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Rapport d'activités 2008 - Fondation Caisses d'Epargne pour la ...

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<strong>Rapport</strong> d’activités <strong>2008</strong>Reconnue d’utilité publique le 11 avril 2001


«Vieillir n’est au fond pas autre choseque n’avoir plus peur de son passé. »Stefan ZweigCe rapport d’activités est complété par un tiré à part, les comptes annuels <strong>2008</strong>1


Avec 89 établissements et services, près de 4 200 col<strong>la</strong>borateurs,5 800 personnes accueillies, plus de 7000 personnes accompagnées àdomicile, 11500 patients pris en charge, les activités de son réseauont connu une exceptionnelle croissance. Le développement desactions et le professionnalisme des équipes ont suscité <strong>la</strong> confiancedes partenaires de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>. Associations, collectivités territoriales,entreprises et pouvoirs publics savent pouvoir compter surelle dans <strong>la</strong> durée. J’en reçois de nombreux témoignages depuisque j’ai l’honneur de présider son conseil d’administration.Mécène dans le domaine de l’autonomie et de <strong>la</strong> lutte contrel’exclusion sociale, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a montré, là aussi, sa capacité àrepérer, à financer et à promouvoir les projets qui portent en germeles innovations de demain. Preuve en est le prix du présidentde <strong>la</strong> République et le prix du handicap de <strong>la</strong> mairie de Paris auconcours Lépine international Paris 2009, décernés à Easymetros<strong>pour</strong> <strong>la</strong> création d’un petit boitier électronique qui permet auxpersonnes malvoyantes d’accéder au métro et facilite leur trajet.Dès l’origine, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a soutenu ce projet en faveur de l’intégrationdes personnes handicapées dans <strong>la</strong> cité.Enfin, parmi près de 600 fondations reconnues d’utilité publiqueque compte <strong>la</strong> France, dont une trentaine abrite des fondationssous égide, <strong>la</strong> FCEs a trouvé sa p<strong>la</strong>ce aux côtés de vénérables institutionsopérant, <strong>pour</strong> certaines d’entre elles, depuis des décennies.Elle s’honore d’abriter dix fondations créées par les caisses d’épargneainsi que <strong>la</strong> fondation Vivre longtemps, fondation de recherchescientifique, animée par le professeur Baulieu.Ainsi, à travers ses différents métiers, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> agit au plusprès des personnes fragilisées par <strong>la</strong> vie et les accompagne dansleur devenir. Au cœur de situations humaines parfois si difficiles,elle incarne au quotidien les valeurs de solidarité et d’humanité dunouveau Groupe BPCE, des valeurs qui donnent du sens au travailde chacun et font de parcours individuels une destinée collective.François PérolPrésident du conseil d’administrationde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidarité5


SOMMAIREDécider 8Accompagner 22Un’ journée Ch’tis à Montigny-en-OstreventFêtes à Paris XIIIConcert lyrique à DinardReconquête artistique aux Francs-BourgeoisConcours de cuisine gastronomique à DunkerqueAgir contre l’illettrisme 70Soutenir 82Débattre 100Les personnels de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> 113Défilé de mode à <strong>la</strong> maison d’accueil Clément Wurtz à Paris avec le couturier Alphadi.www.fces.fr7


<strong>2008</strong>Au cours de l’année <strong>2008</strong> et du premier semestre 2009, le conseild’administration s’est réuni à six reprises <strong>pour</strong> débattre et déciderde <strong>la</strong> conduite des activités, du développement des établissementset services et du dispositif « Savoir <strong>pour</strong> réussir ».Par ailleurs, deux événements importants ont caractérisé <strong>la</strong>conduite du conseil : d’une part le changement de statut du conseilet son é<strong>la</strong>rgissement de 12 à 15 membres, d’autre part l’élection deFrançois Pérol en qualité de président du conseil le 27 avril 2009.François Pérol et Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau.11


Lors de <strong>la</strong> réunion du 23 octobre <strong>2008</strong>, le conseil d’administrationde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a été renouvelé conformément à l’arrêté du conseild’Etat du 9 avril <strong>2008</strong>, publié au Journal officiel du 18 avril <strong>2008</strong>.Il est désormais composé de 15 membres au lieu de 12, respectantainsi le nécessaire équilibre entre les trois collèges, celui desfondateurs, des membres de droit et des personnalités qualifiées.Lors de sa séance du 27 avril 2009, le conseil d’administration de<strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a élu François Pérol en remp<strong>la</strong>cement de BernardComolet qui avait exprimé le souhait de ne plus exercer lesfonctions de Président.Le président François Pérol a souligné que sa nominations’inscrivait dans <strong>la</strong> continuité de l’exercice de cette fonction parles présidents successifs de l’organe central du Groupe bancaire.Rôle et composition du conseil d’administrationde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>• Il définit <strong>la</strong> politique générale de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> et veille à <strong>la</strong>fidélité de son action à son objet statutaire.• Il examine <strong>la</strong> situation financière et morale de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>approuve et discute, s’il y a lieu, les comptes de l’exercice clos, votele budget de l’exercice suivant et délibère autant que nécessairesur toutes les questions soumises à l’ordre du jour.En haut : Charles Milhaud, Bernard Comolet, François Pérol, Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau et IsabelleTracq-Sengeissen. En bas : Jean-Louis Nemrini, A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, Nicole Moreau, Bernard Monieret Joël Guerriau.13


• Il lui appartient enfin d’arrêter, sur proposition du président,<strong>la</strong> stratégie de p<strong>la</strong>cement des fonds de <strong>la</strong> dotation, d’accepter lesdonations et les legs versés au profit de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, de ratifier<strong>la</strong> création des fondations individualisées p<strong>la</strong>cées sous l’égide de<strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, d’examiner les comptes et les rapports moraux etfinanciers annuels.• Présidé par François Pérol, le conseil est composé de quinzemembres, répartis en trois collèges de cinq membres chacun.Le président est par ailleurs assisté dans <strong>la</strong> conduite des affaires de <strong>la</strong><strong>Fondation</strong> par le bureau et deux vice-présidents qui le représententdans chacun des deux domaines d’activités de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> :• Nicole Moreau, en charge de l’autonomie ;• A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, en charge de l’illettrisme.Le secrétaire et le trésorier du bureau sont respectivement Guy Cotretet Bernard Monier.Sur <strong>la</strong> proposition du président de l’époque, le conseil a approuvé<strong>la</strong> nomination de Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau en qualité de directeurgénéral de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, le 21 novembre 2003.En haut : Charles Milhaud, Bernard Comolet, François Pérol et Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau.En bas : Françoise Lap<strong>la</strong>zie, Joël Guerriau et Bernard Monier.15


De 2002 à <strong>2008</strong>, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> est passée :• de 46 à 222,9 millions d’euros de ressources ;• de 2,5 à 4,7 millions d’euros de dons attribués auxopérations d’intérêt général et au dispositif « Savoirs<strong>pour</strong> réussir » ;• d’une dizaine de projets soutenus en 2002 à 51 initiativesfinancées dans le cadre de ses opérations d’intérêt général ;• de <strong>la</strong> conception de l’opération «Savoirs <strong>pour</strong> réussir»à l’ouverture de 19 sites opérationnels ;• de 31* à 89 établissements et services ;• de 1 800 à 5 800 p<strong>la</strong>ces d’accueil ;• 6 250 abonnés en téléassistance ;• 890 personnes soutenues à domicile ;• 11 500 patients pris en charge dans les 4 établissementssanitaires en 2007 ;• de 900 sa<strong>la</strong>riés à 4 205 sa<strong>la</strong>riés.Ainsi <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> est devenue <strong>la</strong> première fondation reconnued’utilité publique par le nombre de sa<strong>la</strong>riés.* 31 établissements et services dont 22 gérés par ANSSE, 1 par GEFOR, 3 par ASSEOM, 2 p<strong>la</strong>tes-formes de téléassistanceet 3 mandats de gestion.En haut : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong> et Jean-Louis Nemrini. En bas : Bernard Monier et Nicole Moreau.17


COLLEGES DES FONDATEURS (AU 31/07/2009)FonctionProfessionFrançois Pérol............Président ................... Président du directoire Banque Popu<strong>la</strong>ireCaisse d’EpargneNicole Moreau............Vice-présidente.................Ancienne présidente de <strong>la</strong> FédérationNationale des <strong>Caisses</strong> d’EpargneGuy Cotret .................Secrétaire .................. Membre du comité de direction généralegroupe BPCEBernard Comolet........Membre .............Président du directoire de <strong>la</strong> Caisse d’EpargneIle-de-FranceJoël Guerriau ............Membre ................Directeur général de <strong>la</strong> Fédération Nationaledes <strong>Caisses</strong> d’EpargneCOLLEGE DES REPRESENTANTS DE L’ETAT (AU 30/06/2009)ReprésentationFrançoise Lap<strong>la</strong>zie ........................................... Représentant le ministre de l’Intérieur,de <strong>la</strong> sécurité intérieure et des libertés localesAntoine Mérieux......... Représentant le ministre de l’Economie, des Finances et de l’IndustrieRoselyne Bachelot-Narquin .....................................Ministre de <strong>la</strong> Santé et des SportsXavier Darcos..............................................Ministre du Travail, des Re<strong>la</strong>tions sociales,de <strong>la</strong> Famille et de <strong>la</strong> SolidaritéJean-Louis Nembrini.............Représentant le ministre chargé de l’Education nationaleCOLLEGE DES PERSONNES QUALIFIEES DANS LESDOMAINES D’INTERVENTION DE LA FONDATIONFonctionProfessionCharles Milhaud.........Président d’honneur............ Ancien président du directoire de <strong>la</strong>Caisse Nationale des <strong>Caisses</strong> d’EpargneA<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>............Vice-président .................................. Professeur des universitésC<strong>la</strong>ude Jeandel .........Membre ................................ Professeur du CHU de Montpellierau service gérontologique cliniqueRichard Descoings ....Membre .................................Directeur général de Sciences PoBernard Monier..........Trésorier............................. Ancien président du directoire de <strong>la</strong>Caisse d’Epargne d’Auvergne et du LimousinEn haut : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, Nicole Moreau, Bernard Monier et Joël Guerriau. En bas : Guy Cotret.19


Organigramme<strong>2008</strong>, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> en chiffres*89 établissements et services 222,9 millions d’euros de ressources5 800 p<strong>la</strong>ces d’accueil 4,7 millions d’euros attribués auxopérations d’intérêt général et au11 500 patients admisdispositif « Savoirs <strong>pour</strong> réussir »4 205 sa<strong>la</strong>riés3,7 millions d’euros affectés aux fondations6 250 abonnés téléassistancesous égide par leur fondateur890 personnes soutenues à domicile* Y compris mandat de gestion21


