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chIts ospeDale saInte musse (tolone) - Imper

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Directeur de SAPE Etanchéité,Jean-Claude Bonnet passe la main e douceurà deux salariés de l’enterprise.La Garde SAPE, historire d’une transmission d’enterprise réussie.Le fronton porte SAPE Etanchéité,mais tout le monde,clients comme fournisseurs ouemployées, l’appelle “la SAPE”.C’est une valeur sûre dans letissu économique varois, uneenseigne qui fête ses 50 ansen même temps qu’elle tourneune page importante.Car son directeur, Jean-ClaudeBonnet, part à la retraite. Maispour pérenniser l’activité et lesemplois et réussir au mieux latransition, il a pris soin de bienpréparer ce moment.L’histoire de l’enterprisecommence en juin 1959: l’Arsenalremplissant souvent lecarnet des commandes, il estdécidé de trouver des locaux àLa Rode, à proximité immédiate.Mais au début des années70, la construction des toursde La Rode oblige la SAPE àdéménager vers La Garde et às’installer dans un ancien corpsde ferme, retapé et réaménagé.C’est ° cette époque que Jean-Claude Bonnet arrive dansl’enterprise, avec le statut de“directeur avec une optionde rachat”, comme il l’expliqueaujourd’hui. L’équipe estmodeste - une demi-douzainede personnes - et polyvalente.Dans les années 80, la SAPEdéménage une nouvellefois, pour s’installer dans leslocaux de l’avenue Joliot-Curiequ’elle occupe encore aujourd’hui,tout près de la GrandeTourranche.“J’ai alors ressenti le besoinde m’engager, de m’impliquerdans la vie économiquedu département, se souvientJean-Claude Bonnet. C’étaitaussi une maniéere d’asseoirla SAPE dans le paysage économiquevarois. C’est ainsi quej’ai été président de l’Unionpatronale du Var, mais ausside l’URSSAF. J’ai également lafierté d’avoir été l’origine dela création de l’ISEN”.Mais l’âge avançant, il étaittemps de penser à passerla main : “J’ai été approché,courtisé même, par de grandsgroupes nationaux. Ils avaientregardé les statuts de l’entreprise,constaté que j’approchaisla soixantaine et en avaientdéduit que j’allais bientôtpasser la main, sourit-il. Mais jen’ai pas cédé à leurs avances.Je souhaitais que la SAPE resteune entreprise locale, taillehumaine, et qu’elle puisseconserver son identité”.Jean-Claude Bonnet choisitdonc de se tourner vers unesolution interne, vers deuxhommes qui connaissenttrès bien l’enterprise pour ytravailler depuis de nombreusesannées, et sauront assurerune transition en douceurautant auprès des clients quedes fournisseurs. Jean-PhilippeSkrzydlewski, comptable, etMichaël Moy, plus versé dansles questions techniques, prennentdonc chacun 30% desparts de la société et mènerontdésormais la barque. Unedémarche que Jean-ClaudeBonnet a souhaité expliquerpar une lettre envoyée à toutles clients de l’enterprise.Mains est-il pour autant à laretraite? Pas vraiment… Ilconserve en effet 40 % desparts et occupera désormaisun rôle de consultant. “Difficilede s’arrêter d’un coup, la SAPEc’est ma vie.Je suis là presque tout les jour,je garde mon bureau… et toutle monde m’apelle encorepatron !”.19

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