Volume 2 – Les annexes - L'Europe s'engage en Bourgogne

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DIAGNOSTIC TERRITORIAL STRATÉGIQUE 2014-2020BOURGOGNEVOLUME 2 – LES ANNEXESVersion finale30 octobre 2012

DIAGNOSTIC TERRITORIAL STRATÉGIQUE 2014-2020BOURGOGNEVOLUME 2 – LES ANNEXESVersion finale30 octobre 2012


structuration : SNRI 3 , SRI 4 , PARI 5 , CPERTransfert et InnovationUn écosystème de l’innovation déjà structuréUne structure de valorisation académique sousforme de SAS 6 : uB-FilialeUne valorisation des SHS 7 à r<strong>en</strong>forcer et dela santéPrés<strong>en</strong>ce d’un continuum recherche-économiefort sur deux thématiques id<strong>en</strong>tifiées et bi<strong>en</strong>structurées :Agro-alim<strong>en</strong>taire et santé : Vitagora, InstitutCarnot QUALIMENT, CSGA (C<strong>en</strong>tre desSci<strong>en</strong>ces du Goût et de l’Alim<strong>en</strong>tation), LabexLiPSTIC, …Matériaux, contrôles : PNB (Pôle Nucléaire<strong>Bourgogne</strong>), Institut Carnot ARTS, CEA, LICB, …Une structuration <strong>en</strong> grappes d’<strong>en</strong>treprises etclusters fortem<strong>en</strong>t impliqués dans la rechercheret l'innovationOPPORTUNITESLe développem<strong>en</strong>t du PRES <strong>Bourgogne</strong>Franche-Comté et de la FCS qui le gèreL’exist<strong>en</strong>ce de labex 8 , equipex 9 , idefi 10 et autresprojets labellisés PIA 11 .La capitalisation des travaux de structurationm<strong>en</strong>és dans le cadre du PIA (projets ret<strong>en</strong>usou non)L'implication dans le FUI 12 au travers des pôlesde compétitivité ou de la structuration desfilièresMENACESUne insuffisance de dynamique de projetsdans le PRESUne non capacité des pôles / filières à sepositionner sur ces outilsL'ext<strong>en</strong>sion géographique et l’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>tthématique des pôles de compétitivité3 Stratégie nationale de recherche et d'innovation4 Stratégies régionales d'innovation5 Plan d’actions régional pour l’innovation6 Société par actions simplifiées7 Sci<strong>en</strong>ces Humaines et Sociales8 Appel à projets Laboratoires d'Excell<strong>en</strong>ce9 Appel à projets Equipem<strong>en</strong>ts d'Excell<strong>en</strong>ce10 Initiatives d'excell<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> formations innovantes11 Projets d'investissem<strong>en</strong>t d'av<strong>en</strong>ir12 Fonds unique interministériel


L’interaction <strong>en</strong>tre recherche et innovation autravers des futures SATT 13 Grand-Est etTechnopôle régionaleRetard dans la mise <strong>en</strong> place de la SATT etde la TechnopôleDes initiatives visant à diffuser la culturesci<strong>en</strong>tifique à tous les publics sur l’<strong>en</strong>sembledu territoireLe développem<strong>en</strong>t d'une démarche de « smartspecialization » pour déterminer les filièresoù investirLe développem<strong>en</strong>t de niches à fort pot<strong>en</strong>tiel13 Société d'accélération de transfert de technologie


