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N°72-Septembre-Octobre 2009 - Chambre de métiers et de l'artisanat

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LE MONDEDESRETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L'INFORMATION DE VOTRE CMArtisansÉDITIONGiron<strong>de</strong>Vos idéesanti-crise !Bimestriel n°72 • septembre-octobre <strong>2009</strong> • 1 €Dossier spécialRéduire ses coûts, développer <strong>de</strong> nouveaux marchés,se démarquer <strong>de</strong> la concurrence, se donner <strong>de</strong> la visibilité…Les solutions pour lutter contre la crise existent <strong>et</strong> ce sont<strong>de</strong>s artisans, comme vous, qui vous les livrent !UN BUDGET « DIFFICILE »POUR LA CMAP. 4ILS SONT STARSDANS LEUR MÉTIER !P. 16AIDE À L’EMBAUCHEPOUR LES TPE


BOUSCAT84, av.<strong>de</strong> la Libération05 56 42 73 73PEUGEOT SIASO BORDEAUXBASTIDE350, av. Thiers05 57 80 36 36ET SON RESEAU D’AGENTSPESSACZI parc Bersol 1Roca<strong>de</strong> sortie n°1405 57 89 11 50MERIGNAC254, av. <strong>de</strong> la Marne05 56 12 68 68


P ANORAMALe proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> budg<strong>et</strong> 2010 <strong>de</strong> la CMA a été adoptéà l’unanimité. Il s’élève à 13.7 millions d’euros<strong>et</strong> <strong>de</strong>vrait se sol<strong>de</strong>r par un p<strong>et</strong>it excé<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> 21 400 euros. P 4■ ÉVÉNEMENT4 UN BUDGET « DIFFICILE » pour la CMA■ ACTUALITÉS6 UN PLAN RÉGIONAL POUR SOUTENIRLES ARTISANS <strong>de</strong> la filière vian<strong>de</strong>7 PANDÉMIE GRIPPALE organiserla vie <strong>de</strong> l’entrepriseLA PÉPINIÈRE ARTISANALE faitson bilan8 PRÉVENTION DU CANCER DU SEINl’artisanat se mobiliseLES ARTISANS DU MÉDOC à l’honneur9 SUCCÈS PUBLIC pour le Salon« Beauté Sélection »« L’ÉCO-ARTISANAT » en forceà Viv’expo12 UN PLAN RÉGIONAL pour soutenirla filière éco-constructionARTISANS <strong>de</strong>venez prescripteursd’analyses énergétiques !S TRATÉGIESLes Prix Stars & Métiers ont récompensé4 chefs d’entreprises girondines pourleur réussite . P 16■ STYLE DE VIE14 LOISIRS : artisans,mais pas seulement■ ÉCLAIRAGE GIRONDE16 LES LAURÉATS« STARS & MÉTIERS » <strong>2009</strong>ils sont stars dans leur métier !D OSSIERVOS IDÉES « ANTI-CRISE »Faire progresser son activité malgréla crise ? C’est possible commevous l’expliquent ces artisans quenous avons sélectionnés.Ils ont amélioré la gestion <strong>de</strong>leur trésorerie, investi dans certainesniches, comme le développementdurable, ou se sont rendus visiblessur le web… De quoi vous donner<strong>de</strong> l’inspiration.P. 17P RATIQUELa Capeb vole au secours <strong>de</strong>s artisansmenuisiers en créant une association, « FaCE »,leur perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> se regrouper pour leurfaciliter notamment l’accès au marquage CE.P 32■ PRATIQUE GIRONDE29 UNE FORMATION « ÉCO-HABITAT »pour les conjointsNOUVELLE PROMOTION « ADEA »32 MENUISERIE BOIS « l’union faitla force »33 MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE…en gui<strong>de</strong>s pratiques !AQUITAINE INTERIM Insertion36 QUESTIONS/RÉPONSES : ai<strong>de</strong>à l’embauche pour les TPE37 AIDE AU RECRUTEMENT :un café pour l’emploiR EGARDS■ PRESTIGE GIRONDE38 ALAIN BOUQUET, TUILIERles carreaux <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> en héritage■ INITIATIVES GIRONDE40 ARTISANS À L’HONNEUR« <strong>de</strong>ux mains » récompenséespar le Rotary41 ROTARY CLUB DE GRADIGNAN :remise du prix du travail manuel■ ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES42 JOURNÉE CAPEB DU 19 JUIN« à la découverte du pin maritime »Ce numéro comprend <strong>de</strong>s pages spécifiques entre les pages 1 à 16 <strong>et</strong> 29 à 44 pour les abonnés <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>.Ce numéro comprend un supplément « Gui<strong>de</strong> TIC » j<strong>et</strong>é sous la couverture.É DITOYves P<strong>et</strong>itjeanPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CMA<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>Imaginer son entrepriseautrement»La crise que nous traversons n’est pasun simple soubresaut. Elle rem<strong>et</strong> encause le fonctionnement <strong>de</strong>s institutionsfinancières, <strong>de</strong> l’économie mondiale <strong>et</strong><strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s entreprises. Quellequ’en soit l’issue, nous n’en ressortirons pasexactement tels que nous y sommes entrés.Provoquée par les excès <strong>de</strong> grands groupesmondialisés, c<strong>et</strong>te crise a <strong>de</strong>s répercussionsdans l’ensemble du tissu économique.La p<strong>et</strong>ite entreprise artisanale locale,ancrée sur son territoire, préoccupéeavant tout par la réussite <strong>de</strong> ses chantiers<strong>et</strong> la satisfaction <strong>de</strong> ses clients, est,elle aussi, concernée.Face à la crise, l’artisan ne peut resterles bras croisés en attendant que ça se passe,sous peine <strong>de</strong> ne plus être en phase avecles attentes <strong>de</strong> ses clients lorsque la repriseviendra. Le mon<strong>de</strong> évolue rapi<strong>de</strong>ment,les marchés <strong>de</strong> <strong>de</strong>main ne seront plusceux que nous avons connusces dix <strong>de</strong>rnières années.Prenons, en c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> où l’activitéralentie, le temps <strong>de</strong> nous poserles questions essentielles. Quel est monproj<strong>et</strong> d’entreprise ? Quelles activitéssuis-je en mesure <strong>de</strong> poursuivre <strong>et</strong> <strong>de</strong>développer ? Dois-je étendre ma zone<strong>de</strong> chalandise ou au contraire la resserrer ?Y a-t-il <strong>de</strong>s marchés porteurs sur lesquelsje pourrais me positionner ? Quels sontles investissements nécessaires, aussi bienhumains que matériels, pour développerc<strong>et</strong>te stratégie ?Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans se tient au cœur <strong>de</strong>vos préoccupations en vous proposant dansce numéro <strong>de</strong>s idées simples, pragmatiques<strong>et</strong> <strong>de</strong> terrain pour surmonter la crise.La rédaction a fait un tour <strong>de</strong> France <strong>de</strong>sinitiatives anti-crise, pour recueillir dansprès <strong>de</strong> 15 départements, <strong>de</strong>s témoignagesd’artisans qui bougent <strong>et</strong> ont imaginé leurentreprise autrement. D’artisan à artisan.Au moment où le FNPCA lancesa nouvelle campagne <strong>de</strong> communicationgrand public : « Pour vous, l’Artisanatinvente chaque jour », on ne pouvaitmieux tomber !Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans n°72 – <strong>Septembre</strong>-octobre <strong>2009</strong> – Édition <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> – Prési<strong>de</strong>nt du comité <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong>s pages locales : Yves P<strong>et</strong>itjean – Rédacteur en chef pages Giron<strong>de</strong> : LudovicGroult – Éditeur délégué : Stéphane Schmitt – Rédaction : ATC-ÉDIMÉTIERS, rédactrice en chef : Charlotte <strong>de</strong> Saintignon, Tél. 01 42 74 28 32, fax 01 42 74 28 35, e-mail : c.saintignon@groupe-atc.com – Ont collaboré à ce numéro : Florence Brunel, Guillaume Geneste, Florent Lacas – Secrétariat <strong>de</strong> rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. Neisse – Publicité : ATC-ÉDIMÉTIERS, 84 bd <strong>de</strong>Sébastopol, 75003 Paris – Chef <strong>de</strong> publicité : Philippe Saint Etienne – Édition nationale : Mathieu Tournier, Tél. 01 42 74 28 73, fax 01 42 74 28 35, e-mail : m.tournier@groupe-atc.com – Éditionsdépartementales sud-ouest : Thierry (Tél. 06 22 69 30 22) <strong>et</strong> Cédric Jonquières (Tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : thierry.jonquieres@wanadoo.fr – Éditions départementales nord <strong>et</strong>est : François Be<strong>de</strong>rstorfer, Tél. 03 87 69 18 12, fax 03 87 69 18 14, e-mail : f.be<strong>de</strong>rstorfer@groupe-atc.com – Photographies : Laurent The<strong>et</strong>en, responsable image – Conception éditoriale <strong>et</strong>graphique : TEMA|presse, Tél. 03 87 69 18 01 – Fabrication : Pixel image, I. Marlin, J.-M. Tappert, Tél. 03 87 69 18 18 – Éditeur : ATC, 23 rue Dupont <strong>de</strong>s Loges, 57000 METZ, Tél. 03 87 69 18 18, fax03 87 69 18 14 – Directeur <strong>de</strong> la publication : François Grandidier – N° commission paritaire : 0311 T 86957 – Dépôt légal : septembre <strong>2009</strong> – Impression : Groupe Socosprint imprimeurs / 88000Épinal - Certifiée PEFC CTP/1-013. Ce produit est issu <strong>de</strong> forêts gérées durablement <strong>et</strong> <strong>de</strong> sources contrôlées.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 3


vénementGiron<strong>de</strong>Le 12 octobre <strong>de</strong>rnier, le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> budg<strong>et</strong> 2010 <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat a été adopté à l’unanimité. Il s’élève à 13,7 millions d’euros<strong>et</strong> <strong>de</strong>vrait se sol<strong>de</strong>r par un p<strong>et</strong>it excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 21 400 euros.Un budg<strong>et</strong> « difficile »pour la CMAAvant le vote, le prési<strong>de</strong>ntYves P<strong>et</strong>itjean a évoquéles difficultés rencontréespar les artisans dans <strong>de</strong>nombreux secteurs. La crise pèseaussi sur les finances <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong><strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat en raison<strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong> création d’entreprise,un phénomène amplifié parl’arrivée <strong>de</strong> nombreux « autoentrepreneurs». Ceux-ci ne sont pas,en eff<strong>et</strong>, re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong>s cotisations <strong>et</strong><strong>de</strong>s taxes du régime classique.La volonté <strong>de</strong>s pouvoirs publics <strong>de</strong>faciliter la création d’entreprise sansformalités se traduit par <strong>de</strong>s pénalitéspour les services aux artisans.Année électoralePar ailleurs, la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiersversera 70 000 euros pour l’équilibrefinancier <strong>de</strong> son centre <strong>de</strong>formation d’apprentis. Enfin, l’anprochain sera en principe uneannée électorale. Le budg<strong>et</strong> prévoitune enveloppe financière à c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong>. Tout dépendra <strong>de</strong> l’avancée<strong>de</strong> la révision générale <strong>de</strong>s politiquespubliques <strong>et</strong> <strong>de</strong> la création<strong>de</strong> la future <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>,Dordogne <strong>et</strong> Lot-<strong>et</strong>-Garonne. Lescrutin est théoriquement fixé àoctobre 2010.Pas <strong>de</strong> pression fiscalesupplémentaireCes difficultés ne feront peser, bienentendu, aucune pression fiscaleLa CMA versera 70 000 € pour équilibrer son CFA.supplémentaire sur les entreprises.Rappelons que la contribution <strong>de</strong>sartisans est <strong>de</strong> 150 euros par an (enmoyenne). Le reste <strong>de</strong> ses rec<strong>et</strong>tesest réparti entre <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> produits<strong>et</strong> la participation <strong>de</strong> financeurssur la base <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s (Région,Département, État, Europe pour lesprincipaux).+InfoLes auto-entrepreneurs en Giron<strong>de</strong>En Giron<strong>de</strong>, <strong>de</strong>puis le 1 er janvier <strong>2009</strong>, 55 % <strong>de</strong>s créateurs dans les secteurs normalement couverts par l’artisanatsont <strong>de</strong>s auto-entrepreneurs. Ne créant pas d’entreprise dans le secteur <strong>de</strong> l’artisanat, ce régime provoque unesubstitution qui n’aboutit qu’à faire baisser le nombre d’artisans. Le nombre <strong>de</strong> créations d’entreprises artisanalesen régime conventionnel était <strong>de</strong> 2 408 au 30 septembre 2008. Un an plus tard, il s’élève à 1 803 soit une baisse <strong>de</strong> 27 %.C<strong>et</strong>te chute confirme qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la crise, la mise en place du régime <strong>de</strong> l’auto-entrepreneur a contribué à affaiblirla création d’entreprises <strong>de</strong> droit commun. Celles-ci sont pourtant plus indispensables à la collectivité nationaledans la mesure où elles forment <strong>de</strong> très nombreux jeunes, créent <strong>de</strong>s emplois salariés <strong>et</strong> participent au financement<strong>de</strong> la protection sociale.De surcroît, le fait que ces créateurs ne soient pas immatriculés au répertoire <strong>de</strong>s métiers les maintient en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> toute possibilité d’accompagnement, <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> <strong>de</strong> qualification, <strong>de</strong> développement.4 ●Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


ctualitésGiron<strong>de</strong>UN PLAN RÉGIONAL POUR SOUTENIRLES ARTISANS DE LA FILIÈRE VIANDELes métiers <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> la filière vian<strong>de</strong> (bouchers, bouchers-charcutiers,charcutiers traiteur, conserveurs, tripiers…)sont en pleine mutation.En eff<strong>et</strong>, le marché est en évolution constante : concurrence trèsforte <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfaces, crises sanitaires ou encore modifications<strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s alimentaires. Les artisans s’adaptent,mais ils doivent affronter <strong>de</strong> nouvelles difficultés (contraintesréglementaires, approvisionnement en vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> qualité, déficit<strong>de</strong> main-d’œuvre) qui pourraient les m<strong>et</strong>tre en péril.Face à ce constat, le réseau <strong>de</strong>s <strong>Chambre</strong>s <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’artisanat d’Aquitaine <strong>et</strong> le Conseil régional d’Aquitaine, enpartenariat avec les organisations professionnelles, ont élaboréun dispositif <strong>de</strong> soutien. Ce <strong>de</strong>rnier comporte <strong>de</strong>s suivisindividuels <strong>de</strong>s entreprises dans la définition <strong>de</strong> leur stratégie<strong>et</strong> <strong>de</strong> leur proj<strong>et</strong> pouvant aboutir à <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à l’investissement.Des accompagnements à la transmission d’entreprises ou à lacréation-reprise seront également proposés. Enfin, la mise enplace <strong>de</strong> groupements d’achats <strong>et</strong> <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> promotion<strong>de</strong> ces métiers auprès <strong>de</strong>s jeunes <strong>et</strong> du grand public font aussipartie <strong>de</strong> ce programme.Des rencontres ont été organisées pour présenter ce dispositifaux artisans <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> en septembre <strong>et</strong> en octobre.Ce programme d’accompagnement se poursuivra en 2010.CONTACT :Béatrice Secondy, chargée <strong>de</strong> mission qualité alimentaire à la CMA33,Tél. : 05 56 999 949Les médaillés <strong>de</strong> l’artisanatÀ l’occasion du Salon <strong>de</strong>s métiers<strong>de</strong> bouche à La Teste <strong>de</strong> Buch,le 19 octobre <strong>de</strong>rnier, 10 boulangersétaient distingués :● Patrick Brossard :Médaille <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> Métiers,● Patrick Cumia :Médaille <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> Métiers,● Sylvain Lep<strong>et</strong>it :Médaille <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> Métiers,● Philippe Camon :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CMA <strong>et</strong> les médaillésdans le stand du CFA <strong>de</strong> la CMA.● Serge Combarieu :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,● Jean-Louis Labat :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,● Jacky Picard :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,● Frédéric Richou :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,● Nicolas Sales :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze,● Stéphane Sarrazin :Médaille <strong>de</strong> l’Artisanat <strong>de</strong> Bronze.6 ●Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Pandémie grippaleOrganiser la vie<strong>de</strong> l’entrepriseLes entreprises artisanales sont invitées à préparerun « plan <strong>de</strong> continuité d’activité (PCA) » pour faireface à une éventuelle pandémie.Chaque hiver, la Franceconnaît une épidémie saisonnière<strong>de</strong> grippe qui peut toucher<strong>de</strong> 5 à 15 % <strong>de</strong> la populationpendant 9 à 12 semainesen moyenne. C<strong>et</strong>te épidémieest localisée <strong>et</strong> ses conséquencessur la santé sontlimitées grâce à l’existenced’un vaccin.Mais, c<strong>et</strong>te année, la Francerisque d’être confrontéeà une épidémie <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong>ampleur, causée par un virusgrippal nouveau <strong>de</strong> typeA H1N1, encore inconnu dusystème immunitaire humain<strong>et</strong> capable <strong>de</strong> se propagerbeaucoup plus rapi<strong>de</strong>ment àl’échelle planétaire.La pandémie grippalepeut alors toucher 1 personnesur 3, entraîner un tauxd’absentéisme très importantqui désorganise la vie économique.Dans c<strong>et</strong>te situation, <strong>et</strong> mêmesi le nombre <strong>de</strong> salariés dansvotre entreprise est faible,ceux-ci risquent d’être touchés,tout comme vous-mêmeainsi que vos fournisseurs <strong>et</strong>clients. Vous <strong>de</strong>vez préparerun « plan <strong>de</strong> continuitéd’activité » (PCA) qui organisele fonctionnement <strong>de</strong> l’entreprisepour faire face à uneéventuelle pandémie.Les 5 pointsincontournablespour l’élaborationd’un plan <strong>de</strong> continuité■ S’interroger sur les activitésessentielles <strong>et</strong> celles qui peuventêtre mises en veille.■ Déterminer les ressourceshumaines nécessaires aumaintien <strong>de</strong> ces activités.■ Prévoir une organisationdu travail qui perm<strong>et</strong> unfonctionnement en mo<strong>de</strong>dégradé tout en garantissantla protection <strong>de</strong> la santé<strong>de</strong>s salariés.■ Disposer <strong>de</strong> stockssuffisants <strong>de</strong> produitsd’hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong> masques.■ Diffuser l’informationdans l’entreprise.CONTACTS :Pour en savoir plus, pour obtenir <strong>de</strong>s conseils,vous pouvez vous adresser :● aux organisations professionnelles<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>dont vous trouverez lescoordonnées sur le site <strong>de</strong> laCMA33 : www.cm-bor<strong>de</strong>aux.fr (rubrique « votre cma »)ainsi que <strong>de</strong> nombreusesinformations● au Service économique <strong>de</strong>la CMA : 05 56 999 100●www.pan<strong>de</strong>mie-grippale.gouv.fr ouwww.materielmedical.fr ouwww.circulaires.gouv.fr ouwww.inpes.frLA PÉPINIÈREARTISANALEFAIT SON BILANAvec un bilan positif, la pépinièred’entreprises artisanales <strong>et</strong> <strong>de</strong> service fêteses 3 ans d’existence.Le promeneur qui, <strong>de</strong>puis la place Renau<strong>de</strong>l veutrallier les quais, passe nécessairement par la ruedu Port sans se douter que le numéro 11 abrite,<strong>de</strong>rrière une plaque en inox signalant la présenced’un bâtiment municipal, une expérience unique enFrance : une pépinière d’entreprises artisanales <strong>et</strong> <strong>de</strong>services en centre-ville ! C<strong>et</strong>te structure fait partie duplan <strong>de</strong> maintien <strong>et</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’artisanatdans le centre-ville mis en place dans le cadre d’unpartenariat entre la ville <strong>et</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Aménagée par la mairie avec la participationd’institutions publiques <strong>et</strong> animée par la<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>,la pépinière abrite 9 créateurs d’entreprises, répartisdans 4 ateliers <strong>et</strong> 5 bureaux, qui bénéficient <strong>de</strong> servicescommuns à la carte : permanence téléphonique,point courrier, matériel informatique, secrétariat partagé.Ils profitent aussi d’un accompagnement dansles domaines juridiques comptables, commerciaux,<strong>et</strong>c. Depuis son ouverture, la pépinière a accueilli13 entreprises. 6 emplois ont été créés. Actuellement,7 entreprises sont hébergées dans la pépinière <strong>et</strong>2 bureaux sont disponibles pour accueillir <strong>de</strong> nouveauxcréateurs. La pépinière contribue aussi àl’animation du quartier Sainte-Croix en proposantrégulièrement <strong>de</strong>s portes ouvertes ou en accueillant<strong>de</strong>s stages <strong>de</strong> préparation à l’installation.CONTACT :Jean-Pierre Friche : 05 56 999 412+InfoLa Cow Para<strong>de</strong> arrive à Bor<strong>de</strong>aux !Depuis 1998, c<strong>et</strong>te manifestation a permis à l’art contemporain <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre dans les rues <strong>de</strong> nombreuses capitales <strong>et</strong> gran<strong>de</strong>svilles du mon<strong>de</strong> entier… Avec le soutien <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong>s vaches en résine, gran<strong>de</strong>ur nature, ach<strong>et</strong>ées par <strong>de</strong>s entrepriseslocales <strong>et</strong> décorées par <strong>de</strong>s artistes, prendront place, <strong>de</strong> juin à septembre 2010, dans la ville. Elles seront ensuite vendues auxenchères au profit <strong>de</strong> la Banque Alimentaire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>.Si vous ou votre entreprise souhaitez ach<strong>et</strong>er une vache <strong>et</strong> participer à la Cow Para<strong>de</strong>, n’hésitez pas àcontacter Stéphanie Verspyck. Si vous êtes artisan d’art ou artiste, peintre, mosaïste, sculpteur ou autre, vouspouvez être référencé dans le book d’artistes qui sera proposé aux entreprises qui achètent une vache pour ladécorer. N’hésitez pas à contacter Stéphanie Verspyck.CONTACT :CowPara<strong>de</strong> / Stephanie Verspyck - 06 07 57 73 73 - stephanie@bor<strong>de</strong>auxandcow.comwww.bor<strong>de</strong>auxandcow.comLe mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 7


