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“Le sucre : une industrie proche de la terre !” - Union Wallonne des ...

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L’invité / Plein feuGuy Paternoster, Executive Director Raw Material à<strong>la</strong> Raffinerie tirlemontoise et administrateur UWELe <strong>sucre</strong> : <strong>une</strong> <strong>industrie</strong><strong>proche</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>terre</strong> !Environnement,aménagementdu territoire,énergie,mobilité,quatre axesprioritairespour <strong>une</strong><strong>industrie</strong> comme<strong>la</strong> RaffinerieTirlemontoise.Métier en évolution,contraintes réglementaires,processus àrevoir, <strong>la</strong> remise enquestion est permanentepour ce pilier du <strong>sucre</strong> wallon.par Yves-Etienne MASSART6. Dynamisme Mars-Avril 2012


L’invité / Plein feuC’est un modèle <strong>de</strong> fonctionnement quiassure un niveau <strong>de</strong> revenus continuet stable au maillon agricole : "C’est<strong>une</strong> sorte <strong>de</strong> rempart aux fluctuations<strong>de</strong> marché, qui peuvent être sourced’insécurité, comme c’est le cas dansd’autres cultures telles le blé. Cettecontribution est capitale pour maintenirun paysage agricole local durable".Un second élément clef <strong>de</strong> l’activitéest, selon Guy Paternoster, "l’étroitecol<strong>la</strong>boration que nous cultivonsavec les représentants <strong>de</strong>s autoritéslocales <strong>proche</strong>s <strong>de</strong> nos sitesd’exploitation. Notre campagnebetteravière, pério<strong>de</strong> pendant <strong>la</strong>quelleles matières premières sont récoltéeset acheminées pour transformationen usine, n’est pas sans impactpour les habitants <strong>de</strong>s comm<strong>une</strong>sconcernées. C’est pourquoi, nousinvestirons encore davantage dans<strong>une</strong> re<strong>la</strong>tion long terme avec lesautorités communales, valorisantepour les <strong>de</strong>ux parties".Exemple concret à <strong>la</strong> râperie<strong>de</strong> Longchamp : c’est en pleineprocédure <strong>de</strong> renouvellement dupermis d’exploiter qu’a émergé l’idéed’ouvrir le site 24 heures sur 24. "Lesautorités locales n'ont pas souhaiténous autoriser à mettre en p<strong>la</strong>ce cenouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnementavant l’accord <strong>de</strong> renouvellementdu permis d’exploiter. Sur le p<strong>la</strong>njuridique, nous aurions probablementpu contester <strong>la</strong> position <strong>de</strong> <strong>la</strong>comm<strong>une</strong>, mais nous avons préféréjouer <strong>la</strong> conciliation plutôt que le coup<strong>de</strong> force. Maintenant que <strong>la</strong> raffineriea obtenu le permis d’exploiter, nousallons attendre <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne2012 pour rouvrir le dossier".Mobilité et énergieLe dossier est en effet d’<strong>une</strong>importance cruciale. D’abord pourréduire l’impact du trafic, maisaussi pour pouvoir continuer le p<strong>la</strong>n<strong>de</strong> pré-nettoyage <strong>de</strong>s betteravesau champ, <strong>une</strong> amélioration duprocessus qui a <strong>une</strong> répercussionimportante sur toutes les étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong>production. "Ces dé<strong>terre</strong>urs coûtenttrès cher. Or, si on veut les amortir etorganiser le transport correctement,il est nécessaire que nous tournions24 heures sur 24. Il serait dommageque Longchamp soit <strong>la</strong> seule usinedu groupe en Europe à ne pas pouvoiraccueillir <strong>de</strong>s betteraves 24h/24".Des aménagements <strong>de</strong> voirie ont étéréalisés et d’autres sont programmés."Priorité à <strong>la</strong> qualité, car sur <strong>une</strong> routedéfoncée, un camion qui passe, ce<strong>la</strong>fait du bruit". La comm<strong>une</strong> et <strong>la</strong> régionwallonne sont concernées par ces problèmeset Guy Paternoster regrette quece<strong>la</strong> prenne beaucoup trop <strong>de</strong> temps.Ce que beaucoup ignorent, c’est que <strong>la</strong>Raffinerie utilise également un pipelinepour relier <strong>la</strong> râperie <strong>de</strong> Longchampset <strong>la</strong> <strong>sucre</strong>rie <strong>de</strong> Wanze. "En fait, àl’heure actuelle, on doit parler <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxpipelines : l’ancien est utilisé pourtransporter <strong>de</strong> l’eau, notamment cellequi est évaporée et con<strong>de</strong>nsée à Wanze,pour l’acheminer à Longchamps". Et cen’est pas tout, les <strong>de</strong>ux imp<strong>la</strong>ntationssont également reliées par un câbleélectrique. C’est en fait méconnu, maisles <strong>sucre</strong>ries produisent leur propreélectricité et leur chaleur, <strong>la</strong> raffinerieétant en cogénération.La betterave : que du <strong>sucre</strong> ?Pas vraiment…"A l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nte <strong>de</strong> betterave, il y a environ 15%<strong>de</strong> <strong>sucre</strong>, le reste c’est <strong>de</strong> l’eau. Etcette eau, il faut l’évaporer, à traversle processus qui est très consommateurd’énergie. En travail<strong>la</strong>ntsur les processus <strong>de</strong> diffusionet d’évaporation, nous avonsréussi à réaliser <strong>de</strong>s économiesimportantes". Empreinteenvironnementale et accords<strong>de</strong> branche, voilà bien <strong>une</strong> étapecapitale pour <strong>la</strong> compétitivité <strong>de</strong>l’<strong>industrie</strong> sucrière belge.En tant qu’<strong>industrie</strong> <strong>de</strong> premièretransformation et principalpilier sucrier du paysage belge,<strong>la</strong> Raffinerie Tirlemontoiseest un acteur <strong>de</strong> poids entermes d’implicationsCO 2 . "Depuis 2004, nousconsacrons chaqueannée plus d’un tiers <strong>de</strong>notre budget investissements,soit un total<strong>de</strong> plusieurs dizaines<strong>de</strong> millions d’euros, à<strong>de</strong>s projets liés auxmatières environnementales.Cette volonté <strong>de</strong> groupe s’inscrit dans<strong>la</strong> lignée d’<strong>une</strong> conscience <strong>de</strong> notreresponsabilité d’entreprise mais aussiet certainement dans <strong>une</strong> optiqueéconomique, où notre futur dépendra,à l’échelle belge et européenne, <strong>de</strong>notre <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> compétitivité".PerformanceA l’issue <strong>de</strong> ces premiers accords <strong>de</strong>branche, <strong>la</strong> Raffinerie Tirlemontoise aprouvé qu’elle était capable d’investirpro-activement à l’améliorationdrastique <strong>de</strong> ses outils. Elle utilisemême le terme <strong>de</strong> performance !Pas banal en effet d’atteindre <strong>une</strong>diminution <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s émissions CO 2<strong>de</strong>puis 2004. Actuellement, <strong>la</strong> limiteest technologique et économique,dépendante <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> premièretransformation. "Si nous sommesprêts à nous engager encore dans<strong>de</strong>s investissements significatifs pourêtre toujours plus performants d’unpoint <strong>de</strong> vue environnemental, il fautpouvoir envisager ces étapes à venirdans un modèle <strong>industrie</strong>l quia ses limites. Et cetteréalité <strong>de</strong> terrainest d’autantplus pertinentelorsqu’il s’agitd’envisager lefutur <strong>de</strong>s accords<strong>de</strong> branche<strong>de</strong> <strong>de</strong>uxièmegénération."Le métier du <strong>sucre</strong> est un beau métier.C’est un métier <strong>proche</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>terre</strong> et du métierd’agriculteur. Il vit au rythme <strong>de</strong>s saisons. Son domainen’est pas trop grand. On peut en connaître tous les acteurset l’on y rencontre beaucoup <strong>de</strong> chaleur humaine".8. Dynamisme Mars-Avril 2012


VAL-I-PAC ALLÈGEVOS OBLIGATIONSDE RECYCLAGE.ET CELLES D’AB INBEV.Karen Rombaut,Responsable <strong>de</strong> l’environnementEurope <strong>de</strong> l’OuestAB InBev«Les marques d’AB Inbev rassemblent les gens.Ce sont <strong>de</strong>s marques à savourer et à vivre. Desre<strong>la</strong>tions durables avec le consommateur et <strong>une</strong>entreprise durable sont les éléments importants<strong>de</strong> notre mission. Le recyc<strong>la</strong>ge en fait partie.Mais les obligations légales concernant le recyc<strong>la</strong>ge<strong>de</strong> nos embal<strong>la</strong>ges <strong>industrie</strong>ls sont bienmoins évi<strong>de</strong>ntes ! C’est pourquoi nous faisonsappel à VAL-I-PAC. Ils se chargent <strong>de</strong> <strong>la</strong>ges tion administrative et du suivi logistique ànotre p<strong>la</strong>ce. Ils collectent pour nous toutes lesdonnées nécessaires et en font rapport auxautorités. En outre, ils encouragent <strong>la</strong> collectesélective au moyen d’incitants fi nanciers.VAL-I-PAC rend nos obligations <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>geet celles <strong>de</strong> 7.000 autres entreprises nettementplus légères. De cette manière, nous sommesen ordre avec <strong>la</strong> loi et nous économisons untemps précieux. Et vous, en tant qu’entreprise,qu’atten<strong>de</strong>z-vous pour prendre vos responsabilitésvis-à-vis <strong>de</strong> l’environnement ?»Plus d’info ?02/456.83.10 ouwww.valipac.be


L’invité / Grand angleCeux-ci ajoutent en effet à <strong>la</strong>complexité initiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion<strong>de</strong> l’efficacité énergétique <strong>de</strong> nosinfrastructures, et <strong>de</strong> nos émissions,un volet encore plus difficile àmaîtriser qui est celui du cycle <strong>de</strong> vieCO 2 complet <strong>de</strong> nos produits".Mais <strong>la</strong> Raffinerie n’a pas d’impactsur tous les acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne :"Autant <strong>la</strong> performance <strong>de</strong> nos sitesest un défi qui nous appartient, autant<strong>la</strong> maîtrise en amont et en aval <strong>de</strong><strong>la</strong> chaîne implique l’intervention<strong>de</strong> nombreux autres acteurs surlesquels nous avons peu <strong>de</strong> prise etqui impactent le résultat final <strong>de</strong> toute<strong>la</strong> chaîne. Il nous reste donc à trouvercet équilibre délicat qui marie à <strong>la</strong> foisnotre volonté en tant qu’entreprised’optimiser notre empreinteenvironnementale et le pragmatisme<strong>de</strong> terrain, qui nous empêched’assurer <strong>la</strong> responsabilité d’atteindre<strong>de</strong>s objectifs CO 2 contraignants issus<strong>de</strong> tous les maillons".Et puis, <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> post-2020 restepleine d’autres inconnues, notammenten matière <strong>de</strong> coût <strong>de</strong> l’énergie, quipourrait influencer le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> tonne<strong>de</strong> betteraves. "On pourrait mêmeassister à un… triplement du coût<strong>de</strong> l’énergie ! Actuellement nousmanquons <strong>de</strong> visibilité sur les futursquotas <strong>de</strong> CO 2, or pour nous ce sera<strong>une</strong> donnée essentielle pour le coût<strong>de</strong> <strong>la</strong> tonne <strong>de</strong> betteraves et donc pour<strong>la</strong> tonne <strong>de</strong> <strong>sucre</strong> également".Valorisation optimaleA l’image <strong>de</strong> nombreuses <strong>industrie</strong>salimentaires, l’<strong>industrie</strong> sucrière a<strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> réussir <strong>une</strong> trèshaute valorisation <strong>de</strong> tous les autresproduits qui ne sont pas <strong>de</strong>s produits«premiers», soit dans ce cas-ci le<strong>sucre</strong>. "En marge, nous retrouvonsen effet les pulpes, qui sont <strong>une</strong>xcellent aliment pour le bétail,grâce à leur haute valeur ajoutée.Lors du <strong>la</strong>vage, nous récupéronségalement <strong>de</strong>s radicelles. Et enfinal même pour ce qu’on appelle<strong>la</strong> mé<strong>la</strong>sse, il existe un marché dansl’<strong>industrie</strong> <strong>de</strong> fermentation".Quant aux <strong>terre</strong>s, il en rentre <strong>de</strong> moinsen moins <strong>de</strong>puis le déterrage <strong>de</strong>s betteravessur champ. "Et pour les <strong>terre</strong>squi sont stockées dans nos bassins <strong>de</strong>décantation, chaque année on enressort l’équivalent <strong>de</strong> ce qui est entré.Et elles retournent vers les agriculteurs,à qui nous fournissons ainsi unproduit <strong>de</strong> qualité, car très riche enmatières organique et minérale".Enfin, <strong>une</strong> <strong>industrie</strong> <strong>de</strong> ce type génèreaussi <strong>de</strong>s écumes <strong>de</strong> <strong>sucre</strong>rie, un«engrais» calcaire avec <strong>de</strong>s matièresminérales et organiques. "Tout ce<strong>la</strong>pour vous dire qu’il y a également untravail à réaliser du côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région,qui avait tendance à ne considérerqu’un seul produit, le <strong>sucre</strong>. Et, à côté,uniquement <strong>de</strong>s déchets. Au niveau<strong>de</strong>s pulpes, nous avons pu faire passer<strong>la</strong> notion <strong>de</strong> produit, mais ce n’esttoujours pas le cas pour les engraiscalcaires". A entendre Guy Paternoster,dans <strong>une</strong> <strong>sucre</strong>rie, en matière <strong>de</strong>déchets, il n’y a pas grand-chose.En aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> production, <strong>de</strong>s effortsont aussi été menés. Notamment enmatière d’embal<strong>la</strong>ges. La majeurepartie du <strong>sucre</strong> va vers <strong>une</strong> utilisation<strong>industrie</strong>lle, mais ce qui aboutit chezle consommateur final représente tout<strong>de</strong> même <strong>une</strong> part non négligeable.C’est par exemple le cas <strong>de</strong>s cartons,où <strong>la</strong> Raffinerie Tirlemontoise apour objectif <strong>de</strong> réduire les volumes<strong>de</strong> 27.000 kilos rien que sur lesembal<strong>la</strong>ges. "Concrètement, c’est lefruit d’un véritable p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> réduction<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10%, répartissur plusieurs années".La Raffinerie a donc mené bataille surplusieurs fronts : volet énergétique,volet embal<strong>la</strong>ge, elle a agi partout où<strong>la</strong> dimension durable <strong>de</strong> l’activité étaitcruciale. Quant à l’eau, elle a mené <strong>une</strong>politique très efficace. "Nous utilisons<strong>de</strong> l’eau pour nettoyer les betteraves,dans le processus d’extraction du <strong>sucre</strong>que nous appelons diffusion, or <strong>la</strong> premièresource d’eau que nous avons…c’est <strong>la</strong> betterave elle-même ! L'eauarrive avec <strong>la</strong> betterave, on l’extrait,on l’évapore, on <strong>la</strong> con<strong>de</strong>nse et on <strong>la</strong>réutilise, ce qui nous permet <strong>de</strong> tournerpratiquement en circuit fermé.Au moment du redémarrageannuel <strong>de</strong> l’usine, on estbien forcé d’amener <strong>de</strong> l’eauextérieure. Mais, nous <strong>la</strong>captons à partir <strong>de</strong> puits <strong>de</strong>manière très limitée".Ce<strong>la</strong> parait toujours surprenant,mais "nous sommesau final <strong>de</strong>s producteurs netsd’eau. Voilà bien quelquechose d’unique et, en termed’empreinte, c’est formidablecomparé à <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> <strong>la</strong>canne à <strong>sucre</strong>. En Europe etmême au niveau mondial,c’est un atout considérable<strong>de</strong> pouvoir revendiquer <strong>une</strong>consommation d’eau faiblevoire nulle. Or, on sait que cesera un facteur déterminantà l’avenir".Complexité bien belge :les légis<strong>la</strong>tions environnementalesdiffèrent selon les régions. Lesfinalités ont beau être les mêmes,souvent les modalités diffèrent. "Pour<strong>une</strong> entreprise à cheval sur les <strong>de</strong>uxrégions, c’est très lourd à gérer. C’estva<strong>la</strong>ble dans d’autres domaines quel’environnement, mais c’est sur cettematière que c’est le plus compliqué !"Expertise partagéeet formation intensiveTirlemont, Longchamp, Bruxelles,Wanze : <strong>la</strong> Raffinerie fait partie dugroupe Südzucker <strong>de</strong>puis 1989. Untournant : "<strong>la</strong> crainte qu’avaient nosagriculteurs d’intégrer un groupe quicommençait alors à prendre <strong>une</strong> dimensioninternationale, <strong>la</strong> crainte <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>sactivités délocalisées ou <strong>de</strong>s investissementsse réduire, rien ne s’est vérifié : ilfaut bien reconnaitre que c’est l’inversequi s’est passé. Le groupe fait confianceau management belge, il investit <strong>de</strong>façon massive en Belgique, à <strong>la</strong> foisdans <strong>la</strong> <strong>sucre</strong>rie et dans <strong>la</strong> diversificationcomme à Oreye avec <strong>la</strong> chicorée et àBioWanze pour le bioéthanol".La force <strong>de</strong> l’imp<strong>la</strong>ntation belgeau sein du groupe, c’est aussi <strong>une</strong>expertise développée au fur et àmesure <strong>de</strong>s diversifications et aubénéfice <strong>de</strong> sociétés sœurs.Guy Paternoster en bref :54 ans, ingénieur agronome <strong>de</strong> formation, diplômé <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong>s Sciences Agronomique <strong>de</strong> Gembloux, <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong>Management <strong>de</strong> l’inseaD, il a presté un service militaire très actif dans l’infanterie blindée et n’est pas peu fier <strong>de</strong> son gra<strong>de</strong> <strong>de</strong>commandant <strong>de</strong> réserve, il est entré au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> Raffinerie Tirlemontoise en 1985 : d’abord agronome <strong>de</strong> terrain, puis chef<strong>de</strong> service agronomique successivement <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Genappe, <strong>de</strong> Wanze et enfin Directeur du site <strong>de</strong> Brugelette. Il est, <strong>de</strong>puis2006, membre du Comité exécutif <strong>de</strong> <strong>la</strong> Raffinerie Tirlemontoise, administrateur <strong>de</strong> BioWanze S.A. et <strong>de</strong> Beneo-Orafti Chile.Après <strong>de</strong> multiples déménagements, il a décidé <strong>de</strong> rester dans sa région <strong>de</strong> Mons (dont il est issu) après <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>Brugelette : "Une région attachante, avec un défi énorme <strong>de</strong> redéploiement d’activités économiques".10. Dynamisme Mars-Avril 2012


"Depuis 2004, nous consacrons chaqueannée plus d’un tiers <strong>de</strong> notre budgetinvestissements, soit plusieurs dizaines<strong>de</strong> millions d’euros, à <strong>de</strong>s projets liésaux matières environnementales".A <strong>une</strong> maîtrise <strong>de</strong>s coûts s’ajoute doncun partage du savoir-faire. "Notrestructure est très légère au niveau duquartier général, mais elle regroupe<strong>de</strong>s compétences très pointues". Lerésultat d’<strong>une</strong> stratégie <strong>de</strong> formation,un investissement qui est le double <strong>de</strong><strong>la</strong> moyenne du secteur.Autre conséquence : <strong>une</strong> extrêmefidélité du personnel, avec <strong>une</strong>moyenne d’ancienneté <strong>de</strong> 22 ans.Un personnel rodé à un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>fonctionnement particulier, imposépar les contraintes du secteur."Prenons l’exemple <strong>de</strong>s opérateurs <strong>de</strong>production. Un métier qu’ils n’exercentque 4 mois par an (le temps <strong>de</strong> <strong>la</strong>campagne betteravière), mais quinécessite <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s compétencesau vu <strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie utilisée, quine cesse d’évoluer". En campagne, levolume <strong>de</strong>s prestations grimpe jusqu’à48 heures par semaine, le surplusd’heures par rapport à un horaire«normal» fait l’objet <strong>de</strong> récupérationset d’un lissage sur l’année. C’est <strong>une</strong>pério<strong>de</strong> intense, à tous les niveaux."Tout le mon<strong>de</strong> est présent, y comprisle dimanche. Il ne passe pas un joursans que le management soit aumilieu <strong>de</strong>s équipes. Le moment estparticulier, mais notre mon<strong>de</strong> aussiest particulier. Il existe <strong>une</strong> gran<strong>de</strong>solidarité, un attachement trèsfort à notre activité et donc un tauxd’absentéisme extraordinairementbas…"Après <strong>la</strong> saison haute, p<strong>la</strong>ce à <strong>la</strong>préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne suivante :<strong>la</strong> maintenance est très importante,car l’usine tourne 24h/24 pendant 4mois et ne tolère aucun arrêt. A <strong>la</strong>fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne, il est c<strong>la</strong>ir que lematériel aussi a souffert. Réparations,travaux d’investissements, le cycle estbien rôdé.BioLux, votre spécialiste photovoltaïquewww.biolux.be - info@biolux.be<strong>de</strong>vis gratuitétu<strong>de</strong> personnaliséeToujours le meilleur investissement en 2012 !BioLux, 10 ans déjà!Spécialisée dans les instal<strong>la</strong>tions photovoltaïques,mais aussi dans les autres économies d’énergie.Pionnière dans <strong>la</strong> construction durable, BioLuxest un gage <strong>de</strong> qualité.BioLux a fait le choix <strong>de</strong> ne travailler qu’avecles produits les plus performants et les plusrentables.www.olivierlegrelle.beEntreprise <strong>de</strong> proximité, BioLux vous accompagneraau mieux dans votre projet.BioLux vous fera <strong>une</strong> étu<strong>de</strong> gratuite, tout à faitpersonnalisée et sans engagement <strong>de</strong> votre part.Boulevard du Centenaire, 41325 Chaumont-Gistoux+32 (0)477.35.76.67Mag Dynamisme 1/2page_132x186mm.indd 1 Dynamisme Mars-Avril 9/02/12 13:16:05 2012 .11