Chiffres clés Fiches 1 et 3 Recherche-innovation/compétitivitéPopulation bourgogne : 1 642 440 (17eme rang) superficie de 31000km2 – d<strong>en</strong>sité de population 52habitants/km2La <strong>Bourgogne</strong> couvre 5,8% du territoire métropolitain. Peuplée par 1,6 millions d’habitants( 2,6 % dela population française). Un tiers de la population vit dans des communes appart<strong>en</strong>ant à l’espacerural (France : 18 %).Tranches d’âge 0 à 19 ans 20 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et +<strong>Bourgogne</strong> 22,8% 23,0% 27,9% 15,5% 10,8%France métropolitaine 24,6% 25,8% 27,2% 13,6% 8,8%RégionTerritoire <strong>en</strong>km²Population1999Population2009Évolution2009-1999D<strong>en</strong>sité2009Taux dechômage*PIB/emploi <strong>en</strong>euros **<strong>Bourgogne</strong> 31 582 1 610 067 1 642 440 2% 52 8,5% 65 066France métropolitaine 543 965 58 518 395 62 465 709 6,7% 115 9,3% 75 251En 2009, avec un PIB qui atteint 42 Md €, soit 2,2 % du PIB national, la <strong>Bourgogne</strong> se positionne au16 e rang des 22 régions métropolitaines françaises.En rapportant le PIB à la population, la <strong>Bourgogne</strong> est au 12 e rang. L’indicateur PIB/emplois place la<strong>Bourgogne</strong> au 17 e rang .En 2008, 650 700 emplois sont localisés <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>, soit 2,6 % de l’emploi métropolitain. Près de582 800 sont salariés et 68 000 non salariés. L’agriculture représ<strong>en</strong>te 5,5 % des emplois (France : 4,6.Près de 60 % du territoire régional est <strong>en</strong> surface agricole utilisée et plus de 30 % est boisée. La<strong>Bourgogne</strong> est aussi une région de tradition industrielle.En <strong>Bourgogne</strong>, 55 700 <strong>en</strong>treprises comptai<strong>en</strong>t moins de 20 salariés <strong>en</strong> 2005. Ces TPE représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t96 % des <strong>en</strong>treprises de la région, une proportion conforme à la moy<strong>en</strong>ne nationale. 12,1 % des actifsbourguignons travaill<strong>en</strong>t dans les industries agro-alim<strong>en</strong>taires.3 <strong>en</strong>treprises de plus de 1000 salariés (et 1500) : FPT Power trail technologies France SA, Michelin,Berner, Arcelor Mittal, Areva.


Pot<strong>en</strong>tiel de recherche40701 étudiants dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur (tous établissem<strong>en</strong>ts) 17 eme rang – (72710 avec laFranche-Comté)4788 personnels de recherche et d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur (tous établissem<strong>en</strong>ts) (18eme rang) dont2414 chercheurs (16 ème rang). Parmi ces chercheurs 45% recherche publique, 55% secteur privé• Une université pluridisciplinaire avec santé sur 6 sites (Dijon, Auxerre, Nevers, Le Creusot,Chalon, Macon) 28 unités de recherche réparties <strong>en</strong> 4 structures fédératives : « sci<strong>en</strong>ces de lamatière et technologie », « santé-stic », « sci<strong>en</strong>ces humaines et sociales », et « Agriculture,Biodiversité, Environnem<strong>en</strong>t, Comportem<strong>en</strong>t, Alim<strong>en</strong>t »• AgroSup Dijon, Institut national supérieur des sci<strong>en</strong>ces agronomiques, de l’alim<strong>en</strong>tation etde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t) à Dijon (sous la double tutelle du MESR et du ministère <strong>en</strong> charge del’agriculture).• Organismes de recherche prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> : INRA, CEA, INSERM, CNRS, BRGM• <strong>Les</strong> écolesoooooEcole Nationale Supérieures des Arts et Métiers - ParisTech C<strong>en</strong>tre de Cluny etInstitut de Chalon-sur-Saône.École supérieure de commerce de Dijon <strong>Bourgogne</strong> (établissem<strong>en</strong>t consulaire)Ecole nationale supérieure d’art à Dijon (sous tutelle du ministère <strong>en</strong> charge de laculture et de la communication)École nationale des greffes (ENG) à Dijon (sous tutelle du ministère <strong>en</strong> charge de lajustice)Collège universitaire Sci<strong>en</strong>ces Po (Campus Europe c<strong>en</strong>trale et ori<strong>en</strong>tale) à Dijon• CHU et autres établissem<strong>en</strong>ts de santéo Le CHU de Dijono Le C<strong>en</strong>tre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc à Dijon• Culture sci<strong>en</strong>tifique et techniqueo Muséums d’histoire naturelle d’Autun, d’Auxerre et de Dijono C<strong>en</strong>tre de culture sci<strong>en</strong>tifique, technique et industrielle de <strong>Bourgogne</strong> (CCSTI)o Office de coopération et d’information muséographiques de Dijon• Université : ~1100 chercheurs dont 742 chercheurs produisants sur les 920 chercheursappart<strong>en</strong>ant à des unités notées A ou A+ (14 ème rang)• Production sci<strong>en</strong>tifique hors SHS 14eme rang