ctualitésGiron<strong>de</strong>◼ « Faites <strong>de</strong>la Création »à Libourne◼ Un créateurartisanalrécompenséPrès <strong>de</strong> 300 visiteursont participé lundià la 6 e édition <strong>de</strong> lajournée « Faites <strong>de</strong> lacréation », organiséepar la CCI <strong>de</strong> Libourne.À l’issue <strong>de</strong> cesrencontres, 3 gérants<strong>de</strong> société ont étérécompensés par<strong>de</strong>s prix, d’une valeur<strong>de</strong> 500 € chacun,attribués respectivementpar la CCI <strong>de</strong>Libourne, la CMA<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> <strong>et</strong>la Caisse d’ÉpargneAquitaine Poitou-Charentes.Parmi les entreprisesnominées, la sociétéartisanale ECST 33,à Naujan-<strong>et</strong>-Postiac,spécialisée en électricitégénérale <strong>et</strong> enplomberie <strong>et</strong> codirigéepar Jean-Robert Brocas<strong>et</strong> Jean-ChristopheMorin, a remportéle prix <strong>de</strong> la meilleurecréation <strong>2009</strong>.Les lauréatsentourés <strong>de</strong> leurfamille, d’YvesP<strong>et</strong>itjean, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la CMA33, YvesRatel, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>la CCIL, <strong>et</strong> <strong>de</strong> GilbertMitterrand, maire <strong>de</strong>Libourne.PRÉVENTION DU CANCER DU SEINL’ARTISANAT SE MOBILISEEn octobre, mois <strong>de</strong> mobilisation pour le dépistage du cancer du sein, la <strong>Chambre</strong><strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> <strong>et</strong> les organisations professionnelles <strong>de</strong>la boulangerie, <strong>de</strong> la coiffure <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’esthétique s’associent à <strong>de</strong>ux opérations duComité Féminin Giron<strong>de</strong> « Suivez la bagu<strong>et</strong>te » <strong>et</strong> « du Rose plein les yeux ».L’opération « Suivez la bagu<strong>et</strong>te »Elle s’adresse aux boulangers. L’idée est <strong>de</strong>livrer gratuitement aux artisans <strong>de</strong>s sacs à painsur lesquels figure un message <strong>de</strong> sensibilisation.La Société Européenne <strong>de</strong>s Beurres Coup<strong>de</strong> pâte a accepté d’assurer la distribution <strong>de</strong>ssach<strong>et</strong>s <strong>de</strong>puis 15 septembre.L’opération « Du rose plein les yeux »Elle consiste à inciter les artisans <strong>de</strong> la coiffure<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’esthétique à éclairer <strong>et</strong> à décorer leurboutique en rose <strong>et</strong> <strong>de</strong> distribuer à leurs clientesles cartes postales <strong>de</strong> l’Institut National duCancer. Le but est <strong>de</strong> convaincre du bien-fondédu dépistage précoce, la mammographie, seulexamen efficace pour gagner la bataille contrec<strong>et</strong>te maladie. À l’occasion du lancement officiel<strong>de</strong> ces opérations, le 1 er octobre, en présence<strong>de</strong> personnalités féminines, l’établissementconsulaire a procédé à l’illumination en rose<strong>de</strong> sa faça<strong>de</strong>. C<strong>et</strong>te illumination nocturne étaitmaintenue pendant tout le mois d’octobre.Les Artisans du Médoc à l’honneurFin septembre, à Saint-Aubin <strong>de</strong>Médoc, la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> ses partenaires ont organiséune soirée <strong>de</strong> promotion pourles artisans du Pays du Médoc,une occasion <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre à l’honneur<strong>de</strong>s artisans locaux en raison<strong>de</strong> leur ancienn<strong>et</strong>é d’inscriptionà la <strong>Chambre</strong>. À c<strong>et</strong>teoccasion, M. Aldo Fariello, <strong>de</strong>sCheminées Fariello, artisanâtrier (35 ans <strong>de</strong> métier), Jean-Pierre Pasqu<strong>et</strong>, artisan couvreur<strong>et</strong> plombier (34 ans), <strong>et</strong>Pascal Dommange, artisancharpentier (30 ans) ont reçu undiplôme d’ancienn<strong>et</strong>é <strong>et</strong> lesapplaudissements nourris <strong>de</strong>snombreux artisans présents.C<strong>et</strong>te manifestation était financéepar les partenaires EDF PRO, la Mutuellenationale <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite <strong>de</strong>s artisans –MNRA, Maaf Assurances, Pena Environnement,la Banque Populaire duSud-Ouest, l’ordre <strong>de</strong>s experts-comptablesd’Aquitaine <strong>et</strong> Orange.Lancement officiel <strong>de</strong> l’opération en présence<strong>de</strong> Benoît Mélis (société Coup <strong>de</strong> Pâte), ChantalChabbat (adjointe au maire <strong>de</strong> Talence), DominiqueRousseau Lebourg (prési<strong>de</strong>nte du Comité FémininGiron<strong>de</strong>), Jean-Charles Bron (conseiller municipal<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux), Chantal Bourragué (députée 1recirconscription <strong>et</strong> conseillère municipale <strong>de</strong>Bor<strong>de</strong>aux), Yves P<strong>et</strong>itjean (prési<strong>de</strong>nt CMA33, DanielAntoine (vice-prési<strong>de</strong>nt CMA33) <strong>et</strong> Anne Brézillon(adjointe au maire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux).Hélène Crouail (agent CMA33du Médoc), Christophe Duprat(maire <strong>de</strong> St Aubin),Aldo Fariello, Yves P<strong>et</strong>itJean(prési<strong>de</strong>nt CMA33),Jean-Pierre Pasqu<strong>et</strong> <strong>et</strong>Pascal Dommange.8 ●Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Succès public pour leSalon « Beauté Sélection »9 000 personnes ont visité ce Salonprofessionnel organisé par l’Unionrégionale <strong>de</strong> la coiffure aquitaineles 4 <strong>et</strong> 5 octobre <strong>de</strong>rnier.De nombreux professionnels<strong>de</strong> la région ont fait le déplacementpour profiter <strong>de</strong>sdémonstrations <strong>de</strong> nouvellestechniques <strong>et</strong> <strong>de</strong> produits,d’animations <strong>et</strong> <strong>de</strong> conférences.Pierre Martin, le prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’Union professionnelleartisanale (UPA) avait fait ledéplacement pour l’inauguration.Le développement durables’invite chez lescoiffeurs d’AquitaineLe dimanche, les institutions<strong>de</strong> la coiffure (groupe AG2R LaMondiale) ont présenté lelabel « Développement durable,mon coiffeur s’engage »en Aquitaine. Ce label, affichésur la vitrine <strong>de</strong>s salons <strong>de</strong>coiffure, sera le signe <strong>de</strong> leurengagement pour <strong>de</strong>s pratiquesrespectueuses <strong>de</strong> l’environnement.En eff<strong>et</strong>, siaujourd’hui 83 % <strong>de</strong>s Françaissont prêts à agir au service <strong>de</strong>leurs convictions à traversleurs achats, 58 % d’entre euxne s’estiment pas assez informéspour choisir <strong>de</strong>s servicesrespectueux <strong>de</strong> l’environnement.L’ensemble <strong>de</strong>s coiffeurs<strong>de</strong> la région Aquitainepeuvent candidater auprès<strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> la coiffurepour recevoir ce label.Les premiers Salons labellisés<strong>de</strong>vraient voir le jour dans larégion avant la fin <strong>de</strong> l’année.Apposé sur la vitrine <strong>de</strong> chaquesalon, le label sera lagarantie pour les clients d’entrerdans un salon vertueux enmatière <strong>de</strong> développementdurable : réduction <strong>de</strong>sconsommations d’eau <strong>et</strong>d’énergie, réduction <strong>de</strong>sdéch<strong>et</strong>s, du bruit…L’attribution <strong>de</strong> ce label s’appuie,en eff<strong>et</strong>, sur un référentielprécis qui détaille lesengagements en matière <strong>de</strong>développement durable prispar le salon. C<strong>et</strong>te démarche<strong>de</strong> labellisation en matière <strong>de</strong>développement durable bénéficiedu soutien <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s organisations syndicales<strong>de</strong> salariés <strong>et</strong> patronalesreprésentant le secteur ainsique du secrétariat d’État chargédu Commerce, <strong>de</strong> l’Artisanat,<strong>de</strong>s P<strong>et</strong>ites <strong>et</strong> MoyennesEntreprises, du Tourisme <strong>et</strong><strong>de</strong>s Services, <strong>de</strong> la Caissenationale d’assurance-maladie<strong>de</strong>s travailleurs salariés(CNAMTS) <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Agence <strong>de</strong>l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la maîtrise<strong>de</strong> l’énergie (A<strong>de</strong>me).PLUS D’INFOS :www.coiffuren<strong>et</strong>.com Voir aussi la semainenationale <strong>de</strong> la coiffuredu 16 au 21 novembre -www.semaine<strong>de</strong>lacoiffure.com« L’ÉCO-ARTISANAT »EN FORCE À VIV’EXPOFin septembre, auSalon Viv’expo,une dizaine d’artisansétaient présents surun stand conçu par laCMA <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> :« Performances énergétiques<strong>et</strong> Éco-construction ». Ils ont pu démontrerleur capacité à proposer <strong>de</strong>s solutions concrètes auxparticuliers soucieux d’améliorer les performancesénergétiques <strong>et</strong> le confort <strong>de</strong> leur habitat tout en utilisant<strong>de</strong>s matériaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s produits respectueux <strong>de</strong>l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>s occupants. Surle Salon, la Capeb Giron<strong>de</strong> a présenté le label Écoartisan,véritable marque <strong>de</strong> confiance au service <strong>de</strong>sparticuliers qui souhaitent réaliser <strong>de</strong>s travaux enmatière <strong>de</strong> performance énergétique ; une trentained’entreprises artisanales ont d’ores <strong>et</strong> déjà obtenu celabel en Giron<strong>de</strong>. C<strong>et</strong>te participation au Salon faitpartie d’un plan d’actions mis en place par la CMA<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> avec les organisations professionnelles<strong>et</strong> en particulier la Capeb Giron<strong>de</strong> mené en faveur <strong>de</strong>l’amélioration <strong>de</strong>s performances énergétiques dansle bâtiment, tout en intégrant si possible <strong>de</strong>s solutionsrespectueuses <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la santé<strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la construction <strong>et</strong> <strong>de</strong>s occupants. Ceplan d’actions a reçu le soutien financier du ConseilGénéral <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Europe.Tremplin MMASandrine Bastard, artisane d’art à Saint-Jean d’Illac,(Les Sables Émouvants) a été sélectionnéecomme « Tremplin MMA <strong>de</strong> l’Artisanat » pourreprésenter la Giron<strong>de</strong> aux Artisanales <strong>de</strong> Chartresen octobre <strong>de</strong>rnier. Elle a reçu un chèque <strong>de</strong> la part<strong>de</strong> MMA afin <strong>de</strong> financer son stand à hauteur <strong>de</strong>1 000 euros. MMA est un groupe d’assurancemutuelle, multispécialiste, qui s’adresse à la foisaux particuliers, aux professionnels, aux entreprises,aux collectivités <strong>et</strong> aux associationsYves P<strong>et</strong>itjean, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CMA,Sandrine Bastard, Alain Fér<strong>et</strong>, inspecteur entrepriseMMA <strong>et</strong> Olivier Dufour, agent MMA.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 9


ctualités© Michael Nivel<strong>et</strong> / Fotolia◼ EDFaugmentel’électricitéSi le 15 août estune date vacancièrepar excellence,c’est aussi cellequi est choisie pourrenchérir en doucele tarif <strong>de</strong> l’électricité.C<strong>et</strong>te année, l’augmentationdécidéepar EDF sera <strong>de</strong> 1,9 %pour les ménages,<strong>et</strong> <strong>de</strong> 4 à 5 % pour lesentreprises. L’an <strong>de</strong>rnier,à la même date,le gouvernementavait égalementaugmenté le prix <strong>de</strong>l’électricité <strong>de</strong> 6 à 8 %pour les professionnels.Une hausse quisemble malvenuealors que l’économieest au creux <strong>de</strong>la vague.◼ Vousprotégercontre lacessationd’activitéUne conventiontripartite <strong>de</strong> partenariata été signée entrel’UPA, la MNRA <strong>et</strong> laGSC, en vue d’accompagnerles chefs d’entrepriseartisanalesface au risque économique.« Ainsi, protégéscontre les conséquencesd’uneéventuelle cessationd’activité, les chefsd’entreprise artisanalepourront d’autantmieux ai<strong>de</strong>r le paysà sortir <strong>de</strong> la criseactuelle », a déclaréPierre Martin, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’UPA.LE PATRIMOINE AFFECTÉFAIT SON CHEMINUne nouvelle convention<strong>de</strong> partenariat a été signéepar Alain Gris<strong>et</strong>, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’APCM, <strong>et</strong> le recteurChristian Forestier, administrateurdu Conservatoirenational <strong>de</strong>s arts <strong>et</strong> métiers(Cnam). Celle-ci vise à prolongerle développement, lancéen 2006, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux offres <strong>de</strong> formationssupérieures au service<strong>de</strong>s artisans, <strong>de</strong>s entreprisesartisanales, <strong>de</strong>s jeunes<strong>et</strong> adultes souhaitant s’investirdavantage dans ce secteur.Le certificat « Entrepreneur –métiers <strong>de</strong> l’artisanat » estouvert aux titulaires d’un baccalauréat.Il combine l’obtentiond’un CAP à une formationmanagériale <strong>et</strong> stratégiqued’entreprise artisanale.La licence professionnelle« Direction <strong>de</strong>s entreprisesartisanales » est ouverte àLors <strong>de</strong> l’université d’été <strong>de</strong> l’artisanat quis’est tenue le 31 août à Eschau (Alsace),Hervé Novelli, secrétaire d’État à l’Artisanat, aconfirmé le prochain lancement <strong>de</strong> l’entrepriseà patrimoine affecté. C’est un changement trèsimportant <strong>et</strong> très attendu pour mieux assurerla sécurité <strong>de</strong> l’entrepreneur individuel.Il <strong>de</strong>vrait être présenté par un amen<strong>de</strong>mentgouvernemental dans l’un <strong>de</strong>s prochainstextes qui seront examinés au Parlement,pour être effectif début 2010.Portée en novembre 2008 par un rapport<strong>de</strong> Xavier <strong>de</strong> Roux, avocat <strong>et</strong>ancien député, la réforme répondraità une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> longue date <strong>de</strong>l’APCM <strong>et</strong> les chambres <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat. L’i<strong>de</strong>ntificationd’un patrimoine professionnel ausein du patrimoine personnel <strong>de</strong>l’artisan aurait pour eff<strong>et</strong> immédiat<strong>de</strong> soutenir les entreprises artisanalesen clarifiant la partie <strong>de</strong> leur patrimoinequ’elles investiraient dans leuractivité. Parallèlement <strong>et</strong> pour faciliterleur financement, il faut rappeler quele soutien par Oséo <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong>cautionnement mutuel type Siagi, préconisépar le rapport <strong>de</strong> Roux, a été sensiblementrenforcé en <strong>2009</strong>.Pour les artisans, le dispositif sera fondé surune simple déclaration auprès <strong>de</strong>s CMA quitiennent le répertoire <strong>de</strong>s métiers. Il sera doncsimple <strong>et</strong> peu onéreux, particulièrement adaptéà leur type d’activité.L’artisanat sur les bancs <strong>de</strong> la fac+InfoToutes les informations nécessairessur ces <strong>de</strong>ux filières sont disponiblessur le site Intern<strong>et</strong> suivant :www.artisanatpourentreprendre.fr.© DR fotoliaceux possédant un diplômebac + 2 ou un BM <strong>de</strong> niveau III.Elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> créer, développerou reprendre une entrepriseartisanale, <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre enplace une stratégie <strong>de</strong> développementdans son entreprise,d’apprendre à dirigerune entreprise <strong>et</strong> à renforcerses compétences.10 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


ÉDITION <strong>2009</strong>du 19 au 26 novembreLes chambres <strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,premier réseau d’accompagnement<strong>de</strong>s créateurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s repreneurs.Programme <strong>de</strong>s 200 événementswww.artisanat.fr0 825 36 36 36 (0.15 € TTC/min)La reprise d’entreprise,une opportunité pour tous.- www.comeo.frPartenaires officiels


ctualitésGiron<strong>de</strong>UN PLAN RÉGIONAL POUR SOUTENIRLA FILIÈRE ÉCO-CONSTRUCTIONPar les gaz à eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre qu’ils rej<strong>et</strong>tent, les bâtiments privés <strong>et</strong> publics sont actuellementune <strong>de</strong>s principales sources <strong>de</strong> pollution atmosphérique. En perm<strong>et</strong>tant d’importantes économies d’énergie,le secteur du bâtiment se trouve ainsi au cœur <strong>de</strong>s stratégies qui perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> lutter contrele réchauffement climatique.Le groupe <strong>de</strong> travail du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement dédiéaux changements climatiques a évalué les objectifs énergétiquesen matière <strong>de</strong> logement, en m<strong>et</strong>tant particulièrementl’accent sur la rénovation <strong>de</strong> l’existant. Ainsi, sur le territoirenational, c<strong>et</strong>te rénovation <strong>de</strong>vrait toucher près <strong>de</strong> 17 millions <strong>de</strong>logements en 45 ans (400 000 logements/an),pour un coût estimé <strong>de</strong>600 milliards d’euros.Si nos artisans veulent être compétitifs<strong>et</strong> répondre aux nouvellesexigences <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>main,ils <strong>de</strong>vront acquérir <strong>de</strong> nouvellescompétences <strong>et</strong> proposer <strong>de</strong>ssolutions adaptées aux besoins <strong>de</strong>leurs clients. Face à ces enjeux, leréseau <strong>de</strong>s <strong>Chambre</strong>s <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat d’Aquitaine <strong>et</strong> leConseil régional d’Aquitaine, enpartenariat avec les organisationsprofessionnelles, ont élaboré un dispositif d’accompagnementpour les entreprises concernées par l’éco-construction <strong>et</strong> lesperformances énergétiques.Ce <strong>de</strong>rnier propose un accompagnement individuel <strong>de</strong>s entreprisespour étudier leur stratégie <strong>et</strong> redéfinir, si besoin, leurproj<strong>et</strong>. Ce diagnostic pourra perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> bénéficier d’ai<strong>de</strong>s àl’investissement.Les entreprises pourront également profiter d’une veille technique<strong>et</strong> réglementaire en continu <strong>et</strong> d’un recensement <strong>de</strong>s « écoproduits» locaux, ainsi que <strong>de</strong>s formations adaptées à leursecteur.Les artisans seront enfin guidés dans la structuration <strong>de</strong> leuroffre par l’intermédiaire <strong>de</strong> sensibilisationssur le travail en réseau <strong>et</strong>l’accompagnement <strong>de</strong> groupementsd’entreprises volontaires.Parallèlement, afin d’inciter lesparticuliers à leur faire prendreconscience <strong>de</strong> la nécessité d’isolerleur logement, une gran<strong>de</strong> campagned’information sera réalisée dèsl’automne sur tout le territoire aquitain.Enfin, le particulier sera aidéà franchir le pas grâce à la prise encharge partielle d’une étu<strong>de</strong> énergétique<strong>de</strong> son logement <strong>et</strong> la mobilisation<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s publiques pour la réalisation <strong>de</strong>s travaux.Des rencontres ont été organisées pour présenter ce dispositifaux artisans <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> en septembre <strong>et</strong> en octobre.CONTACT :Émilie Lasne, chargée <strong>de</strong> mission filières à la CMA33 Tél. : 05 56 999 158Artisans, <strong>de</strong>venez prescripteurs d’analyses énergétiques !Dans le cadre <strong>de</strong> leur politique en faveur<strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> l’éco-construction,le réseau <strong>de</strong>s <strong>Chambre</strong>s <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>et</strong> le Conseil régionald’Aquitaine ont pour objectif d’inciterles Aquitains à faire réaliser une analyseénergétique <strong>de</strong> leur habitation.Dans c<strong>et</strong>te perspective, un appelà candidature est lancé afin <strong>de</strong> disposerd’une liste <strong>de</strong> professionnels capables<strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s analyses énergétiquesselon un cahier <strong>de</strong>s charges bien défini.Tout artisan formé au diagnosticénergétique <strong>et</strong> qui souhaite s’investirsur ce marché peut candidater.CONTACTS :R<strong>et</strong>rait du cahier <strong>de</strong>s charges <strong>et</strong> du dossier <strong>de</strong> candidatureen faisant une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> par mailà artisanat-tpe@aquitaine.fr oupar courrier à l’adresse suivante :Conseil régional d’Aquitaine,service artisanat-TPE, 14 rue François<strong>de</strong> Sourdis, 33077 Bor<strong>de</strong>aux Ce<strong>de</strong>x.12 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Les cahiers <strong>de</strong> l’utilitaire<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>www.groupedupouy.fr JUSQU’AU 30 NOVEMBRELES JOURS RENAULT ENTREPRISESRENAULT KANGOOEXPRESS COMPACT GÉNÉRIQUE dCi 707 990 (1)SOUS CONDITION DE REPRISEwww.entreprises.renault.fr- 1 000 (2)SI VOTRE VÉHICULE A PLUS DE 10 ANSRENAULT, N°1 DES VENTES AUX ENTREPRISES (3) .(1) Nouveau Renault Kangoo Express Compact Générique dCi 70 au prix remisé <strong>de</strong> 7 990 HT.Soit une remise <strong>de</strong> 2 610 HT <strong>et</strong> la prime à la casse Renault <strong>de</strong> 1 000 HT sous condition<strong>de</strong> la reprise d’un véhicule <strong>de</strong> 8 à 10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse, par rapport au tarif maximumconseillé n° 2179 du 15/07/<strong>2009</strong> <strong>de</strong> 11 600 HT. Offre non cumulable valable du 01/09/<strong>2009</strong>au 30/11/<strong>2009</strong>, réservée aux artisans, commerçants <strong>et</strong> sociétés (hors loueurs <strong>et</strong> fl ottessous protocole) dans le réseau Renault participant. Consommation mixte (l/100 km) : 5,3.Émissions CO2 (g/km) : 140. (2) Dans la limite <strong>de</strong> la mesure gouvernementale annoncée le04/12/2008, pour l’achat d’un véhicule utilitaire neuf <strong>et</strong> la reprise d’un véhicule <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse. (3) Renault n° 1 <strong>de</strong>s ventes aux entreprises avec 27,5 % <strong>de</strong> part <strong>de</strong>marché Flottes VP-VU en France à fi n juin <strong>2009</strong> - Source AAA.Dans Le Réseau Renault Grand Sud Ouest


