, Gueret Redon ; « Les ConstructionsFougeraises » à Fougères ; « LesMaisons Malouines » à Saint-Malo ;« Les Maisons Nantaises » à Orvaultet Ancenis ; « Les Maisons deBrière » à Pontchâteau ; enfin « LesMaisons du Pays d’Anjou » à Angers.Mais la proximité a également unautre sens dans cette société. Entrente années d’existence, « LesMaisons Rennaises » n’ont cesséd’afficher leur volonté de répondreaux attentes des salariés et auxattentes du marché, à travers la<strong>formation</strong> continue.Un choix impulsé de longue datepar le PDG, Monsieur JacquesDelaunay, et suivi encore aujourd’huidans le même esprit par sa fille,administrateur délégué : « Ungroupe comme le nôtre ne peut pasrester sur ses acquis, il doit s’adapteren permanence », confirme AudeDelaunay. Impliquée avec d’autresdans le plan de <strong>formation</strong> del’entreprise de 55 salariés, elleestime que « c’est vraiment un travaild’équipe. Notre spécificité, en tantque constructeur de maisons, est defaire travailler en étroite collaborationdifférents corps de métier qui ontbesoin de beaucoup communiquer,de l’étude à la réalisation du projet.Voilà pourquoi, depuis 2001, nousavons sollicité le pôle <strong>formation</strong> dela <strong>CCI</strong>, situé à la Faculté des Métiersde Ker <strong>La</strong>nn, pour élaborer unprogramme pluriannuel de <strong>formation</strong>intra (interne) à la communication,en prenant bien soin de mélangerdans les groupes constitués desconducteurs de travaux, descommerciaux, des dessinateurs, desadministratifs… Ceci afin de souderles personnels de l’entreprise ». Unsuivi au long court dans le domainede la communication qui a ensuiteconcerné, par exemple, la résolutionde problèmes ou la gestion deconflits.« Optimiserles performances dessalariés »Les <strong>formation</strong>s inter-entreprisesconcernent, elles, plutôt lesnouvelles technologies, commel’explique Aude Delaunay : « Cesont des demandes plus globalespour optimiser les performancesdes salariés, à l’instar desconducteurs de travaux qui, avant,n’avaient pas besoin d’informatiquedans leur métier. Aujourd’hui, leschoses ont changé. Nous avonsmené une action dans ce sensavec la Faculté des Métiers ». Etpuis, il y a des <strong>formation</strong>s plusspécifiques axées par exemple surles énergies renouvelables ou avecdes organismes dédiés commela Fédération du Bâtiment. Ouencore des opérations ponctuellesd‘envergure quand « Les MaisonsRennaises » ont souhaité mieuxappréhender les enjeux de lanouvelle réglementation thermiqueapplicable aux bâtiments : « Àce moment-là, l’ensemble dupersonnel a participé à des séancesde <strong>formation</strong> animées par le bureaud’études Icofluides. C’était unefaçon de faire en sorte que tous lessalariés parlent le même langage »,souligne Aude Delaunay quirésume ainsi la politique maison,« Finalement, chez nous, il y a toutle temps des gens en <strong>formation</strong> »…Et le plan de <strong>formation</strong> 2010 (moitiéintra, moitié inter) n’échappera pasà la règle : d’ores et déjà, plus deAude Delaunay, Administrateur déléguéquinze <strong>formation</strong>s sont prévues,soit environ 45 jours répartis entreinformatique générale et techniqueainsi que communication (avec laFaculté des Métiers) ; nouvellestechnologies et urbanisme (avec uncabinet de géomètres) ; droit (avecun cabinet d’avocats) ; et enfinnouveaux matériaux et nouvellesnormes, avec là une spécificité :« Dans ces <strong>formation</strong>s, nousinvitons à chaque fois les artisans etles partenaires avec lesquels noustravaillons à se joindre à nous. Pournous, un bon plan de <strong>formation</strong>,cela ne signifie pas imposer des<strong>formation</strong>s mais être à l’écoute desdemandes des salariés », conclutAude Delaunay. LPeko magazine n°12