L’invité / Plein feu24 heures chronoVers 6h30Lever : <strong>la</strong> première tasse d’un café biensucré, "Energie nécessaire au démarrage !"7h00 (si possible)A l’ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle : <strong>une</strong>heure <strong>de</strong> fitness 2 fois par semaine,MatinéeTrajets vers Tienen, Bruxelles ou l’Allemagne :"La voiture , mon premier bureau !",peut-être un lieu <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> créativitéLa journée rythmée par les réunions,internes, externes, le téléphone, avec unagenda maîtrisé (par mon assistante !)L’importante complémentarité avec<strong>de</strong>ux collègues du Comité exécutif."Une <strong>de</strong> nos forces : <strong>la</strong> flexibilité".MidiRepas léger, sur le bureau ; le restole midi : <strong>la</strong> toute gran<strong>de</strong> exception.SoiréeRetour : rarement avant 20h00 à <strong>la</strong> maison.Le téléphone/mail se coupe au coucher etse rallume quand il monte dans <strong>la</strong> voiture(sauf si circonstances particulières).Guy Paternoster se décritcomme perfectionniste,exigeant, terrien, détestantl’inactivité. Il appréciele travail sérieux dans<strong>une</strong> ambianceconvivialeet l’humour,sourced’énergiepositive.Ses loisirsSi le football reste <strong>une</strong> passion, comme spectateurmaintenant, il a fait <strong>la</strong> découverte d'un nouveausport : le golf (qu'il pratique le samedi après-midi,avec <strong>de</strong>s progrès limités par le temps disponible pourl’apprentissage), sport <strong>de</strong> ténacité et d’humilité !12. Dynamisme Mars-Avril 2012


Entreprises / CompétitivitéBaxter comptejouer un rôleimportant dansplusieurs projetsentrant dansle cadre <strong>de</strong>spartenariatsentre lesentreprisesprivées, lescentres <strong>de</strong>recherches et lesuniversités.Initiative originale finmars : <strong>une</strong> journée <strong>de</strong>partenariat Baxter-Biowin. Objectif :concrétiser <strong>une</strong>nouvelle ap<strong>proche</strong>du partenariat etdu financement <strong>de</strong>sinvestissementspour l'innovationdans les secteurs<strong>de</strong>s biotechnologieset <strong>de</strong>s technologiesmédicales en Wallonieet à Bruxelles.par Yves-Etienne MASSARTpartenariatBaxter et <strong>la</strong>dynamique <strong>de</strong>s pôlesPour Olivier Dahlem, nouveau responsabledu centre <strong>de</strong> R&D <strong>de</strong> Baxter, l’opportunitéest unique. "Dans notre secteur, il est c<strong>la</strong>irque beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> se connaît. Si nousi<strong>de</strong>ntifions a priori les expertises <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>sautres, il est peut-être encore plus efficace <strong>de</strong>les confronter avec les travaux <strong>de</strong> rechercheet <strong>de</strong> développement que nous menons ouenvisageons <strong>de</strong> mener. De quoi faire émerger unpotentiel insoupçonné pour nos projets ou fairenaître <strong>de</strong> nouveaux partenariats entre entreprisesprésentes". Une ap<strong>proche</strong> en réseau bien enphase avec <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong> compétitivité.Raison pour <strong>la</strong>quelle le centre <strong>de</strong> Rechercheet Développement <strong>de</strong> Baxter en Belgique et lePôle <strong>de</strong> compétitivité Santé <strong>de</strong> Wallonie, BioWin,s’étaient associés pour organiser cet événement<strong>de</strong> mail<strong>la</strong>ge.L'objectif était d'initier <strong>de</strong> nouvelles opportunités<strong>de</strong> partenariat entre Baxter et <strong>de</strong>s entreprises etchercheurs actifs dans le domaine <strong>de</strong> l'innovation."Au total, ce sont quelque 30 acteurs <strong>industrie</strong>lset académiques qui avaient été soigneusementprésélectionnés sur base <strong>de</strong> leur expertise dans<strong>de</strong>s domaines susceptibles <strong>de</strong> contribuer à nostravaux <strong>de</strong> recherche et développement. LesPME et centres <strong>de</strong> recherche privés et publicsretenus ont eu l'occasion <strong>de</strong> présenter leurs idéeset domaines d'excellence à plusieurs dirigeantset scientifiques du centre européen <strong>de</strong> R&D <strong>de</strong>Baxter".Deux ans après son déménagement <strong>de</strong> Nivelles versles nouveaux bâtiments <strong>de</strong> Braine, Baxter comptebien jouer un rôle toujours plus important dans plusieursprojets entrant dans le cadre <strong>de</strong>s partenariatspréconisés par <strong>la</strong> Wallonie entre les entreprisesprivées, les centres <strong>de</strong> recherches et les universités.Aujourd’hui, au Parc <strong>de</strong> l’Alliance, le centre <strong>de</strong>recherches et le siège <strong>de</strong> Braine-l’Alleud s’éten<strong>de</strong>ntsur 15.500 m² et emploient quelque 400 personnes,dont 220 chercheurs issus <strong>de</strong> 14 nationalités différentes.Ce centre est l’un <strong>de</strong>s trois plus importantsau mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Baxter.L'engagement <strong>de</strong> BioWin dans cet échange visantà encourager les partenariats technologiquescorrespond parfaitement à l'un <strong>de</strong>s quatre piliers<strong>de</strong> sa stratégie, à savoir : encourager l'innovationet l'excellence scientifique et faire en sorte queles technologies et les produits développésrencontrent les besoins du marché. L'objectif finalétant <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur économique et <strong>de</strong>semplois. Avec quels résultats ? A ce jour, 25 projetsdu Pôle <strong>de</strong> compétitivité BioWin ont été approuvés,parmi lesquels <strong>de</strong>ux ont abouti. Au fil du temps, lesprojets développés par le Pôle ont débouché surle dépôt <strong>de</strong> 16 brevets, <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 3 nouvellesentreprises, le <strong>la</strong>ncement sur le marché <strong>de</strong>6 nouveaux produits ou services et l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>9 autres projets, dont 7 d'envergure internationale,grâce aux partenariats mis en p<strong>la</strong>ce. Conséquence :206 chercheurs ont été recrutés ou ont gardé leuremploi et, à l’avenir, Biowin s'attend en outre à <strong>la</strong>création <strong>de</strong> 1.267 emplois. Le potentiel est là !OVART : le premier projet col<strong>la</strong>boratifentre partenaires académiques et <strong>industrie</strong>lsOvart est un projet col<strong>la</strong>boratif mené conjointement par Baxter avec d’autres partenaires wallons <strong>de</strong> pointe. Ce projethautement complexe nécessite en effet <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> cinq partenaires (Baxter, SMI, Centexbel, UCLouvain, Université<strong>de</strong> Liège) mettant en commun leurs compétences et leur expertise pointue. L’ambition est <strong>de</strong> développer un ovaire artificielpermettant <strong>de</strong> préserver <strong>la</strong> fertilité <strong>de</strong>s femmes qui ont suivi un traitement contre le cancer. Le jury international quioriente les décisions du gouvernement wallon dans le cadre <strong>de</strong> BioWin a sélectionné cette recherche en 2011. Le projet,que coordonne Baxter à partir <strong>de</strong> Braine-l’Alleud, bénéficie d’un budget total <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux millions d’euros.Dynamisme Mars-Avril 2012 .13


ne publicgrands programmes d’équipement ont doncété <strong>la</strong>ncés sur <strong>la</strong> haute Meuse, <strong>la</strong> Sambreet l’Ourthe. « Les résultats enregistrés parles <strong>de</strong>ux premiers prototypes p<strong>la</strong>cés à H<strong>une</strong>t à Marcinelle sont excellents », se réjouit<strong>la</strong> société, qui va rapi<strong>de</strong>ment déployer 20centrales additionnelles.La téléphonie mobile, elle aussi, fait désormaispartie du champ <strong>de</strong> compétence<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sofico, qui a déjà valorisé à ce jourquelque 200 pylônes en les mettant à disposition<strong>de</strong>s différents opérateurs.Le cercle vertueux<strong>de</strong> <strong>la</strong> SoficoEt <strong>la</strong> Sofico ne compte pas s’arrêter en sibon et si vert chemin, elle qui étudie actuellementles potentialités, réelles et importantes,offertes par le domaine publicen matière d’imp<strong>la</strong>ntation d’éoliennes et<strong>de</strong> champs photovoltaïques. Avant, aussi,<strong>de</strong> s’attacher à d’autres dossiers porteursLa future aire autoroutière <strong>de</strong> Ver<strong>la</strong>ine : les aspects mobilité, écologie et durabilitéprésentés par le projet <strong>de</strong> Q8 ont séduit <strong>la</strong> Sofico.comme celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> biomassepar l’utilisation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> fauchagele long du réseau (auto)routier.Contribuer au développement durable, soitau mieux-être social, économique et environnemental<strong>de</strong>s citoyens <strong>de</strong> Wallonie etdu mon<strong>de</strong>, tout en générant <strong>de</strong>s recettesqui permettent d’investir dans d’autres infrastructuresconstitue pour <strong>la</strong> Sofico <strong>une</strong>forme <strong>de</strong> cercle vertueux qu’elle tente encore<strong>de</strong> parfaire en faisant prioritairementconfiance à <strong>de</strong>s solutions dont les retombéesfinancières et technologiques ne peuventque renforcer <strong>la</strong> valeur ajoutée wallonne…rue du Canal <strong>de</strong> l’Ourthe 9/34031 Angleur04/231.67.00 – www.sofico.orgvibles comportant 6 turbines. Chacun d’euxdispose d’<strong>une</strong> puissance <strong>de</strong> 2.000 kW. Et ensemble,ils produiront un total <strong>de</strong> 60 millionskWh/an, soit <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> 17.000 ménages,grosso modo <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion d’<strong>une</strong> villecomme Namur. » Parmi les avantages gagnants<strong>de</strong> Rutten s.a., le quasi-invisibilitéet le côté “fish friendly” (avec respect d’untaux maximal <strong>de</strong> mortalité <strong>de</strong>s poissons)<strong>de</strong> leurs solutions. « Des solutions aux retombéestechnologiques et économiques directesen Wallonie », se félicite <strong>la</strong> Sofico.Q8 fait rimer“aires” et “vert”Ce sont <strong>de</strong>s aires autoroutières d’<strong>une</strong> toutenouvelle génération qui, sous l’impulsion<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sofico, voient désormais le jour enWallonie.La preuve avec Q8, qui entame <strong>la</strong> réhabilitationtotale <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> Ver<strong>la</strong>ine, sur <strong>la</strong> E42.Une aire très “verte” ainsi que le confirmeBert Gillis, Retail Operations Manager Belgiumdu célèbre pétrolier : « La rénovationen profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cette double station comprendranotamment, ainsi que l’imposait <strong>la</strong>Sofico, <strong>une</strong> iso<strong>la</strong>tion optimale, avec même undépassement <strong>de</strong>s normes PEB (performanceénergétique <strong>de</strong>s bâtiments). »« Le cahier <strong>de</strong>s charges nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aussi<strong>de</strong> soigner <strong>la</strong> promotion touristique <strong>de</strong> <strong>la</strong>zone, ainsi que nous l’avons réalisé à Thieu,par exemple », insiste Bert Gillis.Frigos à portes fermées dans <strong>la</strong> supéretteDelhaize Shop’n Go, fourniture électriqueassurée par un producteur 100% vert ouéc<strong>la</strong>irage LED complètent, comme c’est lecas ailleurs avec Q8, le dispositif très environnementaliste<strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle station <strong>de</strong>Ver<strong>la</strong>ine, qui sera totalement opérationnelledans les <strong>de</strong>ux ans.Jean Rutten,administrateur-délégué <strong>de</strong> Rutten s.a.Outre le recours à quelque 120 panneauxphotovoltaïques <strong>de</strong> 5 m² chacun, <strong>la</strong> doubleaire <strong>de</strong> Ver<strong>la</strong>ine se caractérisera égalementpar <strong>la</strong> présence (gratuite dans un premiertemps) <strong>de</strong> 5 bornes <strong>de</strong> recharge rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>svoitures électriques : 80% <strong>de</strong> leur capacitéseront ainsi rechargés en 30 minutes.Bert Gillis,Retail Operations Manager Q8 Belgium


Entreprises / Gestion durable2010-20112008-20092003Pour quels résultats ?grâce à <strong>la</strong> réDUCTion du voLUMe <strong>de</strong>carton utilisé, en passant <strong>de</strong> 576 à 624 bûches<strong>de</strong> ramonage par palette, Enteco a vu ses frais<strong>de</strong> transport réduits <strong>de</strong> 8%.Parmi les mesures <strong>de</strong> prévention examinées,on peut citer, notamment :• <strong>la</strong> diminution du poids <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge ;• <strong>la</strong> diminution du volume <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge ;• l’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> recyc<strong>la</strong>bilité et <strong>de</strong> <strong>la</strong>part <strong>de</strong> matériaux recyclés dans l’embal<strong>la</strong>ge ;• l’amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> logistique et <strong>de</strong>s coûtsy afférents par <strong>une</strong> amélioration du <strong>de</strong>sign<strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge.Grâce au diagnostic embal<strong>la</strong>ge, les systèmesd’embal<strong>la</strong>ge ont fort évolué chez Enteco. En effet,les recommandations suggérées ont permis àl’entreprise :• d'améliorer le coût <strong>de</strong> transport par unité <strong>de</strong>vente (réduction <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> 8%) ;• <strong>de</strong> réduire le volume <strong>de</strong> carton utilisé ;• d'accroître le nombre <strong>de</strong> boîtes par palette <strong>de</strong> 30%.A ce sujet, Pierre van Hentenrijk, responsablechez Enteco, déc<strong>la</strong>re : "L’étu<strong>de</strong> en questionnous a permis <strong>de</strong> poursuivre plus en avant<strong>la</strong> réflexion quant au mo<strong>de</strong> d’embal<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>sdifférents produits. Des modifications visant àl’amélioration <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges seront apportéesau fur et à mesure que nous épuiserons lesstocks d’embal<strong>la</strong>ges existants. Dès à présent, lesremarques faites nous ont permis <strong>de</strong> rationalisernotamment l’achat <strong>de</strong>s cartons d’embal<strong>la</strong>gesavec, à <strong>la</strong> clé, <strong>une</strong> diminution du coût unitaire et<strong>une</strong> gestion <strong>de</strong> stock plus simple par <strong>la</strong> limitationdu nombre <strong>de</strong> références stockées".Intéressé(e) par un diagnostic embal<strong>la</strong>ge pour votre entreprise ?Pour profiter <strong>de</strong> ce diagnostic embal<strong>la</strong>ge gratuit, contactez :• chez vaL-I-PAC : Etienne Gen<strong>de</strong>bien, auditeur (etienne.gen<strong>de</strong>bien@valipac.be)• chez Fost PLUs : Gaëlle Janssens, Prevention & R&D Manager (prevention@fostplus.be)Autres outils pratiques gratuits :D’autres outils sous forme <strong>de</strong> sites Internet ont également été développés pour ai<strong>de</strong>r les entreprises dans<strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> leurs embal<strong>la</strong>ges :»»www.preventpack.be qui propose <strong>de</strong>s informations sur <strong>de</strong>s actions mises en p<strong>la</strong>ce dans <strong>de</strong>s entreprisesen matière <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges.»»www.pack4recycling.be qui propose <strong>de</strong> tester <strong>la</strong> recyc<strong>la</strong>bilité <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges dans le scénario belge <strong>de</strong>collecte, <strong>de</strong> tri et <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge.»»www.pack4eco<strong>de</strong>sign.org qui propose <strong>de</strong> mesurer les impacts <strong>de</strong>s différentes actions qui pourraient êtremenées pour optimiser l’embal<strong>la</strong>ge afin que l’impact total environnemental du couple produit/embal<strong>la</strong>gesoit le plus faible possible.18. Dynamisme Mars-Avril 2012


<strong>la</strong> Prési<strong>de</strong>nce danoiseLe programme danoisle rappelle : générer<strong>une</strong> croissance verteet durable requiert<strong>une</strong> action dansdifférents secteurs,tels que l’énergie,l’agriCULTUre, lestransports, le climat,l’environnementet les «tIC».La Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong> européenne estassurée par les États membres pour <strong>une</strong>pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> six mois selon un système <strong>de</strong>rotation. Le Danemark assure <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>l’<strong>Union</strong> du 1 er janvier au 30 juin 2012.Cette prési<strong>de</strong>nce s’inscrit dans le cadre duprogramme du «Trio» (Pologne, Danemark,Chypre) présenté au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prési<strong>de</strong>ncepolonaise. La prési<strong>de</strong>nce reste marquée par <strong>la</strong>crise <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte souveraine et <strong>de</strong> l’euro, mais ilne s’agit pas là <strong>de</strong> <strong>la</strong> seule priorité danoise. Leclimat et l’environnement occupent <strong>une</strong> p<strong>la</strong>ceimportante d’un programme voulu pour <strong>une</strong>Europe responsable, dynamique, verte et sûre.Nouveau traitéRéuni à Bruxelles les 1 er et 2 mars 2012, leConseil européen a été l’occasion pour les Etatsmembres, à l'exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Bretagne et<strong>de</strong> <strong>la</strong> République tchèque, <strong>de</strong> signer le nouveautraité instaurant plus <strong>de</strong> discipline budgétaire enEurope. Le traité, conclu à 25, prévoit notammentl'instauration <strong>de</strong> «règles d'or budgétaires»sur l'équilibre <strong>de</strong>s comptes publics et <strong>de</strong>ssanctions plus automatiques contre les pays quidépasseront <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 3% du PIB pour leursdéficits publics annuels. Ces règles <strong>de</strong>vront êtreinscrites dans <strong>la</strong> Constitution <strong>de</strong>s Etats,ou, à défaut, dans un texte <strong>de</strong> loi.Le Conseil européen<strong>de</strong> mars a aussi étél’occasion pour les Chefsd’Etats et <strong>de</strong> Gouvernements<strong>de</strong> préparer <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s Nations-Uniessur le développement durable qui se tiendraau Brésil en juin (Rio+20).Souhaitant un résultat ambitieux, le Conseileuropéen insiste sur <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> veiller à<strong>une</strong> <strong>la</strong>rge participation du secteur privé et <strong>de</strong><strong>la</strong> société civile à cette conférence, et énonceles principes qui <strong>de</strong>vront orienter les travaux <strong>de</strong>l'<strong>Union</strong>. Il s’agit notamment <strong>de</strong> faire progresser<strong>la</strong> transition <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète vers <strong>une</strong> économieverte, et ainsi œuvrer en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection<strong>de</strong> l'environnement, contribuer à l'éradication <strong>de</strong><strong>la</strong> pauvreté et stimuler <strong>une</strong> croissance à faiblesémissions <strong>de</strong> CO 2 qui permette <strong>une</strong> utilisationefficace <strong>de</strong>s ressources.La Conférence <strong>de</strong> Rio <strong>de</strong>vrait viser à définir <strong>de</strong>sobjectifs opérationnels c<strong>la</strong>irs et <strong>de</strong>s mesuresconcrètes aux niveaux national et international,à mettre en œuvre selon un calendrier arrêtéd'un commun accord et contribuer à unrenforcement du cadre institutionnel mondialen matière <strong>de</strong> développement durable. A cetégard, l’<strong>Union</strong> européenne est favorable à <strong>la</strong>transformation du Programme <strong>de</strong>s Nations-Uniespour l’Environnement (PNUE) en <strong>une</strong> Agencespécialisée <strong>de</strong>s Nations-Unies.Enfin, rappelons-le, c’est au cours du mêmeSommet, que Herman Van Rompuy a étéréélu à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce duConseil européen pour<strong>la</strong> pério<strong>de</strong> al<strong>la</strong>ntdu 1 er juin 2012 au30 novembre 2014.Dynamisme Mars-Avril 2012 .25