ACCOMPAGNERLe 21 juin 2009, fête de <strong>la</strong> musique, lecouturier nigérian Alphadi a réaliséun défilé associant les mannequinsprofessionnels et les résidents de<strong>la</strong> maison d’accueil Clément Wurtzqui souffrent de handicaps. Il avaitconçu <strong>pour</strong> chacun d’entre euxdes tenues particulières, dont lescols et les poignets étaient brodésà <strong>la</strong> main.Contribuer à modifier le regard portésur les personnes très âgées etsur les personnes souffrant dehandicap fait partie de <strong>la</strong> démarchequalité, initiée par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>depuis 2005 dans <strong>la</strong> majorité des89 établissements.23


LE RESEAUd’établissements et servicesA <strong>la</strong> fin de l’année <strong>2008</strong>, 89 établissements et services étaientgérés par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> avec 4200 sa<strong>la</strong>riés :• 80 établissements médico-sociaux dont 72 <strong>pour</strong> les personnesâgées dépendantes et 8 <strong>pour</strong> les personnes en situation dehandicap dont un ESAT (Etablissement et service d’aidepar le travail).• 5800 personnes accueillies dans les établissements quisont, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> plupart d’entre eux, habilités en tout ou partieà l’aide sociale, ce qui permet d’ accueillir les personnes auxressources modestes.…Défilé de mode à <strong>la</strong> maison d’accueil Clément Wurtz à Paris avec le couturier Alphadi.25


• 4 établissements sanitaires où 11500 patients ont été prisen charge par les équipes du centre de rééducation et deréadaptation fonctionnelle André La<strong>la</strong>nde de Noth, dans <strong>la</strong>Creuse, du centre de soins de suite et de réadaptation LaValériane, en Martinique, de l’hôpital Arthur Gardiner deDinard et du centre médical de l’Argentière d’Aveize.• 5 p<strong>la</strong>tes-formes d’aide à domicile ou d’assistance téléphonique<strong>pour</strong> 6250 personnes abonnées et 890 personnes visitées etaidées dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes.En <strong>2008</strong>, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a achevé 8 nouvelles restructurationset constructions neuves, parmi lesquelles celles deCoulommiers, Mey<strong>la</strong>n, Naves, Varetz, Perpignan, Paris XIIet Smarves. Les six premiers mois de 2009 se caractérisentpar l’ouverture de 10 dossiers de création d’établissements,de 7 dossiers d’extension, de 9 dossiers de reprises d’établissements.Concernant <strong>la</strong> création de nouveaux établissements, au premiersemestre 2009, 3 établissements sont en cours de livraison,7 opérations sont en cours de travaux et 5 nouveaux chantiersen construction neuve sont prévus <strong>pour</strong> les mois suivants.En haut : inauguration à Naves. En bas : journée ch’tis dans le cadre de <strong>la</strong> semaine bleue.27


Concernant les restructurations et les extensions de capacitésdébut 2009, 11 chantiers ont été engagés dont 3 devraientêtre achevés dans le courant de l’année.Ce fort développement correspond à une professionnalisationvolontariste du secteur médico-social. Elle met égalementen exergue <strong>la</strong> capacité de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> à mobiliser unemultiplicité de compétences et à constituer les maillonsd’une prise en charge diversifiée. Aujourd’hui, 24 résidencesproposent un accueil spécifique <strong>pour</strong> les personnes atteintesde <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer ; 16 accueils de jours existentégalement dans les établissements. En effet, selon les dernièresestimations, plus de 50 % des personnes âgées accueillies enétablissement sont atteintes de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer ou depathologies apparentées.Ces accueils et le programme d’accompagnement etd’animations qui les caractérise permettent de ralentirles étapes d’une ma<strong>la</strong>die que l’on ne peut pas encorearrêter. Ils montrent, à travers les réalisations des ateliersde peinture, à quel point <strong>la</strong> sensibilité et les capacités decréation demeurent vives. C’est ainsi que <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a puEn haut : concours de cuisine à Dunkerque. En bas : résidents de l’établissement Paris XIII.29


éaliser <strong>la</strong> carte de vœux <strong>2008</strong> avec des créations très originales,exposées par ailleurs à <strong>la</strong> mairie du 4 e arrondissement de Parisen décembre.Visite, poses de première pierre et inaugurations• Le 7 février <strong>2008</strong>, présentation du projet de construction àGujan Mestras, en Gironde.La future résidence <strong>pour</strong> personnes âgées sera imp<strong>la</strong>ntée sur unterrain de 10 000 m 2 , mis à disposition par <strong>la</strong> commune et situé dansun quartier résidentiel. Constitué de deux corps de bâtiments reliéspar une galerie, inspirés des constructions ostréicoles de <strong>la</strong> région,l’établissement ouvrira ses portes en 2010 et proposera 89 p<strong>la</strong>cesd’accueil.• Le 21 février <strong>2008</strong>, pose de première pierre à Montbéliard,dans le Doubs.Un chantier débuté en octobre 2007 <strong>pour</strong> <strong>la</strong> création de ce nouvelétablissement qui devrait proposer, au terme de 20 mois de travaux,80 p<strong>la</strong>ces d’accueil <strong>pour</strong> les personnes âgées en perte d’autonomie.Une unité Alzheimer de 14 p<strong>la</strong>ces se trouvera au rez-de-chausséeautour d’un patio sécurisé de 188 m 2 <strong>pour</strong> que les personnes puissents’y promener.En haut : première pierre au Plessis-Robinson. En bas : inauguration de <strong>la</strong> résidence La NoteBleue à Paris XII.31


• Le 16 avril <strong>2008</strong>, pose de première pierre au Plessis-Robinson,dans les Hauts-de-Seine.Le futur établissement proposera 96 p<strong>la</strong>ces d’accueil permanent <strong>pour</strong>personnes âgées en perte d’autonomie dont 25 dédiées à l’accompagnementde personnes souffrant de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer ou de troublesapparentés et 5 p<strong>la</strong>ces d’accueil temporaire.• Le 1 er juillet <strong>2008</strong>, pose de première pierre à Yvetot, en Seine-Maritime.Reprise en gestion depuis le 1 er janvier 2003 par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, <strong>la</strong> résidenceLes Dames B<strong>la</strong>nches nécessitait une restructuration complètedont les travaux ont débuté en janvier <strong>2008</strong>. A l’issue d’un chantierde 22 mois, l’établissement <strong>pour</strong> personnes âgées bénéficie désormaisd’une extension de 15 p<strong>la</strong>ces d’accueil supplémentaires qui se sontrajoutées aux 63 p<strong>la</strong>ces d’origine.• Le 12 décembre <strong>2008</strong>, pose de première pierre à Peipin, dansles Alpes-de-Haute-Provence.La résidence L’Oustau de Lure ouvrira ses portes en mai 2010au terme d’un chantier d’environ 18 mois. Elle proposera alors80 p<strong>la</strong>ces d’accueil permanent <strong>pour</strong> personnes âgées et 14 p<strong>la</strong>cesdédiées aux personnes qui souffrent de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer.En haut : inauguration de <strong>la</strong> résidence Les Champs à Coulommiers. En bas : résidents de l’établissementLeïs Echirou à Dieulefit.33


• Le 9 février 2009, inauguration à Coulommiers, en Seine-et-Marne.La création de <strong>la</strong> résidence Les Champs a été réalisée en partenariatavec l’hôpital de <strong>la</strong> ville de Coulommiers avec notamment le transfertde 30 lits de <strong>la</strong> maison de retraite médicalisée de l’hôpital. 20 autreslits ont également été transférés de <strong>la</strong> maison de retraite gérée parl’association « Les Gueules Cassées », ce qui porte <strong>la</strong> capacité d’accueilde <strong>la</strong> résidence à 80 p<strong>la</strong>ces.• Le 4 mars 2009, inauguration à Perpignan, dans lesPyrénées-Orientales.La construction de <strong>la</strong> résidence <strong>pour</strong> personnes âgées Jean Ba<strong>la</strong>taura duré deux ans. Le nouvel établissement propose désormais78 p<strong>la</strong>ces d’accueil en séjour permanent, 2 p<strong>la</strong>ces en séjour temporaireet 3 p<strong>la</strong>ces en accueil de jour. Un espace de 10 p<strong>la</strong>cesest spécialement dédié aux personnes souffrant de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>died’Alzheimer ou de pathologies apparentées.• Le 4 avril 2009, pose de première pierre à Ahun, dans <strong>la</strong>Creuse.En présence de Brice Hortefeux, ministre du Travail, des Re<strong>la</strong>tionssociales, de <strong>la</strong> Famille, de <strong>la</strong> Solidarité et de <strong>la</strong> Ville, <strong>la</strong> pose de <strong>la</strong>première pierre de <strong>la</strong> résidence <strong>pour</strong> personnes âgées dépendantesa marqué le début de travaux qui s’achèveront au troisièmetrimestre 2010.En haut : François Hol<strong>la</strong>nde, président du conseil général de Corrèze, A<strong>la</strong>in Brette, maire de Naves etDider-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, inaugurent <strong>la</strong> résidence. En bas : inauguration de La Note Bleue à Paris XII.35


• Le 15 avril 2009, pose de première pierre à P<strong>la</strong>n d’Orgon,dans les Bouches-du-Rhône.La construction de <strong>la</strong> résidence L’Oustalet s’achèvera en décembre2009. L’établissement offrira 42 p<strong>la</strong>ces en accueil permanent dans<strong>la</strong> partie établissement d’hébergement <strong>pour</strong> personnes âgées dépendantes(EHPAD) et 28 p<strong>la</strong>ces en foyer d’accueil médicalisé (FAM)réservées aux personnes handicapées de plus de 40 ans. 3 p<strong>la</strong>ces enaccueil de jour sont également prévues dans <strong>la</strong> partie EHPAD ainsique 3 autres dans <strong>la</strong> partie FAM.• Le 15 mai 2009, double inauguration à Naves et Varetz, enCorrèze.En présence de François Hol<strong>la</strong>nde, président du conseil général de<strong>la</strong> Corrèze, les résidences Les Jardins de l’Etang à Naves et Novel à Varetzont été inaugurées. Les deux résidences proposent des p<strong>la</strong>ces <strong>pour</strong> lespersonnes âgées dépendantes en accueil permanent, temporaire ouen unité spécifique Alzheimer. Les Jardins de l’Etang réserve par ailleurs15 p<strong>la</strong>ces spécifiques aux personnes handicapées mentales vieillissantes.• Les 13 et 14 mai 2009, deux poses de première pierre enGuadeloupe.Les poses de première pierre de deux nouveaux établissements enGuadeloupe ont marqué le début de travaux qui s’achèveront, en mars2011, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> résidence l’Île Saint-Louis à Marie-Ga<strong>la</strong>nte, d’une part,et en décembre 2010 à Basse-Terre, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> résidence Le Sacré-Cœur,d’autre part. Les deux établissements bénéficieront chacun d’unecapacité d’accueil de 60 p<strong>la</strong>ces.En haut : pose de première pierre à Ahun et inauguration de logements adaptés à Cressat.En bas : Jean Auc<strong>la</strong>ir, député-maire de Cressat et Brice Hortefeux, ministre du Travail, desRe<strong>la</strong>tions sociales, de <strong>la</strong> Famille, de <strong>la</strong> Solidarité et de <strong>la</strong> Ville.37