• Dépôt de brevets europé<strong>en</strong>s 17 ème rang – <strong>en</strong> baisse de 27% <strong>en</strong> 2010• 1618 diplômés de master (15ème rang)• DIRD : 421 M€ <strong>en</strong> 2009 (17ème rang)• DIRDA : 146 M€ (15ème rang)• DIRDE : 2751 M€ (17ème rang)Dotations ANR <strong>en</strong> 2010 <strong>Bourgogne</strong> : 5,8M€, 0,9 % de la part nationale, 15 èmePublications : La <strong>Bourgogne</strong> a une très bonne visibilité internationale <strong>en</strong> Biologie appliquée-écologie(1,49 ; France : 1,35) <strong>en</strong> 2009 et se classe au 3 e rang des régions françaises. Sa visibilité dans cettediscipline s’accroit de 13 % <strong>en</strong>tre 2004 et 2009.En 2010, 19 conv<strong>en</strong>tions industrielles de formation par la recherche (thèses CIFRE) signées par les<strong>en</strong>treprises (18 ème rang). <strong>Les</strong> laboratoires de recherche publique impliqués ont accueilli 12 doctorantsbénéficiaires d’une CIFRE, plaçant la <strong>Bourgogne</strong> au 20 ème rang des régions.Dans le cadre des investissem<strong>en</strong>ts d’av<strong>en</strong>ir, les établissem<strong>en</strong>ts de la <strong>Bourgogne</strong> et Franche-Comté(PRES) particip<strong>en</strong>t à 20 projets dont 4 initiatives d’excell<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> formations innovantes, 3laboratoires d’excell<strong>en</strong>ce, 6 équipem<strong>en</strong>ts d’excell<strong>en</strong>ce. 6 projets <strong>en</strong> Santé et biotechnologies et 1 IRT.Structures de coopération• Le PRES <strong>Bourgogne</strong> Franche-Comté (sous statut de FCS)• Le Polytechnicum de <strong>Bourgogne</strong> Franche-Comté(statut associatif)• Le cancéropôle Grand Est (GE) auquel sont rattachées la <strong>Bourgogne</strong> et la Franche-Comté• GIS Inter-régional de santé publique du Grand-Est (IRéSaP-Grand Est).• GIS AGRALE Dijon Campus• GIE « Pôle de gérontologie interrégional de <strong>Bourgogne</strong> Franche-Comté » créé <strong>en</strong> 2010• 2 pôles de compétitivité dont un commun à la <strong>Bourgogne</strong> et à la Franche-ComtéooVitagora : pôle interrégional <strong>Bourgogne</strong> et Franche-Comté dans le domaine alim<strong>en</strong>taire àDijonNucléaire de <strong>Bourgogne</strong> : pôle dans le domaine de l’énergie, des microtechniques et de lamécanique à Chalon-sur-Saône


Pot<strong>en</strong>tiel de formationTaux de réussite au baccalauréat <strong>en</strong> 2010 86,5% (national 85%)- <strong>Bourgogne</strong> au 11 ème rang français(effectif global 4484)Le taux de bacheliers bourguignons (65,9%) par rapport à une génération est semblable à lamoy<strong>en</strong>ne française (65,7%).La proportion des bacheliers qui ont poursuivi leurs études dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur (72,5 %)est inférieure au niveau national (75%).La proportion de bacheliers technologiques (16,9%) est supérieure à la moy<strong>en</strong>ne nationale (16,4%)En 2010, <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur : (40 701 inscrits, 17 ème rang national)Baisse du nombre d’étudiants inscrits dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur <strong>en</strong>tre 2006 et 2010 : -1,9%(national +2,9%) – à l’Université baisse de 0,2% du nombre d’étudiants inscrits (hausse nationale 3%)Nombre d’étudiants boursiers 35,4% (national 29,6)Formation Universitaire :10 UFR Unités de formations et de recherche3 IUT (Dijon, Chalon-sur-Saône, Le Creusot)IUFM de <strong>Bourgogne</strong>2 écoles d’ingénieurs internes à l’UBo École supérieure d'ingénieurs de recherche <strong>en</strong> matériaux (ESIREM)o Institut supérieur de l'automobile et des transports (ISAT) à Nevers – Magny-CoursEn 2010, à l’Université de <strong>Bourgogne</strong> 26 118 inscrits, 16 ème rang national - 78 % des étudiants sontinscrits sur le site de Dijon ; les autres sites accueill<strong>en</strong>t moins de 5% des étudiants bourguignons(Nevers, Chalons-sur-Saône, Auxerre, Le Creusot).En 2010, les proportions d’étudiants étrangers tous cursus confondus sont égales à 9,6 %correspondant à un nombre d’étudiants étrangers de 2 485 pour la <strong>Bourgogne</strong>, valeur inférieure à lamoy<strong>en</strong>ne nationale (11,9 %).344 étudiants ont une bourse Erasmus Mundus <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> <strong>en</strong> 2008-2009 (15ème rang national)<strong>Les</strong> effectifs des inscrits <strong>en</strong> écoles de commerce sont de 2 173 <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> et représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 5,3% del’effectif total <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur de la régionEn 2010, <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>, les formations courtes STS et IUT attir<strong>en</strong>t beaucoup plus qu’au niveaunational (<strong>Bourgogne</strong> : 19,9% ; France : 15,6%).En 2010, les effectifs d’élèves-ingénieurs sont de 1 729 (rang 19) dont la majorité (44%) se retrouvesur le site de Dijon (ESIREM et Agrosup Dijon), le C<strong>en</strong>tre Arts et Métiers ParisTech de Cluny <strong>en</strong>