Spécial EnvironnementUne Europe verteLe programme danois le rappelle : générer<strong>une</strong> croissance verte et durable requiert <strong>une</strong>action dans différents secteurs, tels quel’énergie, l’agriculture, les transports, leclimat, l’environnement et les technologies <strong>de</strong>l’information.Deux dossiers importants re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> politiqueclimatique dominent les travaux du Conseil :• <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s négociations internationalessur le climat,• <strong>la</strong> feuille <strong>de</strong> route vers <strong>une</strong> économie à faibleintensité <strong>de</strong> carbone à l’horizon 2050(«Roadmap 2050»), présentée par <strong>la</strong>Commission européenne en 2011(voir Dynamisme N°230).Les négociations internationales sur le climat sont<strong>une</strong> priorité pour l'<strong>Union</strong>. Pour les Européens,ces négociations doivent déboucher sur un effortglobal <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s gaz à effet <strong>de</strong> serre, et<strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce danoise pourra s’appuyer sur lesconclusions <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong> Durban pourengager les négociations préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> COP18.Autre dossier important : le 7 e programmed’action en matière d’environnement, dont <strong>la</strong>Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>vra définir le cadre, et au cœurduquel on retrouvera <strong>de</strong>s stratégies pour ledéveloppement d’<strong>une</strong> économie efficace entermes <strong>de</strong> ressources.Parallèlement, les Danois enten<strong>de</strong>nt promouvoir<strong>la</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité biologique et encouragerles travaux visant à définir <strong>la</strong> stratégiecommunautaire sur <strong>la</strong> biodiversité jusqu’en 2020.Conseil EnvironnementDurant <strong>la</strong> Prési<strong>de</strong>nce danoise, le ConseilEnvironnement est présidé par Ida Auken, Ministre<strong>de</strong> l’environnement, et par Martin Li<strong>de</strong>gaard,Ministre du climat, <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong>s constructions.Il est prévu que le Conseil Environnementse réunisse formellement à <strong>de</strong>ux reprises.Une première réunion s’est tenue le 9 mars àBruxelles. Le Conseil Environnement a, ce jour-là,adopté <strong>de</strong>s conclusions sur :• <strong>la</strong> suite à donner par l’<strong>Union</strong> européenne à <strong>la</strong>Conférence sur le Climat <strong>de</strong> Durban (fin 2011),• <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong> au Sommet Rio+20qui se tiendra au Brésil en juin 2012.Le Conseil Environnement a également débattudu Roadmap 2050.Une réunion informelle <strong>de</strong>s Ministres <strong>de</strong>l’environnement se tiendra le 18 avril à Horsens(Danemark), tandis que <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> réunion duConseil se tiendra à Luxembourg, le 11 juin, <strong>une</strong>bonne semaine avant le Sommet <strong>de</strong> Rio+20.Pour plus d’informations, consultez le site WEB <strong>de</strong> <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedanoise : http://eu2012.dk.Expertise et consultance environnementaleNos atouts :- Plus <strong>de</strong> 20 ans d’expérience en tant que bureau-conseil agréé.- Nos propres équipes <strong>de</strong> forage (flexibilité, rapidité, communication).- Ap<strong>proche</strong> multidisciplinaire et pragmatique <strong>de</strong>s dossiers.Nos domaines <strong>de</strong> compétencesEtu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sol Etu<strong>de</strong> d’orientation ou <strong>de</strong> reconnaissance, étu<strong>de</strong>indicative. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> risque, étu<strong>de</strong> détaillée ou étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>caractérisation. P<strong>la</strong>n d’assainissement, <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> risque etsuivi d’assainissement.Inventaire AmianteRéglementaire selon le co<strong>de</strong> du bien être. Avant travaux <strong>de</strong> rénovation ou <strong>de</strong> démolition. Assistance et conseils. Prélèvement et analyse <strong>de</strong>s échantillons suspects.Techniques spéciales <strong>de</strong> forage Sondage MIP (Membrane Interface Probe). Direct Well : prélèvement d’eaux souterrainessans l’instal<strong>la</strong>tion d’un piézomètre. Gore Soil Gas Sampling : prélèvement <strong>de</strong>s gazdu sol.Citernes GEOSAN est reconnu en tant que ‘TechnicienUltrason’ et ‘Expert dans <strong>la</strong> discipline« Instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> stockage » ’ . conseil lors <strong>de</strong> nouvelles instal<strong>la</strong>tions ou <strong>de</strong> misehors service <strong>de</strong>s citernes souterraines.Rue Montagne Sainte-Barbe 15-17B-1500 NAMURTel.: +32 81 32 00 80Fax: +32 81 32 00 89Rue René Descartes 2B-7000 MONSTel.: +32 65 55 41 20Fax: +32 65 55 41 66Square Dr. J. Joly 4B-1040 BRUSSELTel.: +32 2 644 05 64Fax: +32 2 640 10 55info@geosan.be - www.geosan.be26. Dynamisme Mars-Avril 2012


Schéma <strong>de</strong> déVELOPPEMEnt <strong>de</strong> l’ESPACE régionalLe SDER doit être unschéma <strong>de</strong> développement !L’actualisation du SDER a entamé sa phase finale. Cette actualisation doit s’accompagner d’unchangement <strong>de</strong> culture et ne pas se faire au prix <strong>de</strong> freins supplémentaires au développementrégional.par Samuël SaelensLe Schéma <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong> l’EspaceRégional (SDER) <strong>de</strong> 1999 a été un documentmarquant <strong>de</strong> stratégie territoriale pour <strong>la</strong>Wallonie. Force est toutefois <strong>de</strong> constater que samise en pratique sur le terrain est entourée <strong>de</strong>flou et <strong>de</strong> difficultés pratiques. C’est donc assezlogiquement que le Gouvernement wallon aitprévu son actualisation dans <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>Politique Régionale 2009-2014.Première étape <strong>de</strong> celle-ci, l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong>praticabilité du document <strong>de</strong> 1999. Finalisée enmai 2011 par le bureau Perspective Consulting,cette évaluation conduit ce bureau à qualifier leSDER <strong>de</strong> "vague", "théorique", "pas opérationnel"et "d’appréhension difficile". Fin 2011, le processusd’actualisation du SDER franchit <strong>une</strong> <strong>de</strong>uxièmeétape avec <strong>la</strong> publication par <strong>la</strong> ConférencePermanente <strong>de</strong> Développement Territorial (CPDT)du diagnostic territorial <strong>de</strong> <strong>la</strong> Wallonie. Cedocument <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 300 pages i<strong>de</strong>ntifie les défissociétaux auxquels <strong>la</strong> Wallonie doit répondre etles besoins territoriaux <strong>de</strong> 16 grands secteurs.Il se penche enfin sur l’intégration <strong>de</strong>s besoinssectoriels à l’espace wallon.Un consortium mené par l’ICEDD est à présentchargé en 17 mois <strong>de</strong> réviser le SDER sur base<strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premières étapes maisaussi d’autres documents d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> réflexionmenés par le Gouvernement Wallon (étu<strong>de</strong>ferroviaire, Wallonie bas carbone, ateliers duterritoire…). Une consultation <strong>de</strong>s acteurs estprévue en avril 2012 tandis que le nouveau SDERest attendu pour avril 2013.Pour l’UWE, le SDER <strong>de</strong> 1999 a, à côté <strong>de</strong> sesdéfauts, <strong>la</strong> qualité d’avoir préservé son statut <strong>de</strong>document d’orientation et d’avoir permis avecl’objectif d’<strong>une</strong> gestion parcimonieuse du territoire,quoique bien trop faiblement et lentement, l’instal<strong>la</strong>tionet le développement d’activités indispensablesà l’objectif <strong>de</strong> bonne santé régionale.Le futur SDER doit préserver cette qualité tout eny ajoutant et en amplifiant le lien que le territoiredoit tisser avec les p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> développementéconomique que s’est donnée et se donneraencore <strong>la</strong> Wallonie. Pour ce faire, l’UWE souhaiteque le nouveau SDER s’inspire explicitement<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> nature économique (P<strong>la</strong>n Marshallentre autres) et ne se cantonne pas aux étu<strong>de</strong>sterritoriales et environnementales.Pour <strong>une</strong> gestion raisonnéedu territoireL’UWE est convaincue qu’un redéploiementéconomique est possible dans <strong>une</strong> gestionraisonnée du territoire, d’autres régions l’ont fait.Il est plus que nécessaire que <strong>la</strong> Wallonie quitteson profil attentiste, uni<strong>la</strong>téral, suspicieux etexcessivement conservatoire pour enfin mener<strong>une</strong> politique territoriale et urbanistique volontaireoù les mots «développement», «mo<strong>de</strong>rnité» et«partenariat» trouvent enfin leur p<strong>la</strong>ce.En résumé, le SDER actualisé :• doit rester un outil d’orientation, c’est-à-direun schéma (il faut éviter <strong>la</strong> dérive actuelle<strong>de</strong> confusion entre outils d’orientation etd’affectation mais aussi entre les outilsd’échelle territoriale différente) ;• doit permettre <strong>de</strong> poursuivre l’accueil et ledéveloppement <strong>de</strong> l’activité économique dansle respect <strong>de</strong> l’utilisation parcimonieuse duterritoire ;• doit être en phase avec les p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région (p<strong>la</strong>n Marshall enparticulier) ;• doit proposer un changement <strong>de</strong> culturevis-à-vis du privé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnité.Dynamisme Mars-Avril 2012 .27


Spécial EnvironnementAccords <strong>de</strong> brancheLes résultats <strong>de</strong> 2010La consommation d’énergie <strong>de</strong> quelque 225.000 familles et 2 millions <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> CO 2 ,telles sont les économies d’énergie et d’émissions <strong>de</strong> CO 2 réalisées, en 2010, par lesentreprises engagées dans les accords <strong>de</strong> branche.par André LEBRUNEfficienceénergétiqueet réduction<strong>de</strong>s émissionsspécifiques <strong>de</strong>gaz à effet <strong>de</strong>serre sont un <strong>de</strong>sgrands acquis<strong>de</strong>s accords <strong>de</strong>branche et enfont un outilimportant <strong>de</strong><strong>la</strong> politiqueénergétiquewallonne.Depuis 2002, <strong>la</strong> politique énergétiquewallonne pour l’<strong>industrie</strong> reposeprincipalement sur les accords <strong>de</strong>branche conclus entre les secteurs <strong>industrie</strong>lset le Gouvernement wallon. Initiéspar le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> chimie (Essenscia)et celui du papier (Cobelpa), les accordsconcernent aujourd’hui 16 secteurs(chiffres 2010) regroupant 117 entreprises(217 sites d’exploitation), représentantentre 80 et 90% <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommationénergétique <strong>de</strong> l’<strong>industrie</strong> wallonne.Selon les termes <strong>de</strong> ces accords, lessecteurs <strong>industrie</strong>ls s’engagent chacun surun objectif d’amélioration <strong>de</strong> leur efficienceénergétique et <strong>de</strong> leur efficience en matièred’émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre (uniquementle CO 2), à un horizon donné (2010 ou 2012 selonles accords). En contrepartie, les autoritésrégionales s’engagent à ne pas imposer par voieréglementaire <strong>de</strong>s exigences complémentairesen matière énergétique et d’émissions <strong>de</strong> CO 2aux entreprises contractantes. Les entreprisescontractantes bénéficient aussi d’<strong>une</strong> exonérationpartielle <strong>de</strong> certificats verts, d’<strong>une</strong> exemptionpartielle ou totale <strong>de</strong>s accises sur l’énergie et d’unp<strong>la</strong>fonnement progressif <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisation fédérale.Résultats 2010Les accords <strong>de</strong> branche font l’objet d’évaluationspériodiques et leurs résultats intermédiaires sontprésentés chaque année au Gouvernement wallonet aux stakehol<strong>de</strong>rs via le Conseil économique etsocial <strong>de</strong> Wallonie (CESW) et le Conseil wallon <strong>de</strong>l’environnement. Le rapport annuel portant surl’année 2010 a été présenté au siège du CESWle 9 mars. Il s’agissait là du 7 e rapport <strong>de</strong> suivi.Que retenir <strong>de</strong> cette présentation ? D’abord, quele secteur <strong>industrie</strong>l est le seul, <strong>de</strong>puis 2002, àdiminuer ses consommations, à l’inverse <strong>de</strong>ssecteurs du tertiaire, rési<strong>de</strong>ntiel et du transport.Retenons ensuite que <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>l’<strong>industrie</strong>, qui avait plongé en 2009 (-33% !),est repartie à <strong>la</strong> hausse en 2010 (+19%), etque, malgré cette hausse, <strong>la</strong> consommation<strong>industrie</strong>lle a baissé d’un tiers <strong>de</strong>puis 1990.La réussite <strong>de</strong>s accords <strong>de</strong> branche se mesurepar l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs sectoriels. Lorsqu’onconsoli<strong>de</strong> tous les objectifs sectoriels, on peutconsidérer que les objectifs globaux d’efficienceénergétique (IEE) et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong>gaz à effet <strong>de</strong> serre (IGES) sont atteints : 85,52%pour l’IEE 2010, soit plus <strong>de</strong> 25 millions GJp et 81,76%pour IGES 2010, soit plus <strong>de</strong> 2 millions<strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> CO 2 économisées.Seuls trois secteurs (sur 16) doivent encore faire<strong>de</strong>s efforts conséquents à produire sur les <strong>de</strong>ux<strong>de</strong>rnières années pour atteindre les objectifs fixésà l’horizon 2012.Objectifs 2012Comme prévu dans les accords, chaque secteura réalisé <strong>une</strong> évaluation approfondie <strong>de</strong>stinée àdéterminer les potentiels d’économie d’énergieet ceux <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO 2 afin,le cas échéant, soit <strong>de</strong> confirmer les objectifssectoriels 2012, soit <strong>de</strong> fixer <strong>de</strong> commun accord<strong>de</strong> nouveaux objectifs sectoriels à fin 2012 ;ce qui a été le cas pour 14 <strong>de</strong>s 16 fédérations.Deux fédérations ont été exemptées <strong>de</strong> <strong>la</strong>procédure : Essenscia, car leur évaluationapprofondie et <strong>la</strong> révision <strong>de</strong>s objectifs avaientété réalisées en 2008 et Agoria Industrie dontl’accord <strong>de</strong> branche, conclu fin 2009, ne prévoitpas d’évaluation approfondie en cours <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>.Efficience énergétique et réduction <strong>de</strong>s émissionsspécifiques <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre sont un<strong>de</strong>s grands acquis <strong>de</strong>s accords <strong>de</strong> brancheet en font un outil important <strong>de</strong> <strong>la</strong> politiqueénergétique wallonne. Ils doivent être poursuivisau-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 2012 – les accords <strong>de</strong> branche dits«<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième génération» sont en cours <strong>de</strong>négociation – pour être non seulement un outil <strong>de</strong><strong>la</strong> politique énergétique wallonne, mais aussi unaxe <strong>de</strong> sa politique <strong>industrie</strong>lle.28. Dynamisme Mars-Avril 2012


Une entreprise énergétique intégréeSur le marché domestique en Belgique, Electrawindsest <strong>une</strong> entreprise <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> premier ordre enmatière <strong>de</strong> production d’énergies renouve<strong>la</strong>bles.Electrawinds est active aussi bien dans l’éolien, leso<strong>la</strong>ire que <strong>la</strong> biomasse.A partir <strong>de</strong> novembre 2011, Electrawinds disposerad’<strong>une</strong> <strong>de</strong>uxième filiale en Wallonie. En plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>centrale <strong>de</strong> biocarburants à Mouscron opérationnelle<strong>de</strong>puis 2006, Electrawinds ouvre <strong>une</strong> filiale à Charleroi.Cette filiale sera <strong>la</strong> nouvelle base opérationnelle pourles col<strong>la</strong>borateurs chargés <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s parcséoliens en Belgique francophone. Il s’agit <strong>de</strong> plusieursprojets représentant <strong>une</strong> puissance totale <strong>de</strong> 350 MW.Electrawinds | Avenue Georges Lemaître 21 | 6041 Charleroiwww.electrawinds.be | info@electrawinds.be


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Spécial EnvironnementEoliennes en exploitation en WallonieJanvier 2012Environmental & Safety ServicesEtu<strong>de</strong>s d'inci<strong>de</strong>nces - Permis d'environnement – Etu<strong>de</strong>s techniques – Audits - Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sol –Conseils juridiques – Systèmes <strong>de</strong> gestion – Rapports <strong>de</strong> sécurité – Analyses <strong>de</strong> risquesGilleVan BurmVan Geenberghe& Partnerssertius scrlCentre d’Entreprise et d’InnovationChemin du Cyclotron 6 - 1348 Louvain-<strong>la</strong>-NeuveTél. 010 39 00 80 - Fax 010 39 00 83Web : www.sertius.be/fr - E-mail : info@sertius.be32. Dynamisme Mars-Avril 2012


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SPÉCIAL ENVIRONNEMENTP U B L I - R E D A C T I O N N E LENTRETIEN AVEC GAËTAN VAN DER KINDERE ETFRÉDÉRIC SCHMILIVER, CO-GÉRANTS DE GREENSUNGreenSun met toute son énergieà produire <strong>la</strong> vôtre !"AVEC LE SOLEILCOMME ALLIÉ,L’ENTREPRISEDEVIENT BEAUCOUPMOINS DÉPENDANTEDES FOURNISSEURSD’ÉLECTRICITÉ,VOIRE MÊMEDEVIENTSON PROPREFOURNISSEUR".En quelques mots, qui est GreenSun ?GVDK : GreenSun est un instal<strong>la</strong>teur <strong>de</strong> solutionsphotovoltaïques sur-mesure pour les particulierset les entreprises. Nous avons fondé <strong>la</strong> sociétéen janvier 2008 et sommes aujourd’hui, quatreans plus tard, à <strong>la</strong> tête d’<strong>une</strong> PME qui occupe <strong>une</strong>cinquantaine <strong>de</strong> personnes. GreenSun est établieà Wauthier-Braine dans le Brabant Wallon maisdispose également <strong>de</strong> bureaux à Drongen près <strong>de</strong>Gand ainsi que <strong>de</strong> filiales en France et en Italie.Pourquoi parlez-vous <strong>de</strong>"solutions" photovoltaïques ?FS : Notre travail ne se limite pas à l’instal<strong>la</strong>tion<strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires. Nous accompagnonsle client dans toutes les étapes <strong>de</strong> son projet :<strong>de</strong>puis <strong>la</strong> phase d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> faisabilité jusqu’à <strong>la</strong>certification officielle. Nous fournissons un servicecomplet qui comprend également le calcul <strong>de</strong>rentabilité <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion, <strong>la</strong> gestion globale duprojet, les re<strong>la</strong>tions avec le gestionnaire <strong>de</strong> réseauet <strong>la</strong> maintenance.Et en termes <strong>de</strong> chiffres ?GVDK : Depuis sa création en 2008, GreenSun aconnu chaque année <strong>une</strong> croissance <strong>de</strong> 100% etnous avons atteint, en 2011, un chiffre d’affaires <strong>de</strong>près <strong>de</strong> 20 millions d’euros. En 4 ans, nous avonsprocédé à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1.500 projetssur tout le pays. Soit plus <strong>de</strong> 40.000 panneaux pour<strong>une</strong> puissance électrique totale d’environ 10MW.FS : Ce<strong>la</strong> équivaut à <strong>la</strong> consommation annuelle<strong>de</strong> 4.000 familles. GreenSun a par ailleurs réalisé<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions en B-to-B jusqu’à 8.000 m² <strong>de</strong>superficie pour un total <strong>de</strong> 40 projets à ce jour.Quelques exemples marquants<strong>de</strong> votre travail ?FS : GreenSun peut s’enorgueillir <strong>de</strong> réalisationsd’importance dans les trois régions. Nous avonspar exemple réalisé en octobre 2008, soit quelquesmois à peine après <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong> société, <strong>la</strong>toute première instal<strong>la</strong>tion photovoltaïque dans<strong>une</strong> copropriété à Bruxelles. GreenSun a étéégalement <strong>la</strong> première société à installer lesystème Solyndra en Belgique.GVDK : Il s’agit <strong>de</strong> panneaux tubu<strong>la</strong>ires pour toiturep<strong>la</strong>te. En 2009, nous avons réalisé à Courtrai <strong>la</strong>plus gran<strong>de</strong> instal<strong>la</strong>tion d’Europe <strong>de</strong> ce système.5.000 m² pour <strong>une</strong> puissance <strong>de</strong> 400 kWc. Un bondépart sur le marché <strong>industrie</strong>l pour <strong>une</strong> je<strong>une</strong>entreprise ! Il y a quelques semaines, nous avonsaussi inauguré <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> instal<strong>la</strong>tion photovoltaïqueà Bruxelles, d’<strong>une</strong> surface <strong>de</strong> 3.000 m².Quels sont les raisons qui poussentaujourd’hui <strong>une</strong> entreprise à p<strong>la</strong>cer<strong>de</strong>s panneaux photovoltaïques ?GVDK : Les raisons sont bien entendu en premierlieu d’ordre économique mais également écologiqueet sociétal. Les entreprises, comme lesparticuliers, constatent <strong>la</strong> hausse ininterrompue<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’électricité. Avec le soleil comme allié,l’entreprise <strong>de</strong>vient beaucoup moins dépendante<strong>de</strong>s fournisseurs d’électricité, voire même <strong>de</strong>vientson propre fournisseur. Elle pourra ainsi <strong>la</strong>rgementdiminuer ses coûts énergétiques qui constituentaujourd’hui <strong>une</strong> charge très importante. Uneentreprise qui consomme 80.000 kWh par anpaiera 500.000 euros d’électricité sur 25 ans,alors qu’un système photovoltaïque qui produit<strong>la</strong> même énergie pendant 25 ans ne coûteplus que 190.000 euros ! Le calcul est vite fait.Economiquement, le p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> panneauxphotovoltaïques joue également un rôle dans <strong>la</strong>valorisation du bâtiment. Ils ajoutent <strong>une</strong> réelleplus-value au bien immobilier.FS : Ceci dit, nous constatons aujourd’hui unintérêt <strong>de</strong> plus en plus marqué <strong>de</strong>s sociétés pourl’aspect écologique. En d’autres termes, certainesentreprises veulent montrer leur engagement pourun développement durable et pour <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>leurs émissions <strong>de</strong> C0 2. C’est aussi <strong>une</strong> questiond’image <strong>de</strong> marque envers ses col<strong>la</strong>borateurset partenaires (fournisseurs ou clients). Devenirproducteur d’énergie propre, c’est montrer sonengagement social et environnemental. Ce<strong>la</strong>peut constituer pour certains <strong>une</strong> manière <strong>de</strong> sedifférencier <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence.36. Dynamisme Mars-Avril 2012GreenSun a réalisé <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong>instal<strong>la</strong>tion photovoltaïque à Bruxelles.