20 pme serviceS industrieS Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de <strong>Rennes</strong>Néo-Softpoursuit son développement<strong>La</strong> société de services eningénierie informatiqueprofite de l’externalisationcroissante des prestationsinformatiques. Elle afficheune croissance de l’ordrede 8 % et s’apprêteà embaucher unecentaine d’ingénieurs.Dans les entreprises,la tendance est àl’externalisation pourun nombre croissantd’activités, commecelles liées à l’informatique. Néo-Soft surfe sur cette vague. « Lescompétences technologiques sontdans les sociétés de services. Lescompétences commerciales etmarketing se retrouvent davantagedans les grands groupes », estime<strong>La</strong>urent Florentin, Pdg de Néo-Soft,société qu’il a créée en 2005 à<strong>Rennes</strong> avec la complicité de SoïgLe Bruchec.Soïg Le Bruchec et <strong>La</strong>urent Florentin<strong>La</strong> jeune SSII propose aujourd’huides prestations de services enrecherche et développement etsystèmes d’in<strong>formation</strong>. « <strong>La</strong> R&Dest notre premier métier. Ellereprésente 55 % de notre activité.Sur le territoire, nous sommessurtout connus pour nos travauxde recherche et développement entélévision numérique, réseaux etconvergence », précise le dirigeant.« Les systèmes d’in<strong>formation</strong>représentent quant à eux 45 % del’activité. Nos ingénieurs œuvrentnotamment à la sécurisation desréseaux (firewall, architecture,consulting) et d’autres prestationsde type administration de systèmesde sauvegarde », ajoute-t-il. Au totalprès de 200 clients font confianceà Néo-Soft. « 95 % d’entre euxsont des grands comptes, tels queThomson, Canon, Orange, BNP ouencore HSBC. Les 5 % restants sontdes PME plutôt innovantes », note<strong>La</strong>urent Florentin. « Nos ingénieurssont le plus souvent détachés chezle client mais travaillent de plus enplus depuis nos bureaux. C’est ceque nous préférons et développons.Nous voulons substituer l’obligationde résultat à l’obligation de moyenauprès de nos prospects ».« <strong>La</strong> SSII prévoitde recrutercette annéeune centainede collaborateurs »Basée dans l’agglomération rennaisedepuis sa création, Néo-Softest également implantée à Nantes,Paris, Toulouse, Sophia-Antipolis,<strong>La</strong>nnion mais aussi à Londres oùelle emploie une trentaine de salariés.En quatre ans, la société estpassée de 2 à 450 collaborateurs !« Néo-Soft connaît une croissancerapide, avoue <strong>La</strong>urent Florentin.Au premier semestre 2009, elle aenregistré une hausse de 8 % deson activité par rapport aux sixpremiers mois de 2008, année oùelle avait affiché un chiffre d’affairesde 26 millions d’euros ». Etde confier : « Néo-Soft a toutefoissubi la crise, surtout entre octobre2008 et mars 2009, mais depuisl’été dernier c’est reparti ». Et lesembauches avec. « Entre juilletet octobre derniers, 33 ingénieursont été recrutés sur le seul sitede <strong>Rennes</strong> où nous développonsune plate-forme de services. Unecentaine a été embauchée sur nosdifférents sites, sur l’ensemble del’année 2009 ». Pour 2010, le prestatairedes services informatiquesentend bien recruter encore unecentaine de collaborateurs. Quantà ses prévisions de croissance,Néo-Soft se dit plutôt optimiste.« <strong>La</strong> priorité de Néo-Soft en2010 ? ». Il s’agit de : « continuerà traverser la crise avec le moinsd’aléas possible ! ». SHGeko magazine n°12