• Le 15 mai 2009, inauguration d’un foyer d’accueil médicaliséà Paris XII.La Note Bleue, nouveau foyer d’accueil médicalisé (FAM) <strong>pour</strong>personnes handicapées, a ouvert ses portes le 1 er septembre <strong>2008</strong>.Vingt-cinq personnes peuvent être accueillies au centre d’activitéde jour médicalisé et 15 autres personnes au service d’accompagnementmédico-social <strong>pour</strong> adultes handicapés (SAMSAH).L’engagement qualitéDepuis quatre ans, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a initié une démarche de managementpar <strong>la</strong> qualité au sein de son réseau d’établissementsmédico-sociaux. Plus de 80 % d’établissements se sont engagésdans cette démarche afin de donner confiance et satisfaction auxusagers et aux professionnels et de répondre aux exigences réglementaireset aux bonnes pratiques.Depuis <strong>2008</strong>, ces référents qualité responsables de <strong>la</strong> démarcheau p<strong>la</strong>n local se réunissent tous les semestres <strong>pour</strong> partager les expériences.Les axes d’amélioration prioritaires des établissementsrésultent d’un diagnostic initial – l’évaluation interne – processusréglementaire depuis <strong>la</strong> loi du janvier 2002 et s’appuyant sur unréférentiel propre à <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.Ainsi sont nés des groupes au p<strong>la</strong>n national dont le travail portesur <strong>la</strong> mise en œuvre des projets de vie personnalisés, <strong>la</strong> gestiondes événements indésirables, <strong>la</strong> formalisation des projets d’établissement,<strong>la</strong> réalisation des enquêtes de satisfaction usager, etc.En haut : inauguration de <strong>la</strong> résidence Les Jardins de l’étang à Naves. En bas : résidence JeanBa<strong>la</strong>t à Perpignan.39


Bien que <strong>la</strong> démarche qualité menée dans les établissementssanitaires diffère – avec notamment une certification basée surun référentiel national imposé – <strong>la</strong> bientraitrance, <strong>la</strong> gestion desrisques ou le développement durable sont autant de thèmes quirapprochent progressivement les deux secteurs.Infirmières, médecins, grand âge et nutritionLe fil conducteur commun à <strong>la</strong> rencontre annuelle des infirmièrescoordinatrices, le 5 mai 2009, et à celle des médecins coordonnateursdes établissements et services, le 16 juin 2009, a été cetteannée « La dénutrition des personnes âgées, risque et prévention ».Olivia Fiers, médecin-nutritionniste à l’hôpital de Dinard, estvenue faire partager à ces deux occasions ses convictions et sonenthousiasme.« Voir arriver en établissement des personnes âgées dénutries n’est pas rare. »note-t-elle. Elle <strong>pour</strong>suit : « Cette situation n’est pas forcement visibleau premier coup d’œil ». Préconisant un diagnostic de l’état nutritionnelde chaque nouvel arrivant, grâce à un examen simple ducontrôle du poids et au suivi de son évolution au cours du séjour,Olivia Fiers a insisté sur l’importance de <strong>la</strong> sensibilisation et de<strong>la</strong> formation de l’ensemble des équipes. Chacun « doit comprendre<strong>pour</strong>quoi les personnes ne mangent pas et détecter les causes telles qu’unproblème dentaire, <strong>la</strong> perte du goût, du p<strong>la</strong>isir, une difficulté à déglutir…».Ceci de manière à offrir une réponse adaptée et à s’assurerde <strong>la</strong> prise effective de l’apport nutritionnel conseillé (ANC).En haut : résidence Sainte-Elisabeth à Lyon. En bas : résidence Lanmodez à Saint-Mandé.41


A l’hôpital de Dinard, médecins, personnels paramédicaux,diététiciens, logisticiens et cuisiniers, tous interviennent, chacunà un stade différent de cette démarche qualitative sur <strong>la</strong> nutrition.De plus, le comité de liaison alimentation nutrition (CLAN)les réunit régulièrement. A cette col<strong>la</strong>boration interne viennents’agréger les compétences de deux diététiciennes qui échangent etconçoivent des menus adaptés aux différents besoins des patientset des résidents. Le prestataire de restauration collective desétablissements de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> é<strong>la</strong>bore en effet ses repas avecleur aide.« Echange et p<strong>la</strong>isir, l’émotionnel y tient une p<strong>la</strong>ce majeure. Il faut s’occuperde ce qu’il y a dans l’assiette, c’est primordial ! » martèle Olivia Fiers.Message qui demeure <strong>la</strong> pierre angu<strong>la</strong>ire de son action.Rencontres interrégionales de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>Mardi 9 juin 2009, près de 200 personnes – sa<strong>la</strong>riées des 12 résidencesde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> sur <strong>la</strong> région Sud-Ouest, du centre administratifrégional et des représentants de chacune des résidences de <strong>la</strong><strong>Fondation</strong> et du siège – ont partagé une journée d’échanges <strong>pour</strong><strong>la</strong> troisième édition des rencontres interrégionales de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.Troisième rencontre interrégionale du personnel de <strong>la</strong> régionSud-Ouest de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>Agen, Frontenay-Rohan-Rohan, Gouts-Rossignol, Guchen, LaRochénard, La Tour B<strong>la</strong>nche, Lourdes, Luchapt, Poitiers, Saint-Georges-de-Didonne, Smarves, Usson-du-Poitou, autant de localitésEn haut : journée des infirmières coordinatrices. En bas : journée des médecins coordonnateurs.43


<strong>pour</strong> évoquer une région. La belle ville de Bordeaux a accueilli cestroisièmes rencontres.Les 12 résidences du Sud-Ouest comptent environ 500 sa<strong>la</strong>riés quiaccompagnent 815 personnes âgées dépendantes accueillies et despersonnes handicapées vieillissantes. La création de 2 nouvellesrésidences à Gujan-Mestras et La-Roche-Posay est également prévued’ici le deuxième semestre 2011. Elles permettront d’accueillir166 nouvelles personnes de grand âge.Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, directeur général de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, aouvert <strong>la</strong> journée de ces rencontres, rappe<strong>la</strong>nt les caractéristiquesde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, sa reconnaissance d’utilité publique, son activitéd’opérateur à but non lucratif et de gestionnaire d’un réseau de 95établissements – au 9 juin 2009 – et sa politique de mécénat grâceaux dons des <strong>Caisses</strong> d’Epargne et filiales du Groupe.Maryvonne Lyazid, adjointe du directeur général, a dessiné lescontours du mécénat re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> lutte contre l’illettrisme d’une part,avec <strong>la</strong> création de 19 sites qui accueillent des jeunes en difficulté linguistique.Elle a également évoqué le domaine de l’autonomie avec leprojet « Padchute », mené au CHU de Poitiers très engagé dans <strong>la</strong>prévention de <strong>la</strong> chute de <strong>la</strong> personne âgée à son domicile.Enfin, Jean-C<strong>la</strong>ude Gérard, directeur des établissements et servicesa rappelé le fort développement de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> avec notamment12 établissements existants et 2 créations en cours dans <strong>la</strong> régiondu Sud-Ouest.En haut : Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau. En bas : Maryvonne Lyazid et C<strong>la</strong>ire Hédon.45


Quatre projets primésLe jury de l’appel à projet 2009, sur le thème de « La nutrition, outilde <strong>la</strong> qualité de vie », a récompensé les projets des 4 équipes de <strong>la</strong>uréatssuivants.• Restaurant thérapeutiqueLa mise en p<strong>la</strong>ce d’un déjeuner, « comme au restaurant » , tous lesmercredis midis <strong>pour</strong> 3 résidents à tour de rôle, en compagnie desa<strong>la</strong>riés. Résidence L’Œillet des Pins à Saint-Georges-de-Didonne.• Jardin thérapeutique de saveursL’entretien d’un jardin, par les résidents, dans l’enceinte de l’établissement,afin que chacun puisse rencontrer son voisin dans uncadre nouveau, retrouver le goût de cultiver et le p<strong>la</strong>isir d’êtreutile. Résidence Les Trois Roix à Frontenay-Rohan-Rohan.• Saveurs du jardin closLa création d’un jardin aromatique, accessible aux fauteuils rou<strong>la</strong>ntsgrâce à différents niveaux de mise en culture, et <strong>la</strong> participationà l’é<strong>la</strong>boration des menus par les résidents qui se rendent régulièrementau marché d’Agen, accompagnés de leurs familles. RésidenceDe Raymond à Agen.• Croquer <strong>la</strong> vie à pleines dentsLa prise en charge d’un bi<strong>la</strong>n dentaire pendant une journée entière– à titre gracieux – proposé et réalisé par un dentiste à proximitéde <strong>la</strong> résidence. Ce bi<strong>la</strong>n sera préa<strong>la</strong>ble à un suivi régulier despersonnes <strong>pour</strong> favoriser une meilleure sensibilisation à <strong>la</strong> qualitéde <strong>la</strong> nutrition. Résidence Sainte-Marthe à La Tour B<strong>la</strong>nche.En haut : personnels de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>. En bas : les bataclowns, Lili et Maboulette.47


REVUEch’ti à Montigny-en-OstreventReportage le 17 septembre <strong>2008</strong> à Montigny-en-Ostrevent dansle Nord.Chansons, parodies, danses, pom-pom girls… voici un aperçu nonexhaustif de <strong>la</strong> revue- spectacle à <strong>la</strong>quelle ont assisté plus de 300 résidentset sa<strong>la</strong>riés des 13 établissements du Douaisis, à l’occasion de <strong>la</strong>« journée bleue ».Le tout sous le regard de bons gros géants en papier mâché,réalisés <strong>pour</strong> l’occasion.…Journée Ch’tis dans le Nord.49


A <strong>la</strong> suite de <strong>la</strong> troupe « Aremberg » venue présenter un extrait deson spectacle « Ah qu’est-ce qu’on est bien dans le Nord », les personnelsdes résidences de Aniche, Beuvry-<strong>la</strong>-Forêt, Corbehem, Dorignies,Douai, Ecaillon, Lambres-lez-Douai, Lewarde, Ostricourt, Saméon,Sin-le-Noble et Montigny-en-Ostrevent n’ont pas eu à rougir.Ils se sont surpassés, <strong>pour</strong> le plus grand p<strong>la</strong>isir des résidents venusen nombre les app<strong>la</strong>udir. Car <strong>pour</strong> arriver à une telle performance,il leur a fallu y consacrer beaucoup de temps, en plus de leurtravail au jour le jour. De l’aveu d’une des pom-pom girls : « Unbon mois de répétition <strong>pour</strong> atteindre ce résultat ! »Les papilles n’étaient pas en reste… Au menu, des p<strong>la</strong>ts typiquesdu Nord : Chuches Mourettes, Potjevleesch, Maroilles, crèmebrûlée à <strong>la</strong> chicorée, sans oublier les fameuses frites!Une récompense bien méritée, car, avant de s’amuser, il a fallurépéter, en étroite col<strong>la</strong>boration avec les enfants du centre aéréde Montigny-en-Ostrevent. Cherifi Nassera, aide-soignante, quia supervisé le projet de A à Z, nous met dans <strong>la</strong> confidence : « Touta démarré début février par un concours de dessins auquel ont participéles enfants du centre aéré. Un dessin a alors été sélectionné par les résidentscomme modèle <strong>pour</strong> <strong>la</strong> réalisation de deux géants en papier mâché.Ensemble, enfants et personnes âgées ont choisi les prénoms du couple degéants et se sont attelé à <strong>la</strong> construction de Gaston et Célestine avec l’aideprécieuse d’Elie, l’homme d’entretien. »Les résidents sont repartis avec des étoiles dans les yeux et en tête,l’air bien connu ici : « Dors, min p’tit Quinquin, min p’tit pouchin… »« Ensemble, enfants et personnes âgées ontchoisi les prénoms du couple de géants et sesont attelés à leur réalisation. »Cherifi Nassera, aide-soignanteJournée Ch’tis dans le Nord.51