émissions <strong>industrie</strong>llesDirective en voie <strong>de</strong> transpositionAdoptée en novembre 2010 pour remp<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> directive IPPC, <strong>la</strong> directive européenne sur les émissions <strong>industrie</strong>llesdoit être transposée dans les Etats membres pour le 7 janvier 2013. Un texte est en préparation en Wallonie.par André LEBRUN (UWE) et Carine LAMBERT (Essenscia)Depuis 1996, les principales activités<strong>industrie</strong>lles sont régies par <strong>la</strong> directivedite IPPC, acronyme <strong>de</strong> «Integratedprevention and pollution control», traduite en droitwallon dans le décret du 11 mars 1999 re<strong>la</strong>tif aupermis d’environnement. Modifiée à plusieursreprises <strong>de</strong>puis son adoption, <strong>la</strong> directive a étécoordonnée en 2008 avant d’être remp<strong>la</strong>cée,en 2010, par <strong>la</strong> directive 2010/75/CE dont <strong>la</strong>transposition est en préparation en Wallonie.La directive 2010/75/CE re<strong>la</strong>tive aux émissions<strong>industrie</strong>lles a été publiée au Journal officieldu 17 décembre 2010. Outre <strong>la</strong> directive IPPC,elle remp<strong>la</strong>ce 6 directives sectorielles (gran<strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> combustion, incinération/co-incinération <strong>de</strong> déchets, émissions <strong>de</strong>composés organiques vo<strong>la</strong>tils, et trois directivesà l’<strong>industrie</strong> du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane).Champ d’application étenduLa nouvelle directive (dite «directive IED»)définit les règles applicables pour l’exploitationd’instal<strong>la</strong>tions <strong>industrie</strong>lles susceptibles d’avoir<strong>de</strong>s impacts importants sur l’environnement. Lechamp d’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive a été étendupour couvrir notamment les instal<strong>la</strong>tions etactivités suivantes :• Instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> combustion <strong>de</strong> 50MW ;• Gazéification ou liquéfaction d’autrescombustibles que le charbon > 20MW ;• Industrie chimique, y compris transformationbiologique ;• Instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s déchets ;• Traitement et transformation <strong>de</strong> produitsalimentaires (combinaison matières premièresanimales et végétales) ;• Fabrication <strong>de</strong> panneaux à base <strong>de</strong> bois ;• Préservation du bois et produits dérivés> 75m³/j, excepté traitement <strong>de</strong> coloration ;• Stations d’épuration.En Wallonie, <strong>la</strong> directive s’appliquera à45 établissements <strong>de</strong> plus que <strong>la</strong> directiveIPPC, <strong>la</strong>quelle concerne aujourd’hui environ250 établissements.La directive contient, en outre, <strong>de</strong>s dispositionsspéciales pour les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> combustiond’<strong>une</strong> puissance supérieure ou égale à 50 MW(« <strong>la</strong>rge combustion p<strong>la</strong>nts »), les instal<strong>la</strong>tionsd’incinération et <strong>de</strong> co-incinération <strong>de</strong> déchets,certaines instal<strong>la</strong>tions et activités utilisant<strong>de</strong>s solvants organiques, et les instal<strong>la</strong>tionsproduisant du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane. Les exigencesre<strong>la</strong>tives à ces instal<strong>la</strong>tions ont été renforcées.Nouvelles exigencesComme <strong>la</strong> directive IPPC, <strong>la</strong> directive impose auxentreprises concernées d'utiliser les meilleurestechniques disponibles (MTD), lesquellesdécoulent <strong>de</strong>s documents «BREF’s».Mettez vos col<strong>la</strong>borateursau vert !Vous cherchez à former votre personnel ?Vous atten<strong>de</strong>z <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité, du sur-mesure,<strong>de</strong> <strong>la</strong> disponibilité ?Le Centre <strong>de</strong> compétence Forem FormationEnvironnement est votre partenaire <strong>de</strong> formation.Nous vous proposons :le plus <strong>la</strong>rge choix <strong>de</strong> formations dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestionenvironnementale, <strong>de</strong>s énergies et <strong>de</strong>s déchets<strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> qualité, é<strong>la</strong>borées avec <strong>de</strong>s partenaires<strong>de</strong> référence (ex. : CEDICOL, centre d’examen agréé pour l’agrément<strong>de</strong>s techniciens frigoristes)<strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> pointe, innovantes et sans cesse actualisées(ex. : <strong>la</strong> cogénération, <strong>la</strong> maintenance éolienne, le photovoltaïque, etc.)<strong>de</strong>s formations sur-mesure ou en modules, courtes ou longues,à distance ou sur site.Contact :www.formation-environnement.beCentre <strong>de</strong> compétence Forem Formation EnvironnementRue Pierre et Marie Curie - 7000 MonsTél. : 065/88 10 20Dynamisme Mars-Avril 2012 .35


Spécial EnvironnementLes dérogations <strong>de</strong>viennent strictement limitéeset <strong>de</strong>vront faire l’objet <strong>de</strong> justification. Ainsi,les dérogations aux "niveaux d’émission reprisdans les conclusions sur les MTD" pourront êtreoctroyées pour autant qu’<strong>une</strong> évaluation démontreque l’application <strong>de</strong> ces niveaux d’émissionentrainerait un coût disproportionné au regard<strong>de</strong>s avantages environnementaux en raison <strong>de</strong>l‘imp<strong>la</strong>ntation géographique <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion ou<strong>de</strong>s conditions locales <strong>de</strong> l’environnement ouencore en raison <strong>de</strong>s caractéristiques techniques<strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion concernée. Attention : cettepossibilité <strong>de</strong> dérogation ne s’applique pas auxvaleurs limites d’émission reprises en annexe <strong>de</strong><strong>la</strong> nouvelle directive et qui concernent les «<strong>la</strong>rgecombustion p<strong>la</strong>nts», les instal<strong>la</strong>tions d’incinérationet <strong>de</strong> co-incinération <strong>de</strong>s déchets, les instal<strong>la</strong>tionsconsommant <strong>de</strong>s solvants et les instal<strong>la</strong>tionsproduisant du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane.Les permis d’environnement contiendront aussi<strong>une</strong> obligation <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce périodique <strong>de</strong>s eauxsouterraines (5 ans) et du sol (10 ans) en débutet fin d’exploitation ainsi que périodiquement. Enoutre, un rapport <strong>de</strong> base avant <strong>la</strong> mise en service<strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion est imposé lorsque l’activitéimplique, l’utilisation, <strong>la</strong> production ou le rejet <strong>de</strong>substances dangereuses. Lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> cessation <strong>de</strong>l’activité, ce rapport <strong>de</strong> base servira <strong>de</strong> référencepour remédier à <strong>une</strong> pollution du sol et <strong>de</strong>s eauxsouterraines si celle-ci s’avère significative et/ouprésente un risque important pour <strong>la</strong> santéhumaine ou l’environnement.Enfin, par rapport à <strong>la</strong> directive IPPC, les règlesre<strong>la</strong>tives à l’auto-contrôle et à <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nceont été, elles aussi, renforcées avec, notamment,l’obligation <strong>de</strong> fournir, au moins <strong>une</strong> fois paran, les résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce à l’autoritécompétente <strong>de</strong> manière à lui permettre <strong>de</strong>comparer les résultats avec les niveauxd’émissions associés aux MTD.Transposition wallonneen préparationLa directive doit être transposée pour le 7 janvier2013, avec application immédiate pour toutes lesnouvelles instal<strong>la</strong>tions et application différée :• au 7 janvier 2014 pour les instal<strong>la</strong>tionsexistantes déjà IPPC ;• au 7 juillet 2015 pour les instal<strong>la</strong>tions qui fontl’objet <strong>de</strong> l’extension du champ d’application<strong>de</strong> <strong>la</strong> directive.D’autres dispositions transitoires spécifiquessont prévues pour les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> combustionavec comme date principale <strong>de</strong> mise en œuvrele 1 er janvier 2016.En Wallonie, <strong>la</strong> transposition <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive esten préparation. Elle impose <strong>la</strong> modification <strong>de</strong>plusieurs textes tels que le décret re<strong>la</strong>tif aupermis environnement et ses arrêtés d’exécutionet le décret re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s sols.Concrètement, les principaux changementsrelèveront <strong>de</strong> l’obligation :• <strong>de</strong> réaliser un p<strong>la</strong>n interne <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>sobligations environnementales (PISOE) visantnon seulement <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s émissions/rejets mais aussi toutes les autres obligationsenvironnementales figurant dans le permis(ex. : contrôle d’étanchéité, …) ;• <strong>de</strong> transmettre annuellement les résultats<strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce permettant <strong>de</strong> vérifier lerespect <strong>de</strong>s BATAEL’s (Best avai<strong>la</strong>ble techniqueassociated emission levels) ;• <strong>de</strong> réaliser un rapport <strong>de</strong> base «sol» lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>première actualisation du permis <strong>de</strong> l’activitéprincipale <strong>de</strong> l’établissement.En matière d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> sols, l’UWE sera attentiveà ce que les impositions restent raisonnables etqu’on n’impose pas aux exploitants concernés <strong>de</strong>s’engager sans retour possible dans <strong>la</strong> spirale <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s imposées dans le cadre du décret re<strong>la</strong>tif à<strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s sols. Ce<strong>la</strong> impose <strong>une</strong> adaptation<strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation actuelle et un allègement <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong> d’orientation.<strong>de</strong> l'Energie durableCertifié ISO 9001: 2008Vous êtes <strong>une</strong> entreprise active dans les énergies renouve<strong>la</strong>bleset l’utilisation rationnelle <strong>de</strong> l’énergie?Vous avez besoin <strong>de</strong> renforcer votre visibilité extra-territoriale?Vous vous êtes engagé à réduire votre empreinte écologique?Avec le soutien <strong>de</strong>Participez à <strong>la</strong> Journée transfrontalière <strong>de</strong> l’Energie durable!in<strong>terre</strong>g efface les frontièresHatriumS'unir pour réussirLe jeudi 10 mai 2012 <strong>de</strong> 10h00 à 18h00 à Mons (Belgique)Programme: Espace d’exposition - Ateliers - Rencontres d’affaires B2Bwww.jted.eu36. Dynamisme Mars-Avril 2012


T. 069 77 83 70www.thermotechnique.beISOLATION ET ÉTANCHÉITÉDU VERT POUR LE FUTURLA SOLUTIONLa société S.A. Thermo Technique estle lea<strong>de</strong>r incontestable sur le marché pourl’iso<strong>la</strong>tion et l’étanchéité <strong>de</strong> toitures parprojection <strong>de</strong> mousse rigi<strong>de</strong> <strong>de</strong> polyuréthane.Depuis sa création en mai 1980, ThermoTechnique a projeté, avec le professionnalismerequis, plus <strong>de</strong> 1.750.000 m² <strong>de</strong>toitures. Parmi ces clients, nous trouvons<strong>de</strong> Grands Groupes Industriels, <strong>de</strong>s PME,<strong>de</strong>s administrations et ces services publicsqui ont fait confi ance à ce procédé originalet économique. Ce procédé est <strong>la</strong> solutionpour résoudre <strong>de</strong> manière économique etdurable, en <strong>une</strong> seule opération tous lesproblèmes d’étanchéité, d’iso<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong>con<strong>de</strong>nsation, et ce sans découvrir <strong>la</strong>toiture, donc sans arrêt d’activités.Sur <strong>la</strong> mousse rigi<strong>de</strong> <strong>de</strong> polyuréthane (épaisseurvariant <strong>de</strong> 4cm à 12cm) est appliquée<strong>une</strong> protection anti ultra-violet afi n <strong>de</strong> préserverle revêtement <strong>de</strong> surface.Cette couche <strong>de</strong> protection anti ultra-violet,après 15 ou 20 ans, selon l’environnementet l’épaisseur appliquée lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> premièreapplication, doit être rénovée afi n d’assurer,à nouveau, <strong>une</strong> protection du polyuréthane.De Neef Conchem N.V. / S.A. possè<strong>de</strong> 35ans d’expérience en tant que fabricant <strong>de</strong>systèmes innovants, notamment dans lesdomaines pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s surfaceset <strong>de</strong>s structures.Thermo Technique et <strong>la</strong> firme De NeefConchem ont mis leur savoir faire encommun pour redonner <strong>une</strong> secon<strong>de</strong>je<strong>une</strong>sse à vos toitures.« Protection é<strong>la</strong>stique, sans fissurations »Les <strong>de</strong>ux sociétés proposent comme solutionDenePur EM, <strong>une</strong> membrane monocomposanteà base <strong>de</strong> polyuréthane, é<strong>la</strong>stique,étanche, pour protéger <strong>la</strong> mousse d’iso<strong>la</strong>tion,projetée sur un toit existant ou sur <strong>une</strong> nouvelletoiture, contre l’humidité et contre l’eau <strong>de</strong>ruissellement.Denepur EM assure simultanément un rôle<strong>de</strong> couche <strong>de</strong> protection pour <strong>la</strong> moussed’iso<strong>la</strong>tion polyuréthane et un rôle <strong>de</strong>protection contre les rayons UV.Dans le cas <strong>de</strong> nouveaux projets <strong>de</strong>construction, ce système d’iso<strong>la</strong>tion etd’étanchéité est <strong>la</strong> solution parfaite pouraugmenter <strong>la</strong> longévité <strong>de</strong> votre toiture.De plus, pour rassurer défi nitivement saclientèle, Thermo-Technique proposeégalement un diagnostic <strong>de</strong>s toitures, <strong>une</strong>ou <strong>de</strong>ux fois par an, avec un rapport mentionnantl’état <strong>de</strong> celles-ci et les interventionspréventives à effectuer.LA THERMO TECHNIQUE ET DE NEEFCONCHEM VOTRE SOLUTION !Industriepark 8B-2220 Heist-op-<strong>de</strong>n-BergT. +32 15 24 93 60F. +32 15 24 80 72www.<strong>de</strong>neef.comAVANTAPRÈS


performantnotre réseau <strong>de</strong> transport dans son ensemble unvéritable allié du développement régional.2012 sera également <strong>une</strong> année importante pour<strong>la</strong> structure du Groupe. L’accord du Gouvernementfédéral <strong>de</strong> décembre 2011 précise en effetqu’"<strong>une</strong> restructuration du Groupe, avec <strong>une</strong>diminution <strong>de</strong> ces entités, sera mise en œuvre…".L’UWE p<strong>la</strong>i<strong>de</strong> pour <strong>la</strong> suppression pure et simple<strong>de</strong> <strong>la</strong> Holding et <strong>la</strong> délimitation c<strong>la</strong>ire entrel’infrastructure et l’exploitation. Cette délimitation,si elle est bien menée, aura <strong>de</strong> nombreuxavantages, y compris celui <strong>de</strong> favoriser l’accueil<strong>de</strong> nouveaux opérateurs, clés, sans doute, d’<strong>une</strong>redynamisation du rail wallon. Un autre avantageserait d’unifier <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s gares et dèslors, espérons-le, <strong>de</strong> limiter les dépensessomptuaires attribuées à certains projets et quipénalisent les investissements <strong>de</strong> réseau, bienplus importants pour <strong>la</strong> performance du serviceferroviaire <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s marchandises.L’UWE a toujours défendu l’idée que, bien que lerail soit <strong>une</strong> compétence fédérale, <strong>la</strong> Wallonie<strong>de</strong>vait impérativement s’en préoccuper. Dessignes <strong>de</strong> cet intérêt semblent enfin perceptibles.Il faudra à présent pour les autorités régionalesles concrétiser en actions et attitu<strong>de</strong>s pertinentestout en les inscrivant dans un schéma directeurglobal que <strong>la</strong> Wallonie tar<strong>de</strong> pourtant à mettre enœuvre.Un acteurimportant <strong>de</strong>‘<strong>la</strong> dépollution.Envisan est hautement qualifiée et experte en matière du dragageenvironnemental, du traitement et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s sédimentscontaminés, <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépollution <strong>de</strong>s sols et <strong>de</strong>s eaux souterraines, ainsiqu’en matière du traitement <strong>de</strong> déchets et <strong>de</strong> matières premières <strong>de</strong>substitution. Envisan dispose d’un <strong>la</strong>rge éventail <strong>de</strong> techniques et <strong>de</strong>matériels <strong>de</strong> traitement utilisables sur site ou au sein <strong>de</strong> ses centres <strong>de</strong>traitement.Envisan NVTragel 60 I 9308 Hofsta<strong>de</strong>-Aalst I BelgiqueT +32 53 73 16 52 F +32 53 77 28 55info@envisan.comQu’il s’agisse <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> dragage environnementaux, du traitementet <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s sédiments ou du traitement <strong>de</strong>s sols, <strong>de</strong>dépollution <strong>de</strong> friches <strong>industrie</strong>lles, Envisan se distingue toujours par<strong>une</strong> ap<strong>proche</strong> globale du projet <strong>de</strong> réhabilitation.www.envisan.comDynamisme mars-avril 2012.indd 13/16/2012 4:59:46 PMDynamisme Mars-Avril 2012 .39