opportunités 21Themavision.fr, un site d’in<strong>formation</strong>économique et de mise en réseau désormaisà disposition des entreprisesLes <strong>CCI</strong> du grand Ouestmutualisent leursressources et proposentde l’in<strong>formation</strong>stratégique en lignesur themavision.frDans une économie de plus en pluscomplexe et globale, les entreprisesont besoin de développer des capacitésd’anticipation et d’innovationpour garantir leur compétitivité etleur pérennité.Imaginer l’avenir, réagir à la concurrencedes pays émergents et à sonimpact en termes de rentabilitéet d’emplois exige de la part detoute entreprise de définir et demettre en œuvre les options dedéveloppement les plus attractives.Dans une économie où les changementsstructurels sont devenus lanorme, cela requiert une rapiditéet une capacité d’adaptation horsdu commun. Pour y parvenir, l’entreprisedoit constamment fairepreuve d’innovation en mobilisantl’intelligence collective de ses collaborateurs,en s’insérant dans desréseaux qui facilitent l’accès à laconnaissance et en développant devéritables systèmes d’intelligenceéconomique.Pour répondre à ces enjeux, la <strong>CCI</strong><strong>Rennes</strong> Bretagne a mis en placethemavision.fr, une plate-formecollaborative qui donne à toutes lesentreprises les moyens de boosterleurs projets en leur permettant :• De se connecter avec plus de 60clubs et réseaux d’entreprises pourcréer du lien et favoriser la coopération,le partage d’expériences.• De créer elles-mêmes de nouveauxréseaux sur des enjeuxspécifiques.• D’utiliser des services novateurspour initier des projets collaboratifset mutualiser des compétences.• D’accéder à un agenda des événementséconomiques animés par desexperts disposant d’une connaissanceapprofondie des enjeux etbonnes pratiques, pour réussir surdes marchés à fort potentiel decroissance.• D’accéder à l’in<strong>formation</strong> stratégiquesur les secteurs importants pourl’économie bretonne afin d’anticiperl’évolution des marchés et de développerdes offres produits/servicesinnovants.Le site themavision.fr offre desespaces collaboratifs et desfonctionnalités qui permettent departager les expériences, développerdes partenariats, créer desopportunités d’affaires et mobiliserl’intelligence collective à l’échelled’un territoire.partenaires<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> bretagne<strong>CCI</strong> cherbourg-Cotentin<strong>CCI</strong> morbihanContact : Bruno Seguinbseguin@rennes.cci.fr<strong>La</strong> taxe d’apprentissage,une démarche simplifiée, des interlocuteurs dédiésVos démarchesadministratives simplifiées ?Oui c’est possible !TAXE2010D’APPRENTISSAGEDans les mois à venir, en tant que chef d’entreprise ou responsabledu service comptable, vous allez être amené à verser la taxed’apprentissage.Ces formalités peuvent vous paraître compliquéeset vous avez très peu de temps à y consacrer.<strong>La</strong> <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne vous simplifiedésormais les démarches et vous propose un accompagnementpersonnalisé pour remplir votredéclaration ou traiter gratuitement votre dossier.Pour cela il vous suffit de composer le numérovert 0800 40 61 67.À réception de votre bordereau, vous pourrezégalement vous connecter sur www.rennes.cci.frdans l’espace « facilitaxe » et effectuer en lignevotre simulation, en utilisant le numéro d’identifiantet le login inscrits sur votre bordereau.Vous pourrez ainsi calculer précisément votretaxe, voir la liste des écoles habilitées à la percevoiret imprimer votre déclaration.Contact : Maria Delettrecourriel : taxe@rennes.cci.frN° Vert 0800 40 61 67eko magazine n°12