STYLE<strong>de</strong> vieArtisan est un métier, doublé d’une passionparfois dévorante. Une raison <strong>de</strong> prendre du tempspour se trouver une autre activité, qui reste un loisiroù la pression est donc sans comparaison.Malgré les contraintes <strong>de</strong> leur métier,certains ont fait ce choix <strong>et</strong> cela leur réussit.Rencontre avec ces artisans doublement passionnés.LOISIRSArtisans, mais pas seulement !Francine est restauratrice <strong>de</strong>tableaux, Françoise, maîtreverrier, Philippe travailledans la maçonnerie, Micheltient son salon <strong>de</strong> coiffure <strong>et</strong> Rémyest serrurier. Mais ils sont aussi choriste,marathonien, entraîneur <strong>de</strong>bask<strong>et</strong>, collectionneur <strong>de</strong> vaisselleancienne ou encore passionné parles coffres forts-anciens. Pour certains,le lien avec leur profession estévi<strong>de</strong>nt, <strong>et</strong> pour d’autres, c’est dansun univers bien différent qu’ils ontchoisi <strong>de</strong> s’éva<strong>de</strong>r.Un prolongement■<strong>de</strong> son métier d’artisanLes coffres-forts anciens, Rémi n’yest pas arrivé par hasard. Serrurier<strong>de</strong>puis seulement 3 ans, il a toujoursété un passionné : « Ça date <strong>de</strong> mongrand-père, il en avait un. Et m’a ditque si je l’ouvrais, il m’offrirait unmerle blanc. Alors j’ai essayé <strong>et</strong> je mesuis acharné. Un jour, j’ai réussi, jel’ai ouvert. Ma passion était née. »C’est d’ailleurs <strong>de</strong> ce « don » hérité<strong>de</strong> son grand père, maître ferronnier,qu’il fera son métier après avoir travaillécomme responsable <strong>de</strong> parcours<strong>de</strong> golf jusqu’à 41 ans. Pour abritersa collection, Rémi a dû installer unatelier <strong>de</strong> 170 m 2 . Jean, 49 ans, a <strong>de</strong>nombreuses passions. Mais une d’entreelles est en lien direct avec sa boucherie: sa collection <strong>de</strong> pinces à gigot.« C’est amusant car on n’en trouveplus aujourd’hui », précise-t-il.Oublier les soucis■<strong>et</strong> s’épanouir dans autrechoseParce qu’il faut « penser à autrechose qu’au travail, sinon on tourneen rond », Jean a <strong>de</strong>ux autres loisirs :il collectionne la vaisselle ancienne<strong>et</strong> fait du cyclisme. « J’aime les collections.Avec la vaisselle, je trouvel’art, la géographie, l’histoiremais aussi la décoration. » Et quandil pédale, Jean « évacue le boulot<strong>et</strong> s’éva<strong>de</strong> ». « Quand on a la têteÀ 55 ans, Michel Lartigue, artisan coiffeur, reste très actif : « je viens <strong>de</strong> faire une étape<strong>de</strong> la France en Courant <strong>et</strong> je pars pour New York à la fin <strong>de</strong> l’année ».© CMA 32dans le guidon, on ne voit plus laroute <strong>et</strong> <strong>de</strong> pratiquer un sport perm<strong>et</strong><strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> son activité pourmieux voir les perspectives », expliqueBéatrice Nozary, ergonome auCIAMT (Centre inter entreprise <strong>et</strong>artisanal <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail)<strong>et</strong> kinésithérapeute. « Ceux qui neprennent pas <strong>de</strong> temps pour eux lepaieront à court, moyen ou longterme. Lorsqu’on pratique un sport,on fait travailler les muscles autrementque dans son travail. Et on peutprévenir certains problèmes <strong>de</strong> dosfréquents pour certains artisans. D<strong>et</strong>oute façon, c’est forcément bénéfiquepour le travail puisqu’on dortmieux <strong>et</strong> que l’on parvient à prendredu recul », ajoute la spécialiste.Pour Francine, 60 ans, restauratrice<strong>de</strong> tableaux, « aller à la chorale,c’est un moment pour me r<strong>et</strong>rouver,mon exutoire ». Depuis 16 ans, ellese passionne pour c<strong>et</strong>te activité. « Onlaisse ses problèmes <strong>de</strong> côté. Et c’estessentiel <strong>de</strong> faire autre chose que cemétier qui vous bouffe littéralement.Quand j’arrive épuisée, je ressors enforme ». La chorale lui a apporté unechose inestimable puisqu’elle y a rencontréson compagnon : « l’amour <strong>de</strong>ma vie », précise-t-elle. Aujourd’huivice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’associationAma<strong>de</strong>us, elle n’a pas hésité à enrôler<strong>de</strong>s collègues artisans, a réussi àconvaincre Françoise, 48 ans, maîtreverrier. « Chaque année, elle merelançait lors qu’on se voyait au Salon<strong>de</strong>s métiers d’art. Ca me tenait à cœur<strong>de</strong>puis longtemps alors je me suislancée l’année <strong>de</strong>rnière. » Une choseest sûre, elle ne le regr<strong>et</strong>te pas : « Jepeux m’éva<strong>de</strong>r du mon<strong>de</strong> du vitrail.C’est épanouissant <strong>de</strong> voir d’autresgens ». Ainsi <strong>de</strong>puis un an, Françoise14 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Depuis un an, Françoise (au centre) quitte l’atelier à 17h30 tous les jeudis coûte que coûte :« Je peux m’éva<strong>de</strong>r du mon<strong>de</strong> du vitrail. C’est épanouissant <strong>de</strong> voir d’autres gens ».quitte l’atelier à 17h30 tous les jeudiscoûte que coûte. « Ça me plaît tellementque je vais prendre <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong>piano pour m’améliorer. » Pour elle,c<strong>et</strong>te activité est essentielle <strong>et</strong> bénéfiquepour le travail : « l’artisan doitsortir <strong>de</strong> son atelier pour que les chosesavancent, évoluent... »Le cercle <strong>de</strong> connaissances issues <strong>de</strong>la pratique d’un loisir ou d’un sportpeut même être un lieu <strong>de</strong> développementprofessionnel. « J’ai connuun imprimeur qui jouait au golf <strong>et</strong>a ainsi trouver plusieurs clients ! »relate Béatrice Nozary. Faisant référenceaux gran<strong>de</strong>s entreprises quiincitent leurs salariés à pratiquerune activité sportive, elle préciseque, « c’est parce qu’elles saventqu’ils en seront plus performants.Et cela est valable également pourles artisans ».■ Découvrir le mon<strong>de</strong>Depuis 10 ans, Michel, artisan coiffeur,fait <strong>de</strong> la course à pied. « Aprèsun malaise cardiaque, j’ai décidé<strong>de</strong> m’occuper un peu plus <strong>de</strong> moncorps. » Il ne fait pas les choses àmoitié, puisqu’avec un collègue, ilparticipe à <strong>de</strong>s marathons à l’étranger: Londres, Berlin, Rotterdam…« J’ai couru sur la route <strong>de</strong> la Soiependant <strong>de</strong>ux semaines en Chine,c’était une belle aventure. » Il pratique« pour le plaisir <strong>et</strong> pour se prouverqu’il en est capable ». À 55 ans,il reste très actif : « je viens <strong>de</strong> faireune étape <strong>de</strong> la France en Courant<strong>et</strong> je pars pour New-York à la fin <strong>de</strong>l’année ». Il espère pouvoir continuerle plus longtemps possible : « quandon a une vie professionnelle plutôtprenante, parfois un peu usante,ça vi<strong>de</strong> la tête. On se sent mieux. »Sans forcément pousser jusqu’auxÉtats-Unis, Francine <strong>et</strong> Françoiseaussi voient du pays avec la chorale: « Le Canada, l’Italie, l’Écosse...on se bala<strong>de</strong>. On fait <strong>de</strong>s échangesavec d’autres chorales <strong>et</strong> <strong>de</strong>s concertscaritatifs. » Un moyen <strong>de</strong> partageleur passion avec le public <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire<strong>de</strong>s rencontres enrichissantes. Pour© Ama<strong>de</strong>usBéatrice Nozary, « les artisans sontsouvent un peu isolés <strong>et</strong> pratiquer unsport ou un loisir peut être un moyen<strong>de</strong> rencontrer d’autres personnes ».Le samedi <strong>et</strong> le dimanche, Philippe,55 ans, artisan maçon, troque satruelle <strong>et</strong> sa taloche pour sa casqu<strong>et</strong>ted’entraîneur <strong>de</strong> bask<strong>et</strong> : il s’occuped’une équipe féminine. « Il n’yavait rien pour les filles en sport collectifdans le village, donc j’ai étécontent quand le club <strong>de</strong> bask<strong>et</strong> s’estcréé. Et, <strong>de</strong> fil en aiguille, me voilà<strong>de</strong>venu prési<strong>de</strong>nt.» Ses filles jouent,puis entraînent dans le club, <strong>et</strong> safemme ai<strong>de</strong> également. « Nous partageonsc<strong>et</strong>te passion en famille,c’est précieux. » Pour lui, c’est unbon apprentissage <strong>de</strong> la vie : « ongagne, on perd, c’est une formed’éducation. »Quand il pédale, Jean Bardy, 49 ans,boucher-charcutier « évacue le boulot<strong>et</strong> s’éva<strong>de</strong>. Ce n’est pas la même fatigueque celle du travail, ça fait du bien ».© Jean BardyA VIS D’EXPERTLes conseils <strong>de</strong> Béatrice NozaryErgonome au CIAMT (Centre inter entreprise <strong>et</strong> artisanal <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail) <strong>et</strong> kinésithérapeute.Pratiquer un sport peut apporter un bien être physique<strong>et</strong> moral aux artisans, pour autant qu’ils respectentcertains principes.Se dégager du tempsPour profiter <strong>de</strong>s bienfaits d’une telle activité, il faut se dégagerdu temps pour l’exercer. Difficile <strong>de</strong> le faire entre <strong>de</strong>ux ren<strong>de</strong>zvous.Il n’y a pas d’horaires conseillés pour la pratique du sport,le créneau à choisir est celui qui est adapté au rythme <strong>de</strong> travail<strong>de</strong> l’artisan.Pratiquer <strong>de</strong> façon régulière <strong>et</strong> progressiveLa plupart <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s secondaires bénéfiques ne se font sentirqu’au bout d’un certain temps <strong>de</strong> pratique. Il vaut mieux faire20 minutes <strong>de</strong> marche tous les jours qu’une heure <strong>de</strong> joggingtous les mois. Si vous ne pratiquez qu’une fois par mois, vousserez courbaturé le len<strong>de</strong>main <strong>et</strong> ne percevrez pas les bénéfices<strong>de</strong> l’activité. Il vaut mieux éviter <strong>de</strong> commencer par un sportviolent quand on n’en a pas fait <strong>de</strong>puis longtemps.Autre conseil : il est évi<strong>de</strong>mment important <strong>de</strong> faire une visitemédicale avant <strong>de</strong> se lancer pour éviter toute contre-indication.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 15


É clairage Giron<strong>de</strong>Organisé par la Banque Populairedu Sud-Ouest, en partenariat avecla CMA <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, la Société <strong>de</strong>caution mutuelle artisanale du Sud-Ouest (Socama), le Régime social<strong>de</strong>s indépendants (RSI) <strong>et</strong> l’Ordre<strong>de</strong>s experts comptables d’Aquitaine,le prix Stars & Métiers récompense<strong>de</strong>s chefs d’entreprises girondines pourleur réussite en matière <strong>de</strong> stratégie<strong>et</strong> d’innovation technologique,<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources humaines<strong>et</strong> <strong>de</strong> dynamique commerciale.Coup <strong>de</strong> projecteur sur les lauréats…LES LAURÉATS « STARS & MÉTIERS » <strong>2009</strong>Ils sont stars dans leur métier !■ Prix « Dynamique ressourceshumaines »Christel Roussanes, responsable <strong>de</strong>la SARL Christel Coiffure à Saint-Magne-<strong>de</strong>-Castillon.Un nouvel emploi par an ! En eff<strong>et</strong>,créé il y a 10 ans par ChristelRoussanes, le salon emploieaujourd’hui 10 salariés, dont 9 d’entreeux ont suivi <strong>de</strong>s formations techniques<strong>et</strong> managériales.Les salariés bénéficient d’intéressementen complément <strong>de</strong> leur rémunérationclassique.106 avenue <strong>de</strong> l’Europe33350 Saint-Magne-<strong>de</strong>-CastillonTél. : 05 57 40 20 38■ Prix « Création, reprise<strong>et</strong> transmission »Éric Laroche, directeur <strong>de</strong> la SARLJSM à Langon.En 2004, Éric Laroche <strong>et</strong> sa femmereprennent <strong>de</strong>ux fonds <strong>de</strong> commercesur Langon, <strong>de</strong>s boulangeriesimplantées <strong>de</strong>puis 1988. Très rapi<strong>de</strong>ment,ils imaginent <strong>de</strong> nouveauxpains <strong>et</strong> viennoiseries <strong>et</strong> développentun véritable savoir-faire enpâtisserie. Des innovations qui perm<strong>et</strong>tentà l’entreprise <strong>de</strong> gagner <strong>de</strong>sparts <strong>de</strong> marchés d’année en année.Aujourd’hui, avec 32 salariés dont7 nouveaux en <strong>2009</strong>, ils ont réaliséun chiffre d’affaires <strong>de</strong> 1 560 000 €en 2008.Place Kennedy33210 LangonTél. : 05 56 63 29 63■ Prix « Stratégieglobale d’innovation »Dominique Souslikoff, directeur <strong>de</strong>la Souslikoff & Compagnie à Saint-Yzans-<strong>de</strong>-Médoc.Située au cœur du vignoble bor<strong>de</strong>lais,l’entreprise développe unegamme <strong>de</strong> produits dans une démarcheenvironnementale <strong>et</strong> <strong>de</strong> développementdurable, pour l’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>svignes. Innovante <strong>et</strong> performante,l’entreprise a été primée par l’obtention<strong>de</strong> la médaille d’or au Vinitech2008 <strong>et</strong> a obtenu une citation auSival d’Or <strong>2009</strong> pour la conceptiond’une bineuse Intercep pneumatiqueavec contrôle <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur automatiséqui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> travailler à distancedans <strong>de</strong>s jeunes plantations ou<strong>de</strong>s sols durs. Elle emploie 24 salariés<strong>et</strong> a réalisé un chiffre d’affaires<strong>de</strong> 3 219 550 € en 2008.2 route <strong>de</strong> Queyzans33340 Saint-Yzans-<strong>de</strong>-MédocTél. : 05 56 09 05 07■ Prix « Dynamique commerciale »Didier Oudin <strong>de</strong> l’entreprise LacosteTraiteur à Eysines.Traiteur <strong>et</strong> organisateur <strong>de</strong> réceptions,Lacoste Traiteur dispose d’unecapacité <strong>de</strong> production important<strong>et</strong>out en conservant une qualité optimum.Avec 15 salariés <strong>et</strong> un chiffred’affaires <strong>de</strong> 3 567 785 € en 2008,Didier Oudin développe une politiquecommerciale par la mise enœuvre d’action <strong>de</strong> communicationpar mailing, phoning <strong>et</strong> <strong>de</strong>s achatsd’espaces dans la presse professionnelle.7 place <strong>de</strong> la République33320 EysinesTél. : 05 56 57 59 6716● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


© DR© DRD ossierDÉVELOPPEMENT DURABLEIls ont misé sur le vertLe développement durable est sans aucun doute un <strong>de</strong>s secteurs porteurs sur lequel parier, les artisansont donc intérêt à s’y intéresser.«Les chefs d’entreprises peuventavoir une démarcheéco-responsable en traitantleurs déch<strong>et</strong>s, en changeantd’énergie, ou encore en faisant évoluerles pratiques <strong>de</strong> production », expliqueSylvie Padilla, chef <strong>de</strong> département àl’A<strong>de</strong>me (Agence <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong><strong>de</strong> la maîtrise <strong>de</strong> l’énergie). « Les éco-activitéssont également une bonne optionmais elles concernent plus les artisans dubâtiment. Il s’agit, par exemple, <strong>de</strong> prendreen compte les futures consommations<strong>de</strong>s bâtiments. » Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’impact surl’environnement, ces choix peuvent perm<strong>et</strong>treà l’entreprise <strong>de</strong> développer sonactivité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la diversifier. « Une baisse<strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l’entreprise peut découler<strong>de</strong>s choix énergétiques. Mais le positionnementéco-responsable peut aussi <strong>de</strong>venirun argument mark<strong>et</strong>ing. »◾ Entreprise :Aux Jardins<strong>de</strong> Bonnes Femmes◾ Date <strong>de</strong> création :1 er février <strong>2009</strong>◾ Département :Oise« Je ne prends plus <strong>de</strong> nouveaux clients »Natacha Muzard, 34 ans, jardinière.« Proposer <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> jardin avec <strong>de</strong>s techniquesrespectueuses <strong>de</strong> l’environnement », voilà le credo <strong>de</strong> NatachaMuzard. Installée récemment, elle est satisfaite du lancement<strong>de</strong> son affaire. « Je tourne à plein régime donc je ne peux plusprendre <strong>de</strong> nouveaux clients. » Même si elle s’est lancée en pleinesaison, elle sent la venue d’une prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> la part<strong>de</strong> ses clients. Ils ne sont pas toujours écolos, mais le <strong>de</strong>viennentp<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it. « Les gens essaient <strong>de</strong> faire attention à ce qu’ilsconsomment. » Leur intérêt est aussi économique. « Avec mespropositions, ils <strong>de</strong>vraient avoir moins <strong>de</strong> frais à engager dansleur jardin. » Natacha va même jusqu’au p<strong>et</strong>it bricolage, là aussila fibre verte ne la quitte pas. « J’initie mes clients à la peinturebio <strong>et</strong> aux ampoules basse consommation. » Enfin,il y a une nouveauté sur laquelle elle compte bien miser :« l’engouement actuel pour les potagers. »« C’était indispensablepour conserver nos clients »Aline Taix, 53 ans, co-gérante.« Dans l’imprimerie, on utilise beaucoup <strong>de</strong> chimie », constateAline Taix. Si son entreprise recyclait les produits chimiques <strong>de</strong>puisplusieurs années <strong>et</strong> travaillait avec du papier écologiqueou recyclé, elle voulait s’investir plus en avant sur c<strong>et</strong>te voie.« La CMA nous a dit qu’on pouvait <strong>de</strong>venir imprim’vert. Alors on asauté le pas. » Après l’obtention du label, elle déci<strong>de</strong> d’améliorerégalement la chaîne <strong>de</strong> production : « Nous avons mis en place ungraveur <strong>de</strong> plaque sans chimie. » Le label <strong>et</strong> les investissementssupplémentaires sont autant d’arguments mark<strong>et</strong>ing pourl’entreprise. « C’était indispensable pour conserver nos clients,ils étaient tous sensibilisés au développement durable. » Et ellene compte pas en rester là. « On pense à l’encre végétale<strong>et</strong> la réduction <strong>de</strong>s chimies dans les eaux <strong>de</strong> lavage. »© DR◾ Entreprise :Imprimerie <strong>de</strong>s Alpes◾ Reprise <strong>de</strong> l’entrepriseen co-gérance :<strong>Septembre</strong> 2000◾ Département :Hautes-Alpes◾ Entreprise :Bouteiller Électricité◾ Date <strong>de</strong> création :2003◾ Département :Seine-Maritime« Je suis fier <strong>de</strong> mes travaux utiles <strong>et</strong> sains »Hervé Bouteiller, 40 ans, Eco-artisan électricien.Hervé Bouteiller a toujours été sensible à la cause écologique mais il se contentait<strong>de</strong>s gestes minimum. Puis il a passé les formations Feebat par le biais <strong>de</strong> la Capeb,pour <strong>de</strong>venir Éco-artisan. Une manière pour lui <strong>de</strong> mieux faire son métier. « Il estpréférable <strong>de</strong> réaliser du bon travail avec <strong>de</strong> la plus-value que <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir tout refairedans dix ans. » La réalisation <strong>de</strong> ces travaux d’un nouveau genre est une réellesatisfaction. « Je viens <strong>de</strong> finir <strong>de</strong>ux chantiers où j’ai entièrement joué mon rôle.C’est une fierté. » Bien sûr, il faut changer d’esprit, <strong>et</strong> « ne plus penser qu’aubusiness ». Autrement dit, ne plus tenter <strong>de</strong> vendre au client le plus cher<strong>et</strong> le moins utile mais lui proposer une offre construite <strong>et</strong> honnête. « Des accordscadressont encore nécessaires pour regrouper les éco-artisans. Il me sembleégalement inévitable que toutes les professions soient soumises à davantage<strong>de</strong> contrôle, car les mentalités ne changeront pas toutes seules. »18 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


