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Le probl`eme des sous-groupes de congruence

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Nous allons maintenant définir pour tout d > 0, <strong>de</strong>ux <strong>sous</strong>-ensembles <strong>de</strong> H 3 , B d etD d , qui vérifient les propriétés suivantes :⋃H 3 = γ · B dγ∈SL 2 (O d )B d = ⋃ ( ) 1 s· D0 1 d .s∈O dCela se fait en posant B d = {(z, r) ∈ H 3 :| uz − v | 2 + | u | 2 1 pour tout u, v ∈ O dqui engendrent l’idéal O d tout entier } et D d = B d ∩ F où F est un domaine fondamentalpour la translation par les éléments <strong>de</strong> O d , par exemple F = {(x + iy, r) |− 1 2 x 1 2 , −d 2 Im(w) x 1 2 Im(w)}. De plus D d possè<strong>de</strong> la propriété intéressantesuivante qui fait <strong>de</strong> lui presque un domaine fondamental (voir [Su]) :Propriété 3.2. Tout point <strong>de</strong> H 3 possè<strong>de</strong> un voisinage qui n’intersecte qu’un nombre fini<strong>de</strong> γ(D d ) avec γ ∈ SL 2 (O d ).3.2 le théorème <strong>de</strong> Grunewald SchwermerUn point crucial <strong>de</strong> la démonstration du fait que SL 2 (O d ) ne possè<strong>de</strong> pas la propriété<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>sous</strong>-<strong>groupes</strong> <strong>de</strong> <strong>congruence</strong> consiste en le théorème suivant que l’on doit à Grunewal<strong>de</strong>t Schwermer (voir [GS]) :Théorème 3.3. <strong>Le</strong> groupe SL 2 (O) a un <strong>sous</strong>-groupe d’indice fini ayant un quotient librenon-abélien.L’idée <strong>de</strong> la preuve est la suivante. On choisit d un entier positif qui vérifiera les bonnespropriétés. SL 2 (O d ) est alors un <strong>sous</strong>-groupe d’indice fini <strong>de</strong> SL 2 (O). Par ailleurs, on aune application continue naturelle φ : SL 2 (O d ) → π 1 (H 3 /SL 2 (O d ), h) qui à tout élémentγ ∈ SL 2 (O d ) associe l’image dans H 3 /SL 2 (O d ) d’un chemin reliant h et (γ.h) dans H 3 .Ensuite, nous construirons une application continue θ : (H 3 /SL 2 (O d ), h) → (S, p), induisantune application θ ∗ entre leurs <strong>groupes</strong> fondamentaux, cet espace S ayant un groupefondamental libre non-abélien. C’est à ce sta<strong>de</strong>, que nous aurons besoin <strong>de</strong> choisir unélément d <strong>de</strong> sorte que S soit un bouquet <strong>de</strong> W (d) cercles avec W (d) 2. Enfin, θ ∗ ◦ φsera d’image un groupe libre non abélien. Nous aurons alors démontré le théorème.Il s’agit maintenant <strong>de</strong> construire ce morphisme θ. La construction est assez calculatoire,c’est pourquoi nous omettrons ici quelques calculs et nous citerons quelquesrésultats sans démonstration. Une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> calculs se trouvent dans [Su]Tout d’abord, pour tout entier d > 0, on pose W (d) l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> entiers m vérifiant lestrois propriétés suivantes :(i) (m, d) = 1, m ≠ 2(ii) 4m 2 d 2 D − 3,(iii) (m, |a + w | 2 ) = 1 pour tout entier a.Alors nous admettons le lemme 3.4 :8

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