22 baromètreLe Commerceextérieur enIlle-et-Vilaine4,63milliards d’eurosC’est la valeur totale desexportations effectuées par lesentreprises du département aucours de l’année 2008. L’Ille-et-Vilaine représente ainsi 46,4 %des ventes bretonnes à l’étranger,une part supérieure à son poidsdans le PIB régional (35 %).46,7%Les 2,17 milliards exportés par l’industrie automobile représentent46,7 % des ventes extérieures de l’Ille-et-Vilaine. Avec une part de16 %, l’industrie agroalimentaire occupe la deuxième place des secteursexportateurs du département.350Il s’agit du nombre d’entreprises de la circonscriptionde la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne dont le chiffred’affaires export est supérieur à 100 000 euros.En moyenne, l’export représente 16 % de leur chiffred’affaires. Pour 120 d’entre elles, ce taux dépasse 50 %.79 %Les Pays de l’Union Européenne constituent79 % des ventes à l’étranger des entreprisesdépartementales. <strong>La</strong> part de nos 5 premiers clientsatteint quant à elle 57 % (Espagne, Allemagne,Belgique, Italie et Royaume-Uni).3,91milliards d’eurosC’est la valeur des biens importés par les entreprisesde l’Ille-et-Vilaine en 2008. Il s’agit pour l’essentiel deproduits intermédiaires transformés par les industrieslocales, en particulier l’automobile et l’agroalimentaire.Les biens de consommation ne représentent que13,5 % de la valeur des produits importés en 2008.65 %C’est la part de l’Union Européennedans nos importations. <strong>La</strong> Chine estnotre deuxième fournisseur avec11 % des achats à l’étranger.eko magazine n°12


actualités 23Mardi 9 février à 18hsoirée des nouveauxentrepreneurs<strong>La</strong> <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne organiseune rencontre le 9 février destinéeaux chefs d’entreprises quiviennent de créer ou de reprendreune entreprise. Cette soirée vouspermettra de mieux connaîtreles prestations de la <strong>CCI</strong> ainsi quevos interlocuteurs. C’est aussi unmoment privilégié pour échangerentre nouveaux entrepreneurs etavec d’autres chefs d’entreprises.Contact : Création TransmissionTél. : 02 99 33 66 66www.rennes.cci.frMail : infoplus@rennes.cci.frGuide des foires etsalons | Bretagne -Pays de la Loire 2010Vous souhaitez faire connaîtrevotre entreprise et vos produits,trouver de nouveaux fournisseurs,vous informer sur les innovationstechnologiques ou les tendances deconsommation…L’édition 2010 du guide des foires etsalons en Bretagne et Pays de la Loireest disponible. 306 manifestationsy sont répertoriées (date, lieu,coordonnées des organisateurs,nombre de visiteurs et d’exposants,surface d’exposition). Un indexpermet de rechercher les salons parville, par thème et par date.30 € TTC sur place - 33 € TTC francoContact : Info plusTél. : 02 99 33 66 66Mail : infoplus@rennes.cci.fr28 janvier, Atelier hôtellerie :nouvelles normes et classementLe nouveau classement national de 1 à 5 étoiles est opérationnelet à court terme, les hôteliers devront également intégrerl’impact des nouvelles législations en matière de sécurité incendieou d’accessibilité handicapés. Pour vous accompagner dansl’ensemble de ces évolutions, la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne organise lejeudi 28 janvier à 15h00 à la Faculté des Métiers un atelier dédiéaux nouvelles normes et classement. Plusieurs intervenantsapporteront leur éclairage et leur expertise : Patrice <strong>La</strong>val de laDirection départementale de l’équipement, Christophe Héliesdu bureau de contrôle Socotec, Bruno Jonalet d’Oséo, DanielleDelaunay, architecte et Sébastien Drouet de la Chambre Régionalede Commerce et d’Industrie.Contact : Gaëlle Pambour - Commerce, tourisme et territoiresTél. : 02 99 33 66 66 - Mail : infoplus@rennes.cci.frConcours Crisalide éco-activités,remise des trophées le 10 février<strong>La</strong> 2 e édition du concours Crisalide éco-activités révéleral’ingéniosité de 62 éco-entrepreneurs du grand Ouest à l’occasionde la remise des trophées Crisalide le 10 février. Les participantsau concours démontrent, cette année encore, la vivacité desinitiatives dans le domaine des éco-activités ! Venez découvrir desprojets très divers et porteurs d’avenir : traitement d’effluents,énergies alternatives, éco-construction, emballages innovants,impression textile, jachères polliniques, nouveaux moyens demobilité, nettoyage