© FFB« Il faut proposer l’offre globale »Jacques Venant, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FFB-VendéeLe Grenelle a provoqué l’apparition d’un immense marché <strong>de</strong>100 000 logements à rénover d’ici 2020. Que vont faire les clients ?Appeler <strong>de</strong>s gens compétents. L’artisan doit être dans la course<strong>et</strong> prendre ces marchés. Pour cela, les différents métiers doivents’unir pour créer une offre globale. Le temps où chacun pouvaittravailler <strong>de</strong> son côté est fini. Il faudra étudier l’isolation avant <strong>de</strong>penser à installer l’électricité, par exemple. En Vendée, nous avons crééun club qui regroupe les artisans ayant signé la charte « Bâtir pourl’environnement », <strong>et</strong> qui ont passé les Feebat. Une fois par mois,nous nous r<strong>et</strong>rouvons pour discuter <strong>de</strong>s aspects techniques, juridiques,fiscaux… Chacun s’enrichit <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> l’autre.- © J. Rouxel - aaa - <strong>2009</strong>On n’est pas tous égauxface à la r<strong>et</strong>raiteMais on peut très bien assurerson avenir... À son rythme.© beltsazarMÉDICIS RETRAITE MADELIN« Nous ne travaillerons plus<strong>de</strong> la même manière »Jean Lardin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CapebQue diriez-vous à un gérant qui hésite à <strong>de</strong>venir Éco-Artisan ?Je lui dirais qu’il doit être sensible à l’engouement<strong>de</strong>s particuliers pour les questions environnementales.Préserver notre planète est <strong>de</strong>venu l’affaire <strong>de</strong> chacun.Les <strong>de</strong>rnières décisions gouvernementales, mais aussicelles prises au niveau régional encouragent fortementles démarches écologiques. Il faut donc que les artisans fassenttout pour être au ren<strong>de</strong>z-vous, sous peine d’être dépassés.Concrètement, qu’est-ce que ce régime changerait pour un artisan ?Il faut accepter qu’à l’avenir, nous ne travaillerons plus <strong>de</strong> lamême manière. Les ouvrages comprendront une partiesur les économies d’énergie.Il faut donc accepter d’acquérir<strong>de</strong>s compétencessupplémentaires. Le label d’Ecoartisanest pour celaun point <strong>de</strong> départ. Il consisteà respecter les engagementspris envers le client.Parce qu’ils vous protègent totalement <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> la crise, lescontrats <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite en points sont les plus performants. Encorefaut-il choisir le meilleur pour les indépendants !Pour vous, artisans, le contrat Médicis r<strong>et</strong>raite Ma<strong>de</strong>lin estassurément la solution sur-mesure pour bien préparer l’avenir.Avec un taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment r<strong>et</strong>raite moyen <strong>de</strong> 7%, vous vousassurez une r<strong>et</strong>raite sans équivalent sur le marché.En choisissant Médicis r<strong>et</strong>raite Ma<strong>de</strong>lin, vous optez aussipour la sérénité : une r<strong>et</strong>raite <strong>de</strong> réversion à 60% pour votrebénéficiaire en cas <strong>de</strong> décès comprise dans votre contrat,un fonds d’action sociale disponible pour vous ai<strong>de</strong>r en cas <strong>de</strong>difficultés, une protection dépendance gratuite qui majore votrerente jusqu’à 50%…Qui seule peut vous proposer <strong>de</strong> tels avantages ? Médicis,la meilleure mutuelle r<strong>et</strong>raite pour les indépendants.Renseignez-vous !0 800 240 240appel gratuit <strong>de</strong>puis un poste fixewww.mutuelle-medicis.com© D.R.Mutuelle <strong>de</strong>s Entreprises <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Indépendants du Commerce, <strong>de</strong> l’Industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Services - 18 rue <strong>de</strong> l’Amiral Hamelin - 75780 Paris Ce<strong>de</strong>x 16Tél. : 01 44 34 47 00 - Fax : 01 44 34 47 01 - Mutuelle adhérente à la FNMF <strong>et</strong> soumise aux dispositions du Livre II du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la MutualitéN° Registre National <strong>de</strong>s Mutuelles : 315 062 687Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 19


D ossierFaites le point !© Henri SchmitC<strong>et</strong> outil d’auto-diagnostic a été réalisé par l’ordre <strong>de</strong>s Experts-Comptables <strong>et</strong> la Compagnie<strong>de</strong>s Commissaires aux Comptes à l’initiative d’Agnès Bricard, vice prési<strong>de</strong>nt du Conseil supérieur.Cotation1. Relations avec les banquiers : souvent le 1 er révélateurAppels journaliers pour faire le point avant d’accepter <strong>de</strong> payerles chèques qui se présententRefus <strong>de</strong> payer les échéances (traites)Refus <strong>de</strong> payer les chèquesSuppression <strong>de</strong>s concours bancairesDétonateurPréoccupant Grave Très grave2. Relations avec les salariésRèglements salaires en r<strong>et</strong>ard…Si répétitifDémission <strong>de</strong> salariés « clés » pouvant s’expliquer par une perte <strong>de</strong> confianceFort absentéisme3. Relations avec les clientsR<strong>et</strong>ard dans les livraisons <strong>de</strong>s clientsAugmentation du délai moyen <strong>de</strong> règlements <strong>de</strong>s clients ou du nombre<strong>de</strong> litiges traduisant : soit la mauvaise qualité du travail ou la mauvaisequalité du poste clientsAnnulation anormale <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>sPerte <strong>de</strong> clients importants4. Relations avec les fournisseursAllongement <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> règlementSuppression <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> règlementRefus <strong>de</strong> livraisonExercice du droit <strong>de</strong> revendication (clause <strong>de</strong> réserve <strong>de</strong> propriété)Injonction <strong>de</strong> payer…Si répétitifAssignations pour créances non contestées5. Relations avec le Trésor Public <strong>et</strong> les organismes sociauxNon-dépôt <strong>de</strong>s déclarationsInexactitu<strong>de</strong> dans les bases <strong>de</strong> cotisations sociales <strong>et</strong>/ou <strong>de</strong> TVANon-règlement <strong>de</strong>s cotisations ou <strong>de</strong> la TVA…Si répétitifNon-paiement <strong>de</strong>s précomptesInscription <strong>de</strong> privilèges Urssaf/TrésorAvis à tiers détenteurRedressements significatifs suite à contrôlesAssignation en redressement judiciaire <strong>de</strong>vant le Tribunal <strong>de</strong> Commerce20 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


6. Procès importantsPrud’hommes (selon risque <strong>de</strong> perte)ClientsDénonciation du bail avec offre <strong>de</strong> renouvellement à <strong>de</strong>s conditions financièresimpossiblesPréoccupant Grave Très grave7. Relations avec les Conseils extérieurs <strong>et</strong> autresExperts-comptables, suspension <strong>de</strong>s travaux du fait du non-règlement <strong>de</strong>shonoraires8. Procédures d’alertes « Existantes »Commissaire aux comptes : procédure d’alerte : apprécier le niveauComité d’entreprise : procédure d’alerte : voir les conclusions du rapportTribunal <strong>de</strong> Commerce : convocation par le prési<strong>de</strong>nt du Tribunal <strong>de</strong> Commerce.Art.611.2 : selon problèmes9. Quelques éléments chiffrésAnalyse <strong>de</strong> la structure du bilanLes <strong>de</strong>ttes à moins d’un an sont supérieures aux stocks <strong>et</strong> valeurs réalisables <strong>et</strong>disponibles à moins d’un an (clients principalement)Augmentation <strong>de</strong>s stocks non justifiée par un développement <strong>de</strong> l’activité, traduisantl’existence <strong>de</strong> stocks morts : déstockage à faire si possible ou pertes potentiellesDiversBaisse significative <strong>de</strong>s margesR<strong>et</strong>ards significatifs dans la comptabilitéNon-dépôt <strong>de</strong>s comptes annuels au greffe du Tribunal <strong>de</strong> CommerceTOTAUXLes résultats <strong>de</strong> l’auto-diagnosticMajorité <strong>de</strong>« Préoccupant »Si vous avez coché une majorité <strong>de</strong> « Préoccupant », nous vous conseillons <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre en place un certain nombre d’outils afin d’assurer le suivi <strong>de</strong> votre entreprise :➜ un plan <strong>de</strong> trésorerie,➜ un suivi <strong>de</strong> la facturation,➜ un système <strong>de</strong> relance <strong>de</strong>s encaissements plus systématique.Majorité <strong>de</strong>« Très grave »URGENCE !Si vous avez coché une majorité<strong>de</strong> « Très grave », vous <strong>de</strong>vez vérifier si vous êtesen état <strong>de</strong> cessation <strong>de</strong>s paiements avec l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> votre expert-comptable. Vous êtes en état <strong>de</strong> cessation <strong>de</strong>s paiements :Vous <strong>de</strong>vez r<strong>et</strong>irer un dossier auprès du Tribunal<strong>de</strong> Commerce (chambre commerciale en Moselle)<strong>et</strong> le compléter avec votre comptable. Vous n’êtes pas en état <strong>de</strong> cessation <strong>de</strong>spaiements :Il faut vous faire conseiller par :➜ votre expert-comptable,➜ votre conseiller <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,➜ votre centre <strong>de</strong>s impôts, banque, Urssaf,si votre <strong>de</strong>tte essentielle relèved’un <strong>de</strong> ces organismes.ATTENTION !Si vous avez coché une majorité <strong>de</strong> « Grave »,nous vous conseillons <strong>de</strong> prendre ren<strong>de</strong>z-vousavec l’un <strong>de</strong> vos conseillers :➜ votre expert-comptable,➜ votre conseiller <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat,➜ votre centre <strong>de</strong>s impôts, banque, Urssaf,si votre <strong>de</strong>tte essentielle relève d’un <strong>de</strong> ces organismes.URGENCE :Vous <strong>de</strong>vez agir vite !Majorité <strong>de</strong>« Grave »N’atten<strong>de</strong>z pas pour agir. Plus tôt sont détectéesvos difficultés, plus efficaces seront les mesures<strong>de</strong> correction !Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 21


D ossierCOOPÉRATIONQuand l’union fait la forceAdoptée par <strong>de</strong> nombreux artisans, la coopération est une bonne solution pour réduire ses coûtsou accroître sa gamme <strong>de</strong> services <strong>et</strong> ainsi <strong>de</strong>venir plus compétitif.Coopératives d’achats, regroupement<strong>de</strong> plusieurs corps <strong>de</strong>métiers… les formes <strong>de</strong> la coopérationsont variées. Il existeaussi le prêt <strong>de</strong> main-d’œuvre entre différentessociétés : cela consiste à m<strong>et</strong>treun <strong>de</strong> ses salariés à la disposition d’uneautre entreprise pendant une pério<strong>de</strong>déterminée pour alléger sa masse salariale.Autre solution pour ceux qui veulentse lancer, rejoindre une coopératived’activités. Henri Cachau, responsable© ioannis kouna<strong>de</strong>as<strong>de</strong> l’association Copea (Associationnationale <strong>de</strong>s coopératives d’activités),détaille les avantages <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te structure :« Démarrer dans une coopérative d’activitésperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> créer son entreprise touten restant salarié <strong>et</strong> en étant accompagné,contre une r<strong>et</strong>enue <strong>de</strong> 7 à 15 % surle chiffre d’affaires. Les membres échangentcontacts, conseils ou main-d’œuvre.Ils ne gèrent pas l’aspect administratif<strong>et</strong> bénéficient <strong>de</strong> matières premières àmeilleur coût. »© F. Brunel◾ Entreprise :G Concept◾ Date <strong>de</strong> création :2004◾ Département :Hauts-<strong>de</strong>-Seine« En réunissant tous les corps<strong>de</strong> métiers, on attire davantage<strong>de</strong> clients »François Compagnon, 47 ans, co-gérant d’une entreprisespécialisée dans la rénovation« La société que j’ai co-fondée propose une offre globaleaux clients en réunissant tous les corps <strong>de</strong> métiers nécessairesà la réno vation : plomberie, électricité, maçonnerie,décoration, carrelage, menuiserie… Certains sont salariés,d’autres sont <strong>de</strong>s partenaires avec qui l’entreprise soustraite.» Une réunion hebdomadaire leur perm<strong>et</strong><strong>de</strong> répartir le travail sur chacun <strong>de</strong>s chantiers.Ponctuellement, ils travaillent aussi avec <strong>de</strong>s prestatairesexternes <strong>et</strong> se rémunèrent par une commissiond’apporteur d’affaires sur le contrat entre le prestataire<strong>et</strong> le client. « C<strong>et</strong>te organisation attire les architectesqui peuvent se concentrer sur la partie créative<strong>et</strong> nous déléguer le travail <strong>de</strong> coordination sur le chantier,<strong>et</strong> les gestionnaires immobiliers qui apprécient <strong>de</strong> n’avoirqu’un seul interlocuteur quel que soit le problème. »Être regroupés leur a aussi donné les moyens <strong>de</strong> s’offrirles services d’un cadre commercial dont le travail« commence à porter ses fruits <strong>et</strong> amoindrit les eff<strong>et</strong>s<strong>de</strong> la crise. Autre avantage, nous pouvons partiren vacances à tour <strong>de</strong> rôle sans avoir à fermer l’entreprise<strong>et</strong> risquer <strong>de</strong> perdre <strong>de</strong>s clients. »« Grâce à la coopérative,j’ai <strong>de</strong>s remises significatives »Patrice Gabiller, 59 ans, gérant d’une entreprise<strong>de</strong> réparation <strong>et</strong> <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> matériel agricole« Dès la création <strong>de</strong> mon entreprise, j’ai adhéré à Scar Union,une coopérative d’achat <strong>de</strong>s artisans ruraux. » Cela lui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> concurrencer les entreprises plus gran<strong>de</strong>s. « Seul, je ne réalise pasassez <strong>de</strong> volume pour négocier <strong>de</strong>s tarifs intéressants auprès <strong>de</strong>sfournisseurs. » C’est donc la coopérative qui négocie <strong>et</strong> lui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s mêmes conditions qu’une entreprise qui achète50 machines i<strong>de</strong>ntiques alors qu’il n’en comman<strong>de</strong> que <strong>de</strong>ux.La coopérative prend une commission <strong>de</strong> 1 à 5 % du prix d’achatdu matériel pour couvrir ses frais <strong>de</strong> personnel. « Par ce biais, j’obtiens<strong>de</strong>s remises pouvant aller jusqu’à 30 % contre seulement 15 ou 20 %si je négociais directement avec le fournisseur. En c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise,c’est un avantage plus intéressant que jamais car si on est mal placéà l’achat, on est forcément mal placé à la revente. » Il n’a plus <strong>de</strong> stockinvendu <strong>et</strong> peut mieux gérer sa trésorerie : « J’achète le matérielà la coopérative une fois que le client a passé comman<strong>de</strong>. »La coopérative peut toujours fournir les modèles les plus récentscar elle écoule rapi<strong>de</strong>ment ses stocks auprès <strong>de</strong> ses 480 adhérents,situés dans toute la France. « Désormais, je suis moi-même prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> Scar Ouest, une <strong>de</strong>s trois entités <strong>de</strong> Scar Union. »© SARL Gabiller◾ Entreprise :SARL Gabiller◾ Date <strong>de</strong> création :1977◾ Département :Maine-<strong>et</strong>-Loire22 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


EntreprenezcommeVPascale Touch<strong>et</strong>,Chikéthic - 2 salariés voulezUS!Vous avez choisi <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir votre propre patron.Vous êtes ou allez <strong>de</strong>venir auto-entrepreneur,indépendant, créateur ou repreneur, franchisé,artisan, commerçant ou en portage salarial.Venez trouver <strong>et</strong> comparer au Salon <strong>de</strong>s microentreprisestoutes les solutions pour créer,gérer, développer avec succès votre activité.Votre pass gratuit :www.salonmicroentreprises.comL’événement national <strong>de</strong>s auto-entrepreneurs,<strong>de</strong>s indépendants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites entreprises.Du 6 au 8 octobre <strong>2009</strong>Palais <strong>de</strong>s Congrès - Paris - Porte MaillotEN PARTENARIAT AVEC.../Soho Agency - RCS B 408 684 389Sous le hautpatronagedu Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l'Assembléenationale, MonsieurBernard AccoyerPartenaires officiels :Avec le soutien <strong>de</strong> : Médias officiels :


D ossierCOMMUNICATIONRenforcer l’i<strong>de</strong>ntité<strong>de</strong> son entrepriseLes clients se faisant plus rares, c’est le moment <strong>de</strong> se démarquer <strong>de</strong> la concurrence.Une solution : miser sur la communication <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en avant les atouts <strong>de</strong> l’entreprise par le biais<strong>de</strong> labels. Autre idée sur laquelle mise certains artisans : se forger une i<strong>de</strong>ntité forte.© Yuri Arcurs© Ferber◾ Entreprise :Établissements Ferber◾ Date <strong>de</strong> création :1959◾ Département :Haut-Rhin« Faire ce que les autres ne font pas »Christine Ferber, 49 ans, pâtissière, confiseuse, chocolatière<strong>et</strong> glacière.Située au cœur d’un p<strong>et</strong>it village alsacien, rien ne prédisposaitla boulangerie-épicerie <strong>de</strong> Christine Ferber à <strong>de</strong>venir si célèbre<strong>de</strong> part le mon<strong>de</strong>. Et pourtant, à force <strong>de</strong> travail, elle s’est imposéeavec ses confitures <strong>et</strong> ses pâtisseries. « Il a toujours fallu en faire20% <strong>de</strong> plus que les autres pour y arriver », confie Christine Ferber.Si elle n’a jamais fait <strong>de</strong> campagne <strong>de</strong> communication sur samaison, la pâtissière s’investit avec bon cœur auprès <strong>de</strong> ceux quiveulent parler d’elle. « Je prends sur mon temps libre pour recevoirla presse <strong>et</strong> écrire <strong>de</strong>s livres <strong>de</strong> rec<strong>et</strong>tes. » L’essentiel pour elleest <strong>de</strong> « toujours prendre du temps pour être proche <strong>de</strong> ses clients ».Sa <strong>de</strong>rnière initiative dans ce domaine est une opération spécialepour les 50 ans <strong>de</strong> l’entreprise : « Nous avons invité nos5 000 clients habituels référencés à s’inscrire à <strong>de</strong>s ateliers« instants gourmands ». Et le succès était au ren<strong>de</strong>z-vous, on adû refuser du mon<strong>de</strong>. Mais tous ont eu droit à leur pot <strong>de</strong> confiture,une création spéciale anniversaire <strong>et</strong> <strong>de</strong>s cartes rec<strong>et</strong>tes ! »« Avec notre couleur,on se démarque »Urielle Kerdaon, 28 ans, <strong>et</strong> Jean-Philippe Sommer,38 ans, gérants d’une entreprise <strong>de</strong> bâtiment,maçonnerie <strong>et</strong> terrassement.«On voulait un logo qui nous i<strong>de</strong>ntifie clairementcar la concurrence est ru<strong>de</strong> dans notre domaine »,explique Jean-Philippe Sommer. Ils ont opté pour une couleurrelativement surprenante pour une entreprise du bâtiment :le rose. « C’est suffisamment original pour êtrereconnaissable <strong>et</strong> ça fait parler. C’était aussi notreobjectif », ajoute Urielle Kerdaon. Si l’entreprise aembauché un ouvrier supplémentaire chaque mois <strong>de</strong>puisavril <strong>et</strong> affiche un carn<strong>et</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s plein jusqu’à finjanvier, les eff<strong>et</strong>s réels <strong>de</strong> ce choix ne sont pas quantifiables.Mais « la mini-pelle rose sur le chantier ne laisse personneindifférent. » Les ouvriers ont eux aussi eu droit à leurpanoplie rose ! « Pour certains, ça n’a pas été évi<strong>de</strong>nt<strong>et</strong> maintenant, ils sont fiers <strong>de</strong> leur couleur.Cela a contribué à la formation d’un esprit <strong>de</strong> groupe. »© SARL Batiks◾ Entreprise :SARL Batiks◾ Date <strong>de</strong> création :21 avril 2008◾ Département :Charente-Maritime© JCB Imagerie◾ Entreprise :JCB Imagerie◾ Date <strong>de</strong> création :1982◾ Département :Charente-Maritime« Certaines sociétés sont venuesme démarcher directement »Jean-Charles Bouillot, 52 ans, imprimeur.Pour se différencier <strong>de</strong> ses concurrents, la labellisation <strong>et</strong> l’obtention<strong>de</strong> prix peut être un véritable atout. Jean-Charles Bouillot en sait quelquechose puisqu’il vient d’obtenir le Concours Qualité Totale. C’est grâce à unappel d’offres, remporté avec brio qu’il a été désigné gagnant : « Ce contratm’a permis <strong>de</strong> multiplier mon chiffre d’affaires par <strong>de</strong>ux. » Les résultatssont là puisque certaines personnes contactent l’entreprise grâce au prix.« Je suis content car certaines sociétés avec qui j’étais en contact <strong>de</strong>puis15 ans mais qui ne me proposaient pas <strong>de</strong> travail très régulièrement,sont venues me démarcher directement. »24 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


D ossierOPÉRATION SÉDUCTIONLe low cost, en attendant…la repriseAlors que l’activité baisse, certains artisans ont choisi <strong>de</strong> proposer temporairement du low costpour s’en sortir.«Actuellement, commedans toutes les crises,les consommateurs sontbeaucoup plus sensiblesaux prix. Ils font <strong>de</strong>s comparaisons <strong>et</strong>le panier moyen a baissé », expliquePascale Hebel, directrice du départementconsommation au CREDOC (Centre <strong>de</strong>recherche pour l’étu<strong>de</strong> <strong>et</strong> l’observation<strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie). « Alors que tout vamal, les clients recherchent du lien social.C’est pour c<strong>et</strong>te raison qu’il y a eu enCREDOC2008 une vraie progression du commerce<strong>de</strong> proximité. Les artisans ont donc unecarte à jouer. » Le phénomène va perdurer,selon Pascale Hebel, grâce à certainsclients qui continueront à être en attente<strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> consommation après lacrise. « Les papyboomers sont <strong>de</strong> plus enplus nombreux, ils réinvestissent les centres-villes<strong>et</strong> désertent les hypermarchés.Il faut que les artisans leur proposent uneoffre attractive car ils ont un bon pouvoird’achat <strong>et</strong> apprécient la qualité. »« Estimez vous-mêmele prix <strong>de</strong> ce service »© Rock’N’Roll Star◾ Entreprise :Rock’N’Roll Star◾ Date <strong>de</strong> création :1 er mars 2007◾ Département :Ar<strong>de</strong>nnesLeslie Demoulin, 28 ans, artisan coiffeur.« J’ai découvert c<strong>et</strong>te idée dans un reportageà la télévision, <strong>et</strong> je me suis dit : pourquoi ne pas faireça en coiffure ? », explique Leslie Demoulin.Elle imprime alors <strong>de</strong>s prospectus, les distribuedans le centre-ville. « Cela attise la curiosité <strong>et</strong> ça faitparler, les gens nous connaissent plus désormais. »Avec ce système, son salon est plus connu maiségalement plein les jours creux, mardi <strong>et</strong> vendredi.« Au départ c’était juste pour <strong>de</strong>ux mois <strong>et</strong> en fait,j’ai continué. Tout le mon<strong>de</strong> n’a pas les moyens<strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre 33 euros dans une coupe. » Elle proposeainsi <strong>de</strong>s coupes à prix cassés. En général, les clientslui donnent 15 euros pour une coupe femme <strong>et</strong> 10 à15 euros pour un homme. « Les gens sont plutôtà l’aise mais certains habitués préfèrent payer le prixnormal. »« Nous faisons le pleinavec le menu anti-crise »Cyril Tanguyer, 26 ans, restaurateur.Le gérant <strong>de</strong> l’établissement avait « pris une claque » en janvier.« Notre chiffre d’affaires avait baissé <strong>de</strong> 50 % sur une année… »Face à c<strong>et</strong>te situation imprévue, il a fallu réagir. « Nous avons vuqu’un restaurant avait proposé un menu anti-crise, que ça avait marché.Nous nous sommes dit : « Pourquoi pas nous ? » Et la clientèle estrevenue. « Nous proposons ce menu tous les mercredis, <strong>et</strong> nous faisonssalle comble à chaque fois. Les clients doivent réserver. » Et ils s’ypressent, car avec 4,80 euros, ils ont droit à un plat <strong>et</strong> un <strong>de</strong>ssert. « Jevends au prix auquel nous ach<strong>et</strong>ons la marchandise. Nous faisonssurtout <strong>de</strong> la marge avec les boissons. Mais, au vu <strong>de</strong> la fréquentation,l’affaire est rentable. » L’opération comporte également une dimension<strong>de</strong> communication, car le bouche-à-oreille fonctionne bien. Parler <strong>de</strong>crise, c’est dans l’air du temps. Le week-end, La Terrasse propose aussi<strong>de</strong>s formules à volonté conviviales, en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 13 €, <strong>de</strong> type moulesfrites,paëlla, porcel<strong>et</strong> à la broche… « Il faut persister dans c<strong>et</strong>te voie-là.Je pense qu’il nous reste au moins une année difficile à passer. »Elle passera mieux avec <strong>de</strong>s bonnes idées !© DR◾ Entreprise :RestaurantLa Terrasse◾ Date <strong>de</strong> création :13 avril 2007◾ Département :Meurthe-<strong>et</strong>-MoselleLe mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 25


D ossierGESTIONSurveiller sa trésorerieAlors que l’activité se réduit, pour éviter les difficultés, il faut gérer au mieux sa trésorerie. Pour cela,il existe <strong>de</strong>s solutions : « il ne faut pas hésiter à faire une relance forte auprès <strong>de</strong>s clientsdont la facture est en attente », explique Olivier Bismuth, expert-comptable.«Souvent les chefs d’entreprisehésitent tropà s’en charger. C’estpourtant indispensable<strong>et</strong> la plupart du temps très efficace». L’autre priorité est d’écouler lesstocks, « pour cela lancez <strong>de</strong>s actions<strong>de</strong> promotions ou <strong>de</strong> sol<strong>de</strong>s ».Plusieurs systèmes ont été mis enplace pour rééchelonner certaines<strong>de</strong>ttes auprès <strong>de</strong> l’administration fiscalenotamment. Cela peut être le bonmoment <strong>de</strong> s’en servir. « N’oubliezpas aussi <strong>de</strong> faire appel à Oséo en cas<strong>de</strong> fonds propres insuffisants <strong>et</strong> aumédiateur du crédit face aux difficultésavec votre banque ».Quand l’activité baisse, le recours auchômage partiel peut être une solution: « il est à 90% pris en charge parPôle Emploi ».Dernier outil à la disposition <strong>de</strong>schefs d’entreprise en cas <strong>de</strong> difficultésgrandissantes : « la procédure <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>,qui peut être très utile pouréviter la faillite ».◾ Entreprise :Loreleï◾ Date <strong>de</strong> création :1 er juill<strong>et</strong> 2005.◾ Département :Bouches-du-Rhône« Il ne faut pas trop attendrepour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r conseil »Odile Coul<strong>et</strong>, 50 ans, magasin <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ouches <strong>et</strong> <strong>de</strong> chapeaux.Alors qu’elle était dans une situation délicate, Odile Coul<strong>et</strong>,gérante <strong>de</strong> la boutique Loreleï, a bénéficié <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> la CMA par le biais d’une formation. Elle a suiviles conseils prodigués : « Pour diminuer les charges,j’ai dû réduire les heures <strong>de</strong> mes employées <strong>et</strong> je travailleplus. » Odile Coul<strong>et</strong> a également créé <strong>de</strong>ux grilles tarifairesdifférentes : « Je me suis rendue compte que certainstravaux me prenaient beaucoup <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> que je ne lesfacturais pas assez. » Désormais il y a un tarif différentpour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s « pointues ». Elle a aussi découvert<strong>de</strong>s outils pratiques <strong>de</strong> gestion : « la prof m’a montrécomment faire les tableaux croisés pour la gestion<strong>de</strong>s stocks ». Ainsi elle est parvenue à diminuer son déficitbancaire <strong>et</strong> a <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s pour développer son activité :« je pense proposer plus d’accessoires pour augmentermon chiffre d’affaires ».« J’aurais pu gagnerbeaucoup plus d’argent »Elie Bouclier, 49 ans, carrossier.« Je faisais <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> chiffre mais j’avais <strong>de</strong> moinsen moins <strong>de</strong> marge », explique Elie Bouclier. Il est donc raviquand la CMA lui propose une formation adaptée. « Ça m’aouvert les yeux. Le professionnel pointait nos points faibles.Et j’ai réalisé que je travaillais mais que l’entreprise se géraittoute seule.» C’est le déclic <strong>et</strong> l’artisan prend conscience<strong>de</strong> ces manquements. Avec l’ai<strong>de</strong> d’un consultant, il apprendà gérer tout cela avec plus <strong>de</strong> rigueur : « Pendant six mois,on a travaillé sur le planning qui était trop surchargé,les achats <strong>de</strong>s pièces… On a élaboré une table <strong>de</strong> margespar chantier avec un système <strong>de</strong> couleurs. » Désormais il estserein : « ma femme a l’œil sur tout ça <strong>et</strong> elle saitparfaitement où on en est ». Il a déjà conseillé la formation à<strong>de</strong>s collègues car « si j’avais su ce que je viens d’apprendreplus tôt, j’aurais gagné beaucoup plus d’argent… »© DR◾ Entreprise :Bouclier Carrosserie◾ Date <strong>de</strong> création :1985◾ Effectifs : 4 salariés,1 apprenti◾ Département :Savoie26 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


DU 1 er SEPTEMBRE AU 31 DÉCEMBRE <strong>2009</strong>AFFAIRES DE PROFESSIONNELSwww.entreprises.peugeot.frNAVIGATION GPS EN PLUSBOUCHONS EN MOINSPartner4500 HT(1)D’AVANTAGE CLIENT*Modèle présenté : Partner Pack GPS L1 avec options porte latéralecoulissante <strong>et</strong> peinture métallisée. (1) Avantage client composé d’une remise <strong>de</strong> 3 880 e HT sur le tarifPeugeot 09B du 29/06/<strong>2009</strong> <strong>et</strong> d’un avantage d’équipements <strong>de</strong> 620 e HT par rapport à un Partner120 L1 1,6L HDi 75 Pack CD Clim avec options navigation/kit mains libres WIP Nav, pack visibilité,régulateur/limiteur <strong>de</strong> vitesse <strong>et</strong> tapis PVC zone <strong>de</strong> chargement (total <strong>de</strong>s options 1 320 e HT) à16 920 e HT. Offre non cumulable, réservée aux professionnels pour un usage professionnel, horsloueurs, valable du 01/09/09 au 31/12/09, dans le réseau Peugeot participant pour tout achat d’un Partner120 L1 1,6L HDi 75 Pack GPS neuf, hors options. * Trophée décerné par la revue L’Argus <strong>de</strong> l’Automobile.Partner


D ossierTICLe web, une vitrine <strong>de</strong> choixÀ première vue, Intern<strong>et</strong> semble être un outil principalement dédié aux entreprises<strong>de</strong> taille importante. Les artisans auraient pourtant tort <strong>de</strong> s’en passer.© Erick NguyenSelon Jean-Clau<strong>de</strong> Ermenault,directeur <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong>l’économie numérique auCefac (Centre d’étu<strong>de</strong>s <strong>et</strong><strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s assistants techniquesdu commerce <strong>de</strong>s services<strong>et</strong> du tourisme), la création d’unsite est un moyen <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>snouveaux clients <strong>et</strong> d’affermir lelien avec sa clientèle. « Par l’intermédiaired’un site vitrine, on peutm<strong>et</strong>tre en scène un savoir-faire particulierou établir <strong>de</strong>s fiches clientsen proposant aux internautes <strong>de</strong>sformulaires ou <strong>de</strong>s questionnaires. »Intern<strong>et</strong> peut également être un moyen<strong>de</strong> communication très rentable.« Il faut penser à créer <strong>de</strong>s sitesassociatifs regroupant plusieurscorps <strong>de</strong> métiers. La créationd’un site ne changera pas la vie<strong>de</strong> votre entreprise, mais vous perm<strong>et</strong>trad’élargir votre marché, pourun coût très faible. »◾ Entreprise :La Vie est Belle◾ Date <strong>de</strong> création :<strong>Octobre</strong> 2006◾ Département :Oise« Intern<strong>et</strong> coûte moins cherque les supports papiers »© LavieestbelleMarie Brigitte Dequecker, 49 ans, gérante d’uninstitut <strong>de</strong> beauté.Une vitrine sur Intern<strong>et</strong> peut apporter un vrai plusà une entreprise artisanale. « Avec le site, les gensnous appellent facilement », confirme Marie BrigitteDequecker. spa-lavieestbelle.com est en ligne<strong>de</strong>puis 6 mois environ. « Je suis plutôt contente<strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ombées car nous avons <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> filquotidiens. » Le site n’est qu’une vitrine pour elle,les prix n’y sont donc pas indiqués. « Si les gens sontintéressés, ils me contactent <strong>et</strong> je leur explique ceque nous faisons <strong>et</strong> les tarifs que nous pratiquons. »Grâce au site <strong>et</strong> au bouche-à-oreille, Marie-Brigittea élargi son panel <strong>de</strong> clients. Autre avantagedu web, le prix : « Intern<strong>et</strong> coûte moins cherque les supports papiers ».« Grâce au web,je trouve toujours du travail »Nicolas Thibaut, 28 ans, gérantNicolas Thibaut vend <strong>et</strong> pose <strong>de</strong>s pneus en passantpar Intern<strong>et</strong>. Pourquoi avoir choisi le web ?« Cela donne une meilleure visibilité, <strong>et</strong> à long terme,c’est la publicité la plus avantageuse. » Une manière<strong>de</strong> communiquer qui n’a pas tardé à porter ses fruits.« Je ne m’attendais pas à une activité si soutenue.J’ai même embauché un salarié <strong>et</strong> instauré un système<strong>de</strong> franchise. » Tenir un site, c’est aussi se dispenser<strong>de</strong> tenir un magasin, avec toutes les charges qui y sontliées. Cela correspond également aux nouvelleshabitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation. « Aujourd’hui, lorsqu’ilsveulent ach<strong>et</strong>er, les gens vont d’abord voir sur Intern<strong>et</strong>,pour trouver <strong>de</strong>s produits peu chers <strong>et</strong> réaliser<strong>de</strong>s transactions rapi<strong>de</strong>s. Je réponds à ces <strong>de</strong>uxexigences » estime Nicolas Thibaut. Les possibilitésd’Intern<strong>et</strong> lui offrent une souplesse qui lui a apporté<strong>de</strong> nouveaux clients. « J’achète <strong>de</strong>s mots-clés auprès<strong>de</strong> moteurs <strong>de</strong> recherche, qui perm<strong>et</strong>tent à mon sited’arriver dans les premiers résultats <strong>de</strong>s internautesqui souhaitent ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>s pneus. Je peux ensuitejouer sur ma visibilité dans telle ou telle zone.C’est ainsi que je trouve toujours du travail. »◾ Entreprise :Lebonpneu.com◾ Date <strong>de</strong> création :2008◾ Département :Eure-<strong>et</strong>-Loir© DR28 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


P ratique Giron<strong>de</strong>Une formation « éco-habitat »pour les conjointsNOUVELLE PROMOTION « ADEA »Àl’heure où les constructionsten<strong>de</strong>nt vers le bâtiment basseconsommation (BBC), où laréglementation thermique évolue <strong>et</strong> où<strong>de</strong> nouveaux produits plus respectueux<strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> bio sourcés apparaissentsur le marché, les entreprisesartisanales ont une carte à jouer. C’estpourquoi, parallèlement à la formationaux économies d’énergie proposée parla Capeb aux chefs d’entreprises, laCMA organise une formation dédiéeà leurs conjoints <strong>et</strong> collaborateurs. « Ils’agit d’un cycle <strong>de</strong> perfectionnementtechnico-commercial leur perm<strong>et</strong>tant<strong>de</strong> comprendre le contexte, <strong>de</strong> maîtriserle vocabulaire <strong>et</strong> <strong>de</strong> conseiller leursclients », souligne Patrick Raou, responsableformation <strong>et</strong> emploi à la CMA 33.Au programme, les données techniquesavec les enjeux <strong>de</strong> l’éco-construction,les réglementations thermiques (2005,2012), le fonctionnement thermique dubâtiment, les notions techniques (surfaces,métrés, interprétation <strong>de</strong>s plans),la gestion <strong>de</strong> l’énergie (solaire thermique,photovoltaïque, pompe à chaleur),l’isolation, les économies d’eau <strong>et</strong> récupérationd’eau <strong>de</strong> pluie, la gestion <strong>de</strong>sdéch<strong>et</strong>s, <strong>et</strong>c. Mais aussi <strong>de</strong>s donnéesfinancières <strong>et</strong> commerciales : le prêt àtaux zéro, les crédits d’impôts, le label« éco artisan », les conditions générales<strong>de</strong> vente, les techniques <strong>de</strong> ventes appliquéesaux prestations <strong>de</strong> l’éco-habitat,<strong>et</strong>c. Un contenu « musclé » qui <strong>de</strong>vraitperm<strong>et</strong>tre aux conjoints d’apparaîtrecomme <strong>de</strong>s interlocuteurs crédibles faceà leurs clients <strong>et</strong> à leurs fournisseurs.La première session, qui démarre le19 novembre, se déroule sur dix jours (àraison d’un jeudi par semaine), prendrafin le 4 février 2010. La formation est dispenséeà Bor<strong>de</strong>aux par un groupe d’expertsdu réseau <strong>de</strong> la CMA <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Capeb<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Les frais d’inscriptionss’élèvent à 80 €, la formation (2 480 €)est prise en charge par FRFFCA <strong>et</strong> leConseil régional d’Aquitaine.INSCRIPTIONS :CMA <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, Formation Continue Jennifer Ann Bessone - 05 56 99 91 66ou Patrick Raou - 05 56 99 91 19formation.continue@cm-bor<strong>de</strong>aux.frLe diplôme ADEA (Assistant <strong>de</strong>dirigeant d’entreprise artisanale),formation proposée par votre<strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r<strong>de</strong>s compétences par l’obtention d’untitre homologué au niveau IV (équivalentbaccalauréat), mais surtout d’acquérir<strong>de</strong>s savoir-faire indéniables dans lagestion au quotidien d’une p<strong>et</strong>ite entreprise.La formation diplômante d’ADEAs’adresse à celle ou celui qui assure lagestion administrative <strong>de</strong> l’entreprise :l’épouse du chef d’entreprise dans laplupart <strong>de</strong>s cas ou encore le chef d’entrepriselui-même ou le fils ou la fille <strong>de</strong>l’artisan qui sera peut-être amené à prendrela succession.C ONTACT :● Jennifer Ann Bessone, 05 56 99 91 66●Patrick Raou, 05 56 99 91 19formation.continue@cm-bor<strong>de</strong>aux.frLa nouvelle promotion <strong>de</strong> stagiaires pour le diplôme ADEA a été accueillie à la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers en septembre <strong>de</strong>rnier.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 29