CINEMAet jazzReportages réalisés les 27 septembre et 28 novembre <strong>2008</strong> à <strong>la</strong>maison d’accueil spécialisée Clément Wurtz – Paris XIII.Comme au cinéma… Le 27 septembre <strong>2008</strong>, lors d’un « midi-minuit»,résidents, familles et habitants du quartier étaient conviés à uneprojection des plus grands succès de l’inénarrable Pierre Richard,présent ce soir-là. Le choix de cette rétrospective ne s’est pas faitau hasard. Les spectateurs se représentent Pierre Richard commecelui qui cumule les ma<strong>la</strong>dresses et les « handicaps » : timidité,distraction, déséquilibres……Pierre Richard à <strong>la</strong> maison d’accueil Clément Wurtz à Paris.53


Pour l’occasion, 4 salles de cinéma ont été aménagées dans les locauxet permis aux invités de visionner 16 des films de l’acteur fétiche.Ec<strong>la</strong>ts de rire et app<strong>la</strong>udissements ont marqué cette journée.… ou à <strong>la</strong> New Orleans. Forte du succès de son piano bar duvendredi soir, <strong>la</strong> maison d’accueil a proposé le 28 novembre<strong>2008</strong> une soirée spéciale, au nom très évocateur : « Cotton Club ».Les spectateurs avertis et nombreux ont profité d’uneprogrammation de qualité lors de <strong>la</strong>quelle le jazzman Joe LeeWilson a soulevé un tonnerre d’app<strong>la</strong>udissements. Là encore, <strong>la</strong>musique a fait se resserer les liens autour d’un moment de p<strong>la</strong>isirpartagé entre les sa<strong>la</strong>riés, les familles, le voisinage et les personnesaccueillies.« Le temps d’une soirée, on se serait cruau pays du jazz ! »Sophie, résidenteEn haut : le jazzman Joe Lee Wilson. En bas : piano-bar à Paris XIII.55


CONCERTlyrique à DinardReportage le 8 février 2009 à <strong>la</strong> résidence Arthur Gardiner àDinard en Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine.Le 8 février 2009 à <strong>la</strong> résidence Arthur Gardiner de Dinard, le duocomposé de Nicole Kuster, soprano, et Gil Kether, basse, tousdeux acteurs de Lyric’Armor, a enchanté les spectateurs et misle sourire aux lèvres des résidents. Au programme les grandsairs d’Offenbach, Lehár, Strauss… mais aussi Sacha Guitry, letout suivi d’un pot de l’amitié. Tous ont pu profiter du spectaclelyrique, se remémorer et chantonner des airs connus avec unelégèreté retrouvée.…Nicole Kuster, soprano.57


Depuis plusieurs mois, les artistes de Lyric’Armor parcourentles résidences de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> avec <strong>la</strong> volonté affichée d’offriraux personnes de grand âge un pur moment de bonheur. Boa,crinoline, queue-de-pie viennent surligner ces voix qui emportentsur des sentiments partagés.Costumes et accessoires permettent au duo de chanteurs lyriquesde passer d’un personnage à l’autre et d’emmener l’auditoire versle monde enchanté et fastueux de l’opérette.La direction de <strong>la</strong> résidence Arthur Gardiner et toute l’équipe ontsouhaité profiter de l’occasion <strong>pour</strong> rapprocher les générations.Occasion également d’ouvrir <strong>la</strong> résidence vers l’extérieur, sur<strong>la</strong> vie de quartier, développant de nouveau des liens grâce à <strong>la</strong>musique : « Ce sont les résidents qui ont invité les habitants. Ils se sontainsi sentis réellement concernés par l’organisation de cette journée. Et toutle monde était sur son 31 ! » témoigne Jean-Yves Pennec, directeurde l’établissement.Pour prolonger l’enchantement, date est désormais prise tous lesvendredis soirs, à <strong>la</strong> demande des résidents, <strong>pour</strong> un rendez-vouspiano-bar, là aussi à partager.« Pour l’occasion, tout le monde était sur son 31 ! »Jean-Yves Pennec, directeur de <strong>la</strong> résidence Arthur GardinerConcert lyrique à Dinard.59


RECONQUETEartistique aux Francs-BourgeoisReportage le 17 septembre <strong>2008</strong> à l’accueil de jour des Francs-Bourgeois – Paris IV.Toute l’année <strong>2008</strong>, les personnes atteintes de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimerou de troubles apparentés et qui se rendent à l’accueil de jour deParis IV ont peint, travaillé différentes matières, réutilisé et détournéles objets usuels dans les ateliers de peinture organisés.Leurs créations picturales sont une preuve émouvante et originaleque les personnes ainsi atteintes gardent leurs capacités artistiqueintactes ou presque.…Toile collective réalisée à l’accueil de jour des Francs-Bourgeois.61


Pour Emmanuelle Varda, art thérapeute, ces ateliers sont le fruitd’un travail collectif libre. Cette approche a permis d’associer à unemême démarche des personnes valides à celles qui rencontraientplus de difficultés, comme celle de tenir un crayon de couleur ouun pinceau par exemple.« Ce travail en commun – dit-elle – a rapproché les gens et suscité denouveau des échanges très simples autour d’un but commun : réaliser untableau. La concentration exigée au cours des ateliers canalise les énergies,<strong>la</strong> vitalité de chacun et aussi l’agressivité. »Catherine Pereira, aide médico-psychologique, complète lepropos thérapeutique : « Pendant ces pauses créatives, il ne peut pasy avoir d’échec. Chacun réussit à réaliser quelque chose à son rythme.Les personnalités plus motrices du groupe entraînent les autres et ce<strong>la</strong>suscite beaucoup de solidarité. »A hauteur du résultat artistique, le résultat humain est « extraordinairecar <strong>la</strong> notion de p<strong>la</strong>isir est au centre du travail de création et essentielledans <strong>la</strong> notion de partage. »En haut : « La Chine », œuvre individuelle réalisée par un patient. En bas : Dominique Bertinotti,maire du 4 e arrondissement de Paris lors de l’exposition Reconquête.63


Pour Dominique David-Roche, médecin gériatre à l’accueil dejour « l’art est un médium <strong>pour</strong> toucher l’autre et permettre à <strong>la</strong> personnede retrouver l’estime de soi. La ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer dévalorise lespersonnes atteintes et leurs proches. À l’inverse, l’art redonne de <strong>la</strong> joie,de <strong>la</strong> fierté, du bonheur et favorise une re<strong>la</strong>tion beaucoup plus positiveavec les proches. »Résultat probant puisque du 16 au 18 septembre <strong>2008</strong>, 60 œuvresont été dévoilées à <strong>la</strong> mairie du 4 e arrondissement de Paris, lorsd’une exposition intitulée Reconquête et inaugurée par <strong>la</strong> maire,Dominique Bertinotti.Cette dernière a souligné : « Maintenir ces hommes et ces femmes dansleur pleine citoyenneté, avec dignité et faire en sorte qu’ils demeurent leplus longtemps possible tournés vers <strong>la</strong> cité est primordial ».« L’art redonne de <strong>la</strong> joie, de <strong>la</strong> fierté,du bonheur. »Dominique David-Roche, médecin gériatre à l’accueil de jourEn haut : exposition Reconquête à <strong>la</strong> mairie du 4 e arrondissement de Paris. En bas :« cinéma », œuvre collective réalisée avec les résidents de Lanmodez à Saint-Mandé.65


LA MERConcours de cuisineReportage le 5 décembre <strong>2008</strong> à <strong>la</strong> résidence Le Val des Roses àDunkerque dans le Nord.Chaque fin d’année, <strong>la</strong> résidence Le Val des Roses à Dunkerque estle théâtre d’une soirée de prestige intitulée « Grand restaurant »autour d’un concours de cuisine emmené par deux équipes.Cette année, l’équipe de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> et celle de son prestatairede restauration s’affrontaient sur le thème de <strong>la</strong> mer. Les deuxéquipes avaient <strong>pour</strong> objectif d’imaginer et de confectionnerensemble un repas de prestige à déguster par les 130 convivesprésents avec, au menu, amuses-bouches, entrées et dessertslibres, p<strong>la</strong>t principal et budget imposés.…La mer, thème du concours de cuisine.67


Résidents, familles, amis et sa<strong>la</strong>riés ont savouré ensemble les menusgastronomiques qu’ils découvraient autour du p<strong>la</strong>t imposé :<strong>la</strong> b<strong>la</strong>nquette de lotte.En cuisine, les deux équipes en lice relevaient le défi, bonnehumeur oblige, et proposaient une valse de p<strong>la</strong>ts alléchants,comme cette noix de Saint-Jacques sur son lit de lentilles etémulsion de corail, ou encore une déclinaison de verrines de <strong>la</strong>mer, brochette de gambas et sa poêlée de légumes ou pavé debar accompagné de choux rouge… <strong>pour</strong> terminer en beauté surun poisson en spéculoos et sa crème au genièvre ou une assiettegourmande sur le thème de <strong>la</strong> framboise.Côté salle, les convives notaient, <strong>pour</strong> chacune des assiettes, <strong>la</strong>présentation, les saveurs et les goûts, l’originalité et le respect duthème imposé. Au piano, un résident ponctuait les temps d’uninterlude entre chaque p<strong>la</strong>t.C’est l’équipe masculine du Douaisi qui a devancé de peu l’équipeféminine du site et tous les convives se sont accordés <strong>pour</strong> direque « les deux équipes avaient bien travaillé ! »« Les deux équipes ont drôlementbien travaillé ! »Fanny Morvan, directrice de <strong>la</strong> résidence Le Val des RosesEn haut : interlude musicale à Dunkerque. En bas : Fanny Morvan, directrice de l’établissementLe Val des Roses.69


Agen, Albertville, Alès, Annecy,Bordeaux, Châlons-en-Champagne,Chambéry, Charleville-Mézières,Coulomieix-Chamier, Grenoble, LeHavre, Lens, Limoges, Marseille(3), Paris, Valence, Valenciennes :19 centres « Savoirs <strong>pour</strong> réussir »accueillent plus de 730 jeunes endifficulté sociale et linguistique.Plus de 500 adultes bénévoles, forméspar <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, et 10 chefs deprojets accompagnent ces jeunes.AGIR CONTRE L’ILLETTRISME71


