Dossier de presse Le retour - Stavros Niarchos Foundation

+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +considérées comme nouvelles pour le pays, dont la majorité était jusqu’alorsconfinée à la partie côtière de la Tanzanie et du Kenya. Les aires de répartitiongéographique de ces espèces sont donc maintenant étendues au Nord du Mozambique.La mise en évidence de ce fond floristique commun confirme les similitudes desforêts côtières de l’Afrique orientale, et confirme leur caractère particulier et uniqueau sein du continent.Une vingtaine d’espèces seraient nouvelles pour la science. Il est désormais rarede trouver autant de plantes inconnues dans un pays d’Afrique australe ou de l’Est aucours d’une expédition de ce genre. C’est donc, de ce point de vue, un beau succèspour l’équipe de la Planète Revisitée.Ces premiers éléments vont sans doute pouvoir permettre d’étendre formellement auNord du Mozambique le centre d’endémisme du Lindi, jusqu’ici limité à la région dumême nom dans le Sud tanzanien. En d’autres termes, cela devrait aider à désignerofficiellement la zone concernée comme un centre d’importance majeure pour lesplantes.Longtemps pressenties, mais jamais inventoriées, les forêts côtières du CaboDelgado ont désormais une existence tangible sur la carte du Mozambique. Leurappartenance au hotspot de biodiversité des forêts côtières d’Afrique de l’Est estconfirmée. Cette conclusion quant à l’état de ces zones devrait alerter la communautéde la Conservation, et soulever encore davantage son intérêt, pour que des mesuresconservatoires soient entreprises rapidement, et éviter ainsi leur disparition.Le peintre naturaliste RogerSwainston réalise un croquisd’une liane en sous-boisd’une forêt sèche. Régionde Palma, Nord Mozambique.© Xavier Desmier+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +9