16pourM<strong>en</strong>tonmagPoint Info Cancer,« Il faut avancer <strong>en</strong>semble »Depuis 2009, le Comité <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes <strong>de</strong> la Ligue contre le cancer dispose d’une perman<strong>en</strong>ceà M<strong>en</strong>ton. Lieu d’écoute, d’ai<strong>de</strong> et <strong>de</strong> souti<strong>en</strong>, cette ant<strong>en</strong>ne propose un r<strong>en</strong><strong>de</strong>z-vous hebdomadairequi permet aux mala<strong>de</strong>s et à leurs proches <strong>de</strong> mieux appréh<strong>en</strong><strong>de</strong>r la maladie.Le cancer fait peur. Les chiffres aussi !Avec plus <strong>de</strong> 150 000 décès par an,le cancer est <strong>de</strong>v<strong>en</strong>u la première cause <strong>de</strong>mortalité <strong>en</strong> France. On estime le nombre<strong>de</strong> nouveaux cas <strong>de</strong> cancers à près <strong>de</strong>365 500 par an, soit 1 000 par jour !Seul chiffre positif : on guérit actuellem<strong>en</strong>tprès <strong>de</strong> 58 % <strong>de</strong>s cancers.Mais <strong>de</strong>rrière ces chiffres, il y a toujoursle même s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t. « Oui, le cancer faitpeur » confirme Gérard Van d<strong>en</strong> Bulcke,directeur du Comité 06. « Il est toujourstrès difficile d’évoquer ce sujet. Commes’il était <strong>en</strong>core tabou d’<strong>en</strong> parler ! ».Mais pour celui qui a intégré le Comité 06il y a cinq ans, les mots sonn<strong>en</strong>t juste. Lemot « cancer » pr<strong>en</strong>d un autre s<strong>en</strong>s. Ilexplique l’action <strong>de</strong> la Ligue, le travail <strong>de</strong>sbénévoles sur le terrain, le combat <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins et celui <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> leursfamilles*.Un discours que l’on retrouve auprès <strong>de</strong> Nadia, bénévole àla perman<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> M<strong>en</strong>ton le mercredi. « Nous privilégionsl’écoute » explique-t-elle. « Les mala<strong>de</strong>s qui franchiss<strong>en</strong>tla porte ont beaucoup <strong>de</strong> mal à parler <strong>de</strong> leur cancer. Ilest nécessaire <strong>de</strong> créer un li<strong>en</strong> avec eux pour les am<strong>en</strong>er,petit à petit, à évoquer leurs peurs, leurs soucis. Notrerôle est aussi <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à formuler leurs questions. »Prév<strong>en</strong>tion, recherche et ai<strong>de</strong>Avec sa collègue Muriel, Nadia accueille sans r<strong>en</strong><strong>de</strong>zvous,le mercredi <strong>de</strong> 14 heures à 17 heures à La Maisondu Départem<strong>en</strong>t, tous ceux qui sont concernés par lecancer, mala<strong>de</strong>s ou proches, et qui se pos<strong>en</strong>t <strong>de</strong>squestions sur la prév<strong>en</strong>tion, le dépistage ou la maladieelle-même.Il est aussi question d’accompagnem<strong>en</strong>t. Sans interférersur le travail <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, les bénévoles ont égalem<strong>en</strong>tun rôle important dans ce domaine. « Le besoin <strong>de</strong> parler,d’échanger, d’être accompagné est ess<strong>en</strong>tiel. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>la maladie, beaucoup r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s problèmes d’ordrefinancier ou d’assurance. Il y a aussi toutes les questions quese pos<strong>en</strong>t les mala<strong>de</strong>s sur la diététique, la reconstruction.Bref, l’après-cancer. L’information est nécessaire car<strong>en</strong>core trop peu <strong>de</strong> personnes connaiss<strong>en</strong>t l’ét<strong>en</strong>due <strong>de</strong>sactions mises <strong>en</strong> place par La Ligue » poursuit Nadia.Nadia, bénévole, Gérard Van d<strong>en</strong> Bulcke, directeur du Comité 06 et Isabelle Lantier- Neuet,directrice <strong>de</strong> La Maison du Départem<strong>en</strong>t.Le Conseil général <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes, qui offre déjà àl’association un local pour ses perman<strong>en</strong>ces, proposeégalem<strong>en</strong>t à La Ligue un système <strong>de</strong> visioconfér<strong>en</strong>ce quipermet d’être mis <strong>en</strong> contact avec <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, <strong>de</strong>sdélégués, une psychologue ou avec tout autre interv<strong>en</strong>ant<strong>de</strong> l’Espace Ligue à Nice.Une communication a déjà été faite auprès <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cinsdu secteur et les <strong>de</strong>ux bénévoles ont lancé <strong>en</strong> janvier<strong>de</strong>rnier un atelier esthétisme. Béatrice, esthétici<strong>en</strong>ne àRoquebrune-Cap-Martin, a rejoint l’équipe pour prodiguerconseils, soins et maquillage aux personnes qui sonttouchées par la maladie. « Ceci est totalem<strong>en</strong>t gratuit.Nous savons combi<strong>en</strong> il est important dans ces mom<strong>en</strong>tsdifficiles et douloureux <strong>de</strong> conserver une image positive<strong>de</strong> soi » confie Nadia qui s’investit dans ce bénévolat<strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Et comme cela existe déjà ausein du siège du Comité 06 à Nice, elle aimerait bi<strong>en</strong>développer d’autres ateliers tels que le yoga ou lagymnastique. Elle souhaiterait égalem<strong>en</strong>t créer un espacedét<strong>en</strong>te pour discuter autour d’un café.Un combat important, que les bénévoles m<strong>en</strong>tonnaismèn<strong>en</strong>t avec implication et, toujours, l’espoir <strong>de</strong> fédérerautour <strong>de</strong> cette noble cause.* Gérard Van d<strong>en</strong> Bulcke participera le 17 février à une confér<strong>en</strong>ceà M<strong>en</strong>ton (voir <strong>page</strong> 17).
Gérard Van d<strong>en</strong> Bulcke sera prés<strong>en</strong>tà la confér<strong>en</strong>ce et évoquera l’ai<strong>de</strong> auxmala<strong>de</strong>s.Une confér<strong>en</strong>ceà ne pas manquerLe v<strong>en</strong>dredi 17 février à 18h30, salle Saint-Exupéry, le C<strong>en</strong>treCommunal d’Action Sociale <strong>de</strong> M<strong>en</strong>ton organise une confér<strong>en</strong>ce, <strong>en</strong>part<strong>en</strong>ariat avec le Comité <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes <strong>de</strong> la Ligue contre le cancer.Le Professeur Maurice Schnei<strong>de</strong>r, présid<strong>en</strong>t du comité 06, intervi<strong>en</strong>dra sur lethème « le cancer : la maladie et les traitem<strong>en</strong>ts ». Puis, Gérard Van D<strong>en</strong>Bulcke, directeur du comité 06, prés<strong>en</strong>tera la Ligue contre le cancer et l’ai<strong>de</strong>aux mala<strong>de</strong>s au quotidi<strong>en</strong>.V<strong>en</strong>dredi 17 février à 18h30Salle Saint-Exupéry - 8, rue <strong>de</strong> la RépubliqueR<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : 04 97 20 20 43Du Comité 06 à la perman<strong>en</strong>ce à M<strong>en</strong>tonOrganisée <strong>en</strong> une fédération <strong>de</strong> 103 comitésdépartem<strong>en</strong>taux, La Ligue contre le cancer estprés<strong>en</strong>te partout <strong>en</strong> France. A l’instar <strong>de</strong>s autresComités, celui <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes est autonome etindép<strong>en</strong>dant financièrem<strong>en</strong>t. Présidé bénévolem<strong>en</strong>t parle professeur Maurice Schnei<strong>de</strong>r, cancérologue réputé,le Comité 06 dispose d’un Conseil d’administrationcomposé lui aussi <strong>de</strong> bénévoles.Sur le terrain, 140 bénévoles sont à pied d’œuvre pourassister au quotidi<strong>en</strong> les mala<strong>de</strong>s.A M<strong>en</strong>ton, perman<strong>en</strong>ce le mercredi<strong>de</strong> 14 heures à 17 heures.Maison du Départem<strong>en</strong>t - 4, rue Victor-HugoTél. 04 89 04 30 10 - Sans r<strong>en</strong><strong>de</strong>z-vousDemoiselle d’honneur au mariage princier,Chloé : « Le plus beau jour <strong>de</strong> ma vie »Le 2 juillet 2011, Charlène Wittstock disait « oui » àSon Altesse Sérénissime le Prince Albert II <strong>de</strong> Monaco.Des millions <strong>de</strong> téléspectateurs suivai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> direct cetévénem<strong>en</strong>t planétaire alors qu’une poignée d’admirateursavai<strong>en</strong>t trouvé place aux abords dupalais pour <strong>en</strong>trapercevoir, ne serait-cequ’un instant, le couple princier. Et puis,et puis… il y a eu les chanceuses ! Septpetites filles - représ<strong>en</strong>tant chacune unecommune voisine <strong>de</strong> la Principauté -,ont eu le privilège <strong>de</strong> vivre le mariaged’au plus près, <strong>en</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>de</strong>moisellesd’honneur ! Et parmi elles, Chloé, unepetite m<strong>en</strong>tonnaise <strong>de</strong> 7 ans qui revi<strong>en</strong>t,plusieurs mois après ce mariage, sur cequ’elle considère être comme le plusbeau jour <strong>de</strong> sa vie.Ce véritable conte <strong>de</strong> fées n’arrivegénéralem<strong>en</strong>t que dans les films ! Etpourtant, lorsqu’<strong>en</strong> avril 2011, Agnèset Christophe appr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t que leur fillea été choisie pour représ<strong>en</strong>ter M<strong>en</strong>ton,c’est la surprise. Des préparatifs auxrépétitions supervisées par la princesseCaroline <strong>de</strong> Hanovre, les semaines pass<strong>en</strong>t. Le secret estaussi bi<strong>en</strong> gardé par les par<strong>en</strong>ts pour préserver leur fille.Et le jour J, le 2 juillet 2011, le temps <strong>de</strong> quelques heures,Chloé est <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ue elle-même princesse.Cette journée restera gravée dans samémoire. Chaque minute, chaquesecon<strong>de</strong>, elle s’<strong>en</strong> souvi<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t.« J’étais au <strong>de</strong>uxième rang, <strong>de</strong>rrière laprincesse Charlène » se remémoreChloé. « Et à l’église, j’étais assise juste<strong>de</strong>rrière la princesse ». Et bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du,il y a eu la traversée <strong>de</strong> Monaco <strong>en</strong>voiture officielle jusqu’à l’église Sainte-Dévote, sans oublier la séance <strong>de</strong>photos officielles.Aujourd’hui, Chloé est <strong>en</strong> classe <strong>de</strong> CE1.De cette journée, elle a gardé la croixqu’elle portait le jour du mariage etremise par le couple princier, la robetraditionnelle monégasque confectionnéesur mesure.Et surtout, elle a gardé plein <strong>de</strong> souv<strong>en</strong>irs...qu’elle conserve <strong>en</strong>fouis dans sa mémoire.Mais ça, c’est à elle !pourM<strong>en</strong>ton 17mag