DIX-NEUFsites en <strong>2008</strong>Agen, Albertville, Alès, Annecy, Bordeaux, Chalons-en-Champagne,Chambéry, Charleville-Mézières, Coulounieix-Chamiers, Grenoble,Le Havre, Lens, Limoges, Marseille (3), Paris, Valence et Valenciennes,avec l’ouverture de deux nouveaux sites en <strong>2008</strong> – Paris et Annecy– 19 sites « Savoirs <strong>pour</strong> réussir » accueillent plus de 730 jeunes endifficulté sociale et linguistique.…Spectacle des jeunes de SPR Paris, Marseille et Limoges au festival du Mot.73


En cinq ans, depuis <strong>la</strong> création du premier site SPR à Marseilleen 2003, 1500 jeunes ont bénéficié de l’accompagnement du dispositif« Savoirs <strong>pour</strong> réussir », grâce au travail de 40 sa<strong>la</strong>riés età <strong>la</strong> participation de 500 adultes bénévoles, formés par l’équipede <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> au siège. Reprendre un contact avec <strong>la</strong> lecture,l’écriture, le calcul, retrouver le goût d’apprendre, en saisir l’utilité,reprendre confiance en soi <strong>pour</strong> pouvoir se dessiner un aveniret à terme s’intégrer dans <strong>la</strong> vie professionnelle, sont les étapesproposées aux jeunes accueillis dans le dispositif.Poursuivant son objectif principal de réconciliation avec les apprentissages,l’équipe de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> accompagnera désormais<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce, dans tous les sites, d’ateliers de questionnementde texte et de communication. Ces ateliers viendront renforcer <strong>la</strong>démarche pédagogique et une mission d’appui permettra durantdeux ans de suivre le travail engagé dans les sites.« Savoirs <strong>pour</strong> réussir » au Grenelle de l’insertionLe 8 février <strong>2008</strong>, à Nice, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> participait à <strong>la</strong> journéenationale de réflexion « Illettrisme et insertion », dans le cadre duGrenelle de l’insertion, organisée sous le patronage de MartinHirsch, haut commissaire aux solidarités actives et à <strong>la</strong> jeunesse.A l’issue de cette journée, une feuille de route est venue annoncerles douze chantiers destinés à donner une dynamique nouvelle auxSéminaire SPR à Paris.75


politiques d’insertion, parmi lesquels le dispositif « Savoirs <strong>pour</strong>réussir », présenté <strong>pour</strong> l’occasion lors de cette journée par le professeurA<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>.Forte de cette reconnaissance, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a répondu à l’appel àprojets <strong>pour</strong> de nouvelles expérimentations sociales <strong>la</strong>ncé par leHaut Commissariat aux Solidarités Actives et a vu sa candidatureretenue en juin <strong>2008</strong> par le délégué interministériel à l’innovation,à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale.Une convention de partenariat triennale – à hauteur de 290 000euros – a été signée le 9 décembre <strong>2008</strong>.Elle précise trois objectifs : une évaluation externe du dispositifSPR, un soutien à <strong>la</strong> création et au développement de sites SPR, uneproduction d’outils et une mise en œuvre de mesures correctives.Rencontres des responsables de sitesLundi 29 juin 2009, les responsables des 19 sites se réunissaient<strong>pour</strong> <strong>la</strong> deuxième fois afin de partager leurs expériences et faire unpoint sur les perspectives. Parmi les sujets abordés :• le <strong>la</strong>ncement du dispositif d’évaluation des compétences à distance,« Evadoo », qui sera déployé en septembre 2009 sur tousles sites et permettra de tester les savoirs de base et l’évolution desaméliorations ;• le partenariat avec <strong>la</strong> fédération française du bâtiment et <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce d’ateliers de lecture et de compréhension d’un texte de presse.En haut : les jeunes de SPR et Gérard Chabert, chef de projet SPR Provence Alpes CorseRéunion, au festival du Mot. En bas : Marie-Odile Chassagnon, chef de projet SPR Paris.77


BORIS VIANMise en scène et festival du MotReportage du 13 mai 2009, SPR ParisDu mois d’avril à mai 2009, Pascale Degli-Esposti et Valérie Furiosi,comédiennes, ont encadré une dizaine de jeunes des sites « Savoirs<strong>pour</strong> réussir » de Paris, Limoges et Grenoble afin de préparer unspectacle-cabaret dont <strong>la</strong> première a eu lieu à La Charité-sur-Loirele 29 mai 2009, lors du cinquième Festival du mot. Une créationintitulée « Danse avec les mots ».La barre est haute et l’ambition forte : faire apprendre des textes deBoris Vian, les faire jouer et mettre en scène par des jeunes, souvent engrande difficulté linguistique et par conséquent plutôt mal à l’aise avecl’écrit, <strong>la</strong> mémorisation et <strong>la</strong> diction. Le tout à présenter en premièredevant un public anonyme qui n’acceptera pas de l’à-peu-près.Le travail a démarré à Paris. « Imaginez une marche assez rapide…un geste comme un tic qui revient comme quelqu’un qui part travailler lematin. Tu es pressé. Tout le monde est énervé autour de toi ! » expliquePascale Degli-Esposti à Emilie P. et Alioune F., du site de Paris,« … plus grand le geste, ce<strong>la</strong> doit être comique… Pensez au spectateurRépétition des jeunes de SPR Paris avec <strong>la</strong> comédienne Pascale Degli-Esposti.79


qui va vous regarder. Vous pouvez vous arrêter, faire le geste et repartir. »Textes, chansons, chorégraphies s’enchaînent, le déroulé du futurspectacle prenant ainsi forme, peu à peu. « Maintenant, vous allezdanser avec une personne imaginaire, mais qui se transforme. Elle devienttoute petite, puis grande, vous allez devoir <strong>la</strong> porter parfois ! », continuePascale en direction d’Emilie et d’Alioune un peu interloqués.« Pour bien le réaliser, tu dois ressentir le poids, <strong>la</strong> chaleur de <strong>la</strong> personne…Le spectateur doit le sentir à travers toi ! », insiste-t-elle en joignant legeste à <strong>la</strong> parole.Pour que les jeunes puissent se projeter dans le spectacle, il leurfaut développer cette puissance de représentation des sensationsphysiques. « Le début et <strong>la</strong> fin du spectacle sont déterminants <strong>pour</strong>entraîner le public avec vous ! Il faut y croire, et croire dépend de commenttu dis le texte et avec quelle gestuelle », confie <strong>la</strong> comédienne.« Pareil <strong>pour</strong> le texte, si tu le répètes sans conviction, ça va se voir. Invente l’histoirequi va avec. On appelle ce<strong>la</strong> le sous-texte au théâtre. Et puis respire ! On entendramieux les mots », conseille Pascale à Alioune qui se <strong>la</strong>nce : « Un hommedigne de ce nom ne fuit jamais. Fuir c’est bon <strong>pour</strong> un robinet ! ».Mêmes répétitions, mêmes apprentissages – travail de <strong>la</strong> mémoire,de <strong>la</strong> diction, de <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue et du corps – ont eu lieu encore et encore,tout au long de l’année, jusqu’à celles « grandeur nature » à LaCharité-sur-Loire, où les 15 jeunes des trois sites de Paris, Marseilleet Limoges se sont trouvés réunis sur scène <strong>pour</strong> dire leurs partitionset jouer leurs morceaux, en accord avec ceux des autres.« Un homme digne de ce nom ne fuit jamais,seul un robinet fuit. »Boris VianSpectacle des jeunes de SPR Paris, Marseille et Limoges au festival du Mot.81


SOUTENIRUne approche alternative de <strong>la</strong>toilette, dite du « bain-serviette »,est expérimentée à Fleurey-sur-Ouche. Afin d’en mesurer l’impactet le confort <strong>pour</strong> les personneset les soignants, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>soutient une étude d’évaluationde cette nouvelle technique.Innovants et avec <strong>pour</strong> vocationd’être diffusés et essaimés, lesprojets financés par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>s’inscrivent dans huit opérationsd’intérêt général.83


HUIT OIG*et 51 projets financésLe prix du président de <strong>la</strong> République et le prix du handicap de <strong>la</strong>mairie de Paris au concours Lépine international Paris 2009 ont étédécernés à Easymetros, petit boîtier électronique qui permet auxpersonnes malvoyantes d’accéder au métro et de faciliter leur trajet.En <strong>2008</strong>, dès l’origine du projet, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> avait soutenu cettecréation dans le cadre de son action de mécénat en faveur despersonnes handicapées <strong>pour</strong> les intégrer dans <strong>la</strong> vie de <strong>la</strong> cité.Breveté INPI, Easymetros a <strong>la</strong> taille d’un téléphone mobile, il permetd’obtenir vocalement et sur écran l’itinéraire et le temps estiméd’un trajet dans le métro ainsi que le nombre de stations et les correspondances.Alternative pratique aux p<strong>la</strong>ns papier de transportsen commun, Easymetros offre tout simplement aux personnes malvoyantesou non voyantes un meilleur accès au métro parisien et <strong>la</strong>possibilité d’organiser leur trajet en toute sécurité.…Jérôme Adam, concepteur d’Easymetros, accompagné de Maryvonne Lyazid, adjointe du directeur général de <strong>la</strong> FCEs.(*OIG : opérations d’intérêt général)85


Répartition de l’affectation des dons reçusDans le domaine de l’autonomieLogement et services......................................... 116 189 eurosSanté................................................................... 747 800 eurosAide aux aidants................................................ 119 386 eurosSoutiens.............................................................. 919 400 eurosDans le domaine de l’exclusion socialeSites SPR........................................................... 566 500 eurosSoutiens outils recherche.................................. 289 146 eurosHabitat et santé.................................................... 99 200 eurosInnovation entreprises insertion......................... 78 500 eurosAutonomie, les temps forts en <strong>2008</strong>Sous <strong>la</strong> responsabibilité de Maryvonne Lyazid, adjointe du directeurgénéral et directrice du pôle autonomnie, le mécénat de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>a été <strong>pour</strong>suivi dans le respect des priorités définies : accessibilitédu logement, l’aide aux aidants et l’autonomie des personnes âgées,ma<strong>la</strong>des et handicapées.• Le prix « Confort de Vie », prix conjoint du Crédit Foncier deFrance et de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a, <strong>pour</strong> une troisième année, récompenséle 23 juin 2009 trois nouvelles initiatives significatives dans ledomaine du logement adapté et ce dans une perspective de développementdurable. Le prix de <strong>la</strong> solidarité urbaine a été attribuéau projet Mulhouse Habitat et « Papillons B<strong>la</strong>ncs » qui proposede développer et de diversifier les possibilités d’hébergement enmilieu urbain et de favoriser l’accès à <strong>la</strong> vie sociale des résidents.Le prix de <strong>la</strong> concertation a été remis à <strong>la</strong> résidence intergénérationnellede Chambéry-le-Vieux <strong>pour</strong> <strong>la</strong> création d’une résidenceEn haut : <strong>la</strong> troupe des Turbulents lors de <strong>la</strong> remise des prix « Confort de Vie ».En bas : remise du prix « Confort de Vie ».87