P ratiqueRubrique réalisée en partenariat avec le cabin<strong>et</strong>◼ LE SOLDE DETOUT COMPTE,PLUS QU’UNSIMPLE REÇUDepuis le 27 juin 2008,le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout compteest libératoire pour l’employeurconcernant les sommesmentionnées.À défaut <strong>de</strong> dénonciationpar le salarié dans le délai<strong>de</strong> 6 mois suivant sasignature.C<strong>et</strong>te dénonciation,pour être valable, doit êtreadressée par courrierrecommandé avec accusé<strong>de</strong> réception à l’employeur.Sachez que l’Administrationa confirmé que la remisedu sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout comptepar l’employeur au salariéest obligatoire, quel que soitle motif <strong>de</strong> la rupture ducontrat <strong>de</strong> travail. Il doit êtreétabli en double exemplaire,mention <strong>de</strong>vant en être faitesur le reçu.LE DÉMARCHAGE À DOMICILELES PROFESSIONNELS AUSSISONT PROTÉGÉS !Comme certains <strong>de</strong> nos clients, vous avez certainement été confrontés à <strong>de</strong>sdémarcheurs. Ces <strong>de</strong>rniers viennent sur le lieu <strong>de</strong> votre activité professionnellepour vous proposer un abonnement à une prestation <strong>de</strong> location <strong>de</strong> photocopieur.Vous signez c<strong>et</strong> abonnement. Après réflexion, vous estimez que c<strong>et</strong> abonnementvous sera inutile.Vous pouvez, en tantque professionnel,vous rétracter ducontrat signé. À conditiontoutefois que l’obj<strong>et</strong> ducontrat <strong>de</strong> vente que vousavez signé n’a pas <strong>de</strong> rapportdirect avec votre activité. Vouspouvez alors invoquer les dispositions<strong>de</strong> l’article L 121-22 4° du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la consommation<strong>et</strong> vous rétracter <strong>de</strong>l’engagement signé. Il faudracependant vous rétracter parcourrier recommandé avecaccusé <strong>de</strong> réception dans undélai <strong>de</strong> 7 jours (jours fériéscompris) à compter du len<strong>de</strong>maindu jour <strong>de</strong> la signaturedu contrat <strong>de</strong> vente. En cas<strong>de</strong> litige, il faut convenir queselon les décisions <strong>de</strong> justicerendues à ce jour, il n’est pasaisé <strong>de</strong> déduire avec certitu<strong>de</strong>ce qu’est un « rapport direct ».Voici <strong>de</strong>ux exemples concr<strong>et</strong>s :l’offre faite à une boulangeriepar une entreprise <strong>de</strong> désinsectisation<strong>et</strong> <strong>de</strong> dératisation<strong>de</strong>s locaux, ou encore l’installationd’un système d’alarmedans le magasin d’un commerçantexploitant un commerce<strong>de</strong> détail <strong>de</strong> vêtements,qui n’ont pas été considéréscomme en rapport direct.UN CLIENT REFUSE DE VOUS RÉGLER ?Impayés : vos recoursDans le précé<strong>de</strong>nt numéro <strong>de</strong> votre revue, nous avons exposévos recours en cas d’impayés par <strong>de</strong>s professionnels. Voici les solutionssi l’un <strong>de</strong> vos clients particuliers ne règle pas sa facture.Un client refuse <strong>de</strong> payer aumotif que vous n’avez pas fait correctementvotre travail. Il opposeà votre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement l’exceptiond’inexécution. Sachez qu’un tel motif doitêtre utilisé par le client avec précaution :ce <strong>de</strong>rnier ne doit pas être à l’origine dudéfaut d’exécution <strong>et</strong> il faut que l’inexécutionsoit effective <strong>et</strong> grave. Ainsi, le clientdoit établir l’existence <strong>de</strong> la malfaçon <strong>et</strong> ildoit en supporter les frais. C<strong>et</strong>te preuve enpratique est rapportée par le biais d’uneexpertise amiable <strong>et</strong> contradictoire.Un règlement amiableM<strong>et</strong>tez d’abord votre client en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong>payer la facture avec un courrier adressésous pli recommandé avec accusé <strong>de</strong> réception,dans lequel vous lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z <strong>de</strong> respecterses obligations contractuelles issuesdu <strong>de</strong>vis signé ensemble. Si le désaccordpersiste, il ne faut pas négliger la possibilité<strong>de</strong> rechercher une conciliation amiable.La voie judiciaireSi le litige porte sur un montant supérieurà 10 000 €, seul le tribunal <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>Instance sera compétent <strong>et</strong> l’assistanced’un avocat obligatoire. Lorsque cemontant n’est pas atteint, l’injonction <strong>de</strong>payer est une procédure judiciaire simple<strong>et</strong> rapi<strong>de</strong> à utiliser jusqu’ à 2 ans après lejour où le paiement est dû : adressez une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> écrite, accompagnée <strong>de</strong>s documentsauprès du Tribunal du domicile duclient (au greffe <strong>de</strong> la juridiction <strong>de</strong> proximitési le litige ne dépasse pas 4 000 €,sinon, au greffe du tribunal d’instance).La requête, datée <strong>et</strong> signée, doit contenirles coordonnées complètes <strong>de</strong>s parties,l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la créance <strong>et</strong> son montant,avec toutes les pièces justificatives <strong>et</strong> sonfon<strong>de</strong>ment juridique. Attention : joignezimpérativement un extrait K-bis <strong>de</strong> votresociété si elle est inscrite au registre ducommerce <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sociétés, sinon le tribunaln’étudiera pas votre dossier!M me Quentin-Foulard, juriste TélExper.Le juge peut alors rendre une « ordonnanceportant injonction <strong>de</strong> payer ».Dans un délai <strong>de</strong> six mois à compter <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te décision, vous <strong>de</strong>vrez informer, parhuissier <strong>de</strong> justice, votre débiteur. S’ilne répond pas à l’injonction <strong>de</strong> payer àl’expiration d’un délai d’un mois, vousdisposerez d’un mois pour vous adresserau greffe du tribunal <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aujuge d’apposer la formule exécutoire surl’ordonnance.CONTACT :Pour poser vos questions juridiques professionnelles ou personnellesappelez TelExper au 02 43 404 405 (appelnon surtaxé). Réponses <strong>de</strong> juriste oud’expert (avocat, notaire, fiscaliste) partéléphone, par écrit, sans abonnement,sans RV. Négociations amiables pourgros litiges.30 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


P ratiqueRubrique réalisée en partenariat avecFACE À LA CRISEUn bilan <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> votreentrepriseLa pério<strong>de</strong> actuelle se caractérise par un ralentissement <strong>de</strong> l’activité économique<strong>et</strong> un manque <strong>de</strong> visibilité sur l’avenir. Dans ce contexte, le pilotage <strong>de</strong> votreentreprise s’avère décisif pour traverser c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> mouvementée dansles meilleures conditions : résister à la crise tout en saisissant les opportunitéscréées par celle-ci.Pour cela, il est capital<strong>de</strong> dresser un bilan <strong>de</strong>votre situation <strong>et</strong> savoiroù vous en êtes précisémentavant <strong>de</strong> mener votre pland’actions : Quelle est l’évolution<strong>de</strong> votre chiffre d’affaires,<strong>de</strong> votre marge ? Quelssont vos meilleurs clients, vosmeilleurs produits ? Où en sontvos <strong>de</strong>vis en cours ou à relancer? Quelles sont vos dépensesles plus pesantes, celles quevous pouvez optimiser ? Etc.Pour cela, il est nécessaire <strong>de</strong>créer un cadre <strong>de</strong> travail structurépour la gestion <strong>de</strong> toutesces informations. La visibilitésur votre activité s’en trouveaméliorée <strong>et</strong> vous disposezd’un véritable bilan <strong>de</strong> santé<strong>de</strong> votre entreprise.Assurez un suivirégulierDresser un bilan <strong>de</strong> situationest un bon début, encore fautilavoir le réflexe <strong>de</strong> suivre trèsrégulièrement l’évolution <strong>de</strong>votre entreprise afin d’anticiperd’éventuelles difficultés <strong>et</strong><strong>de</strong> prendre les bonnes mesures.M<strong>et</strong>tre régulièrement à jourvos données est indispensable.Cela vous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> disposer<strong>de</strong>s bonnes informations pourMIEUX MAÎTRISERSES DÉPENSESprendre le pouls <strong>de</strong> votre activité<strong>et</strong> i<strong>de</strong>ntifier rapi<strong>de</strong>mentd’éventuels signaux <strong>de</strong>vantattirer votre vigilance : unebaisse <strong>de</strong> trésorerie, du chiffred’affaires, <strong>de</strong>s allongements <strong>de</strong>délai <strong>de</strong> paiement, un passifplus ou moins stable, <strong>et</strong>c. Entermes <strong>de</strong> prévention, il s’agittout simplement <strong>de</strong> surveillerquelques indicateurs : votrecarn<strong>et</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s, votredécouvert, la part représentéepar vos plus gros clients, <strong>et</strong>c.Des éléments simples mais qui,surveillés <strong>de</strong> près, perm<strong>et</strong>tentd’indiquer rapi<strong>de</strong>ment si votreentreprise encourt un risque.Pour se donner <strong>de</strong>sliquidités, baisser lescoûts est une piste<strong>de</strong> solution évi<strong>de</strong>nte. Coûtsfixes, charges variables, coûtsadministratifs, à y regar<strong>de</strong>r<strong>de</strong> plus près, on y trouv<strong>et</strong>oujours <strong>de</strong>s économies afind’adapter son «niveau <strong>de</strong>vie» à la réalité économique.Pour cela, il vous faut un<strong>et</strong>rès bonne compréhension <strong>et</strong>surtout une maîtrise certaine<strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> vos coûts:détails <strong>et</strong> évolutions <strong>de</strong>s charges,analyse <strong>de</strong> rentabilité autravers du résultat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>sintermédiaires <strong>de</strong> gestionmensuels, comptabilité analytique,<strong>et</strong>c.Ainsi vous pouvez resserrersélectivement vos coûts :masse salariale, contrôle duprix d’achat auprès <strong>de</strong>s fournisseursafin <strong>de</strong> réduire le prix<strong>de</strong> vente final pour accroîtrevotre compétitivité, <strong>et</strong>c© Ljupco Smokovski◼ AVIS D’EXPERTAlexis Uzan -DirecteurMark<strong>et</strong>ingProduits CielSouvent assimiléeà une contrainteobligatoire, la gestions’avère déterminantedans le développement<strong>et</strong> la pérennisationd’une activité,<strong>et</strong> ce particulièrementen pério<strong>de</strong> troublée.Actuellement,c’est donc votreapproche <strong>de</strong> la gestionqui peut «faire la différence»avec vosconcurrents, fidéliser<strong>et</strong> faire foisonnervotre clientèle la plusrentable, conquérir<strong>de</strong> nouveaux clients,accélérer vos encaissements,maîtriservos coûts <strong>et</strong> avoir unevision juste <strong>de</strong> votresituation pour prendreles meilleures décisions.Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> logiciels<strong>de</strong> gestion, vousgagnez du temps,arborez une imageplus professionnelle,êtes plus fiable <strong>et</strong>réactif.Lorsque le systèmeest mis en place,il vous libère du temps<strong>et</strong> l’esprit afin <strong>de</strong>pouvoir vous consacrerpleinementà votre métier.© CielLe mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 31


P ratique Giron<strong>de</strong>MENUISERIE BOIS« L’UNION FAIT LA FORCE »L’association FACE perm<strong>et</strong> aux menuisiers <strong>de</strong> se regrouper pour leur faciliter l’accès au marquage CE.Alain Roque, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Uniondépartementale charpentemensuirie Capeb 33 estimeque la profession fait face à une réglementation<strong>de</strong> plus en plus exigeante.Ainsi, une fenêtre doit afficher <strong>de</strong>s performancesthermiques spécifiques (Uw inférieurà 1,6 pour les menuiseries en boispar exemple), subir <strong>de</strong>s tests « AEV » (air,eau, vent) ainsi que <strong>de</strong>s essais phoniques.L’ensemble <strong>de</strong> ces contraintes peuventse transformer en argument commercialauprès <strong>de</strong>s clients finaux qui souhaitentprétendre aux ai<strong>de</strong>s financières (prêt àtaux zéro pour un bouqu<strong>et</strong> <strong>de</strong> travaux oucrédit d’impôt). En vigueur au 1 er février2010, le marquage CE impose aux fabricantsd’afficher ces éléments sur leurs produitsafin <strong>de</strong> pouvoir les vendre. Seuls lesfabricants poseurs sont dispensés <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teobligation car leur garantie décennale estengagée.Une fenêtre marquée CEpour la rénovationL’association FaCE (Fabrication artisanaleconforme aux exigences), m<strong>et</strong> à disposition<strong>de</strong>s artisans <strong>de</strong>s solutions pratiquespour leur perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> répondre àl’obligation <strong>de</strong> marquage CE. Le systèmedu « cascading » perm<strong>et</strong> aux entreprisesartisanales d’utiliser les résultats d’essaisréalisés en amont par un concepteur <strong>de</strong>la menuiserie. En fabriquant <strong>de</strong>s fenêtressuivant les spécifications, composants <strong>et</strong>métho<strong>de</strong>s définis par le concepteur, l’artisanbénéficie <strong>de</strong>s essais déjà réalisés <strong>et</strong> n’aplus besoin d’investir dans <strong>de</strong>s tests onéreux.Les industriels, fabricants <strong>de</strong> composants<strong>de</strong> fenêtres, financent les essaisobligatoires. Aujourd’hui, FaCE proposela fabrication <strong>de</strong> menuiserie standard àrecouvrement (d’une épaisseur <strong>de</strong> 58 mm).C<strong>et</strong>te première fenêtre affiche les performancesd’isolation thermique requises <strong>et</strong>un coefficient d’affaiblissement acoustique<strong>de</strong> 30 dB. Mieux, l’association travailleactuellement à la conception d’une fenêtre« patrimoine », dotée d’une menuiserie àl’ancienne, à mouton <strong>et</strong> gueule-<strong>de</strong>-loup,ferrée en feuillure sur paumelles, offrant lapossibilité d’être équipée <strong>de</strong> vol<strong>et</strong>s pliantsinférieurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> moulure doucine refouillée,type XVIII e siècle. Ce système dédié à laréhabilitation d’immeubles anciens, qui ad’ores <strong>et</strong> déjà passé les tests <strong>de</strong> résistanceAEV avec succès, affiche une performanc<strong>et</strong>hermique conforme aux exigences du créditd’impôts (Uw <strong>de</strong> 1,6). Les essais phoniquessont en cours <strong>de</strong> réalisation. En juin<strong>de</strong>rnier, la fenêtre qui a été montrée lors<strong>de</strong>s Journées <strong>de</strong> l’UNA Capeb a égalementfait l’obj<strong>et</strong> d’une présentation en Giron<strong>de</strong>,dans l’atelier <strong>de</strong> l’entreprise Roque, àSaint-Germain-du-Puch. L’ensemble <strong>de</strong>l’équipe <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> FaCE « patrimoine», y compris les techniciens d’usine(Guillen, Dual, Ferco, Clemenson <strong>et</strong>Ceribois), s’était réuni pour l’occasion,le 24 juin <strong>de</strong>rnier. L’association, dont lacréation est récente, ne compte que quatreadhérents en Aquitaine, mais <strong>de</strong>vrait sedévelopper dans les prochains mois, à lafaveur <strong>de</strong> l’entrée en vigueur du marquageCE. « Ce type <strong>de</strong> fenêtre n’existe que <strong>de</strong>façon confi<strong>de</strong>ntielle sur le marché, expliqueAlain Roque, or les menuisiers saventfabriquer ce genre <strong>de</strong> produits, mais ilsn’ont pas les moyens <strong>de</strong> financer les essaispour respecter la réglementation. » Grâceà FaCE, ils peuvent désormais s’attaquerà ce marché. « La cotisation à l’associationqui n’excè<strong>de</strong> pas les 350 € annuels neconstitue pas un frein au développement<strong>de</strong> leur activité », affirme-t-il encore. Ainsi,en se regroupant, les artisans peuvent remplirleurs obligations tout en préservantleur trésorerie. Une bonne initiative entemps <strong>de</strong> crise <strong>et</strong> <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s coûts.Véronique MéotLe marquage CE : une obligation inadaptée aux TPELe marquage CE (norme NF EN 14351-1) d’une fenêtre nécessite le passage – avec succès – <strong>de</strong> tests <strong>et</strong> essais réalisés parun organisme tiers. C<strong>et</strong>te prestation a un coût que les organisations professionnelles estiment peu adapté aux TPE artisanales.Il faut en eff<strong>et</strong> compter <strong>de</strong> 20 000 € à 40 000 € d’investissement par type <strong>de</strong> fenêtre. Pour rappel, sachez que le marquage CEn’est pas un gage <strong>de</strong> qualité, mais une sorte <strong>de</strong> passeport autorisant les produits à circuler en Europe. Même si par ailleurs,l’affichage « rassure » les consommateurs, habitués par exemple aux étiqu<strong>et</strong>tes <strong>de</strong>s produits blancs.32● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Maîtrise <strong>de</strong> l’énergie… en gui<strong>de</strong>s pratiques !Vendredi 25 septembredurant le Salon Viv’Expo,une table ron<strong>de</strong> a permisaux artisans <strong>de</strong> « Maîtriser leursfactures énergétiques » à travers lesenseignements d’une opération pilotemenée sur les activités <strong>de</strong> soins à lapersonne, la carrosserie automobile<strong>et</strong> les pressings.Des gui<strong>de</strong>s pratiques sur les métiersconcernés ont été présentés en m<strong>et</strong>tanten avant les postes les plus consomma-mateursd’énergie <strong>et</strong> les mesures associéespour maîtriser ses consommations. ons.N’hésitez pas à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r votre gui<strong>de</strong>en contactant directement le Pôle environnement<strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers.D’autre part, si vous avez <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>sd’investissement liés au changement nt <strong>de</strong>votre système <strong>de</strong> chauffage, d’isolationou d’achat <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> productionplus économe en énergie, vous pouvezbénéficier d’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité ilitéréalisée par un cabin<strong>et</strong> conseil financéà 50 % par l’A<strong>de</strong>me.Pour information, d’autres gui<strong>de</strong>s sont àl’étu<strong>de</strong> <strong>et</strong> seront disponibles en fin d’anrie,du bois (menuiserie, ébénisterie) <strong>et</strong>née 2010 pour les métiers <strong>de</strong> l’imprime-imemétiers <strong>de</strong> bouche.CONTACT :Marianne Caritez, chargée <strong>de</strong> mission environnementénergie à la CMA3305 56 99 91 42marianne.caritez@cm-bor<strong>de</strong>aux.frAQUITAINE INTÉRIM INSERTIONDepuis 1996, l’associationAquitaine Intérim Insertionpropose <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> mise àdisposition <strong>de</strong> personnel pour <strong>de</strong>s remplacementsou en cas <strong>de</strong> surcroît d’activitéen direction <strong>de</strong>s artisans quel quesoit votre métier. L’écoute, l’anticipation<strong>et</strong> surtout la connaissance du milieu <strong>de</strong>l’artisanat perm<strong>et</strong>tent à A2I <strong>de</strong> répondr<strong>et</strong>rès rapi<strong>de</strong>ment aux problèmes <strong>de</strong>recrutement que vous pouvez rencontrer.Le suivi particulier <strong>de</strong>s salariés en insertion(bilan professionnel, suivi social,formation) leur perm<strong>et</strong> d’être rapi<strong>de</strong>mentopérationnels. Entreprise à taillehumaine, les collaborateurs AquitaineIntérim Insertion sont à votre dispositionpour tout renseignement lié à l’emploi <strong>de</strong>personnels intérimaires.CONTACT :Aquitaine intérim insertion 05 57 87 69 37,aquitaineinterim@wanadoo.frUn chantier à traiter en urgence,un salarié qui tombe mala<strong>de</strong>…Pas le temps <strong>de</strong> recruter ?La solution : l’intérim d’insertion.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 33


BANCd'essaiLEXIQUE● Transport<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées périssables: Il s’agit dutransport <strong>de</strong>matières premièresou <strong>de</strong> produitstransformés,du transport enliaison froi<strong>de</strong> ouen liaison chau<strong>de</strong>,du transport <strong>de</strong>produits entrele laboratoire <strong>de</strong>fabrication <strong>et</strong> leou les point(s) <strong>de</strong>vente.● Véhicule isotherme: véhicule possédant<strong>de</strong>s paroisisolantes surla totalité <strong>de</strong> sesfaces, y comprisles portes, perm<strong>et</strong>tant<strong>de</strong> limiterles échanges<strong>de</strong> chaleur entrel’intérieur <strong>et</strong> l’extérieur,sans utilisation<strong>de</strong> source <strong>de</strong>froid ou <strong>de</strong> chaleur.● Véhicule frigorifique: matérielisotherme équipéd’un dispositif<strong>de</strong> production <strong>de</strong>froid mécaniqueou à absorptionperm<strong>et</strong>tantd’abaisser la températureintérieure<strong>de</strong> la caisse, <strong>et</strong><strong>de</strong> l’y maintenir.● Véhicule réfrigérant: matérielisotherme équipéd’un dispositif <strong>de</strong>froid non mécaniqueperm<strong>et</strong>tantd’abaisser la températureintérieure<strong>de</strong> la caisse, <strong>et</strong><strong>de</strong> l’y maintenir.Véhicules frigorifiquesTransporter <strong>de</strong>s produits surgelés ou frais <strong>de</strong>vant être maintenus à une certain<strong>et</strong>empérature sur <strong>de</strong> longues distances ou pendant une longue durée nécessitel’emploi <strong>de</strong> véhicules adaptés : les véhicules isothermes ou frigorifiques.Alors que la législation concernant ce type <strong>de</strong> transport est <strong>de</strong> plus en plusdrastique, il convient <strong>de</strong> disposer du bon véhicule en fonction<strong>de</strong>s marchandises transportées.Un véhicule frigorifique est un utilitaire équipéd’une caisse isotherme <strong>et</strong> d’un groupe électrogènepour produire du froid. Les caisses frigorifiquespeuvent être équipées d’étagères, <strong>de</strong> pen<strong>de</strong>riesà vian<strong>de</strong> tubulaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> croch<strong>et</strong>s. Ces caissespeuvent être simples, bi-températures ou mêm<strong>et</strong>ri-températures pour transporter <strong>de</strong>s aliments àdifférentes températures dans <strong>de</strong>s compartimentsséparés. Cela va <strong>de</strong> - 25° à + 25°. Les parois <strong>de</strong>scellules sont composées <strong>de</strong> mousse isolante<strong>et</strong> recouvertes d’un matériau lisse perm<strong>et</strong>tantun n<strong>et</strong>toyage <strong>et</strong> une désinfection facile.À chaque type <strong>de</strong> <strong>de</strong>nréesa températureLe véhicule utilisé doit être adapté aux produitsen fonction <strong>de</strong> la distance à parcourir,<strong>de</strong> la durée du traj<strong>et</strong>, du nombre <strong>de</strong> points<strong>de</strong> livraison <strong>et</strong> <strong>de</strong> la températureextérieure. On distingue l<strong>et</strong>ransport <strong>de</strong>s produits fraisentre 0 à + 12° <strong>et</strong> celui <strong>de</strong>sproduits surgelés, entre – 10<strong>et</strong> – 25°. Pour le transport <strong>de</strong>s<strong>de</strong>nrées périssables à l’étatréfrigéré, dans un périmètre<strong>de</strong> 80 km sans rupture <strong>de</strong> charge, aucun dispositifparticulier n’est exigé si ce n’est l’obligation <strong>de</strong>maintenir la température <strong>et</strong> l’hygiène <strong>de</strong> transport(parois lisses <strong>et</strong> faciles d’entr<strong>et</strong>ien). Dans les autrescas <strong>de</strong> figure, il est nécessaire <strong>de</strong> faire appelà <strong>de</strong>s véhicules ou équipements isothermes,frigorifiques ou réfrigérés. Enfin, pour l<strong>et</strong>ransport <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées périssables en liaisonchau<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s engins <strong>de</strong> transport dotés d’unéquipement spécial calorifique doiventêtre employés.Cellule intégrée ou rapportée ?Deux catégories <strong>de</strong> cellules isothermesou frigorifiques existent : les cellules intégrées<strong>et</strong> les cellules rapportées. Dans les premières,les parois du fourgon sont recouvertes d’isolant<strong>et</strong> d’une paroi lisse, compatible avec le contactalimentaire. Efficaces <strong>et</strong> peu chères, elles neproposent qu’une hauteur limitée <strong>et</strong> un volume<strong>de</strong> chargement réduit. Les cellules rapportéessont fixées sur le plancher-cabine ou le châssiscabine.Performantes en termes d’isolation, ellesoffrent un volume <strong>de</strong> chargement important dansun encombrement limité. Cependant seuls lesvéhicules existant en version plancher-cabineou châssis-cabine peuvent être équipés <strong>et</strong> lesprix <strong>de</strong> vente sont élevés.Obligation d’examenTout véhicule isotherme, réfrigérant ou frigorifique doit être soumis à un examen technique,sauf pour un transport <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées réfrigérées dans un périmètre <strong>de</strong> 80 km sans rupture <strong>de</strong> charge.L’examen doit être effectué dans un centre <strong>de</strong> test habilité par le Cemafroid (www.cemafroid.fr).Ensuite la Direction départementale <strong>de</strong>s services vétérinaires établit une attestation <strong>de</strong> conformitétechnique valable pour une durée déterminée pour les véhicules immatriculés en France.L’attestation est valable 6 ans pour un véhicule neuf. Le renouvellement <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te attestation <strong>de</strong>conformité sera exigé dans les cas suivants : à 6 <strong>et</strong> 9 ans d’âge (valable 3 ans) <strong>et</strong> à 12 ans d’âge(valable 6 ans).34 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