Spécial EnvironnementInstal<strong>la</strong>tions frigorifiquesDes enjeux tant économiques qu’enParmi les questions qui se posent à l’<strong>industrie</strong>l, celles re<strong>la</strong>tives aux instal<strong>la</strong>tions frigorifiquesse taillent <strong>une</strong> p<strong>la</strong>ce tout à fait particulière car non seulement ces instal<strong>la</strong>tions sont <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s consommatrices d’électricité mais en plus, <strong>de</strong> nombreux flui<strong>de</strong>s communémentutilisés participent <strong>de</strong> manière importante au réchauffement climatique.par Fabian PLUMIER<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions frigorifiquesentreprise est économique etL’enjeuenvironnemental, car outre leur gran<strong>de</strong>consommation d’électricité, <strong>de</strong> nombreux flui<strong>de</strong>scommunément utilisés participent <strong>de</strong> manièreimportante au réchauffement climatique. Citonspar exemple le R404a, dont 1 kg rejeté dansl’atmosphère équivaut à plus <strong>de</strong> 3.000 kg <strong>de</strong> CO 2 !D’autres flui<strong>de</strong>s plus anciens sont, par ailleurs,particulièrement néfastes pour <strong>la</strong> couche d’ozone,comme le «célèbre» R22.Des réglementationseuropéennes et régionalesLe Protocole <strong>de</strong> Montréal, accord internationalsigné le 16 septembre 1987, vise à réduire et, àterme, éliminer complètement les substancesqui appauvrissent <strong>la</strong> couche d'ozone. Depuis,différents textes ont été adoptés tant au niveaueuropéen (règlements 2037/2000 et 842/2006 etdirective 2002/91) qu’au niveau wallon (les AGWdu 12 juillet 2007, M.B. 28-09-2007). Ceux-civisent notamment à limiter voire à interdire<strong>la</strong> production et l’utilisation <strong>de</strong> divers flui<strong>de</strong>sfrigorigènes fluorés tels que les CFC (1) , HCFC (2)ou encore à réglementer l’utilisation <strong>de</strong>s HFC (3) .A chaque situation sa solution !Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> casQu’il s’agisse <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong>s enjeux économiques,environnementaux et/ou réglementaires,<strong>de</strong>s réponses abon<strong>de</strong>nt et satisfont à <strong>de</strong>s besoinschaque fois spécifiques.Audit et optimisation énergétique, un duo gagnantFace aux enjeux énergétiques, est-il encore nécessaireaujourd’hui <strong>de</strong> démontrer l’intérêt d’un audit ?Cette évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation existante est unpréa<strong>la</strong>ble indispensable à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’<strong>une</strong>stratégie efficace visant à diminuer <strong>la</strong> consommationénergétique <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> froid.Ensuite, l’optimisation <strong>de</strong>s rég<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>s équipementsest, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, l’<strong>une</strong> <strong>de</strong>spremières mesures concrètes à envisager. Souventpeu onéreuse, elle est garante <strong>de</strong> résultats surtoutsi elle est réalisée pour <strong>la</strong> première fois.L’entreprise Detry, active dans le secteur agroalimentaire,peut en témoigner. En effet, elle s’estengagée <strong>de</strong>puis plusieurs années dans un <strong>la</strong>rgeprocessus <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> ses consommations.Après un audit <strong>de</strong> ses instal<strong>la</strong>tions, <strong>la</strong> société, enpartenariat avec le bureau Navitas, s’est notamment<strong>la</strong>ncée dans <strong>une</strong> optimisation <strong>de</strong>s rég<strong>la</strong>ges<strong>de</strong> ses instal<strong>la</strong>tions frigorifiques.Graphique 1Economies par jour <strong>de</strong> fonctionnement standardEconomie454035302520151050Economie [%]Economie [€/jour]1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11Hall A Hall B Refr. rapi<strong>de</strong> Découpe Surgelé(1) CFC : Chlorofluorocarbure(2) HCFC : Hydrochlorofluorocarbure(3) HFC : HydrofluorocarbureCompresseur n°Source : Detry/Navitas40. Dynamisme Mars-Avril 2012


vironnementauxCette opération lui a ainsi permis <strong>de</strong> diminuer trèssensiblement <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> ses compresseursfrigorifiques. Le graphique 1 met d’ailleurs enévi<strong>de</strong>nce les économies réalisées sur chacun <strong>de</strong>scompresseurs répartis dans les différentes salles<strong>de</strong>s machines. Ainsi par exemple, <strong>de</strong>s économies<strong>de</strong> 30% ont été réalisées sur les compresseurs 3 et4. Ce<strong>la</strong> représente un gain <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 40 euros parjour <strong>de</strong> fonctionnement pour chacun <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxéquipements. Au total, l’économie annuelle réaliséegrâce aux différents rég<strong>la</strong>ges s’élève à plus <strong>de</strong>35.000 euros. Le retour sur investissement <strong>de</strong> cetteopération est inférieur à 18 mois.Investir pour mieux avancerLorsque les enjeux économiques se combinentaux obligations environnementales, lesinvestissements prennent un double sens,comme dans le cas <strong>de</strong>s entrepôts frigorifiquesMestdagh à Gosselies par exemple.D’<strong>une</strong> superficie totale <strong>de</strong> 6.000 m², ces hallssont maintenus en permanence entre 2 et 7°Cselon les zones avec <strong>une</strong> puissance frigorifiquetotale <strong>de</strong> 690 kW. Avant travaux, les instal<strong>la</strong>tionsfrigorifiques au R22 refroidissaient un circuitd’eau glycolée alimentant en froid les différentsgroupes <strong>de</strong> traitement d’air. L’ancienneté <strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions combinée aux obligations légales<strong>de</strong> supprimer le R22 avant 2015 ont conduit legroupe Mestdagh à les remp<strong>la</strong>cer.Pour <strong>la</strong> nouvelle instal<strong>la</strong>tion, les choix se sontportés sur <strong>une</strong> production <strong>de</strong> froid à l’ammoniacet <strong>une</strong> distribution vers les utilisateurs par duCO 2 liqui<strong>de</strong> pompé.Ces techniques présentent <strong>de</strong>ux avantages <strong>de</strong> taille.D’<strong>une</strong> part, les flui<strong>de</strong>s choisis ont un impact limitévoire nul tant sur <strong>la</strong> couche d’ozone que sur leréchauffement climatique (le CO 2 utilisé est prélevéà l’ambiance et y retourne en cas <strong>de</strong> fuite). D’autrepart, ces flui<strong>de</strong>s ainsi que les nouvelles instal<strong>la</strong>tionssont énergétiquement très performants. Lesinstal<strong>la</strong>tions sont en service <strong>de</strong>puis maintenant<strong>de</strong>ux ans et, comme le montre le graphique 2,consomment 50% <strong>de</strong> moins que les anciennes.L’économie annuelle se chiffre à 50.000 euros.120.000100.00080.00060.00040.00020.000Graphique 2Entrepôt Mestdagh0R22Ammoniac‐CO2Cependant, l’entreprise <strong>de</strong>vait disposer <strong>de</strong> tempspour pouvoir p<strong>la</strong>nifier les investissements et étudiersoigneusement les options qui s’offraient à elle.La Coopérative a choisi <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à d’importantstravaux <strong>de</strong> maintenance (élimination <strong>de</strong>sfuites, réduction <strong>de</strong>s vibrations, nettoyage <strong>de</strong>sfiltres encrassés,…) pour résoudre les principalesdifficultés et lui permettre <strong>de</strong> conserver provisoirementses instal<strong>la</strong>tions.Cette option temporaire fut payante pour l’entreprise.En effet, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> maintenance,il y a maintenant dix-huit mois, auc<strong>une</strong> fuiteni aucun bris <strong>de</strong> compresseur n’ont plus été recensés.Aujourd’hui, l’instal<strong>la</strong>tion requiert certes encore<strong>une</strong> maintenance qui reste supérieure à <strong>la</strong> normale,mais d’un coût dix fois inférieur au coût <strong>de</strong>s fuites et<strong>de</strong>s remp<strong>la</strong>cements <strong>de</strong> compresseurs. L’entreprisepeut maintenant réfléchir sereinement aux investissementsqu’elle consentira bientôt à réaliser.Source : Mestdagh/NavitasLa maintenance comme solution temporaireAu vu du coût élevé que peut représenter leremp<strong>la</strong>cement d’<strong>une</strong> instal<strong>la</strong>tion frigorifique, ilest parfois nécessaire d’envisager <strong>de</strong>s solutionstemporaires. Une option que <strong>la</strong> Coopérative <strong>de</strong>l’Yerne a pu expérimenter.Disposant <strong>de</strong> grands halls refroidis servant austockage <strong>de</strong> carottes, cette entreprise a dû faireface, bien malgré elle, à <strong>de</strong> graves et fréquentsproblèmes <strong>de</strong> bris <strong>de</strong> compresseurs et <strong>de</strong> fuitessur ses instal<strong>la</strong>tions frigorifiques.Selon <strong>la</strong> Coopérative, il <strong>de</strong>venait urgent d’intervenir<strong>de</strong> manière à garantir le fonctionnement <strong>de</strong>ses équipements.c e t a r t i c l e e s ts p o n s o r i s é p a r :Bureau d’étu<strong>de</strong>s spécialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> production et <strong>de</strong> <strong>la</strong> distribution du froidNavitas accompagne les <strong>industrie</strong>s■■■dans toutes les phases d’investissement sur leurs instal<strong>la</strong>tionsfrigorifiques , <strong>de</strong> <strong>la</strong> conception à <strong>la</strong> réception finaledans <strong>la</strong> résolution <strong>de</strong>s problématiques liées au froiddans l’optimisation <strong>de</strong>s consommations et <strong>de</strong> l’exploitationwww.navitas.be - 04 239 98 70Dynamisme Mars-Avril 2012 .41


Spécial EnvironnementDes ai<strong>de</strong>s financièresexistent en WallonieIl est important <strong>de</strong> rappeler que <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s<strong>de</strong>stinées à favoriser les investissementséconomiseurs d’énergie existent en Wallonie.Ainsi, <strong>la</strong> réalisation d’un audit énergétique enentreprise visant à évaluer <strong>la</strong> pertinence d'uninvestissement est subsidiée à 50%, voire même 75%dans certains cas (programme AMURE).D’autre part, les travaux d'instal<strong>la</strong>tion d'un dispositif <strong>de</strong>régu<strong>la</strong>tion du froid et d'optimisation <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> dégivragedans un bâtiment ou <strong>une</strong> unité technique d'exploitation fontégalement partie <strong>de</strong>s travaux subsidiés par <strong>la</strong> Wallonie. Cetteprime s'élève à 1.250 euros pour chaque groupe <strong>de</strong> froid <strong>de</strong>15 kW électrique minimum équipé <strong>de</strong> ce dispositif.A ajouter à ce<strong>la</strong>, <strong>une</strong> déduction fiscale est accordée pour ungrand nombre d’investissements économiseurs d'énergie.Retrouvez toutes les informations concernant ces ai<strong>de</strong>s financièressur le portail énergie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Wallonie : http://energie.wallonie.be.En conclusionSi l’impact sur l’environnement <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions frigorifiques estdouble, <strong>de</strong> nombreuses pistes <strong>de</strong> limitation <strong>de</strong> cette empreinteexistent, bien au-<strong>de</strong>là encore <strong>de</strong> ce qui a été présenté ici.Ces solutions ont un coût qui les rend parfois difficilement abordables.Cependant, bon nombre d’entreprises se sont d’ores et déjà engagéesdans <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> leur impact sur l’environnementet toujours avec d’importantes économies financières à <strong>la</strong> clé.La SPGE, un organisme d’utilité publiquepour l’assainissement<strong>de</strong>s eaux usées domestiques et<strong>la</strong> protection <strong>de</strong> nos ressources en eauLa SPGE c’est aussi :‣ Plus <strong>de</strong> 2,5 milliards d’euros investis, <strong>de</strong>puis2000, pour assurer le bon état <strong>de</strong> nos eaux ;‣ un taux d’équipement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Wallonie en stations d’épuration qui est passé d’àpeine 40 % en 1999 à près <strong>de</strong> 82 % pour les agglomérations <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2.000EH aujourd’hui et, en prévision, à plus <strong>de</strong> 90 % fin 2012 ;‣ près <strong>de</strong> 3,6 millions d’Equivalent-Habitants, qui sont aujourd’hui épurés ;‣ plus <strong>de</strong> 6.000 emplois indirects créés dans le secteur <strong>de</strong> l’eau.Une Wallonie qui gagne, <strong>la</strong> SPGE est partenaire !SPGE : rue <strong>de</strong> Stassart, 14-16 - 5000 Namur - Tél. 081.25.19.30 - Fax 081.25.19.48courriel: info@spge.be - Site internet: www.spge.be42. Dynamisme Mars-Avril 2012


Actions / Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'UWEPoint conjoncturelPanne <strong>de</strong> croissance et in<strong>de</strong>xationun cocktail explosif pour les entreppar Yves-Etienne MASSARTLa présentation du point conjoncturel semestriel <strong>de</strong> l’UWE a, <strong>une</strong> nouvelle fois, mis en avant lesfreins à <strong>la</strong> compétitivité et à <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong>s entreprises wallonnes. Dans le climat économiquedu moment, l’UWE insiste pour que <strong>la</strong> Wallonie marque <strong>une</strong> rupture. Un véritable appel ausentiment d’urgence général.Le constat est simple, les chiffres parlentd’eux-mêmes : pour 2012, le départementéconomique <strong>de</strong> l’UWE table sur <strong>une</strong>croissance <strong>de</strong> +0,1% en Wallonie. C’est mieuxque l’Europe, qui sera en récession, avec <strong>une</strong>croissance négative <strong>de</strong> 0,4%. Mais, ce sera moinsbien que <strong>la</strong> moyenne belge, puisqu’on avance<strong>une</strong> prévision <strong>de</strong> +0,3% pour l'ensemble du pays."Une stabilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation est en train <strong>de</strong>s'opérer, mais elle reste fragile", analyse DidierPaquot, directeur du département économique.Ces mauvaises perspectives s’expliquent par <strong>de</strong>sexportations plus faibles et par <strong>une</strong> consommationprivée encore atone, comme en témoigne <strong>la</strong>confiance <strong>de</strong>s ménages, qui ne s’est pas redresséesur les <strong>de</strong>rniers mois. Pour <strong>la</strong> Wallonie, l’enquêtesemestrielle souligne le maintien <strong>de</strong>puis près d’unan, d’un ralentissement <strong>de</strong> l’activité, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sinterne et externe faisant défaut. Ceci dit,contrairement à 2009, l’indicateur reste positif.Les entreprises wallonnes restent égalementtrès pru<strong>de</strong>ntes sur leurs investissements, enraison du faible taux d’utilisation <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>production, et <strong>de</strong>s perspectives encore sombrespour l’ensemble <strong>de</strong> l’activité.Différences Nord-SudTableau <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong>s prévisionsDepuis quelques semaines, les indicateurséconomiques internationaux semblent suggérerque l’activité économique a atteint un p<strong>la</strong>ncher,après <strong>la</strong> forte dégradation sur <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> moitié <strong>de</strong>2011. Aux États-Unis, l’amélioration sensible <strong>de</strong>scréations d’emplois donne à penser que l’économiereprend quelques couleurs.2007 2008 2009 2010 2011 Prévision 2012Mon<strong>de</strong> 5,4% 2,8% -0,7% 5,1% 4,0% 4,0%Wallonie 2,2% 1,9% -2,8% 2,8% 2,0% (p) 0,1%Belgique 2,8% 0,9% -2,7% 2,3% 1,9% 0,3%États-Unis 1,9% -0,3% -3,5% 3,0% 1,7% 2,3%Zone euro 3,0% 0,3% -4,2% 1,8% 1,5% -0,4%UE-27 3,2% 0,2% -4,2% 2,0% 1,6% -0,1%(p) PrévisionEn Europe, <strong>la</strong> confiance <strong>de</strong>s <strong>industrie</strong>ls et <strong>de</strong>sconsommateurs, bien que restant à <strong>de</strong>s niveauxfaibles, se raffermit. Ces développements positifssont évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> bon augure mais ils nepeuvent masquer <strong>la</strong> faiblesse actuelle <strong>de</strong> l’activitééconomique.En outre, <strong>la</strong> reprise sera contenue par lespolitiques budgétaires rigoureuses en vigueurdans tous les pays européens, et qui pèseront sur<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. De même, <strong>la</strong> moindre croissance<strong>de</strong>s pays émergents va se répercuter sur lesexportations. Dans ce contexte, l’UWE envisage<strong>une</strong> légère récession à -0,4% en 2012 dans <strong>la</strong> ZoneEuro, avec un fort contraste entre les pays du nord,où il faudrait plutôt parler <strong>de</strong> stagnation, et les paysdu sud, où <strong>la</strong> récession sera plus marquée.Quand on connait le profil <strong>de</strong> notre économie,ces constats n’arrangent rien : les perspectivessont également faibles pour le commerceextérieur. Une situation qui s'explique par<strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s pays limitrophesmais aussi, indirectement, par <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong>s pays émergents. "Nos exportationsdépen<strong>de</strong>nt beaucoup <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation économique<strong>de</strong> l'Allemagne. Si ses exportations vers <strong>la</strong> Chinediminuent, nos exportations vers l'Allemagne vontelles aussi diminuer", détaille Didier Paquot.Conséquence directe : Le marché <strong>de</strong> l’emploine <strong>de</strong>vrait pas pouvoir redécoller à court terme,compte tenu <strong>de</strong> ce contexte difficile. L’enquêteUWE révèle d’ailleurs que les employeurswallons risquent d’encore moins embaucherdans les 6 prochains mois que pendant les 6mois précé<strong>de</strong>nts. Encore faudrait-il que lorsquecertaines entreprises souhaitent embaucher,elles trouvent <strong>la</strong> main d’œuvre dont elles ontbesoin. Ce n’est pas le cas et l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong><strong>de</strong>s Entreprises le déplore régulièrement.Les entrepreneurs se p<strong>la</strong>ignent du manque<strong>de</strong> formation <strong>de</strong> <strong>la</strong> main d'oeuvre. "Plusieursentrepreneurs se p<strong>la</strong>ignent <strong>de</strong> manquer <strong>de</strong>travailleurs qualifiés pour atteindre <strong>de</strong>s marchésaccessibles", explique Jean-Pierre Delwart,prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'UWE. "Plus que jamais, <strong>une</strong>politique active <strong>de</strong> l'emploi et <strong>une</strong> agence pourl'emploi efficace seront impératives pour limiterles conséquences <strong>de</strong> <strong>la</strong> faible croissance surl'emploi et le chômage", estime l'UWE.44. Dynamisme Mars-Avril 2012