intergénérationnelle dont les deux tiers des logements sont réservésaux personnes âgées autonomes, en étroite col<strong>la</strong>borationavec les habitants de <strong>la</strong> ville. Le prix de l’innovation, enfin, a étédécerné au projet « les Hameaux du Cog<strong>la</strong>is » à Saint-Brice-en-Coglès <strong>pour</strong> <strong>la</strong> création d’un vil<strong>la</strong>ge de gérontologie destiné auxpersonnes âgées de <strong>la</strong> maison de retraite de l’hôpital.Doté de 90 000 euros, le prix « Confort de Vie » récompense <strong>la</strong>réalisation de logements qui intègre les critères de l’accessibilité<strong>pour</strong> tous et de respect de l’environnement.• Confort et intimité de <strong>la</strong> toiletteLa <strong>Fondation</strong> a soutenu en <strong>2008</strong> une étude d’évaluation <strong>pour</strong>mesurer les impacts en termes de confort, de diminution de <strong>la</strong>douleur <strong>pour</strong> les résidents et de motivation professionnelle <strong>pour</strong>les soignants d’une nouvelle approche de <strong>la</strong> toilette, expérimentéepar un établissement qui ne fait pas partie de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.Réaliser <strong>la</strong> toilette d’une personne très âgée et fragile, qui bougeavec difficulté, sans <strong>la</strong> heurter et sans blesser sa pudeur, voilàune démarche difficile ! Souvent éprouvante <strong>pour</strong> <strong>la</strong> personneelle-même et difficile aussi <strong>pour</strong> le soignant. Le « bain-serviette »cherche à y répondre. Les résidents, souvent des personnes en finde vie, sont enveloppés dans une serviette bien chaude, à l’abridu regard. Leur pudeur est ainsi protégée et les soins effectués àtravers les tissus imbibés des savons et des onguents nécessaires.Vingt minutes de paroles et d’échanges sont alors possibles entrele soignant et <strong>la</strong> personne. L’objectif de l’évaluation menée est depouvoir étendre cette technique à un ensemble d’établissements,y compris ceux de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.• Parler et se faire comprendre lorsqu’on est sourdLa <strong>Fondation</strong> a également soutenu l’expérimentation du projetWebsourd pendant plus d’un an avant qu’il soit étendu au p<strong>la</strong>nnational et transposable en 2010 sur les téléphones portables.Le « bain-serviette » <strong>pour</strong> une toilette intime et confortable.89


Avec une connexion internet et une webcam, une personne sourde<strong>pour</strong>ra désormais se faire comprendre de tous ses interlocuteursgrâce à <strong>la</strong> traduction simultanée et instantanée du <strong>la</strong>ngage dessignes par un traducteur assermenté.• Une montre design <strong>pour</strong> s’orienter et être retrouvéLa <strong>Fondation</strong> s’est engagée à prendre en charge le dépôt de brevet<strong>pour</strong> l’initiative qui a eu le 1 er prix du concours organisé par <strong>la</strong> Citédu Design à Saint-Etienne en décembre <strong>2008</strong> et qui permettra deproposer une très belle montre. Très design, avec un cadran répartien 4 couleurs, une <strong>pour</strong> le matin, une <strong>pour</strong> l’après-midi, une <strong>pour</strong><strong>la</strong> soirée et une <strong>pour</strong> <strong>la</strong> nuit, cette montre permet à celui qui <strong>la</strong> portede se situer à tous moments dans <strong>la</strong> journée.Mieux encore : dès que <strong>la</strong> personne franchit les portes de chezelle, le cadran glisse au creux de sa main et affiche des flèchesindiquant le chemin de sa maison. Ainsi celui qui <strong>la</strong> porte <strong>pour</strong>rat-i<strong>la</strong>ussi se situer dans l’espace.• Lutte contre les infections nosocomiales, un établissement de<strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> priméLe 3 février 2009, l’association Le Lien, organisateur desdeuxièmes états généraux des infections nosocomiales, a distingué<strong>la</strong> résidence L’Accueil de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, à Vauvert, dans le Gard etlui a remis un prix <strong>pour</strong> son programme de formation à l’hygiènepar e-Learning <strong>pour</strong> toutes ses catégories de personnels. Lespersonnes âgées sont en effet particulièrement sensibles auxma<strong>la</strong>dies nosocomiales. C’est ce qu’a confirmé <strong>la</strong> première enquêtede prévalence sur le sujet menée par l’Observatoire des RisquesInfectieux en Gériatrie (ORIG), entre 2005 et 2007, dans 600établissements <strong>pour</strong> personnes âgées dépendantes, présentéelors de <strong>la</strong> matinée consacrée à <strong>la</strong> prévention du risque d’infectionassocié aux soins en EHPAD. 11,5 % des résidents contracteraientces types d’infections aux soins.En haut : Bruno Favier, conseiller technique médical de <strong>la</strong> FCEs lors des 2 e états généraux desma<strong>la</strong>dies nosocomiales. En bas : prévention des ma<strong>la</strong>dies nosocomiales à Vauvert.91


Soutenu par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, ce deuxième congrès des états générauxdes infections nosocomiales a été l’occasion <strong>pour</strong> Didier-Ro<strong>la</strong>ndTabuteau de souligner que ce prix était le symbole d’une démarcheglobale de prévention des risques mise en p<strong>la</strong>ce dans les89 établissements gérés par <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>. La politique d’actionglobale contre les infections associées aux soins comprend notamment: un travail de maîtrise et de contrôle sur l’architecture et <strong>la</strong>maintenance technique d’une résidence, un travail de préventionavec, par exemple, les campagnes de vaccination annuelle contre<strong>la</strong> grippe, un programme de formation, un dispositif de gestiondes risques et un travail de remontée et de suivi d’informationsdes infections et événements indésirables au siège de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>et auprès des autorités de contrôle.• Congrès mondial de gériatrieDu 5 au 9 juillet 2009, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a choisi de soutenir le troisièmecongrès mondial de gérontologie organisée par <strong>la</strong> SociétéFrançaise de Gériatrie et Gérontologie et l’International Associationof Gerontology and Geriatrics qui a réuni plusieurs milliersde participants : médecins, spécialistes, professionnels de santé,médicaux, paramédicaux, de tous les pays du monde.En tant qu’opérateur à but non lucratif d’un réseau de 89 établissementset services à domicile qui accueillent et accompagnentplus de 5 000 personnes âgées dépendantes, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> est naturellementconcernée par une démarche préventive de <strong>la</strong> perted’autonomie. Dans le cadre du congrès, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> a organiséle mardi 7 juillet une table ronde consacrée à l’état de <strong>la</strong> rechercheclinique au bénéfice des personnes âgées accueillies hors dumilieu hospitalier.Présidée par le directeur général de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, Didier-Ro<strong>la</strong>ndTabuteau, cette séquence a permis l’intervention de trois spécialistesrenommés :En haut : troisième congrès mondial de gérontologie. En bas : Irwin Rosenberg, professeur dephysiologie, médecine et nutrition de <strong>la</strong> Tufts University School of Medicine de Boston.93


• le professeur Yves Rol<strong>la</strong>nd, professeur de gériatrie (PUPH) auCHU Casse<strong>la</strong>rdit de Toulouse qui est responsable scientifique etcoordonnateur, avec le professeur Bruno Vel<strong>la</strong>s, du projet REHPAdu gérontopole de Toulouse ;• le professeur Irwin Rosenberg, professeur de physiologie, médecineet nutrition à <strong>la</strong> Tufts University School of Medicine de Boston,qui est l’un des meilleurs experts mondiaux des besoins nutritionnelsdes personnes âgées ;• le professeur Gilles Kemoun, professeur de médecine physique etde réadaptation au CHU de Poitiers qui est un spécialiste reconnude <strong>la</strong> prévention des chutes (Projet PADCHUTE). Cette action aété soutenue par le mécénat de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong><strong>la</strong> solidarité.Lutte contre l’exclusion sociale, trois projets pharesLe pôle exclusion sociale a <strong>pour</strong>suivi en <strong>2008</strong>, sous <strong>la</strong> direction deMaryvonne Lyazid, le déploiement et <strong>la</strong> structuration du dispositif« Savoirs <strong>pour</strong> réussir » et <strong>la</strong> démarche qualité, engagée dansle réseau, au bénéfice du dispositif « Savoirs <strong>pour</strong> réussir ». En<strong>2008</strong>, 8 projets ont par ailleurs été soutenus dans le domaine de <strong>la</strong>lutte contre l’illettrisme.• L’Etudiant et l’illettrismePour <strong>la</strong> troisième édition, le magazine L’Etudiant et <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>se sont associés <strong>pour</strong> <strong>la</strong>ncer un nouvel appel à projets centré en<strong>2008</strong> sur le thème illettrisme et citoyenneté. L’ensemble des projetsa été sélectionné fin septembre <strong>2008</strong>. Les six prix, <strong>pour</strong> unmontant total de 100 000 euros, ont été décernés en novembre<strong>2008</strong> par A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, vice-président de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, Marie-ThérèseGeffroy, présidente de l’Agence Nationale de LutteContre l’Illettrisme (ANLCI) et Emmanuel Davidenkoff, rédacteuren chef du groupe L’Etudiant.En haut : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, vice-président de <strong>la</strong> FCEs et Marie-Thérèse Geffroy, présidente del’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. En bas : association Inter As Alternatife FM de Persan,<strong>la</strong>uréate du prix « Illettrisme et citoyenneté <strong>2008</strong> ».95


Les 6 projets récompensés sont ceux de :L’Association Inter AS Alternative FM, à Persan, <strong>pour</strong> le projetde radio jeune et citoyenne confié à une petite équipe de jeunesde 16 à 25 ans.Le Comité de gestion des centres sociaux de Metz-Borny <strong>pour</strong> <strong>la</strong>création d’un recueil de « mémoires » de personnes âgées réalisépar un groupe de jeunes de 16 à 26 ans en situation d’illettrisme,embauchés en contrat aidé à temps partiel de 6 mois, alternantactivité professionnelle et formation.La Mission locale du Forez à Montbrison <strong>pour</strong> une « soirée des<strong>la</strong>m » mettant en œuvre des activités d’écriture, de parole etde musique entre une dizaine de jeunes de 16 à 26 ans, des éluschargés des affaires sociales et des professionnels du spectacle.La Mission locale des cantons de Gravelines/Bourbourg <strong>pour</strong>l’édition de l’histoire et du patrimoine des 17 communes ducanton, écrite par 15 jeunes bénévoles sur <strong>la</strong> base de recherchesdocumentaires et de témoignages des élus.L’Institut d’éducation permanente à Pau <strong>pour</strong> <strong>la</strong> création d’un journaltrimestriel, tiré à 200 exemp<strong>la</strong>ires, et l’animation d’un blog sur<strong>la</strong> citoyenneté, les jeunes et les gens du voyage.L’Association Festival International de Films de Femmes de Créteil<strong>pour</strong> <strong>la</strong> réalisation d’un documentaire d’information juridiqueproduit par une douzaine de personnes détenues, lors des ateliersvidéo organisés à <strong>la</strong> maison d’arrêt de Fresnes.• Leurs mots à dire au festival du MotLors du festival du Mot 2009 et <strong>pour</strong> <strong>la</strong> troisième fois, <strong>la</strong><strong>Fondation</strong> a été un partenaire et un acteur à part entière de cettemanifestation. Les jeunes de 3 sites « Savoirs <strong>pour</strong> réussir », Paris/Marseille/Limoges et aussi les personnes âgées des résidences deSaint-Georges-sur-Baulche et de Sergine, ont eu leurs « mots » àdire à La Charité-sur-Loire.En haut : Gaétan Gorse, Abou Diouf, Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau et Marc Lecarpentier, inaugurentle festival du Mot. En bas : les jeunes de SPR.97