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P ratique Giron<strong>de</strong>QUESTIONS/RÉPONSESAIDE À L’EMBAUCHE POUR LES TPEQuelles embauches bénéficient<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ?Toutes les embauches réalisées par <strong>de</strong>sentreprises ou associations <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>10 salariés au 30 novembre 2008, quipeuvent aujourd’hui bénéficier <strong>de</strong> laréduction générale sur les bas salairesdite « Fillon ». Les embauches concernéessont celles réalisées à compterdu 4 décembre 2008 <strong>et</strong> pendant toutel’année <strong>2009</strong>, en CDD <strong>de</strong> plus d’unmois ou en CDI, à temps plein ou àtemps partiel. Les renouvellements <strong>de</strong>CDD pour une durée supérieure à unmois, ainsi que les transformations <strong>de</strong>CDD en CDI, ouvrent également droità l’ai<strong>de</strong>.À combien se montec<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong> ?Au niveau du Smic elle correspond à ceque doivent encore payer les entreprisesen cotisations sociales patronales, aprèsapplication <strong>de</strong> la réduction générale surles bas salaires dont elles continuerontbien entendu à bénéficier. Cela représente14 % du salaire brut au Smic, soit environ185 euros par mois pour un tempsplein (35 heures par semaine). L’ai<strong>de</strong> estensuite dégressive <strong>et</strong> s’annule pour <strong>de</strong>ssalaires égaux ou supérieurs à 1,6 foisle Smic. Le calcul exact du montant <strong>de</strong>l’ai<strong>de</strong> sera effectué par Pôle emploi, organismegestionnaire <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>, selon uneformule comparable à celle appliquéepour la réduction générale sur les bassalaires. Pour les salariés à temps partiel<strong>et</strong> pour les salariés arrivés en cours <strong>de</strong>mois, l’ai<strong>de</strong> sera calculée au prorata <strong>de</strong> ladurée du travail sur le mois. La rémunération<strong>de</strong> référence prise en compte serahors heures supplémentaires <strong>et</strong> complémentairescomme pour l’exonération« Fillon ».Combien <strong>de</strong> temps l’ai<strong>de</strong>est-elle versée ?L’ai<strong>de</strong> sera due à compter <strong>de</strong> la dated’embauche pour les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travaileffectuées au cours <strong>de</strong> l’année <strong>2009</strong> parle salarié recruté, soit au plus tôt à compterdu 1 er janvier <strong>2009</strong>.36● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>Qui va gérer l’ai<strong>de</strong> ?Pôle emploi, qui traitera les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>et</strong>effectuera les paiements.Comment obtenirc<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong> à l’embauche ?L’employeur souscrira à l’ai<strong>de</strong>, puisenverra chaque trimestre un formulaired’actualisation récapitulant les pério<strong>de</strong>s<strong>de</strong> travail effectuées par les salariésembauchés, ce qui perm<strong>et</strong>tra à Pôleemploi <strong>de</strong> calculer, puis <strong>de</strong> verser l’ai<strong>de</strong>.L’ai<strong>de</strong> ne sera due que si le montant mensuel<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> est au moins égal à 15 €.Une télédéclaration sera possible.Le formulaire d’actualisation <strong>de</strong>vra impérativementêtre déposé dans les trois moisqui suivent le trimestre pour lequel l’ai<strong>de</strong>est <strong>de</strong>mandée, sous peine <strong>de</strong> forclusion.L’ai<strong>de</strong> trimestrielle sera versée dans les<strong>de</strong>ux mois suivant le dépôt du formulaired’actualisation.Que se passe-t-il si l’entrepriseatteint 10 salariés ou plus au fil<strong>de</strong> ses embauches en <strong>2009</strong> ?L’ai<strong>de</strong> sera octroyée pendant toute l’année<strong>2009</strong>, pour tous les salariés recrutésentre le 4 décembre 2008 <strong>et</strong> la fin <strong>de</strong>l’année <strong>2009</strong>, à la seule condition quel’entreprise ait moins <strong>de</strong> 10 salariés au30 novembre 2008.Comment est appréciél’effectif <strong>de</strong> l’entrepriseau 30 novembre 2008 ?L’effectif <strong>de</strong> l’entreprise est apprécié au30 novembre 2008, tous établissementsconfondus, en fonction <strong>de</strong> la moyenne,au cours <strong>de</strong>s onze premiers mois <strong>de</strong> 2008,<strong>de</strong>s effectifs déterminés chaque mois. Lamétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong> l’effectif estcelle que les entreprises appliquent pourle calcul <strong>de</strong> la réduction générale sur lesbas salaires ou celui <strong>de</strong> la participationà la formation professionnelle continue,<strong>et</strong> qui est appelée à être généralisée pourd’autres taxes ou cotisations.Ainsi, pour la détermination <strong>de</strong>s effectifsdu mois, il est tenu compte <strong>de</strong>s salariéstitulaires d’un contrat <strong>de</strong> travail le <strong>de</strong>rnierjour <strong>de</strong> chaque mois, y compris lessalariés absents, conformément aux dispositions<strong>de</strong>s articles L.1111-2, L.1111-3 <strong>et</strong> L.1251-54 du Co<strong>de</strong> du travail.Cela correspond en fait à une forme <strong>de</strong>calcul d’équivalent temps plein, à l’exclusion<strong>de</strong>s salariés en apprentissage ou<strong>de</strong> certains contrats aidés (CIE, Contratd’avenir, Contrat d’accompagnementdans l’emploi, <strong>et</strong> <strong>de</strong> certains contrats <strong>de</strong>professionnalisation).Pour une entreprise créée entre le 1 er janvier<strong>et</strong> le 30 novembre 2008, l’effectif estapprécié dans les conditions définies aux<strong>de</strong>ux paragraphes précé<strong>de</strong>nts en fonction<strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>smois d’existence. Pour une entreprisecréée entre le 1 er décembre 2008 <strong>et</strong> le31 décembre <strong>2009</strong>, l’effectif est appréciéà la date <strong>de</strong> sa création.Pour la détermination <strong>de</strong>s moyennes précitées,les mois au cours <strong>de</strong>squels aucunsalarié n’est employé ne sont pas pris encompte.Avec quelles autres ai<strong>de</strong>sou exonérations c<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong>se cumule-t-elle oune se cumule-t-elle pas ?L’ai<strong>de</strong> se cumulera avec les ai<strong>de</strong>s ou exonérationspour lesquelles le cumul estpossible compte tenu <strong>de</strong> la réglementationspécifique qui encadre ces ai<strong>de</strong>s <strong>et</strong>exonérations. Elle ne sera en revanchepas cumulable avec certains contrats déjàtrès aidés (CIE, contrat d’avenir, insertionpar l’activité économique, entreprisesadaptées, contrat d’accès à l’emploi<strong>et</strong> contrat d’apprentissage notamment).Pour l’ai<strong>de</strong> à l’emploi dans le secteur<strong>de</strong>s hôtels-cafés-restaurants (180 € auSmic dans la restauration traditionnelle,mais moins dans les autres sous-secteursd’activité), qui se cumule déjà à la réductiongénérale <strong>de</strong> cotisations sociales, lesemployeurs auront la possibilité d’opterpour l’ai<strong>de</strong> à l’embauche dans les TPE, sic<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière est plus avantageuse.Les particuliers employeurssont-ils éligibles à c<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong> ?Non. C<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong> est réservée aux entreprisesou associations qui peuvent


aujourd’hui bénéficier <strong>de</strong> la réductiongénérale sur les bas salaires dite« Fillon ».Le recrutement sur un posteayant fait l’obj<strong>et</strong> d’un licenciementpour motif économiqueouvre-t-il droit à l’ai<strong>de</strong> ?Le recrutement sur un poste ayant faitl’obj<strong>et</strong> d’un licenciement pour motif économiquen’ouvre pas droit à l’ai<strong>de</strong> lorsquele licenciement est intervenu dans lessix mois qui précè<strong>de</strong>nt l’embauche, saufdans le cas <strong>de</strong> réembauche, prévu à l’articleL.1233-45 du Co<strong>de</strong> du travail.Et si vous alliez prendre un café, unmatin, pour rencontrer <strong>de</strong>s expertsen ressources humaines <strong>et</strong> vousfaire expliquer les ai<strong>de</strong>s au recrutementdu premier salarié ? L’idée vous paraîtoriginale ? Elle l’est en eff<strong>et</strong>. Mais les partenairesque sont la <strong>Chambre</strong> régionale<strong>de</strong> métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat d’Aquitaine<strong>et</strong> le Conseil régional l’expérimententpariant sur la convivialité <strong>de</strong> ces rencontrespour combattre les idées reçues<strong>et</strong> mieux expliquer la nature <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s.Le seuil « psychologique » <strong>et</strong> « culturel» qu’un artisan doit franchir pourpasser du statut <strong>de</strong> professionnel à celuid’employeur est, on le sait, délicat. « Unpatron qui travaille seul augmente oudiminue sa rémunération en fonction<strong>de</strong> son activité, mais lorsqu’il <strong>de</strong>vientemployeur, il endosse une responsabilitésupplémentaire, car il doit payer unsalaire », explique Michel Dehan, chargé<strong>de</strong> développement ressources humainesà la CMA33. C<strong>et</strong>te responsabilité représenteun frein qui en dissua<strong>de</strong> plus d’un.Pour autant, le développement <strong>de</strong> l’entrepriseartisanale ne peut pas s’opérersans un gonflement <strong>de</strong> son effectif. Enréunissant les patrons <strong>de</strong> TPE autourd’un café, les partenaires <strong>de</strong> l’opérationespèrent répondre aux questions, leverles doutes <strong>et</strong> promouvoir la créationd’emplois grâce aux ai<strong>de</strong>s existantes.Le recours à l’intérimdonne-t-il droit à c<strong>et</strong>te ai<strong>de</strong> ?Le recours à un intérimaire ne constituepas une nouvelle embauche pour l’entrepriseutilisatrice. Ce n’est pas elle quiverse les salaires ou qui a signé un contratavec le salarié. Le recours à l’intérimn’ouvrira donc pas droit à l’ai<strong>de</strong>.Que se passe-t-il si l’entrepriselicencie un salarié <strong>et</strong>réembauche le même salariépour bénéficier <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ?Il est impossible <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sil’embauche concerne un salarié dont leCar celles-ci sont loin d’être négligeables.Ainsi, martèle Michel Dehan, « lesartisans qui créent un premier emploi encontrat à durée indéterminée bénéficientd’un accompagnement personnalisé (<strong>de</strong>la définition du profil du poste à la sélection<strong>et</strong> à l’intégration du salarié) <strong>et</strong> d’uneenveloppe <strong>de</strong> 5 000 euros accordée par laRégion en complément <strong>de</strong>s allégements<strong>de</strong> charges proposés par l’État aux TPE(à condition d’embaucher un salarié aucontrat a été rompu après le 4 décembre2008 <strong>et</strong> dans les six mois qui précè<strong>de</strong>nt,sauf si le salarié bénéficie d’une priorité <strong>de</strong>réembauche au sens du Co<strong>de</strong> du travail.Le montant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s verséesà une entreprise au cours<strong>de</strong> l’année <strong>2009</strong> est-il limité ?Le bénéfice <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> est subordonné au respectdu règlement (CE) n° 1998/2006 <strong>de</strong> laCommission européenne du 15 décembre2006 concernant l’application <strong>de</strong>s articles87 <strong>et</strong> 88 du traité aux ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> minimis. Leplafond <strong>de</strong> 200 000 € par entreprise surtrois exercices fiscaux s’appliquera donc.AIDE AU RECRUTEMENTUN CAFÉ POUR L’EMPLOIVous souhaitez embaucher ou former un salarié ? Mais vous hésitez par crainte <strong>de</strong> ne pouvoir assumer c<strong>et</strong>tenouvelle charge ? La CMA <strong>et</strong> la Région vous donnent ren<strong>de</strong>z-vous autour d’un café pour en discuter. Travauxpratiques…L’agenda <strong>2009</strong> <strong>de</strong>s« Cafés pour l’emploi » (8h30 - 9h30)● Jeudi 5 novembre à Talence● Jeudi 26 novembre à Biganos● Vendredi 20 novembre à Floirac● Vendredi 4 décembre à Bor<strong>de</strong>auxRENSEIGNEMENT :Inscriptions auprès <strong>de</strong> Marie Corral à la CMA33 - Tél. : 05 56 999 125ou Michel Dehan - Tél. : 05 56 999 776moins à mi-temps). » En <strong>2009</strong>, pour lesTPE, l’allégement correspond à zérocharge ! Mais, il en existe d’autres commeles ai<strong>de</strong>s dédiées à l’apprentissage, lescontrats aidés, le contrat accompagnementformation, la prime à l’embauche<strong>de</strong>s stagiaires en CDI pour les moins <strong>de</strong>26 ans, <strong>et</strong>c. Ces ai<strong>de</strong>s perm<strong>et</strong>tent donc <strong>de</strong>recruter dans <strong>de</strong>s conditions très favorables.En outre, si vous fréquentez un <strong>de</strong>scafés - les rencontres auront lieu un peupartout dans le département (lire l’agendaci-<strong>de</strong>ssus) - vous pourrez égalementêtre informé <strong>de</strong>s nouvelles modalitésliées à la réforme <strong>de</strong> la formation.Quelque 2 500 entreprises reçoivent uncourrier ou un appel téléphonique lesinformant <strong>de</strong> ces rencontres <strong>et</strong> les invitantà y participer. Alors, ne per<strong>de</strong>z pas<strong>de</strong> temps, courez participer aux « caféspour l’emploi » <strong>et</strong> vous informer en uneheure <strong>de</strong>s dispositifs <strong>et</strong> ai<strong>de</strong>s existants !Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 37


PRESTIGETUILIERAlain Bouqu<strong>et</strong>“Les carreaux<strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>en héritage“En haut : L’artisan malaxe l’argile à la main.Ci-<strong>de</strong>ssus à droite : Le carreau <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>, façonnéà la main, est damé pour prendre une forme plate.À droite : Le surplus d’argile est n<strong>et</strong>toyé à la batte(un bâton <strong>de</strong> bois).Alain Bouqu<strong>et</strong> ou la 6 e génération <strong>de</strong> tuiliersL’artisan fabrique à la main <strong>de</strong>s carreaux <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> <strong>de</strong> toutestailles <strong>et</strong> <strong>de</strong> couleurs claires ou foncées selon les désirs<strong>de</strong> ses clients. De l’extraction <strong>de</strong> la matière à sa cuisson,il veille à toutes les étapes <strong>de</strong> la fabrication.38 ● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


Ci-contre : L’argileest extraite dansla carrière voisinequi appartientà l’entreprise familiale.Ci-<strong>de</strong>ssous :Dans l’atelier,le four datantvraisemblablementdu XV e siècle.À gauche : Alain Bouqu<strong>et</strong>, 41 ans, fabricant <strong>de</strong> Carreau <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> posant dans son atelier <strong>de</strong>vant un échantillon<strong>de</strong> ses réalisations. Ci-<strong>de</strong>ssus : Les carreaux sont entreposés pour leur séchage entre un <strong>et</strong> six jours selon latempérature ambiante <strong>et</strong> l’humidité.Formé par son beau-père, Alain Bouqu<strong>et</strong>,tuilier <strong>de</strong> son état, a repris l’entreprisefamiliale <strong>de</strong> son épouse <strong>et</strong> fabrique, à lamain, <strong>de</strong>s carreaux <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>. Fondéeen 1850, l’entreprise jouxte la carrièred’argile. Alain Bouqu<strong>et</strong> n’a jamais estimé lasuperficie <strong>et</strong> considère qu’il dispose « environ d’unà <strong>de</strong>ux hectares <strong>de</strong> carrière <strong>et</strong> <strong>de</strong> grands hangars ».Un four datant vraisemblablement du XV e sièclea été conservé. « Il perm<strong>et</strong>tait <strong>de</strong> cuire 100 tonnes<strong>de</strong> matière », s’exclame l’artisan. Aujourd’huiremplacé par un four à gaz, il est tout <strong>de</strong> mêmeen exposition pour les visiteurs. Car, passionné,Alain Bouqu<strong>et</strong> aime à faire visiter le site, organiserégulièrement <strong>de</strong>s journées portes ouvertes <strong>et</strong>reçoit les groupes <strong>de</strong> visiteurs à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Un travail minutieuxLa carrière est assez peu sollicitée. « Je la n<strong>et</strong>toieune fois par an. » Pour le reste, l’argile est extraiteen moyenne tous les trois ans, toujours en été.« Autrefois, raconte l’artisan, nous le faisionsnous-mêmes à la dynamite, puis nous convoyionsla matière sur <strong>de</strong>s wagonn<strong>et</strong>s, mais aujourd’hui jefais appel à une entreprise qui s’en charge avec <strong>de</strong>smoyens plus mo<strong>de</strong>rnes. » L’argile est stockée à l’extérieur.Le tuilier rentre la terre dans les hangars aufur <strong>et</strong> à mesure <strong>et</strong> pioche dans ses réserves au gré<strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s. « En général, j’ai quatre années <strong>de</strong>stock <strong>de</strong>vant moi », indique-t-il, prévoyant. AlainBouqu<strong>et</strong> pétrit l’argile à la main, utilise <strong>de</strong>s moulesen bois (10 % plus grands que les dimensionssouhaitées pour le carreau), remplit le cadre <strong>et</strong> ôtele surplus. La peau du carreau se confectionne àl’eau. Le séchage « naturel » prend <strong>de</strong>ux jours dansle meilleur <strong>de</strong>s cas, s’il fait beau, cinq à six en casd’intempéries. Évi<strong>de</strong>mment, plus les carreaux sont<strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites dimensions <strong>et</strong> <strong>de</strong> faible épaisseur, plus ilssèchent rapi<strong>de</strong>ment. Le carreau sec est damé. « Uncarreau n’est jamais plat, j’en aplatis donc sa surfaceavec un outil que nous appelons une batte », préciseAlain Bouqu<strong>et</strong>. Puis, vient l’étape cruciale <strong>de</strong> lacuisson. Pour évacuer l’humidité, le carreau passedans une étuve à 40 <strong>de</strong>grés pendant 24 heures. Lacuisson, <strong>et</strong> surtout la température du four, est régléeselon la couleur souhaitée. Plus la température estélevée, plus elle garantit une couleur claire. La cuissonse fait donc entre 1 020 <strong>et</strong> 1 120 <strong>de</strong>grés, selonla couleur désirée. Alain Bouqu<strong>et</strong> a pris l’habitu<strong>de</strong><strong>de</strong> cuire ses carreaux la nuit. Il veille donc pouraugmenter ou baisser la température. Durant sesnuits blanches, il s’accor<strong>de</strong> parfois quelques minutespour somnoler, puis reprend son activité diurneà l’aube car, sur le plan commercial, Alain Bouqu<strong>et</strong>s’efforce <strong>de</strong> répondre à toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. Il vendaussi bien aux particuliers qu’aux carreleurs, estbien implanté sur le marché <strong>de</strong> la restauration <strong>de</strong>monuments historiques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s belles <strong>de</strong>meures. « Jecommence à être connu <strong>et</strong> reconnu », glisse-t-il, untantin<strong>et</strong> cabotin. Ses carreaux sont vendus dans laFrance entière, par les eff<strong>et</strong>s du bouche-à-oreille.L’artisan fabrique également <strong>de</strong>s tuiles plates pourles pigeonniers ou pour les toits pointus qui ornentla campagne en Périgord.1850Création<strong>de</strong> la tuilerie2001Reprise <strong>de</strong> l’entreprisepar Alain Bouqu<strong>et</strong>2002Créationdu site Intern<strong>et</strong>Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 39