écologique… Les 6 meilleures initiativesseront récompensées lors de la conférence de remise des prix le10 février 2010 à la Maison du Champ de Mars à 17h30.Contact : Marion Le Joly - CréativTél. : 02 99 23 74 80 - Mail : mlejoly@ceei-creativ.asso.frwww.crisalide-innovation.orgFormation | Renforcer l’innovationdans votre entrepriseL’Institut de Gestion de <strong>Rennes</strong> (IGR) propose un diplômeuniversitaire (niveau bac+5) en <strong>formation</strong> continue qui s’adressetout spécialement aux cadres d’entreprises et d’organismespublics. Comment lire autrement les évolutions de votreenvironnement, adapter votre développement aux mutationséconomiques, sociétales, technologiques…, activer le changementpour plus de performance et de pérennité.Grâce à une pédagogie active et innovante, le DU innovation etintelligence économique d’entreprise est directement mobilisabledans votre métier. Il permet d’acquérir des compétences enintelligence économique, de développer des mécanismesd’anticipation et d’adaptation, de pratiquer l’intelligence collectiveen s’appuyant sur la diversité professionnelle des stagiaires etdes intervenants.Cette <strong>formation</strong> de 25 jours démarrera le 26 février prochain etse terminera en novembre 2010. Elle est réalisée en partenariatavec l’association Novincie, la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne, l’Union desentreprises pour l’Ille-et-Vilaine, le Répi, l’Ihedn et Supélec.Contact : Pascale Burban - IGR-IAE de <strong>Rennes</strong>11, rue Jean Macé - 35000 RENNES – Tél. : 02 23 23 77 83Site internet : http://igr.univ-rennes1.frProgrammewww.rennes.cci.frInfo Plus - Tél. 02 99 33 66 66infoplus@rennes.cci.fr18 janvier 2010Forum du e-commerceWeb et Solutions, en partenariatavec le groupe <strong>La</strong> Poste etla <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagneorganise la 2 e édition desForums du E-Commerce le18 janvier 2010 à la <strong>CCI</strong>.Con tac t : Françoise GuénNoc18 janvier 2010Les <strong>La</strong>uréades, 8 e éditionDistinction de jeunes issusde métiers différents(alimentation, bâtiment,coiffure, fleuriste, maintenanceautomobile, électroniquegrand public, photographie,hôtellerie-restauration…).Con tac t : Colette BabouT él . : 02 99 05 45 4526 janvier 2010<strong>La</strong> planète au centre de notreactivité, ou comment transformerles contraintes environnementalesen opportunités économiquesConférence organisée par lepôle <strong>formation</strong> continue dela <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne.Con tac t : Marie-Sophie Codetm a il : marie-sophie.codet@fac-metiers.fr1 er mars 2010Imaginer de nouveaux produitsà commercialiser en grandedistribution. Café-conceptanimé par Rémy Lucas de Catemarketing et Freddy Thiburcedu cercle culinaire de <strong>Rennes</strong>.Con tac t : Carole Lossouarn2 mars 2010Journée PAYS « Spécial Chine »Entretiens individuelsprogrammés et conférence avecdes témoignages d’entreprises,des experts basés en Chineet des interlocuteurs surle financement export.ContactS : Michèle Morot ou Anne Leseur6 mars 2010Portes ouvertes ESC <strong>Rennes</strong>School of BusinessContact Andréa Stéphan-BlondelTél. : 02 99 54 63 6313 mars 2010Portes ouvertesFaculté des métiersCon tac t : Colette BabouT él . : 02 99 05 45 45Pour consulter l’ensemble duprogramme 2010, connectez-voussur www.rennes.cci.freko magazine n°12


Si votre système informatique vous prend la tête...c’est que vous n’avezpas rencontréA2COM !SYSTÈMES ET RÉSEAUX INFORMATIQUESINFOGÉRANCE PMEHÉBERGEMENT EN DATA CENTERCABLAGE - TÉLÉPHONIEVISIOCONFÉRENCEFORMATION CONTINUEwww.a2com.frA2COM est membre du groupe Résadia A2COM <strong>Rennes</strong> Nantes St Brieuc Paris0 820 201 3240,12 EUR TTC / MN

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