Deux comédiennes, Valérie Furiosi et Pascale Degli-Esposti, onttravaillé tout au long de l’année alternativement avec les jeunesde chacun des sites puis avec les 15 jeunes filles et garçons réunis<strong>pour</strong> les trois jours de répétition à La Charité-sur-Loire. Le défiétait de leur faire apprendre et interpréter des textes de BorisVian et, sur scène, les amener à improviser, chanter, se répondre…en deux mots, jouer. Un spectacle d’une heure et demie qui,lors de <strong>la</strong> première, a fait vibrer le public. Pour des jeunes endifficultés linguistiques et intimidés par tout ce qui a trait à l’écrit,<strong>la</strong> performance était remarquable. Elle a aussi été remarquée etsaluée par une vive émotion du public.Géraldine Lavil<strong>la</strong>uget a, de son côté, exposé les dessins réalisés encouleurs et en noir et b<strong>la</strong>nc lors des 6 ateliers qu’elle a organisésavec les personnes âgées résidant à Saint-Georges-sur-Baulche et àSergine, sur le thème : « Les mots en couleurs, poésie et souvenirs ». Couleurschaudes, couleurs froides, acrylique, craie, pastel, encre, col<strong>la</strong>ge,mosaïque, encre de Chine et bambou ont été les éléments essentielsdu travail mené dans ces deux résidences de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>. Les carrés30x30, contrecollés sur un voile kakémono, ont été exposés dans lecloître de l’ancienne abbaye de La Charité-sur-Loire, durant toute<strong>la</strong> durée du festival. Chacune des réalisations racontait au publiccomment les mots sont revenus avec les pinceaux, les bambous, leca<strong>la</strong>me et comment chacun a pu, grâce aux couleurs, retrouver etexprimer les souvenirs qui lui sont chers.Pour cette cinquième édition du festival centrée sur <strong>la</strong> francophonie,aux côtés de Gaétan Gorce, député maire de La Charité-sur-Loire, leprésident Abou Diouf a souligné que « chacun des 70 pays francophonesavait le français en partage, chacun y ajoutant de son propre cru et l’enrichissantde ce que l’histoire lui a légué ». Citant Léopold Sedar Senghor, il arappelé que « dans les décombres de <strong>la</strong> colonisation, nous avons trouvé cetrésor qu’est <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue française ».En haut : Géraldine Lavil<strong>la</strong>uget. En bas : Pascale Degli-Esposti et Valérie Furiosi, comédiennes.99


DEBATTRESur le thème « Vieillissement, handicap,ma<strong>la</strong>die, média : je t’aimemoi non plus ? ». Les Diagonalesde mai 2009 se sont tenues autourde trois tables rondes présidées parDenis Piveteau, conseiller d’Etat,Maryvonne Lyazid, adjointe dudirecteur général de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>,et Jean-Yves Ruaux, rédacteur enchef de Seniorscopie.com.101


ECLECTISMEAvec les Diagonales qui, désormais, ont lieu une fois par an etles rencontres des Focales, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> contribue à <strong>la</strong> réflexionet à l’échange entre acteurs concernés par les actualités desproblématiques sanitaires et sociales.Détailler les différences d’approche, approfondir les analyses, croiserles regards et les pratiques, tels sont les objectifs de ces événements.…Denis Piveteau, conseiller d’Etat, et Eric Favereau, rédacteur en chef du service santé au journal Libération.103


Les DiagonalesSur le thème « Vieillissement, handicap, ma<strong>la</strong>die, média : je t’aime moinon plus ? ». Les Diagonales de mai 2009 se sont tenues autour detrois tables rondes présidées par Denis Piveteau, conseiller d’Etat,Maryvonne Lyazid, adjointe du directeur général de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>,et Jean-Yves Ruaux, rédacteur en chef de Seniorscopie.com.Indifférence ou désamour des media ? Si <strong>pour</strong> Pascal Champvert,président de l’association des directeurs au service des personnesâgées – ADPA – communiquer et s’ajuster à l’agenda des médiaest impératif, Eric Favereau, rédacteur en chef du service santéau journal Libération, s’est interrogé sur l’intérêt <strong>pour</strong> <strong>la</strong> vieillesse– privée et intime – d’être p<strong>la</strong>cée sous les feux des media.Robert Namias reconnaissait, quant à lui, <strong>la</strong> responsabilité partagéedes média dans le peu de cas fait aux personnes handicapées enFrance. Denis Piveteau, président de séance, a conclu sur <strong>la</strong>nécessité de passer de l’événement média « choc » à des élémentsde débat et de politique responsables et susceptibles d’infléchir lecours des choses.Lors de <strong>la</strong> deuxième table ronde, Maryvonne Lyazid s’estinterrogée sur <strong>la</strong> manière dont le débat public pouvait contribuerà porter l’intime. Sandrine B<strong>la</strong>nchard, chef de service adjointsanté au Monde, a noté malgré tout une forte progression, dansson journal, dans le traitement réservé à ces sujets avec plusde mille articles en deux ans, toutes rubriques confondues.Samuel Bollendorff, photographe à L’Œil Public, a souligné <strong>la</strong>distorsion existante entre, d’un côté, le besoin de temps <strong>pour</strong> quele photographe instaure une re<strong>la</strong>tion de confiance et, de l’autre,une presse écrite qui fait beaucoup moins réaliser de reportageset qui se sert d’images génériques illustratives qui doivent êtreimmédiates.En haut : Samuel Bollendorff, C<strong>la</strong>ire Hédon, Maryvonne Lyazid, Sandrine B<strong>la</strong>nchard.En bas : C<strong>la</strong>ire Hédon, Jean-Yves Ruaux, Michelle Podroznik, Pierre Birambeau.105


La troisième table ronde s’est intéressée aux stratégies possibles<strong>pour</strong> aborder ces sujets de façon originale.Pour Michelle Podroznik, producteur délégué de Plus belle <strong>la</strong> viesur France 3, le feuilleton doit son succès à <strong>la</strong> présence d’acteursde tous les âges et qui de surcroît ont un jeu et un visage authentiques.« Tout le monde a son vrai visage dans <strong>la</strong> série » a-t-elle insisté.Avec humour, Pierre Birambeau, créateur du Téléthon, a rappelé <strong>la</strong>course de fond qu’a été <strong>la</strong> création du téléthon avant de convaincre,s’imposer et décoller.Quant à Jacqueline Gaussens, représentant <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> Nationalede Gérontologie qui travaille avec les enfants à <strong>la</strong> publication d’unesérie de petits livres abordant ces questions, elle a souligné que si levieillissement et le handicap sont des sujets tabous <strong>pour</strong> les quinquagénaires,en revanche, les enfants sont en demande d’une re<strong>la</strong>tionintergénérationnelle qui les rassure, les construit. Le contact avecles personnes âgées et <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> vie les ouvre vers l’avenir tout enbalisant leur chemin. Accessible et acceptable, tel a été le mot deconclusion de Jean-Yves Ruaux, qui a invité à exprimer au mieuxles émotions, de manière à faire passer par des images ce qu’un discoursrationnel a échoué à transmettre.Les FocalesLes Focales ont accueilli tour à tour, en octobre <strong>2008</strong>, SergeBoismare, qui a évoqué les conditions nécessaires à un bon apprentissage<strong>pour</strong> les enfants ; en décembre <strong>2008</strong>, Jacques Sémelin,<strong>pour</strong> son autobiographie poignante sur une cécité progressive etannoncée qui l’a frappé à l’âge de 16 ans, et enfin, en avril 2009,Serge Boismare.107


Annette Leclerc, au sujet des inégalités face à <strong>la</strong> santé.En octobre <strong>2008</strong>, lors de <strong>la</strong> rencontre, comme dans son essaiintitulé Ces enfants qu’on empêche de penser, Serge Boismare,directeur pédagogique du Centre C<strong>la</strong>ude Bernard de Paris,instituteur et psychopédagogue, a insisté sur « … les difficultésd’apprentissage des 15 % d’élèves qui n’arrivent pas à accéder à <strong>la</strong> maîtrisedes savoirs fondamentaux et qui relèvent d’une logique que nous refusonsde prendre en compte : celle de <strong>la</strong> peur d’apprendre et de sa conséquencemajeure, l’empêchement de penser. Ces enfants intelligents – <strong>pour</strong>suit-il– inventent en effet des moyens <strong>pour</strong> figer leurs processus de pensée. Cettestratégie leur permet d’échapper aux inquiétudes et aux frustrations queprovoque chez eux l’apprentissage. Pourquoi <strong>la</strong> pédagogie ne se sert-ellepas davantage de <strong>la</strong> culture et du <strong>la</strong>ngage, les deux outils les plus efficacesqu’elle porte déjà en elle, <strong>pour</strong> répondre à ce défi de l’empêchement depenser ? Le nourrissage culturel intensif et l’entraînement quotidien àdébattre permettent de lutter efficacement contre l’échec sco<strong>la</strong>ire, tout enstimu<strong>la</strong>nt l’intérêt et <strong>la</strong> participation des meilleurs élèves. N’ayons pluspeur de <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse hétérogène. C’est sur elle que repose l’espoir de remonter leniveau de notre école » a-t-il conclu.Jacques Sémelin, historien et politologue, directeur de rechercheau CNRS et enseignant à Sciences Po Paris, est venu témoigneren décembre <strong>2008</strong> de <strong>la</strong> manière dont il a <strong>pour</strong>suivi sa vie et sacarrière tout au long d’une cécité progressive et irréversible, avecdes accents d’une sincérité poignante, il a évoqué l’essentiel deson livre J’arrive où je suis étranger.« J’ai appris à l’âge de 16 ans qu’un jour je ne verrai plus », a-t-il expliqué.« Quand exactement devrais-je connaître <strong>la</strong> nuit ? […] Qu’al<strong>la</strong>is-je devenir? Vers quel futur me projeter ? Habité par l’angoisse de ce naufrage annoncé,j’ai longtemps cherché mon chemin. Je me demandais que faire de ma vie,Jacques Sémelin.109