8%7%6%5%4%3%2%1%0%Belgique2,92%1,63%Source : OCDE - Calculs : UWESource : Financial Times du 7 mars 2012automatique <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires :rises wallonnes !In<strong>de</strong>xation automatiqueet compétitivitéPour améliorer cette situation, les entrepreneurswallons <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>une</strong> fiscalité moins lour<strong>de</strong>, etremettent notamment en question l'automaticité<strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>xation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires. "L'in<strong>de</strong>xationautomatique fait augmenter les coûts sa<strong>la</strong>riaux,ce qui rend nos entreprises moins compétitives,notamment en se répercutant sur les coûts <strong>de</strong>leurs exportations. Avec un risque d’<strong>une</strong> baisse<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s, qui fera baisser les besoins <strong>de</strong>production, ce qui signifie donc moins <strong>de</strong> travail etle risque d’un engrenage catastrophique…", estimeJean-Pierre Delwart. "Avec <strong>la</strong> concurrence <strong>de</strong>sautres pays et vu le contexte économique, nous nepouvons plus éviter le débat sur l'automaticité <strong>de</strong>l'in<strong>de</strong>x", ajoute Didier Paquot.L'in<strong>de</strong>xation automatique <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires est, avec <strong>la</strong>hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l'énergie, <strong>la</strong> cause principale<strong>de</strong> l'inf<strong>la</strong>tion. Pour les experts <strong>de</strong> l’UWE : "En dépitd'<strong>une</strong> activité faible, l'inf<strong>la</strong>tion reste à un niveauélevé et supérieur à <strong>la</strong> moyenne européenne".Un saut d'in<strong>de</strong>x serait dès lors "<strong>une</strong> option àenvisager" pour Vincent Reuter, administrateurdélégué <strong>de</strong> l'UWE, qui regrette le taux d'impositionélevé <strong>de</strong>s personnes physiques en Belgique. Et<strong>de</strong> comprendre que <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion soit attachée àl’in<strong>de</strong>xation, tant elle est pénalisée par <strong>la</strong> fiscalité !Point positif i<strong>de</strong>ntifié : l’ajustement budgétaire opérépar le Gouvernement wallon en mars, qui corrigefort heureusement le budget initial 2012. Le déficitpublic restera dans <strong>de</strong>s marges acceptables, touten préservant les budgets <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce économique,notamment ceux liés au p<strong>la</strong>n Marshall.Le «Point conjoncturel» <strong>de</strong> l'UWE paraît <strong>de</strong>uxfois par an, au printemps et en automne. Il synthétiseles <strong>de</strong>rnières évolutions conjoncturelles <strong>de</strong> l’économiewallonne, rep<strong>la</strong>cées dans le contexte international.Desdonnées statistiques confrontées au terrain, puisqu’ellessont étayées par <strong>une</strong> enquête conjoncturelle menéeauprès <strong>de</strong>s entreprises wallonnes.» Consultation et comman<strong>de</strong> en ligne sur www.uwe.beL E P O I N TU N I O N W A L L O N N E D E S E N T R E P R I S E S , A S B L | C h e m i n d u S t o c q u o y 3 - 1 3 0 0 WAV R E | i n f o @ u w e . b e | w w w. u w e . b ePANNE DE CROISSANCE MAIS QUELQUES ÉCLAIRCIESLes perspectives économiques paraissent légèrement moins sombres <strong>de</strong>puis quelques semaines. Lestensions dues aux excès <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes publiques en Zone Euro s’atténuen tandis que l’activité montre <strong>de</strong>ssignes <strong>de</strong> redémarrage aux États-Unis. Ces évolutions, toujours fragiles, doivent encore trouver confirmation.En Wa lonie, l’enquête UWE auprès <strong>de</strong>s entrepreneurs wa lons révèle un pessimisme persistant. Preuve quesi le climat pourrait avoir cessé <strong>de</strong> se détériorer, l’année 2012 sera <strong>une</strong> année <strong>de</strong> très faible croissance.L E ZO O MRéduction <strong>de</strong>s tensions surles obligations <strong>de</strong> l'Etat belgeRen<strong>de</strong>ment à long terme -Taux mensuel moyenAllemagne20 1 2012SOMMAIRESituation économique internationale 2Situation économique nationale .. ... ... ... . 3Situation économique régionale .. . 4, 5 , 6 et 7Marché <strong>de</strong> l'emploi . . . . . 8Croi sance et prévisions ......... .......... ......... 9Les enjeux pour <strong>la</strong> reprise .. .... .... .... .... ... 10Tableau <strong>de</strong> synthèse . . 11Enquête UWE . . .. .. . 4, 5 et 6Enquête UWE . .. .. .... . . . .. ..8L E C H I F F R ERalentissement<strong>de</strong> l'objectif <strong>de</strong>croissance en Chine7 , 5 %est l'objectif <strong>de</strong> croissance duGouvernement chinois pour 2012.Celui-ci était précé<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> 8%.La croissance effective a été<strong>de</strong> 10,4% en 2010 et 9,2% en 2011.conjoncturelL’économie européenne à un point <strong>de</strong> retournement ?Depuis quelques semaines, les indicateurs économiques semblent annoncer <strong>une</strong>possible reprise <strong>de</strong> l’activité économique, après <strong>la</strong> forte détérioration sur <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>moitié <strong>de</strong> 2011. Aux États-Unis, l’amélioration sensible <strong>de</strong>s créations d’emploisdonne à penser que l’économie repart. En Europe, <strong>la</strong> confiance <strong>de</strong>s <strong>industrie</strong>lset <strong>de</strong>s consommateurs, bien que restant à <strong>de</strong>s niveaux faibles, se ra fermit. Lesmarché sont chaque jour plus confiants dans <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s autorités nationaleset européennes à résoudre <strong>la</strong> crise <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes publiques. Ces développementspositif sont évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> bon augure mais ils ne peuvent masquer <strong>la</strong> faiblesseactuelle <strong>de</strong> l’activité économique.En outre, <strong>la</strong> reprise sera contenue par les politiques budgétaires rigoureuses envigueur dans tous les pays européens et qui pèseront sur <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. De même,<strong>la</strong> moindre croissance <strong>de</strong>s pays émergents va se répercuter sur les exportationseuropéennes, tandis que les investissements mettront un peu <strong>de</strong> temps à reprendre.Au total, <strong>la</strong> zone euro <strong>de</strong>vrait subir <strong>une</strong> récession d’un <strong>de</strong>mi pourcent en 2012,masquant <strong>une</strong> situation contrastée entre les «pays du nord» où <strong>la</strong> croissancesera légèrement positive et les «pays du sud» qui connaîtront <strong>de</strong>s récessions,parfoi sévères.La Belgique semble se stabiliserLa Belgique, dont les exportations dépen<strong>de</strong>nt beaucoup <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationéconomique <strong>de</strong> l’Allemagne, pourra bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> solidité <strong>de</strong> son grandvoisin. En outre, <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tive maîtrise <strong>de</strong>s déficits publics n’obligera pas à <strong>une</strong>cure d’austérité trop sévère. Enfin, <strong>la</strong> consommation privée, grâce à un niveaud’emplois pas trop endommagé par le <strong>de</strong>rnie ralentissement, resterait à unniveau qui empêchera <strong>une</strong> chute <strong>de</strong> l’activité. Les indicateurs économiquesbelges commencent à afficher <strong>de</strong>s signes, certes timi<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> redémarrage.L’économie belge <strong>de</strong>vrait donc présenter <strong>une</strong> croissance légèrementpositive en 2012.Une inf<strong>la</strong>tion toujours trop élevéeEn dépit d’<strong>une</strong> activité faible, l’inf<strong>la</strong>tion reste à un niveau élevéen février à 3,4%, <strong>la</strong>issant prévoir un taux d’inf<strong>la</strong>tion à 3,1%pour l’année 2012, soit 0,8 point <strong>de</strong> pourcentage <strong>de</strong> plusque celle prévue pour <strong>la</strong> zone euro.[ suite en page 12 ]n° 20MARS 2012Zut !Mon maillot<strong>de</strong> l’an<strong>de</strong>rnier...Worldwi<strong>de</strong> Lea<strong>de</strong>rin Phosphate CreativityA travers sa gamme Praylev TM , Prayon propose <strong>de</strong>sagents levants pour l’<strong>industrie</strong> pâtissière.Mais aussi…Au départ <strong>de</strong> ses sites et bureaux répartis à traversle mon<strong>de</strong>, Prayon fabrique et commercialise <strong>une</strong> <strong>la</strong>rgegamme <strong>de</strong> produits phosphatés et fluorés.Nos produits sont employés comme matières premièresdans <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong> produits finis utilisés au quotidien.On les retrouve dans <strong>de</strong> nombreuses applicationsalimentaires (fromage fondu, jambon, pâtisseries…),<strong>industrie</strong>lles (traitement <strong>de</strong>s métaux ou <strong>de</strong>s eaux, céramique,porce<strong>la</strong>ine, plâtre…) ou encore dans l’horticulture.Découvrez Prayon, un groupemondial à dimension humaine.www.prayon.comrue J. Wauters 144, B-4480 Engis | Tél : 04 273 92 11 | contact@prayon.beAnnonce_Liege-Eco_5.indd 1 21/04/2011 15:34:43Dynamisme Mars-Avril 2012 .45


Le Congrès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mobilité 2012Vos RH sont-elles prêtes pour <strong>la</strong> mobilité flexible ?6 juin - KBC Avenue du Port - BruxellesLes charges fiscales sur les rémunérations <strong>de</strong>s travailleursbelges restent écrasantes. Du coup, <strong>la</strong> formule <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture<strong>de</strong> société fiscalement intéressante est <strong>de</strong>venue <strong>une</strong> quasiévi<strong>de</strong>nce dans <strong>la</strong> politique sa<strong>la</strong>riale <strong>de</strong>s entreprises. Aujourd’huipourtant, cet avantage est menacé à son tour. Dèslors, le souci <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> notre mobilité pousseles employeurs à chercher <strong>de</strong>s alternatives intéressantes etdurables à <strong>la</strong> voiture <strong>de</strong> société. Le Congrès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mobilité<strong>de</strong> Brussels Metropolitan abor<strong>de</strong>ra, en col<strong>la</strong>boration avecMobimix.be et <strong>la</strong> ‘V<strong>la</strong>amse stichting Verkeerskun<strong>de</strong>’, tous lesPROGRAMME 6 JUINaspects d’<strong>une</strong> ‘mobilité flexible’ et vérifiera si les pouvoirspublics, le secteur privé et les responsables du personnel<strong>de</strong> nos entreprises sont prêts pour ce concept.salon mobimix 20126 & 7 juinTour & Taxis - Brussel• le salon professionnel<strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilité durable• plus <strong>de</strong> 70 exposants• parcours d’essai indoor et outdoorwww.mobimixbeurs.be9h009h 1510h 0010h 10Mot d’accueil du Co-Prési<strong>de</strong>nt Karel LowetteSession plénière : le cadre juridique et financierVers les espaces atelier pour les sessions parallèlesSessions parallèlesSession 1 Session 2 Session 3Témoignages d’entreprisesquant au budget mobilitéQuelles solutions attendre <strong>de</strong>sfournisseurs <strong>de</strong> mobilité ?Comment motiver les col<strong>la</strong>borateursà adopter <strong>la</strong> mobilitéflexible ?10h 55 Pause-café11h25 Session plénière : les aspects politiques- La légis<strong>la</strong>tion prête pour <strong>la</strong> mobilité flexible ?11h 40 - Débat avec les transports en commun et le secteur <strong>de</strong>s taxis12h 05 - Débat avec <strong>de</strong>s mandataires politiques régionaux, fédéraux et européens12h 30 Dép<strong>la</strong>cement avec compensation CO2 vers le salon Mobimix (Tour & Taxis)13h 00 Remises <strong>de</strong>s prix BMA et BMA-BM par les ministres Hil<strong>de</strong> Crevits et Brigitte Grouwels13h30 Déje<strong>une</strong>r sandwiches / Inauguration du salon Mobimix / Visite libre du salonKarel LowetteAwards <strong>de</strong> <strong>la</strong> MobilitéComme l’année passée, l’événement verra <strong>la</strong> remise <strong>de</strong>s Awards <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mobilité. LeBusiness Mobility Award 2012 entend récompenser les initiatives <strong>de</strong>s entreprises enfaveur d’<strong>une</strong> mobilité durable.Inscrivez-vous sur : www.lecongresmobilite.be


Actions / Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'UWEétu<strong>de</strong> UWE-partenaAbsences au travail :pas <strong>de</strong> quotas !par Yves-Etienne MASSARTFrankAbsence au travail et absence sur le marché du travail : quelles sont les différences et quels sontles points communs ? C’est à ces questions, entre autres, que l’UWE et Partena ont consacré leurétu<strong>de</strong> annuelle sur l’absentéisme (1) . Une conclusion majeure ressort <strong>de</strong> cette édition : imposer<strong>de</strong>s quotas n’est pas «<strong>la</strong>» solution !Absent <strong>de</strong>puis 3 mois.En Wallonie, les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 55 ansont <strong>de</strong>ux particu<strong>la</strong>rités : <strong>une</strong> faible présenceau travail (elles ne sont présentes qu’àconcurrence <strong>de</strong> 62% <strong>de</strong> leur temps ouvrable) et unfaible taux d’emploi (35,10%). Il est donc évi<strong>de</strong>ntque maintenir et accroître le taux d’emploi <strong>de</strong>ces personnes est un objectif partagé par tous(partenaires sociaux et autorités politiques). Pouratteindre cet objectif, les déci<strong>de</strong>urs politiques ontmis sur <strong>la</strong> table <strong>de</strong>ux mesures qui concernent lesentreprises: le p<strong>la</strong>n pour l’emploi <strong>de</strong>s personnesâgées et le respect <strong>de</strong>s pyrami<strong>de</strong>s d’âges en cas<strong>de</strong> licenciement collectif. Le système <strong>de</strong>s quotasserait-il donc «LA» réponse ?La tentation est forte <strong>de</strong> résoudre les problèmesen imposant <strong>de</strong>s solutions mécaniques et automatiques,notamment par l’instauration <strong>de</strong> quotas.Si le légis<strong>la</strong>teur impose un système basé surun raisonnement mathématique qui présente àpremière vue l’avantage <strong>de</strong> <strong>la</strong> simplicité, <strong>la</strong> réalitédu terrain fait apparaître <strong>de</strong> nombreuses difficultés.En effet, les quotas ne sont pas<strong>la</strong> panacée, même s’ils ten<strong>de</strong>ntà se multiplier dans différentsdomaines. Des voix s’élèventpour réc<strong>la</strong>mer l’instauration<strong>de</strong> quotas en faveur <strong>de</strong> toute<strong>une</strong> série <strong>de</strong> publics-cibles,citons par exemple : lesfemmes, les je<strong>une</strong>s, lesseniors, les allochtones,les moins vali<strong>de</strong>s,…Pour Partena HR et l’UWE,nous sommes dansl’erreur. Imposer <strong>de</strong>squotas est <strong>une</strong> entrave à<strong>la</strong> liberté et à <strong>la</strong> bonnegestion <strong>de</strong> l’entreprise.C’est <strong>une</strong> question <strong>de</strong>bon sens : ce sont essentiellementles qualités<strong>de</strong>s travailleursqui doivent primersur les autres critèresdans le cadred’un recrutementou d’un maintienau travail !(1) «Dynamisme» reviendra <strong>de</strong> manière plus détaillée sur l’étu<strong>de</strong> UWE-Partenadans son prochain numéro, dans le cadre du dossier «Emploi-Formation».C’est encore plus vrai en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> criseéconomique. Par ailleurs, le système <strong>de</strong> quotasporte les germes <strong>de</strong> <strong>la</strong> discrimination, même sicette <strong>de</strong>rnière est qualifiée <strong>de</strong> positive. Or, si cesystème s’attaque aux symptômes dont personnene nie l’existence, il ne résout pas les causes quisont responsables <strong>de</strong> cette situation. Il s’agit enfait <strong>de</strong> combattre <strong>la</strong> discrimination et <strong>de</strong> stimuler<strong>la</strong> diversité, plutôt que <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce unsystème qui se révèlera discriminatoire à l’égard<strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travailleurs qui ne relèvent pasd’un groupe-cible déterminé.Afin <strong>de</strong> répondre au même objectif, d’autresmesures et réformes <strong>de</strong> notre légis<strong>la</strong>tion doiventêtre privilégiées. Citons, par exemple : <strong>la</strong> fin<strong>de</strong>s prépensions mettant prématurément horscircuit <strong>de</strong> nombreux travailleurs âgés et/ou <strong>de</strong>saménagements pour les titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> métierspénibles, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> pensions flexibles ouencore <strong>de</strong>s pensions à mi-temps, qui ont le grosavantage <strong>de</strong> ne pas mettre fin brutalement à <strong>la</strong>carrière ! Ces dispositifs existent dans <strong>de</strong> nombreuxpays, il est temps <strong>de</strong> les mettre sur <strong>la</strong> table et <strong>de</strong>discuter <strong>de</strong> leur applicabilité au plus vite !Sur base <strong>de</strong> leur étu<strong>de</strong> annuelle sur les absencesau travail en Wallonie, disponible sur leurssites internet respectifs, Partena HR et l'<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>de</strong>s Entreprises ont voulu étendre <strong>la</strong>réflexion sur l’absence au travail à l’absence sur lemarché du travail. Partena HR et l'UWE rappellentque les sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 55 ans (pour <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> 2010-2011) sont principalement absentsen raison d’incapacités non professionnelles.Ces incapacités représentent à elles seules…44% du total <strong>de</strong>s absences <strong>de</strong> ces sa<strong>la</strong>riés ! Sion y ajoute les interruptions <strong>de</strong> carrière (15% dutotal <strong>de</strong>s absences), on arrive à… 59% du total<strong>de</strong>s absences ! Les chiffres parlent donc d’euxmêmeset il est légitime <strong>de</strong> conclure que lessa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 55 ans sont principalementabsents <strong>de</strong> leur poste <strong>de</strong> travail pour ces <strong>de</strong>uxraisons. Sans toutefois négliger l’impact majeur<strong>de</strong>s départs anticipés à <strong>la</strong> retraite.Ces propositions ont toutes comme premierobjectif <strong>de</strong> responsabiliser les employeurs et lestravailleurs et <strong>de</strong> les inviter à se concerter avecles Autorités afin <strong>de</strong> dégager les mesures qui leurpermettront <strong>de</strong> respecter les objectifs européensen matière <strong>de</strong> taux d’emploi !Les absences auEvolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation en RégioDisponible maintenant! Surfez surUne col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> Partena HR eDynamisme Mars-Avril 2012 .47


Actions / Recherche européenneHeritage 1466Entre tradition et innovationpar Isabelle TREUTTENSSituée au cœur du Pays <strong>de</strong> Herve, <strong>la</strong> société Heritage 1466 est le plus important producteur <strong>de</strong>fromages à pâte molle en Belgique. Chaque année, elle transforme près <strong>de</strong> 10 millions <strong>de</strong> litres<strong>de</strong> <strong>la</strong>it et produit 1.250 tonnes <strong>de</strong> fromages à pâtes molle ou <strong>de</strong>mi-dure. Bien ancrée dans sonterroir, cette PME <strong>de</strong> 50 personnes réussit le parfait équilibre entre savoir-faire ancestral etinnovation technologique.objectif est d’améliorer nosproduits existants et <strong>de</strong> développer"Notre<strong>de</strong> nouveaux produits alliant p<strong>la</strong>isiret praticité, pour répondre aux attentes <strong>de</strong>sconsommateurs et aux tendances du marché",explique David Roussey, responsable dudépartement R&D. Produire <strong>de</strong>s fromagessnacking, <strong>de</strong>s fromages à cuisiner ou encore<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges faciles à utiliser <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>une</strong>adaptation constante <strong>de</strong>s technologies."Le fromage a évolué par rapport à il y a <strong>une</strong>vingtaine d’années. Les métho<strong>de</strong>s ne sontplus les mêmes. Aujourd’hui, on décortiqueles produits <strong>de</strong>s concurrents au niveau <strong>de</strong> leuraspect, <strong>de</strong> leur forme, <strong>de</strong> leur couleur et <strong>de</strong> leurgoût. Pour se rap<strong>proche</strong>r d’un produit, on créeun lien entre l’analyse et <strong>la</strong> technologie. Maisfaire du développement coûte <strong>de</strong> l’argent…"D’où l’implication <strong>de</strong> <strong>la</strong> PME dans plusieursprojets <strong>de</strong> recherche col<strong>la</strong>borative. Grâce à unprojet du Pôle <strong>de</strong> compétitivité Wagralim, elle aainsi mis en p<strong>la</strong>ce <strong>une</strong> filière <strong>de</strong> <strong>la</strong>it complète etdurable pour le fromage <strong>de</strong> Herve, son produitphare qui bénéficie, <strong>de</strong>puis 1996, <strong>de</strong> l’appel<strong>la</strong>tiond’origine protégée (1) . Elle vient égalementd’entrer dans un projet du 7 e Programme-cadreeuropéen <strong>de</strong> Recherche et Développement(FP7). Ici, l’objectif est <strong>de</strong> diminuer le taux <strong>de</strong>sel dans les fromages à pâte molle et croûte<strong>la</strong>vée, pour répondre à <strong>une</strong> directive européenne."La Commission européenne nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>diminuer le taux <strong>de</strong> sel tout en augmentant <strong>la</strong>texture et le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> conservation du produit,poursuit David Roussey. Diminuer le selet augmenter <strong>la</strong> quantité d’eau va àl’encontre du principe même<strong>de</strong> conservation.Nous avons donc besoind’un appui technologiqueet du savoir-faire d’autrespartenaires, car nous n’allonspas faire <strong>de</strong> recherchefondamentale en interne.Par contre, on mettra lesrecommandations <strong>de</strong> nospartenaires en pratique surle fromage".48. Dynamisme Mars-Avril 2012Gagner un nouveau publicBien que ce projet vienne seulement<strong>de</strong> débuter (NDLR : en janvier 2012),il s’avère déjà prometteur pour <strong>la</strong> PME.Son marché couvre actuellement <strong>la</strong>Belgique, <strong>la</strong> France, les Pays-Bas, leLuxembourg, l’Espagne, <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong> et leCanada. Si elle parvient à augmenter <strong>la</strong>durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> ses produits,elle pourra envisager <strong>une</strong> exportationplus <strong>la</strong>rge. Mais pour David Roussey,les bénéfices <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherchecol<strong>la</strong>borative ne s’arrêtent pas là. "Notredépartement R&D, qui compte aujourd’hui3 personnes, existe grâce à ces projets. Ilsconstituent un levier financier, puis l’activités’autofinance. Ils nous ont permis <strong>de</strong> nous constituerun réseau très important, nous ont donné<strong>une</strong> ouverture sur le mon<strong>de</strong> et nous permettentd’être informés sur toutes les innovations dansnotre domaine. Grâce à ces projets, on travaille surl’amélioration <strong>de</strong> nos produits et ce<strong>la</strong> nous donne<strong>de</strong> nouvelles idées <strong>de</strong> recherche en interne".David Roussey en veut pour preuve le fromage<strong>de</strong> Herve moins typé et plus facile d’utilisationqui sera bientôt vendu sous cloche. Il permettraà Heritage 1466 <strong>de</strong> gagner un public plus je<strong>une</strong>."Soit on se contente d’assurer, soit on se bougeet on avance, conclut-il. Nous sommesconvaincus que ces projets constituent unénorme plus pour <strong>une</strong> entreprise".(1) Appel<strong>la</strong>tion d’origine Protégée (AOP) : Cette dénomination, attribuée par les institutions européennes, est garante <strong>de</strong> qualitédans <strong>une</strong> zone <strong>de</strong> production c<strong>la</strong>irement délimitée. La zone AOP du fromage <strong>de</strong> Herve est délimitée par <strong>la</strong> Meuse, l’Ourthe,<strong>la</strong> Vesdre et les frontières alleman<strong>de</strong> et hol<strong>la</strong>ndaise. Le <strong>la</strong>it utilisé pour fabriquer le fromage doit uniquement provenir <strong>de</strong> cette zone.Le savoir-faire <strong>de</strong>s producteurs locaux est un autre critère qui garantit l’arôme spécifique et inimitable du fromage <strong>de</strong> Herve."Soit on se contente d’assurer,soit on se bouge et on avance"David Roussey, Responsable R&DUne idée innovante à développer auniveau international ? Adressez-vousau ncp-Wallonie ! Il accompagne lesentreprises, universités et centres<strong>de</strong> recherche wallons dans lesprojets <strong>de</strong> recherche européens.0800 1 6279 - www.ncpwallonie.be