I nitiatives Giron<strong>de</strong>ARTISANS À L’HONNEUR« DEUX MAINS » RÉCOMPENSÉESLe 27 mai <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>ux artisanes d’art ont reçu le prix du travail manuel <strong>et</strong> <strong>de</strong>s métiers d’art décernépar le Rotary Club <strong>de</strong> Gradignan, qui fête c<strong>et</strong>te année ses 100 ans. Pascale Dufon, doreuse sur bois,<strong>et</strong> Amandine Perrin, restauratrice <strong>de</strong> céramique, ont reçu un chèque qui les ai<strong>de</strong>ra à investirdans du matériel.◾ Pascale Dufon, doreuse sur bois« Mon rêve est <strong>de</strong> travailler à la restauration d’églises »Après avoir fréquenté l’école <strong>de</strong>s Beaux-Arts en cours du soir, une école d’arts appliqués, suivi une formation en restauration <strong>de</strong> meublesanciens, <strong>et</strong> élevé ses enfants… en 2005, Pascale Dufon a finalement ouvert son atelier « atypique » baptisé « La pyrami<strong>de</strong> », cours <strong>de</strong> laSomme à Bor<strong>de</strong>aux. Elle y exerce sa passion, la dorure sur bois,mais pas seulement, puisqu’elle y restaure également <strong>de</strong>smeubles, crée <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> décoration <strong>et</strong> donne <strong>de</strong>s cours !L’année <strong>de</strong>rnière, elle a restauré les dorures <strong>de</strong> l’autel <strong>de</strong> l’égliseNotre-Dame cours Mably. Son rêve ! « Participer à la restauration<strong>de</strong>s dorures d’églises est mon objectif, mais je n’en suis pas encorelà ; pour l’autel <strong>de</strong> Notre-Dame j’ai su convaincre car la pièce estconsidérée comme un meuble », explique-t-elle. En attendant <strong>de</strong>poursuivre dans c<strong>et</strong>te voie, elle travaille essentiellement pour uneclientèle <strong>de</strong> particuliers qui lui amènent <strong>de</strong>s cadres qu’elle redored’une feuille d’or. En complément d’activité <strong>et</strong> pour transm<strong>et</strong>treson savoir-faire, elle donne également <strong>de</strong>s cours. Avis auxamateurs !CONTACT :Atelier La Pyrami<strong>de</strong> 278 cours <strong>de</strong> la Somme - 33000 Bor<strong>de</strong>auxTél. : 06 70 37 87 60E-mail : pdufon@free.fr◾ Amandine Perrin, restauratrice <strong>de</strong> céramique« La restauration par l’illusion »Amandine Perrin restaure actuellement <strong>de</strong>ux éléments <strong>de</strong> la crèche <strong>de</strong> l’église Saint-Pierre incendiée en décembre <strong>de</strong>rnier <strong>et</strong> se propose<strong>de</strong> n<strong>et</strong>toyer - gratuitement - les autres figurines. « C’est par l’illusion, dit-elle, que l’on parvient à restaurer la matière manquante. » Dansson atelier, ouvert cours <strong>de</strong> la Somme à Bor<strong>de</strong>aux <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans,Amandine Perrin reçoit <strong>de</strong>s « élèves » qui viennent participer à <strong>de</strong>scours d’initiation <strong>et</strong> restaurent eux-mêmes les pièces qui leur sontchères. Avant d’avoir pignon sur rue, l’artisane a suivi <strong>de</strong>s coursdans une école d’art en céramique artistique, puis travaillé dans lesecteur <strong>de</strong> la restauration <strong>de</strong> patrimoine historique aux côtés <strong>de</strong>Col<strong>et</strong>te Robin, une <strong>de</strong>s seules indépendantes en France. Par lasuite, Amandine a passé <strong>de</strong>ux ans chez un maître artisan parisienoù elle a acquis le savoir-faire qu’elle m<strong>et</strong> en œuvre aujourd’hui :restauration d’obj<strong>et</strong>s en céramique, porcelaine, terre cuite, gré,<strong>et</strong>c. « Je préfère la restauration d’obj<strong>et</strong>s d’art aux prestations <strong>de</strong>restauration extérieure, mais j’envisage néanmoins l’achat d’unfour pour pouvoir les proposer à ma clientèle », explique-t-elle.CONTACT :338 cours <strong>de</strong> la Somme 33000 Bor<strong>de</strong>auxSite Intern<strong>et</strong> : www.restaurationfaience.comTél. : 06 76 14 13 26Amandine Perrin <strong>de</strong>vant les éléments <strong>de</strong> la crècheappartenant à l’église Saint-Pierre <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux :le travail <strong>de</strong> restauration se fait à froid dans l’atelier.40● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


I nitiatives Giron<strong>de</strong>ROTARY CLUB DE GRADIGNANREMISE DU PRIX DU TRAVAILMANUELLes représentants du Rotary Club <strong>de</strong> Gradignan ont récompensétrois jeunes professionnels, le 17 juin <strong>de</strong>rnier, à la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanat <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>Mathieu Darin,24 ans, ébénisteAprès une formation en charpenteinterrompue par un acci<strong>de</strong>nt, Mathieureprend une formation en menuiserie oùil obtient son CAP. Il poursuit son parcourspar une formation en ébénisterieen septembre 2007 au terme <strong>de</strong> laquelleil passe son CAP (juin <strong>2009</strong>). C’est ungarçon volontaire, travailleur <strong>et</strong> mature.Il est apprenti chez Monsieur Marc-Étienne Rohmer-Kr<strong>et</strong>z, dont l’atelierest situé en bordure d’un bassin à flot àBor<strong>de</strong>aux. C<strong>et</strong>te entreprise fabrique dumobilier pour bateau avec <strong>de</strong>s produitstraditionnels <strong>et</strong> <strong>de</strong>s produits propres àc<strong>et</strong>te spécialité.Jérôme Louis-Calixte,20 ans, doreurJérôme est actuellement apprenti en dorureornementale chez Monsieur ThierryDe Vinzelles, installé place du Marché<strong>de</strong>s Chartrons. Après une secon<strong>de</strong> généraleau lycée Sainte-Marie-<strong>de</strong>-la-Basti<strong>de</strong>,Jérôme a souhaité arrêter ses étu<strong>de</strong>s pourse consacrer à ce métier. Il l’a découvertà la télévision <strong>et</strong> s’est enthousiasmé aupoint <strong>de</strong> vouloir l’apprendre. Il a effectuéun stage chez Monsieur De Vinzelles, quia décidé <strong>de</strong> le gar<strong>de</strong>r pour lui apprendrele métier <strong>de</strong> restaurateur en dorure ornementale,<strong>et</strong> en même temps encadre <strong>de</strong>stableaux <strong>de</strong> toutes sortes. Jérôme a leproj<strong>et</strong> <strong>de</strong> s’installer dans c<strong>et</strong>te disciplineaprès quelques années d’expérience.Jonathan Mégard,20 ans, carrossierSuite à un stage professionnel effectué enclasse <strong>de</strong> 3 e , Jonathan choisit le métier <strong>de</strong>carrossier. Il fait 4 ans d’apprentissageen alternance chez son employeur actuelMonsieur Thierry Brach<strong>et</strong> à Eysines <strong>et</strong>au centre <strong>de</strong> formation d’apprentis <strong>de</strong>la <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> métiers <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> àBor<strong>de</strong>aux. Il obtient <strong>de</strong>ux CAP, <strong>de</strong> carrossierréparateur <strong>et</strong> <strong>de</strong> carrossier peintre, <strong>et</strong>poursuit par un certificat <strong>de</strong> qualificationprofessionnel CQP en 2008. Jonathan aobtenu en <strong>2009</strong> la médaille d’or nationaleaux Olympia<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s métiers.Les représentants du Rotary, <strong>de</strong> la CMA33 <strong>et</strong> les 3 jeunes récompensés (à droite).◾ Olympia<strong>de</strong>s <strong>de</strong>smétiers : 2 jeunesgirondins distinguésau CanadaUn diplôme d’honneur en menuiserieau Bor<strong>de</strong>lais SébastienMazzariol <strong>et</strong> un diplôme d’honneur<strong>de</strong> charpentier à AdrienDesbrosses, ce sont les prix remis,le 7 septembre <strong>de</strong>rnier, à Calgary(Canada) lors <strong>de</strong> la cérémonie <strong>de</strong>clôture <strong>de</strong>s Olympia<strong>de</strong>s <strong>de</strong>smétiers. Sébastien Mazzariol,formé par les Compagnons duDevoir en Dordogne <strong>et</strong> au pôle BTP<strong>de</strong> Montussan, <strong>et</strong> AdrienDesbrosses issu <strong>de</strong> la Fédérationcompagnonnique <strong>de</strong>s métiers dubâtiment à Floirac, faisaient partie<strong>de</strong>s 3 jeunes apprentis aquitainssélectionnés au niveau régional,puis national, pour c<strong>et</strong>te compétitioninternationale. La France estrevenue avec 3 médailles d’or <strong>et</strong>4 <strong>de</strong> bronze lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te 40 e édition<strong>de</strong>s Olympia<strong>de</strong>s.◾ Les maîtresartisans <strong>2009</strong>Voici la liste <strong>de</strong>s chefsd’entreprises ayantobtenu le titre <strong>de</strong>maître artisan par la Commissionrégionale <strong>de</strong>s qualificationsen date du 8 octobre <strong>2009</strong> :● Bergerie <strong>de</strong> Cameillac - M. VilleferFrédéric (fabrication d’autresproduits laitiers) à Leogeats,● M. Dunie Frédéric (boulangeriepâtisserie)à Bernos Beaulac,● Lefebvre Paysages - M. LefebvreGuy (travaux d’installation d’eau<strong>et</strong> <strong>de</strong> gaz en tous locaux) à Izon,● M. Lefebvre Patrick (travaux<strong>de</strong> couverture par éléments)à Arcachon,● M. Coureau Jean-François(menuiserie bois) à Moulisen Médoc,● M. Rigou Frédéric (travaux<strong>de</strong> maçonnerie générale <strong>et</strong> grosœuvre <strong>de</strong> bâtiment) à Coutras,● SARL Établissements Roussarie -M. Roussarie Jean-Louis(installation <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>ien<strong>de</strong> climatisation <strong>et</strong> chaufferie)à Bourg,● Chisalita - M. Chisalita Michel(travaux <strong>de</strong> maçonnerie générale<strong>et</strong> gros œuvre <strong>de</strong> bâtiment)à Bor<strong>de</strong>aux,● M. Linardon Didier (travaux<strong>de</strong> peinture intérieure <strong>et</strong> peintureplâtrerie) à Mérignac,● M me Ducassou Isabelle(restauration d’obj<strong>et</strong>s d’art)à Bor<strong>de</strong>aux,● M me Rieublanc Brigitte(commerce <strong>de</strong> détail <strong>de</strong> fleurs)à Galgon,● M. Havr<strong>et</strong> Gilles (installationsanitaire) à Béguey.Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong> ● 41


O rganisations professionnelles Giron<strong>de</strong>UPA Giron<strong>de</strong> : détails d’une organisation◾tripartiteL’Union professionnelle artisanale(UPA) est une organisationconstituée <strong>de</strong>s trois gran<strong>de</strong>sconfédérations <strong>de</strong> l’artisanat : laCapeb, la Cnams <strong>et</strong> la CGAD. Ellefonctionne <strong>de</strong> manière collégiale, lesdécisions étant prises à l’unanimité<strong>de</strong>s organisations membres.UPA33 : prési<strong>de</strong>nt M. Éric Agullo,Bureaux du Lac bât. 5, 1 er étage,12 av. <strong>de</strong> Chavailles, 33525 BrugesCe<strong>de</strong>x, Tél. : 05 56 11 70 70,Fax : 05 56 29 19 25.Composantes<strong>de</strong> l’UPA33 :● Capeb 33 : Confédération <strong>de</strong>l’artisanat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>itesentreprises du bâtimentPrési<strong>de</strong>nt : M. Yves P<strong>et</strong>itjean• Les bureaux du Lac• Bâtiment 5, 1 er étage• 12 avenue <strong>de</strong> Chavailles• 33525 Bruges Ce<strong>de</strong>x• Secrétariat ouvert :8h à 12h30, 13h30 à 17h du lundiau vendredi• Tél. : 05 56 11 70 70,• Fax : 05 56 29 19 25• Mail : capeb33@wanadoo.fr• Site Intern<strong>et</strong> : www.capeb33.fr.● CGAD 33 : Confédération générale<strong>de</strong> l’alimentation en détailPrési<strong>de</strong>nt : M. Joël Mauvigney• 3 avenue Jean Mazarick,• 33700 Mérignac• Tél. : 05 56 97 83 64• Fax : 05 56 12 28 20.● Cnams Giron<strong>de</strong> : Confédérationnationale <strong>de</strong> l’artisanat,<strong>de</strong>s métiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s servicesPrési<strong>de</strong>nt : M. Éric Agullo• 46 avenue Général-<strong>de</strong>-Larminat,• 33000 Bor<strong>de</strong>aux• Tél. : 05 56 98 80 76,• Fax : 05 56 24 30 81.◾ Autres fédérations<strong>et</strong> confédérations● FFB, Fédération française du bâtiment Giron<strong>de</strong>Prési<strong>de</strong>nt : M. Jean Soule Dupuy• Maison du bâtiment <strong>et</strong> <strong>de</strong>s travaux publics• Quartier du Lac• 33081 Bor<strong>de</strong>aux Ce<strong>de</strong>x• Tél. : 05 56 43 61 23, Fax : 05 56 43 61 26• Mail : contact@d33.ffbatiment.fr• Site Intern<strong>et</strong> : www.d33.batiment.fr.Union départementale Cidunati<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>Prési<strong>de</strong>nt : M. Daniel Royer• 235 boulevard Alfred-Daney• 33300 Bor<strong>de</strong>aux• Tél./Fax : 05 56 92 86 39, Tél. : 05 56 31 99 00• Mail : cidunati@orange.fr.MPCIA Aquitaine (Mouvement patronaldu commerce, <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’artisanatd’Aquitaine)Prési<strong>de</strong>nte : M me Gisèle Mosca• 6 rue Francis Jammes• 33160 Saint-Médard-en-Jalles• Tél. : 0 870 29 31 79, Fax : 05 56 05 82 67.JOURNÉE CAPEB DU 19 JUIN« À LA DÉCOUVERTE DU PIN MARITIME »« À la découverte du Pin Maritime » a réuni 180 professionnels du bâtiment (architectes, artisans,maîtres d’œuvre, élus, fournisseurs <strong>de</strong>s matériaux).Utiliser au mieux les ressources locales,avoir un dialogue constructifavec tous les maillons <strong>de</strong> la chaîne<strong>de</strong> construction <strong>et</strong> faire connaître le savoirfaire<strong>de</strong>s artisans, tel a été l’objectif <strong>de</strong> larencontre organisée par la Capeb sous lahoul<strong>et</strong>te <strong>de</strong> Michel Dumon. Il s’agissaitaussi <strong>de</strong> voir quelles pouvaient être lesdifférentes utilisations du pin <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>sdans divers proj<strong>et</strong>s architecturaux commele tertiaire, le logement collectif, les hangarsagricoles, mais aussi dans la décorationavec les nouvelles finitions <strong>et</strong> les nouveauxatouts esthétiques que le pin offre(panneaux travaillés, lambris brossés…).Essence d’une rare beauté, le pin <strong>de</strong>sLan<strong>de</strong>s offre <strong>de</strong> nombreuses qualitésnaturelles. Associé à <strong>de</strong>s matériaux écologiques<strong>et</strong> pensé avec une architecture<strong>de</strong> qualité <strong>et</strong> contemporaine, le pin <strong>de</strong>sLan<strong>de</strong>s peut être un moteur <strong>de</strong> développementéconomique pour l’artisanat local <strong>et</strong>les entreprises du bâtiment en particulier.CONTACT :Capeb Giron<strong>de</strong> 12 avenue <strong>de</strong> ChavaillesLes Bureaux du Lac - Bâtiment 533525 Bruges Ce<strong>de</strong>x (France)Tél. : 05 56 11 70 70 - Fax : 05 56 29 19 25E-mail : capeb33@wanadoo.fr42● Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s artisans ● septembre-octobre <strong>2009</strong>


NOUVEAU chez RENAULTMERIGNACCENTRE DÉDIÉ AUX PROFESSIONNELS renault-utilitaires-bor<strong>de</strong>aux.com LES JOURSRENAULT ENTREPRISESUTILITAIRES RENAULT. INCREVABLES DEPUIS 1901.RENAULT KANGOOEXPRESS COMPACT GÉNÉRIQUE dCi 707 990 (2)SOUS CONDITION DE REPRISE- 1 000 (1)SI VOTRE VÉHICULE A PLUS DE 10 ANSRENAULT TRAFICL1H1 1 000 KG 2.0 dCi 9013 790 (3)SOUS CONDITION DE REPRISE- 1 000 (1)SI VOTRE VÉHICULE A PLUS DE 10 ANSRENAULT MASTERFOURGON L1H1 2,8T 2.5 dCi 10014 790 (4)SOUS CONDITION DE REPRISE- 1 000 (1)SI VOTRE VÉHICULE A PLUS DE 10 ANSUTILITAIRE RENAULT DE 1901ÉPUISÉRENAULT, N°1 DES VENTES AUX ENTREPRISES (5) .(1) Dans la limite <strong>de</strong> la mesure gouvernementale annoncée le 04/12/2008, pour l’achat d’un véhicule utilitaire neuf <strong>et</strong> la reprise d’un véhicule <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse. (2) Nouveau Renault Kangoo Express Compact Générique dCi 70 au prix remisé <strong>de</strong>7 990 HT. Soit une remise <strong>de</strong> 2 610 HT <strong>et</strong> la prime à la casse Renault <strong>de</strong> 1 000 HT sous condition <strong>de</strong> la reprise d’un véhicule <strong>de</strong> 8 à 10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse, par rapport au tarif maximum conseillé n° 2179 du 15/07/<strong>2009</strong> <strong>de</strong> 11 600 HT. Consommationmixte (l/100 km) : 5,3. Émissions CO 2 (g/km) : 140. (3) Renault Trafi c Fourgon Générique L1H1 1 000 kg 2.0 dCi 90 au prix remisé <strong>de</strong> 13 790 HT soit une remise <strong>de</strong> 4 410 HT <strong>et</strong> la prime à la casse Renault <strong>de</strong> 1 000 HT sous condition <strong>de</strong> la reprise d’un véhicule<strong>de</strong> 8 à 10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse, par rapport au tarif maximum conseillé n° 2179 du 15/07/<strong>2009</strong> <strong>de</strong> 19 200 HT. Consommation mixte (l/100 km) : 8,2. Émissions CO 2 (g/km) : 215. (4) Renault Master Fourgon Générique L1H1 2,8 t 2.5 dCi 100 au prix remisé <strong>de</strong>14 790 HT soit une remise <strong>de</strong> 5 110 HT <strong>et</strong> la prime à la casse Renault <strong>de</strong> 1 000 HT sous condition <strong>de</strong> la reprise d’un véhicule <strong>de</strong> 8 à 10 ans <strong>de</strong>stiné à la casse, par rapport au tarif maximum conseillé n° 2179 du 15/07/<strong>2009</strong> <strong>de</strong> 20 900 HT. Consommationmixte (l/100 km) : 8,7. Émissions CO 2 (g/km) : 230. Offres non cumulables valables du 01/09/<strong>2009</strong> au 30/11/<strong>2009</strong>, réservées aux artisans, commerçants <strong>et</strong> sociétés (hors loueurs <strong>et</strong> fl ottes sous protocole) dans le réseau Renault participant. (5) Renault n° 1 <strong>de</strong>sventes aux entreprises avec 27,5 % <strong>de</strong> part <strong>de</strong> marché Flottes VP-VU en France à fi n juin <strong>2009</strong> - Source AAA.renault-utilitaires-bor<strong>de</strong>aux.comRENAULTRETAIL GROUPMERIGNAC - 118-120, av. <strong>de</strong> Magudas - Sortie Roca<strong>de</strong> n°9 - Tél. 05 56 13 26 83 ou Tél. 05 56 13 26 81LE BOUSCAT - 253, av. <strong>de</strong> la Libération - Sortie Roca<strong>de</strong> n°7 - Tél. 05 56 17 18 50PESSAC - Rd-Pt <strong>de</strong> l’Alou<strong>et</strong>te - Sortie Roca<strong>de</strong> n°13 - Tél. 05 57 89 15 15PONT D’AQUITAINE - 29, avenue <strong>de</strong> Paris - Lormont - Tél. 05 56 33 81 81 ou Tél. 05 56 33 81 76BORDEAUX MAYE - 50 à 60, av. <strong>de</strong>s Pyrénées - Sortie Roca<strong>de</strong> n°18 - Villenave d’Ornon - Tél. 05 56 84 77 35 ou Tél. 05 56 84 77 65<strong>et</strong> son réseau d’Agents participants

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