quel métier choisir. Un jour, j’ai même frôlé <strong>la</strong> mort, par distraction. […]Animé par <strong>la</strong> rage de vaincre et l’amour des miens, je me suis trouvé uneroute à tâtons. En me cherchant, je suis devenu chercheur. J’ai mis aucentre de ma vie <strong>la</strong> volonté de comprendre les conduites humaines, que lesindividus se grandissent dans <strong>la</strong> résistance ou s’avilissent dans <strong>la</strong> barbarie.Cette passion <strong>pour</strong> l’homme m’a véritablement porté. Elle m’a entraîné àmobiliser toutes mes forces et mes facultés intellectuelles <strong>pour</strong> lire, enquêter,voyager, écrire, enseigner. D’où ce parcours qui m’a conduit de <strong>la</strong> Sorbonneà Harvard puis au CNRS et à Sciences Po. Désormais, je vous écris depuisces contrées lointaines de <strong>la</strong> Grisaille, où je me sens étranger. J’y ai <strong>pour</strong>tantpris mes petites habitudes. On me demande souvent : Mais commentvous débrouillez-vous ? De cette métamorphose, je souhaite aujourd’huitémoigner, après des années de silence et de combat. Maintenant, quelparadoxe, j’ai le sentiment d’y voir un peu plus c<strong>la</strong>ir ! »Enfin, Annette Leclerc, directrice de recherche à l’Inserm ensanté publique et épidémiologie des déterminants professionnelset sociaux de <strong>la</strong> santé et coauteur de l’ouvrage Inégaux face à <strong>la</strong> santé,du constat à l’action, est venue expliquer comment « … l’inégalitéet <strong>la</strong> précarité sont deux questions complémentaires. La précarité, on <strong>la</strong>voit – a-t-elle précisé – alors que les inégalités traversent l’ensemble de<strong>la</strong> société sans qu’elles ne se voient <strong>pour</strong> autant. Elles sont alors révéléesuniquement par les chiffres. De façon générale, les inégalités dont onparle ici sont celles qui existent selon le niveau d’études, <strong>la</strong> professionou <strong>la</strong> catégorie sociale, et le revenu – <strong>pour</strong> lequel moins de données sontdisponibles ». Puis, citant un exemple à propos de <strong>la</strong> prévention :« Vous savez, <strong>la</strong> facilité d’arrêter de fumer dépend <strong>pour</strong> beaucoup duniveau social. En outre, le dépistage précoce peut paradoxalementaugmenter les inégalités s’il est fondé sur des démarches personnelles ou s’ilest lié au médecin traitant. Des dépistages plus directifs, dans <strong>la</strong> façon deles présenter au public, diminuent les inégalités sociales car les personnesont alors l’impression d’une obligation et s’y conforment. »Annette Leclerc.111


LES PERSONNELS(1)(2)(3)de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>Pour mener leurs activités et leurs actions de solidarité, les personnels de <strong>la</strong><strong>Fondation</strong> au nombre de 4 200 col<strong>la</strong>borateurs sont répartis comme suit :(4)(5)• les personnels au service direct des patients, des résidents ou despersonnes accompagnés à leur domicile et qui travaillent dans lesrésidences, les établissements sanitaires et les services. Ils représentent98 % des personnels de <strong>la</strong> FCEs. Organisé en 8 directions régionales, leréseau se composait au 31/12/<strong>2008</strong> de 89 établissements et services et de50 directeurs ;(6)(7)(8)• les personnels rattachés au siège de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>. Ils sont regroupés en5 directions pilotées par <strong>la</strong> direction générale (1). Il s’agit : de <strong>la</strong> directiondes établissements et services, dirigée par Jean-C<strong>la</strong>ude Gérard quisupervise l’exploitation et le développement (2 et 3) ; du pôle automie,dirigé par Maryvonne Lyazid, qui supervise le mécénat et l’activitéopérationnelle sanitaires et médico-sociale (4 et 5) ; de <strong>la</strong> direction desressources humaines, dirigée par Marie-Thérèse Montupet (6) ; de <strong>la</strong>direction administrative et financière dirigée par Patrick Naudet (7) etde <strong>la</strong> mission communication dirigée par Marguerite Azcona (8).113


Etablissements et servicesau 31/12/<strong>2008</strong>115


CONTACTS(1)(3)(2)(4)(1) François Pérol,président(2) Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau,directeur général(3) Maryvonne Lyazid,adjointe du directeur général et directrice du pôle autonomie,sanitaire et médico-social et du pôle lutte contre l’exclusion sociale(4) Jean-C<strong>la</strong>ude Gérard,directeur des établissements et des services(5) Marie-Thérèse Montupet,directrice des ressources humaines(6) Marguerite Azcona,directrice de <strong>la</strong> mission communication(5)(6)(7) Patrick Naudet,directeur de l’administration et des finances(8) Jérôme Voiturier,chargé de mission à <strong>la</strong> direction générale(7)(8)Tél. : 01 58 40 31 30Pour en savoir plus sur <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidarité,www.fces.fr117


LEGENDESp. 3 : François Pérol, président du conseil d’administration de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong><strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidarité.p. 9 : François Pérol, Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, directeur général de <strong>la</strong><strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidarité et Patrick Naudet, directeurde l’administration et des finances de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.p. 11 : François Pérol et Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau.p. 12 : Charles Milhaud, ancien président du directoire de <strong>la</strong> Caisse Nationalesdes <strong>Caisses</strong> d’Epargne, Bernard Comolet, président du directoire de <strong>la</strong>Caisse d’Epargne Ile-de-France, François Pérol, Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau,Isabelle Tracq-Sengeissen, commissaire aux comptes Jean-Louis Nemrini,représentant le ministre chargé de l’Education nationale, A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, viceprésidentde <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>, Nicole Moreau, Bernard Monier, ancien présidentdu directoire de <strong>la</strong> Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin et JoëlGuerriau, directeur général de <strong>la</strong> Fédération Nationale des <strong>Caisses</strong> d’Epargne.p. 15 : Charles Milhaud, Bernard Comolet, François Pérol, Didier-Ro<strong>la</strong>ndTabuteau, Françoise Lap<strong>la</strong>zie, représentant le ministre de l’Intérieur, de <strong>la</strong>sécurité intérieure et des libertés locales, Joël Guerriau et Bernard Monier.p. 16 : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, Jean-Louis Nemrini, Bernard Monier et Nicole Moreau.p. 19 : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, Nicole Moreau, Bernard Monier et Joël Guerriau.p. 35 : François Hol<strong>la</strong>nde, président du conseil général de Corrèze, A<strong>la</strong>inBrette, maire de Naves et Dider-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, inaugurent <strong>la</strong> résidence.p. 36 : Jean Auc<strong>la</strong>ir, député-maire de Cressat et Brice Hortefeux, ministre duTravail, des Re<strong>la</strong>tions sociales, de <strong>la</strong> Famille, de <strong>la</strong> Solidarité et de <strong>la</strong> Ville.p. 44 : Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, Maryvonne Lyazid adjointe du directeurgénéral de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> et C<strong>la</strong>ire Hédon, journaliste.p. 52 : Pierre Richard, comédien.p. 55 : Joe Lee Wilson, jazzman.p. 56 : Nicole Kuster, soprano.p. 63 : Dominique Bertinotti, maire du 4 e arrondissement de Paris.p. 68 : Fanny Morvan, directrice de l’établissement Le Val des Roses.p. 76 : Pascale Degli-Esposti, comédienne.p. 77 : Gérard Chabert, chef de projet SPR Provence Alpes Corse Réunion.p. 78 : Pascale Degli-Esposti, Valérie Furiosi, comédiennes.p. 79 : Marie-Odile Chassagnon, chef de projet SPR Paris.p. 84 : Jérome Adam, concepteur d’Easymetros et Maryvonne Lyazid.p. 91 : Bruno Favier, conseiller technique médical de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>.p. 92 : Irwin Rosenberg, professeur de physiologie, médecine et nutrition de <strong>la</strong>Tufts University School of Medicine de Boston.p. 95 : A<strong>la</strong>in Bentoli<strong>la</strong>, Marie-Thérèse Geffroy, présidente de l’Agence nationalede lutte contre l’illettrisme (ANLCI).p. 96 : Gaétan Gorse, député-maire de La Charité-sur-Loire, Abou Diouf,ancien président du Sénégal, Marc Lecarpentier, directeur artistique dufestival du Mot.p. 99 : Géraldine Lavil<strong>la</strong>uget, animatrice à Saint-Georges-sur-Baulches,Pascale Degli-Esposti, Valérie Furiosi.p. 103 : Denis Piveteau, conseiller d’Etat, Eric Favereau, rédacteur en chefdu service santé au journal Libération.p. 105 : Samuel Bollendorff, photographe, C<strong>la</strong>ire Hédon, Maryvonne Lyazid,Sandrine B<strong>la</strong>nchard, chef de service adj. santé au Monde, Jean-Yves Ruaux,rédacteur en chef de Seniorscopie.com, Michelle Podroznik, producteurdélégué de Plus belle <strong>la</strong> vie, Pierre Birambeau, co-fondateur du Téléthon.p. 107 : Serge Boismare, directeur pédagogique du centre C<strong>la</strong>ude-Bernardde Paris.p. 109 : Jacques Sémelin, historien et politologue, directeur de recherche au CNRS.p. 111 : Annette Leclerc, directrice de recherche à l’Inserm.Le rapport d’activités <strong>2008</strong> de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidaritéTirage : 5 000 ex. • Edité par Graph’Imprim • Siège social : 5, rue Masseran - 75007 Paris• Publication : directeur de <strong>la</strong> publication : Didier-Ro<strong>la</strong>nd Tabuteau, directeur général de <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong>• Conception et coordination : Marguerite Azcona, directrice de <strong>la</strong> mission communication• Rédaction : Marguerite Azcona, Myriam Kimmel, Benjamin Pou<strong>la</strong>rd • Secrétariat de rédaction etcontrôle : Myriam Kimmel, Benjamin Pou<strong>la</strong>rd, La Machine à mots • Mise en pages : Emmanuelle Valin• Crédits photos : Miller : page 3. L’Œil Public – Samuel Bollendorff : pages 9, 11, 12, 15, 16, 19, 70,72, 76, 79, 80, 96, 99, 112 (photos n°2, 3, 5, 6, 7), page 124 (photos n° 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8). Valérie Couteron: couverture et pages 6, 23, 24, 27, 28 (photo du haut), 31 (photo du bas), 35 (photo du bas), 40(photo du haut), 44 , 47, 48, 51, 52, 55, 56, 59, 67, 68, 82, 84, 88, 98, 101, 103, 104, 108, pages 114à 122. Sébastien Le Clézio : pages 28 (photo du bas), 31 (photo du haut), 33 (photo du haut), 35 (photodu haut), 36, 39 (photo du haut), 43, 60, 63, 64, 75, 87, 91, 92, 95, 107, 111, 112 (photos n° 1, 4, 8).Thomas Gogny : page 124 (photo n°1). Tous droits réservés • Diffusion : communication@fces.fr119


www.fces.fr<strong>Fondation</strong> <strong>Caisses</strong> d’Epargne <strong>pour</strong> <strong>la</strong> solidaritéReconnue d’utilité publique le 11 avril 20015, rue Masseran - 75007 Paris

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