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Actions / EvénementJPME 2012Les meilleures idées PME <strong>de</strong> l’annéPour <strong>la</strong> sixième édition d’un concept aujourd’hui bien rodé, les Journées <strong>de</strong> l’Excellence <strong>de</strong>s PMEinnovent encore. Cette convention annuelle <strong>de</strong>s dirigeants et cadres <strong>de</strong> PME, soutenue par l’UWE,consacre chaque année les meilleures idées et initiatives pour le succès <strong>de</strong>s PME.par Yves-Etienne MASSARTNouveauté 2012Les Trophées <strong>de</strong> l’Excellencedécernés à 5 PME qui serontles «JPME Stars 2012»désignées par un juryprofessionnel.Les 5 patrons <strong>de</strong>s PMEnominées viendront surscène débattre <strong>de</strong> leurssavoir-faire «en conquête <strong>de</strong>nouveaux marchés». Leursmessages seront inspirantspour tous les patrons etcadres <strong>de</strong> PME inscrits àJPME 2012.Moment clé <strong>de</strong> cette après-midi du 31mai prochain, les workshops : <strong>une</strong>série d’ateliers exclusifs, chacun surun thème technique et managérial lié à "<strong>la</strong>conquête <strong>de</strong> nouveaux succès". Six workshopsqui se veulent <strong>de</strong> haut niveau professionnel etqui sont axés sur <strong>de</strong>s thématiques différentes etcomplémentaires, <strong>de</strong>stinés à inspirer et faciliterles cadres et dirigeants <strong>de</strong> PME. Comme lesouligne Marc Everaert, l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux créateurs ettêtes pensantes <strong>de</strong> cet événement, "Ces ateliersinteractifs répondront aux attentes <strong>de</strong>s patrons<strong>de</strong> PME aussi bien qu’aux responsables RH, IT,marketing, commercial, financier… Les patrons <strong>de</strong>PME gagneront donc à se faire accompagner parleurs <strong>proche</strong>s col<strong>la</strong>borateurs".Le premier d’entre eux est consacré auxressources humaines. "L’attrait <strong>de</strong> bonscol<strong>la</strong>borateurs, <strong>la</strong> formation, l’évolution possibleau sein d’<strong>une</strong> société, <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong>s ressourceshumaines à mettre en p<strong>la</strong>ce… voilà quelques-uns<strong>de</strong>s thèmes abordés. Au travers <strong>de</strong> messages-clés<strong>de</strong> Jacques Borlée, d’un témoignage d’un chefd’entreprise pour lequel <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s ressourceshumaines est un facteur très important dansl’évolution <strong>de</strong> son entreprise et <strong>de</strong> conseils d’<strong>une</strong>xpert en management, recrutement et formation,les participants comprendront encore mieuxen quoi les ressources humaines sont un réelfacteur-clé du succès d’<strong>une</strong> entreprise".L’UWE ne cesse <strong>de</strong> le répéter : <strong>la</strong> Walloniemanque d’entreprises, mais surtout d’entreprisesplus gran<strong>de</strong>s. L’occasion <strong>de</strong> réfléchir au type<strong>de</strong> croissance à envisager. Fusion ou reprise ?Beaucoup <strong>de</strong> nos PME travaillent sur un marchémûr avec peu ou pas <strong>de</strong> potentiel <strong>de</strong> croissanceinterne pour augmenter <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> leurs produitsc<strong>la</strong>ssiques. "En outre, <strong>la</strong> crise économiqueactuelle impliquera <strong>une</strong> décroissance danscertaines <strong>de</strong> ces PME. D’autre part, en Belgique,<strong>de</strong> nombreux entrepreneurs ont plus <strong>de</strong> 55 anset commencent à se poser <strong>de</strong>s questions ausujet <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong> leur entreprise. Dansce contexte, pour les sociétés qui souhaitent sedévelopper, il existe <strong>une</strong> opportunité <strong>de</strong> croissanceexterne : <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> l’activité d’un collègue et/oud’un concurrent. Dans ce workshop, nous verronscomment se préparer à <strong>une</strong> telle fusion ou repriseet aussi comment se financer".Mais ce n’est pas tout : le chef d’entreprise gagneaussi à s’interroger sur ses points forts et sespoints faibles, sa stratégie,... "Nouveaux marchésà conquérir ? Nouveaux partenariats à construire ?Nouvelle culture à implémenter ? Nouveaux rôleset talents à développer ?" Autant <strong>de</strong> questionsabordées dans le troisième workshop <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée.Optimiser et rentabiliser sa présence sur internetest un thème <strong>de</strong>venu incontournable. Egalementau programme : l’e-reputation et l’intelligencestratégique. Autant <strong>de</strong> moteurs <strong>de</strong> développementpour l’entreprise. "70% <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur d’<strong>une</strong>entreprise repose sur sa réputation. AuxEtats-Unis, 91% <strong>de</strong>s consommateurs font leurchoix en fonction <strong>de</strong>s avis d’autres consommateurs.Une entreprise qui s’inscrit dans <strong>une</strong>dynamique <strong>de</strong> croissance doit se préoccuper <strong>de</strong>sa réputation et donc <strong>de</strong> son e-réputation car le«bouche à oreille» est <strong>de</strong>venu virtuel.L’Arsenal vous accueille en plein centre <strong>de</strong>Namur dans un bâtiment c<strong>la</strong>ssé construitsous Louis XIV.rue Bruno 11, B-5000 Namur, BELGIQUETél. +32 / 81 72 51 10, Fax +32 / 81 72 51 03E-mail info@arsenalnamur.copromotions pendant les vacances sco<strong>la</strong>ires:20% <strong>de</strong> remise 10% <strong>de</strong> remisesur le prix <strong>de</strong>s sallesNos atouts• Près <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare• Parking gratuit <strong>de</strong> 80 p<strong>la</strong>ces• Gran<strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> salles• Service adapté et convivialsur le prix <strong>de</strong>s forfaitsséminaires50. Dynamisme Mars-Avril 2012


e !Lesblogs,Twitter,Facebook,les forumssont autant <strong>de</strong>lieux où les consommateurspeuvent s’exprimer.En pratique> > 6 e édition <strong>de</strong>s JPMECe sont autant <strong>de</strong> sources sur base <strong>de</strong>squelles lesentreprises peuvent construire leur positionnementfutur". Gérer ces informations, c’est organiser<strong>une</strong> veille et <strong>la</strong> veille est un <strong>de</strong>s trois piliers <strong>de</strong>l’Intelligence Stratégique, thème <strong>de</strong> l’avant-<strong>de</strong>rnier<strong>de</strong>s six workshops.> > 31 mai 2012 à partir <strong>de</strong> 12h00> > Château du Lac à GenvalEnfin, les Journées <strong>de</strong> l’excellence <strong>de</strong>s PMEproposeront <strong>une</strong> vision "du succès dansl’entreprise" pour ai<strong>de</strong>r les patrons <strong>de</strong> TPE et PMEà atteindre <strong>de</strong>s résultats. "Comment augmentervos bénéfices <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50% et quelles stratégiesutiliser pour retrouver <strong>une</strong> croissance à <strong>de</strong>uxchiffres en agissant sur les 5 leviers clés quiseront présentés…" un programme ambitieux quise clôturera par <strong>une</strong> séance plénière, en présencedu Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UWE Jean-Pierre Delwart et <strong>de</strong>François Fornieri, Manager <strong>de</strong> l’Année.Quelques quotes <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes> > Un événement hors du commun"Un événement hors du commun à maints égards mais avant tout <strong>une</strong>organisation sans faille et qui interpelle par <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s contactshumains tant avec les organisateurs qu’avec les participants. Cerisesur le gâteau : <strong>une</strong> animation d’<strong>une</strong> qualité exceptionnelle dont jegar<strong>de</strong> un fabuleux souvenir. Un seul regret : le temps y est passé tropvite… J’attends donc avec impatience <strong>la</strong> prochaine édition".Samuel GIELSDORF (Philotrans)> > Une dynamique qui fait du bien"C’est gai <strong>de</strong> voir <strong>une</strong> telle dynamique dans un mon<strong>de</strong> actuel assezmaussa<strong>de</strong>, ce<strong>la</strong> fait du bien. Encore merci pour ce moment préparéavec professionnalisme (connu et reconnu) qui nous donne l’envie <strong>de</strong>monter <strong>de</strong>s sommets encore plus hauts mais avec réalisme".Thierry LEVINTOFF (Eurodye)> > Un mariage d’expérience et <strong>de</strong> convivialité"Je reviens à <strong>la</strong> Journée <strong>de</strong> l’Excellence <strong>de</strong>s PME parce que c’est <strong>une</strong>occasion unique <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s personnalités entreprenantes etdésireuses <strong>de</strong> partager les trucs et astuces qui ont participé à leursuccès ! Un mariage d’expérience et <strong>de</strong> convivialité ! J’y entraîne mesresponsables pour partager avec eux toutes ces bonnes idées et siseulement quelques-<strong>une</strong>s d’entre elles sont mises en pratique dansmon entreprise, alors <strong>la</strong> journée est gagnée. En plus, je suis très sensibleau côté réseautage <strong>de</strong> l’évènement et je l’apprécie beaucoup".Serge VERHAEGEN (Bedimo)Dynamisme Mars-Avril 2012 .51


un dossier <strong>de</strong> <strong>la</strong> régiePUBLicitaire <strong>de</strong> DynamismeLifestyleA un jet <strong>de</strong> pierre<strong>de</strong> Bruxelles, à <strong>la</strong>porte <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes,<strong>la</strong> province <strong>de</strong>Namur étonne par<strong>la</strong> diversité <strong>de</strong> sespaysages et par<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> sonoffre en matièred’infrastructurespour réunionset incentives. Laprovince vouspropose <strong>une</strong> offrevaste en matière <strong>de</strong>centres <strong>de</strong> congrès,hôtels <strong>de</strong> charme,centres d’affaireshi-tech et lieuxévénementielsd’exception ouoriginaux.MICE (meeting Incentive Congress Event)Namur Congrès : 149 soLa situation stratégique <strong>de</strong> <strong>la</strong> province <strong>de</strong>Namur, au centre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Wallonie, à <strong>la</strong> croiséed’importants axes <strong>de</strong> communication ainsique son cadre <strong>de</strong> vie exceptionnel au cachethistorique indéniable font d’elle un endroit <strong>de</strong>rencontres par excellence. Le statut <strong>de</strong> Capitale<strong>de</strong> <strong>la</strong> Région <strong>Wallonne</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Namur, <strong>la</strong>présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux universités <strong>de</strong> renom ainsi qued’un parc d’activités scientifiques jouent égalementun rôle significatif dans le dynamisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.Une offre MICE très professionnelleUne offre MICE (Meeting Incentive CongressEvent) professionnelle qui s’étoffe...Vous pouvez certes profiter <strong>de</strong> 2 halls d’exposition,d’un pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s congrès, d’un théâtre à l’italienneou encore d’un moulin (c<strong>la</strong>ssé en 2011 dans leTop 10 <strong>de</strong>s lieux événementiels <strong>de</strong> Belgique par«Expérience Magazine»), et <strong>de</strong> beaucoup d’autreslieux incontournables.Voici pour vous <strong>une</strong> sélection <strong>de</strong> nouveautésà découvrir :Le Château <strong>de</strong> Ry est situé dans un site préservé,élégant et discret. Le château <strong>de</strong> Ry, maison <strong>de</strong>famille <strong>de</strong>puis 1593, vous accueillera pour vosévénements <strong>de</strong> prestige. Récemment restauré,Ry propose <strong>une</strong> infrastructure professionnelleentièrement équipée <strong>de</strong> hautes technologies. LeChâteau <strong>de</strong> Ry est un lieu unique en Belgique quiallie parfaitement le respect <strong>de</strong> l’histoire, <strong>de</strong> <strong>la</strong>tradition et du luxe avec les développements lesplus récents en matière d’énergie renouve<strong>la</strong>ble.Le Chat à 7 Pattes se situe à quelquesminutes du centre <strong>de</strong> Namur. Il vous propose<strong>une</strong> salle polyvalente pour les séminaires,réunions, voire séances <strong>de</strong> yoga. Lumineuse, <strong>la</strong>salle est constituée <strong>de</strong> matériaux esthétiques etrespectueux <strong>de</strong> l'environnement. Côté équipement,le «Chat à 7 Pattes» répond à toutes les attentes :<strong>une</strong> cuisine équipée, un bar, un parking vélo,l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite et<strong>une</strong> belle terrasse avec jardin caractérisent cetendroit particulièrement calme et convivial.La Cabane du Trappeur : Découvrez les coinssecrets <strong>de</strong> <strong>la</strong> grotte <strong>de</strong> Han à <strong>la</strong> lueur <strong>de</strong> torches,et passez <strong>la</strong> nuit au cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réserve d'animaux,à quelques mètres <strong>de</strong>s ours. La «Cabane duTrappeur» sera votre refuge pour <strong>la</strong> nuit.L’Ame <strong>de</strong>s Vins : Profitez du savoir-faire <strong>de</strong>Monsieur Robert Rouelle lors d'animationsœnologiques originales présentées sous forme<strong>de</strong> séminaire ou <strong>de</strong> team building. En équipe,vous testerez vos connaissances lors <strong>de</strong> séances<strong>de</strong> dégustations à l'aveugle ou vous serez guidéslors d'un dîner œnologique à <strong>la</strong> découverte <strong>de</strong>saccords parfaits mets-vins...Namur City Quiz : Vous cherchez <strong>une</strong> manièreludique <strong>de</strong> découvrir <strong>la</strong> capitale wallonne ?Le City-Quiz <strong>de</strong> Namur est fait pour vous ! A <strong>la</strong>remise du questionnaire et <strong>de</strong> l'itinéraire par votreanimateur, partez en équipes à <strong>la</strong> découverte <strong>de</strong>srichesses culturelles, culinaires et historiques <strong>de</strong><strong>la</strong> ville. Ce jeu <strong>de</strong> ville, agrémenté d'épreuves aussisurprenantes qu'amusantes, vous emmène, parexemple, à <strong>la</strong> rencontre <strong>de</strong> B<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> Namur,princesse du temps passé, qui vous conteral'histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> peste namuroise. Autre défipossible : <strong>une</strong> dégustation <strong>de</strong> produits du terroir.ElisAm : L’union <strong>de</strong> <strong>la</strong> créativité <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxpassionnées d’art et d’entrepreneuriat donneà ElisAm un caractère tout à fait innovant et enfait <strong>une</strong> entreprise professionnelle maîtrisantles Arts <strong>de</strong> l’accueil, <strong>de</strong> l’enchantement et duprofessionnalisme. Besoin d’un événementhors du temps ? Optez pour <strong>une</strong> soirée magiquebaptisée «Les nuits secrètes», illuminée par unspectacle <strong>de</strong> feu et autres jongleurs et artistes.52. Dynamisme Mars-Avril 2012


© FTPN: Bossiroyciétés à votre service !Un cadre remarquable pourvos incentives ou activités <strong>de</strong>team buildingProfitez <strong>de</strong>s paysages verdoyants et durelief vallonné <strong>de</strong> <strong>la</strong> province <strong>de</strong> Namurpour organiser vos activités sportives tellesqu’un karting sur un <strong>de</strong>s plus grands circuitsd’Europe, <strong>une</strong> <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lesse en kayak,du ski nautique, du jet ski ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> voile, <strong>une</strong>ba<strong>la</strong><strong>de</strong> en draisines sur d'anciennes voies <strong>de</strong>chemin <strong>de</strong> fer le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> Molignée, sansoublier les nombreux circuits VTT, les golfs,l'alpinisme ou <strong>la</strong> spéléologie, le vol à voile oul'ULM et tous les chemins <strong>de</strong> randonnée.En matière d’incentives, profitez d’<strong>une</strong> épopéeà travers <strong>la</strong> cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Namur, d’<strong>une</strong> ba<strong>la</strong><strong>de</strong>en segway ou d’<strong>une</strong> enquête CSI les experts à<strong>la</strong> Cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Dinant, d’un coaching d’équipepar le cheval, d’<strong>une</strong> initiation à <strong>la</strong> cultureasiatique, d’un parcours aventure à Dinantou aux Lacs <strong>de</strong> l’Eau d’Heure ou même d’unbrainstorming dans <strong>une</strong> cabane perchée dansles arbres.Une culture riche <strong>de</strong> son passé vousemmènera sur les chemins d’un grandparfumeur, dans le musée Rops ou à <strong>la</strong>croisée d’agriculteurs qui vous ferontdécouvrir <strong>de</strong>s produits locaux. Unegastronomie riche par ses restaurants<strong>de</strong> renom : le Château <strong>de</strong> Namur et sonrestaurant d’application <strong>de</strong> l’école hôtelièremais aussi pour ne citer que les «2 étoilesMichelin», L’Eau Vive et L’Air du Temps.Un team cooking autour du foie gras ouencore avec un grand chef raviront vospapilles. Sans oublier <strong>la</strong> promena<strong>de</strong> gustativeautour du choco<strong>la</strong>t et <strong>de</strong>s domaines viticolesnamurois !Namur Congrès, chez vous !La far<strong>de</strong> prestige vient <strong>de</strong> sortir...Namur Congrès, le bureau <strong>de</strong> congrès officiel<strong>de</strong> <strong>la</strong> province <strong>de</strong> Namur dispose à présent<strong>de</strong> sa far<strong>de</strong> prestige qui illustre un beau panelreprésentatif <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong> réunions et <strong>de</strong>sactivités incentives en province <strong>de</strong> Namur.Particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> cette far<strong>de</strong> ? Elle est renforcéepar un démarchage : un membre <strong>de</strong> NamurCongrès se dép<strong>la</strong>ce dans votre entreprise pourvous présenter tous les atouts <strong>de</strong>s 26 sociétésfigurant dans <strong>la</strong> far<strong>de</strong>. Sollicitez dès à présentun ren<strong>de</strong>z-vous en appe<strong>la</strong>nt le 081/ 77 67 58.Afin <strong>de</strong> vous mettre l’eau à <strong>la</strong> bouche, voici <strong>la</strong>liste <strong>de</strong> ces sociétés MICE à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> cheznous : Boat for You, Castel <strong>de</strong> Pont-à-Lesse,Cercle <strong>de</strong> Wallonie, Château <strong>de</strong> Chérimont,Château <strong>de</strong> Lavaux-Sainte-Anne, Château <strong>de</strong>Namur, Château <strong>de</strong> Petit-Leez, Château <strong>de</strong> Ry,Cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Dinant, Cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Namur – TerraNova, Domaine <strong>de</strong> Béronsart, Domaine <strong>de</strong> Mozet,Domaine <strong>de</strong>s Grottes <strong>de</strong> Han, Espace Vinçotte,Ferme <strong>de</strong> Foy, Ferme <strong>de</strong> l’Abbaye <strong>de</strong> Moulins,Golf & Hôtel <strong>de</strong> Falnuée, L’Art <strong>de</strong> Vivre, Les Jardins <strong>de</strong> <strong>la</strong> Molignée, Les Lacs <strong>de</strong> L’Eaud’Heure, Lesse Kayaks & Dinant Aventure (maintenant appelée Dinant Évasion),Namur City Quiz, New Dimension, Segwaynam, Team OSE et Théâtre Royal <strong>de</strong> Namur.www.namurcongres.beinfo@namurcongres.beTourismeTel. +32 (0)81 77 67 58 | Fax +32 (0)81 77 69 81MICEA <strong>la</strong> recherche du lieu parfait pour votre prochaine réunion, événement ou évasiond’entreprise ? L’équipe <strong>de</strong> Namur Congrès vous ai<strong>de</strong>ra volontiers à organiser votreévénement en province <strong>de</strong> Namur.Intéressé ? Visitez le site internet www.namurcongres.be, abonnez-vous à <strong>la</strong>newsletter, suivez son actualité sur Facebook, Twitter et LinkedIn ou sollicitez <strong>la</strong> visited’un membre <strong>de</strong> l’équipe; c’est gratuit et toujours professionnel.Namur Congrès (Fédération du Tourisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> Province <strong>de</strong> Namur)Avenue Reine Astrid 22 - 5000 Namur081/77.67.58 (fax : 081/77.69.81) | info@namurcongres.bewww.namurcongres.be | www.namurcongres.mobi© Photographies : FTPN : Bossiroy - Van<strong>de</strong> Craen | Graphisme : www.studiomagenta.beMeetingCongressIncentiveEventen Province <strong>de</strong> Namurin <strong>de</strong> Provincie Namenin the Province of NamurDynamisme Mars-Avril 2012 .53


www.coyote.beHan est <strong>une</strong> <strong>de</strong>s plus belles et <strong>de</strong>s plus spectacu<strong>la</strong>ires grottesd’Europe. Elle est <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> préhistoire le théâtre <strong>de</strong> cérémoniesmagnifiques. Aujourd’hui encore, <strong>la</strong> Grotte comme <strong>la</strong> Réserved’Animaux Sauvages <strong>de</strong> 250 ha accueillent tous les types d’événements,<strong>de</strong> 5 à 5 000 personnes.Ici, <strong>la</strong> magie opère sans artifice. Depuis plus <strong>de</strong> 15 000 ans.DÉCOUVREZ TOUTES NOS FORMULESÉVÉNEMENTIELLES AVEC NOTRE ÉQUIPE DÉDIÉEStéphane Géron : 0496 50 97 05Ingrid Marée : 0478 41 16 04events@grotte-<strong>de</strong>-han.beLa Nature, gran<strong>de</strong>ur NatureDomaine <strong>de</strong>sGrottes <strong>de</strong>www.grotte-<strong>de</strong>-han.bewww.grotte-<strong>de</strong>-han.be


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un dossier <strong>de</strong> <strong>la</strong> régiePUBLicitaire <strong>de</strong> DynamismeLifestyleOù aller mangerlorsque l’un <strong>de</strong>vos clients oufournisseurs vienten visite chez vousou que vousvous ren<strong>de</strong>zdans <strong>la</strong> région <strong>de</strong>Braine-l’Alleud ?Manger unpetit bout entrecol<strong>la</strong>borateurs,avec un ami ou fairel’évaluation <strong>de</strong> l’un<strong>de</strong> vos employésau cours d’undéje<strong>une</strong>r informel…Autant d’occasionsdiverses requérant<strong>de</strong>s endroitsattablés… appropriés.Réponse enquelques adressesgourman<strong>de</strong>sdans <strong>la</strong> lorgnettebusiness du gui<strong>de</strong>GaultMil<strong>la</strong>u.Chronique <strong>de</strong>Philippe Limbourg,Directeur GaultMil<strong>la</strong>u BeluxUn business lunch à Braine-l’Alleud ?GaultMil<strong>la</strong>u vous ouvre soDéje<strong>une</strong>r business pour client sélectCette élégante bâtisse en bordure <strong>de</strong> chaussée abrite un duo <strong>de</strong> chocpour <strong>une</strong> cuisine tout en finesse. Le père, Jacques, qui <strong>la</strong>isse <strong>de</strong> plusen plus les coudées franches à son fils Dimitri s’attelle aux fourneauxavec son rejeton pour vous offrir un moment <strong>de</strong> bonheur gastronomiqueque les dames respectives <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux coqs ponctuent d’un envoi souriantdans le décor soigné <strong>de</strong> l’agréable salle à manger.Belle harmonie que ces crevettes marinées au piment et citron etun déstructuré d’asperges à <strong>la</strong> f<strong>la</strong>man<strong>de</strong>. La lotte rôtie au <strong>la</strong>rd d’<strong>une</strong>cuisson irréprochable s’accompagnait <strong>de</strong> palour<strong>de</strong>s aromatisées auxherbes et ail frais. Tandis que <strong>la</strong> <strong>de</strong>scente se fait en douceur sur <strong>une</strong>tarte à <strong>la</strong> rhubarbe acidulée et pulpe <strong>de</strong> fraise gariguette.La carte interactive propose un choix très complet pour les amateursdu jus <strong>de</strong> <strong>la</strong> treille.15/20Jacques MaritChaussée <strong>de</strong> Nivelles 336 - 1420 Braine l’Alleud02/384.15.01 | www.jacquesmarit.comDéje<strong>une</strong>r détendu mais haut en saveur avec un fournisseurLe décor se décline sur <strong>de</strong>s tons chauds, rouge et brun, rehaussépar l’accueil <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtresse <strong>de</strong> maison qui officie, avec justesse, entant que sommelière. Le chef vous offrira le meilleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuisineavec <strong>de</strong>s produits qu’il va lui-même chercher au marché matinal :fraîcheur garantie !Ce<strong>la</strong> donne dans l’assiette <strong>une</strong> cassolette <strong>de</strong> moules bouchot et sabrunoise <strong>de</strong> poireaux suivie d’<strong>une</strong> poitrine <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>ille Label Rougetendre et juteuse à souhait.La compote <strong>de</strong> pommes aux fruits secs et sa g<strong>la</strong>ce à <strong>la</strong>cannelle donnent le mot <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin, excellent !Philippe MeyersRue Doyen van Belle 6 - 1420 Braine l’Alleud02/384.83.18 | www.philippe-meyers.be15/2056. Dynamisme Mars-Avril 2012


n carnet d’adresses…Une virée branchée entre collègues ?On y vient pour l’ambiance décontractée, le cadre qui nousramène en Provence et les p<strong>la</strong>ts qui sentent bon le soleil.L’authentique four à pizza vous garantit un très bel assortiment<strong>de</strong> pizzas avec le choix entre petite faim et grosse faim.Commencez <strong>la</strong> dégustation avec l’assortiment <strong>de</strong> tapascomme là-bas, suivi par les scampis Souléou un rien relevésou encore les préparations mijotées ou grillées du chef.Le tout s’arrose d’<strong>une</strong> sélection vineuse bien sentie.Mieux vaut réserver à l’avance carl’adresse est connue <strong>de</strong>s amateurs<strong>de</strong> bonne chair.Lou SoléouP<strong>la</strong>ce Saint Anne 17 - 1420 Braine l’Alleud02/385.25.3513/20Et sinon ? Dans les environs ?On ne pourra que vous conseiller...A Waterloo :De bouche à oreille | Sympathique adresse tenue par un je<strong>une</strong> couple dynamique été.Chaussée <strong>de</strong> Bruxelles 79 - 1410 WaterlooYves Lemercier | Ici priment les produits <strong>de</strong> qualité et faits maison !Rue <strong>de</strong> Charleroi 72-79 - 1410 WaterlooA Uccle :La brasserie du Prince d’Orange |Une <strong>de</strong>s adresses les mieux tenues du groupe «Restauration Nouvelle».Avenue du Prince d'Orange 1 - 1180 UccleDynamisme Mars-Avril 2012 .57


Réseaux / Manager positifénergie et environnEMEntJ’ai <strong>une</strong> mission :comment changer le mon<strong>de</strong> ?La biodiversité est c<strong>la</strong>irement l’objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> survie <strong>de</strong> l’humanité. Regardscroisés <strong>de</strong> trois experts APM sur <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong> l’environnement..."Sans sourced’énergie, letrAVAil d’un hommecorrespondraitau trAVAil <strong>de</strong>150 personnes !"Regard <strong>de</strong> Jean-Marc JancoviciExpertise précise <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation grave <strong>de</strong> <strong>la</strong>production <strong>de</strong> CO2. Il démontre c<strong>la</strong>irementque les 100 <strong>de</strong>rnières années, c’est l’activité<strong>de</strong> l’homme qui a fait pression sur l’environnement.La consommation va quadruplersi l’ensemble <strong>de</strong> l’humanité arrive à nosmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation. La raréfaction <strong>de</strong>smatières premières nous oblige au remp<strong>la</strong>cementdu pétrole, <strong>une</strong> autre énergie possibleest le charbon. Cette solution nous conduiraità <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong> l’humanité et du mon<strong>de</strong>.Les autres énergies en émission <strong>de</strong> CO2 sont :• hydroélectricité : facteur 1 ;• nucléaire : facteur 2 ;• éolienne : facteur 3 ;• photovoltaïque : facteur 27 ;• gaz : facteur 109 ;• charbon : facteur 273(avec <strong>de</strong>s pollutions graves en NOx).Dans ces conditions, l’abandon du nucléaire àcourt terme est un désastre. La production <strong>de</strong><strong>une</strong> tonne <strong>de</strong> CO2 aujourd’hui ne commenceraà disparaître que dans plusieurs milliersd’années. Conclusion du scientifique :stabiliser <strong>la</strong> production <strong>de</strong> CO2 ne suffit pas.Il faut <strong>la</strong> diminuer immédiatement et ce parhabitant <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète pour que <strong>de</strong>s paysqui ne vivent pas à notre niveau <strong>de</strong> confortpuissent l’atteindre. Nous <strong>de</strong>vons donc divisernotre production par au moins 4 pour <strong>la</strong>maintenir stable, or, nous <strong>de</strong>vons <strong>la</strong> diminuer !Regard <strong>de</strong> Maximilien RouerRéparer <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète : <strong>la</strong> révolution <strong>de</strong> l’économiepositive. Il part du même constat etsa réflexion est qu’il faut aujourd’hui reconstituerle stock <strong>de</strong> matières consomméespour fabriquer l’énergie.ExpérienceD’où, l’appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’économie positive.C’est <strong>une</strong> obligation au niveau du climat, <strong>de</strong>l’énergie, <strong>de</strong> <strong>la</strong> toxicité, <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité et<strong>de</strong>s ressources.Il i<strong>de</strong>ntifie plusieurs voies dans cette vision :»»Absorber par différents moyens le CO2 quise trouve dans l’atmosphère pour diminuersa concentration (recherches faites auniveau <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntes, <strong>de</strong> roches ou <strong>de</strong>matières pour <strong>la</strong> construction). Le GIEC estl’instance internationale qui donne le plusd’informations dans ce domaine.»»Capter le CO2 à <strong>la</strong> source <strong>de</strong> <strong>la</strong> productiond’énergie pour l’empêcher <strong>de</strong> se vo<strong>la</strong>tiliserdans l’atmosphère.»»Diminuer notre consommation d’énergie(ex. construction d’habitats positifs qui fabriquentplus d’énergie qu’ils n’en consomment)étant donné que l’habitation est un<strong>de</strong>s secteurs qui doit se développer le plussur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète cette voie est indispensable.»»Produire <strong>de</strong> l’énergie sans émanation <strong>de</strong>CO2 (cfr. expert précé<strong>de</strong>nt). Il attire notreattention sur <strong>la</strong> toxicité chronique due à<strong>une</strong> concentration <strong>de</strong> plus en plus forte<strong>de</strong> molécules <strong>de</strong> plus en plus différentesdans les corps vivants.Regard <strong>de</strong> Christian BuchetIl y a <strong>de</strong>s ressources inestimables dansl’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer : alimentaires,matières premières pour <strong>la</strong> pharmacie et<strong>la</strong> cosmétologie, le tourisme (croisières),<strong>la</strong> production d’énergie (par les courantsmarins ou par les différences <strong>de</strong>températures entre <strong>la</strong> surface et lesprofon<strong>de</strong>urs). L’Europe dispose d’espacesmarins immenses et inexploités.Christian MAKA, Animateur du CLUb Apm Liège-Simenon :"Ayant entendu <strong>la</strong> position <strong>de</strong> ces 3 experts, j’ai <strong>une</strong> vision c<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationdans <strong>la</strong>quelle nous nous trouvons. Par <strong>la</strong> vision positive exprimée, j’ai prisconscience du potentiel <strong>de</strong> développement que nous pouvons avoir en intégrantdans <strong>la</strong> réflexion stratégique <strong>de</strong> nos économies ces éléments qui sont, <strong>de</strong> plus,incontournables. Les entreprises gagnantes <strong>de</strong> <strong>de</strong>main sont à mon sens, cellesqui intégreront le plus rapi<strong>de</strong>ment l’ensemble <strong>de</strong> ces éléments. Nous le voyonsaujourd’hui déjà dans <strong>la</strong> construction".APM Belgique Luxembourg Rue Bois Saint-Jean 29 - 4102 OUGREE04/232.10.36 - apm.belux@skynet.beDynamisme Mars-Avril 2012 .59


Réseaux / E-Walloniel’entrepriseen ligneDéveloppez votre entreprisegrâce grâceaux auxTechnologiesTechnologies<strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> <strong>la</strong>Communication.Communication (TIC).Une rubrique proposéeUne par l’Agence rubrique <strong>Wallonne</strong> proposée<strong>de</strong>spar Télécommunications.l’Agence <strong>Wallonne</strong> <strong>de</strong>sTélécommunications.le chiffre32%<strong>de</strong>s entreprises wallonnesdisposent d'un site Web.Parmi celles-ci, 27% en font<strong>la</strong> promotion à travers lesréseaux sociaux.on the WEBwww.awt.be/elearningVous souhaitez mettreen p<strong>la</strong>ce <strong>une</strong> stratégie <strong>de</strong>formation en ligne dansvotre organisation, voiredévelopper <strong>de</strong>s modules eninterne? Nous pouvons vousai<strong>de</strong>r dans votre réflexion etvous accompagner dans vosdéveloppements!L’AWT organise un cycled’ateliers d’initiation àl’e-learning.Depuis 2009, l'AWT proposeaux entreprises wallonneset bruxelloises, <strong>de</strong> toutestailles et <strong>de</strong> tous secteurs,un cycle d'ateliers gratuitsà l'e-learning. Résolumentpratiques (démonstrations,activités hands-on, misesen situation, etc.) et àl'écoute <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>sparticipants, les atelierspermettent véritablementd'accompagner les premierspas <strong>de</strong>s organisations dansleurs démarches d'adoption<strong>de</strong> l'e-learning en les aidantà débroussailler le terrain,à prendre connaissance <strong>de</strong>spistes possibles, à i<strong>de</strong>ntifier<strong>de</strong>s ressources utiles, etc.Clivage génération X / génération YMythe ou réalité ?Livres et articles re<strong>la</strong>tifs au management <strong>de</strong> <strong>la</strong> génération Y en entreprisese multiplient. Qu'en est-il en Wallonie ? Nos entreprises sont-elles dirigéespar <strong>de</strong>s «immigrants numériques» ? Les je<strong>une</strong>s Y ont-ils <strong>de</strong>s aspirationsdifférentes <strong>de</strong> leurs aînés ?Le point sur les niveaux <strong>de</strong>susages sociaux sur le WebSelon le baromètre 2011 <strong>de</strong>s usages TIC <strong>de</strong>l'AWT, 99% <strong>de</strong>s Wallons <strong>de</strong> 15 à 29 ans sontutilisateurs d'Internet. En 2011, 4 millions <strong>de</strong>Belges avaient un profil sur les réseaux sociaux.En moyenne, les internautes belges sontmembres <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réseaux sociaux à <strong>la</strong> fois etse connectent <strong>de</strong>ux fois par jour. Bref, les 15 à29 ans, aussi appelés «Génération Y», sont nésdans un mon<strong>de</strong> numérique et consomment lesTIC «comme ils respirent». Par contre, les entrepriseswallonnes elles, sont plus méfiantesvis-à-vis <strong>de</strong>s nouveaux médias. Seulement27% d'entre elles sont présentes sur unréseau social. Quant à l'accès à ces réseauxsur le lieu <strong>de</strong> travail, 4 entreprises belges sur10 le bloquent entre 9 et 17 heures (source :Smart Business Strategies, 2011). On constatedonc qu'<strong>une</strong> forme <strong>de</strong> déca<strong>la</strong>ge s'instaureentre les outils numériques équipant le domicileet ceux autorisés sur le lieu <strong>de</strong> travail.Génération X, génération Y...De quoi parle-t-on ?Le terme "génération Y" désignegénéralement les personnes nées entre1980 et 1999. Pour les uns, cet Y est issu <strong>de</strong><strong>la</strong> forme du fil <strong>de</strong>s ba<strong>la</strong><strong>de</strong>urs numériques sur<strong>la</strong> poitrine <strong>de</strong>s adolescents. Pour d'autres,c'est au niveau <strong>de</strong>s jeans taille basse qu'ilfaut chercher. D'autres enfin y voient unlien avec <strong>la</strong> phonétique ang<strong>la</strong>ise du «Y»,i<strong>de</strong>ntique à celle du mot «why» (pourquoi),mot emblématique <strong>de</strong> cette nouvellegénération. Quoi qu'il en soit, ce terme faitaussi référence à <strong>la</strong> génération précé<strong>de</strong>nte, <strong>la</strong>«génération X», c'est-à-dire les enfants <strong>de</strong>sbabyboomers nés entre 1965 et 1980.Dépasser les stéréotypesLes je<strong>une</strong>s sont familiers <strong>de</strong>s TIC, maisne sont pas <strong>de</strong>s génies <strong>de</strong> l'informatiquepour autant ! A peine 32% d'entre eux sontcapables <strong>de</strong> résoudre un problème informatiqueou d'installer un logiciel correctement,tandis que 27% sont capables <strong>de</strong> seconnecter à un réseau d'ordinateurs (source :Ordinateur individuel n°227, mai 2010).Si les usages <strong>de</strong> base d'Internet (chat,surf, etc.) et les usages audiovisuels(jeux, musique, vidéo) sont très <strong>la</strong>rgementrépandus chez les 16-24 ans, les usagescommerciaux et utilitaires le sont moins.Les entreprises wallonnessont-elles prêtes à réformerleurs métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail ?Si <strong>la</strong> connexion à Internet et le site Web fontdésormais partie intégrante <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégied'entreprise, <strong>la</strong> présence sur un réseau social,le télétravail, les connexions mobiles, <strong>la</strong>visioconférence ou encore le suivi <strong>de</strong> formationvia Internet restent plus anecdotiques.On perçoit donc <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> réformerl'organisation du travail pour que <strong>la</strong> générationY ne se sente pas «emprisonnée» au travail.Cette génération est candidate au managementpar les objectifs et a besoin d'un espace<strong>de</strong> créativité permettant <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s essais-erreurs.Cet espace présuppose un minimum<strong>de</strong> liberté dans le choix <strong>de</strong>s technologiesutilisées et éventuellement, au niveau du lieu<strong>de</strong> travail pour réaliser certaines tâches. Ladistinction vie privée-vie professionnelle étantmoins nette que pour leurs aînés, ils n'ont pasnécessairement besoin d'être au bureau pourtravailler et inversement.Une façon <strong>de</strong> concilier certaines attentes <strong>de</strong><strong>la</strong> génération Y avec <strong>une</strong> diminution <strong>de</strong>s coûts<strong>de</strong> l'informatique <strong>de</strong>s PME peut passer parl'utilisation <strong>de</strong> technologies personnelles surle lieu <strong>de</strong> travail. En effet, <strong>une</strong> entreprise <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 50 personnes (soit 94% <strong>de</strong>s entrepriseswallonnes) peut très bien envisager <strong>une</strong>ap<strong>proche</strong> externalisée <strong>de</strong> l'informatique grâceà l'intégration <strong>de</strong>s technologies personnelles<strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs.Retrouvez l’article complet sur le portail <strong>de</strong>s Technologies<strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communication: www.awt.be60. Dynamisme Mars-Avril 2012


Réseaux / DynathèqueL'évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces surl'environnement en Région <strong>de</strong>Bruxelles-Capitale et en Région wallonneDeman<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> permis, administrations régionales ou communales, bureauxd’étu<strong>de</strong>s, membres <strong>de</strong> commissions consultatives, autres acteurs publics ouprivés, nombreuses sont les personnes confrontées régulièrement aux procéduresd’évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces sur l’environnement. L’évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces fait,en effet, partie intégrante <strong>de</strong> notre droit <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong> l’aménagementdu territoire et <strong>de</strong> l’urbanisme, et chaque <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis doit comporter auminimum un volet consacré à l’évaluation <strong>de</strong>s impacts du projet sur l’environnement.Un récent ouvrage d’Emmanuelle GONTHIER, Avocate aux Barreaux <strong>de</strong> Bruxelleset <strong>de</strong> Nivelles, fait le point sur l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière. Il présente les directiveseuropéennes – directive 85/337/CEE et directive 2001/42/CE – et mesure leurtransposition en droits <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région wallonne et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région <strong>de</strong> Bruxelles-Capitale.Les différents textes sont examinés dans <strong>une</strong> perspective historique qui permetnotamment d’i<strong>de</strong>ntifier les régimes successivement applicables et d’apprécierl’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion. Il reprend également les éléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>ncepertinente.L’ouvrage est agréable à consulter et à lire. Son ap<strong>proche</strong> pratique, et aussi critique, intéressera les juristes et tous ceuxqui touchent <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin à l’évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces en Wallonie et à Bruxelles.Emmanuelle GONTHier, Editions Van<strong>de</strong>n Broele (www.editions.van<strong>de</strong>nbroele.be), Bruges, 2011, 546 pages62. Dynamisme Mars-Avril 2012


Augmenter <strong>de</strong> 25% l’efficacité énergétique?La complète solution puissance et automatisation d’ABBa aidé <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> raffinerie d’aluminium en Europe àaugmenter son efficacité énergétique <strong>de</strong> 25% en augmentanten même temps sa productivité. Avec <strong>la</strong> recherche et ledéveloppement focalisé à augmenter les performances et <strong>la</strong>conservation <strong>de</strong>s ressources, nous travaillons constamment àéconomiser énergie et argent. Et notre environnement.www.abb.com/betterworldCertainement.

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