accueille 24% et l’ISAT à Nevers 23%. En 2010, les établissem<strong>en</strong>ts bourguignons ont formé 369ingénieurs (dont plus de la moitié dans les écoles d’ingénieurs).En 2010-2011, la <strong>Bourgogne</strong> compte 1 633 appr<strong>en</strong>tis dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur, ils représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t1,5% des effectifs nationaux et plac<strong>en</strong>t la région au 17 ème rang national. A noter une forte proportiond’appr<strong>en</strong>tis de niveau Bac+2 <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (73,1%) qui est nettem<strong>en</strong>t supérieure à la moy<strong>en</strong>n<strong>en</strong>ationale (55,5%).Formation continue : <strong>en</strong> 2010, 10 458 stagiaires sont inscrits dans les établissem<strong>en</strong>ts d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsupérieur bourguignons (hors CNAM) pour 3,16 M d’heures stagiaires et un chiffre d’affaires de5,285 M€. Le CNAM compte dans la région 773 étudiants <strong>en</strong> formation continue pour92 014 heures stagiaires et un chiffre d’affaires de 1,043 M€.VAEAvec 33 diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expéri<strong>en</strong>ce dans les universités <strong>en</strong>2010, la <strong>Bourgogne</strong> se positionne au 16 ème rang national.Etudiants de l’Université :En 2010, les proportions d’étudiants inscrits <strong>en</strong> Droit, sci<strong>en</strong>ces économiques et AES <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>sont inférieures à la moy<strong>en</strong>ne française malgré une forte hausse des effectifs <strong>en</strong>tre 2006 et 2010(+8,1 %)En SHS les proportions sont légèrem<strong>en</strong>t inférieures à la moy<strong>en</strong>ne nationale Entre 2006 et 2010, leseffectifs d’inscrits <strong>en</strong> LLSH baiss<strong>en</strong>t de 7,2% <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (France : -2,7%).La proportion des étudiants <strong>en</strong> Santé (16,7%) est supérieure à la moy<strong>en</strong>ne nationale (14,2%)La proportion des étudiants inscrits <strong>en</strong> STAPS (5%) est deux fois supérieure à la moy<strong>en</strong>ne nationale.Entre 2006 et 2010, le nombre d’inscrits <strong>en</strong> doctorat est stable <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (+ 0,7%, 1 115doctorants)- Nombre de docteurs 158 (19ème rang)Tal<strong>en</strong>tsCampus (détection des tal<strong>en</strong>ts tout au long de la vie labellisé dans le cadre desinvestissem<strong>en</strong>ts d’av<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> 2011.


Pot<strong>en</strong>tiel d’innovationCréation de la SATT Grand-Est <strong>en</strong> 2012.Pôles de compétitivité :Pôles decompétitivitéNucléaire<strong>Bourgogne</strong>(<strong>Bourgogne</strong>)Vitagora(<strong>Bourgogne</strong>,Franche-Comté)Mondial, àvocationmondialeou nationalNombred’<strong>en</strong>treprisesmembres dupôleNombre desalariés (1)Nombre deprojets deR&Dlabelliséspar le pôle<strong>en</strong> 2010Nombreprévisionneld’ETPchercheurspublics dansprojetslabellisésNombreprévisionneld’ETPchercheursprivés dansprojetslabellisésNombrede brevetsdéposésdans lecadre deprojetslabellisésdans lepôleNational 102 12 387 24 1 600 317 ndNational 101 12 963 27 147 53 2De 2004 à 2009, 53 <strong>en</strong>treprises accompagnées par les incubateurs publics ont été créées <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (5 e rang). Sur la même période, 12 <strong>en</strong>treprises lauréates du concours national d’aide à lacréation d’<strong>en</strong>treprises innovantes ont été créées <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (13 e rang)En termes de production technologique, la <strong>Bourgogne</strong> se situe au 17 e rang national. De plus, lesdemandes de brevets déposées auprès de l'OEB (office europé<strong>en</strong> des brevets sont <strong>en</strong> forte baisse <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (- 27 %).<strong>Les</strong> demandes de brevets les plus nombreuses <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> ont été déposées dans les domaines dela consommation des ménages-BTP (7 ème rang national) et des procédés industriels (14 ème rang).RégionTerritoire <strong>en</strong>km²Population1999Population2009Évolution2009-1999D<strong>en</strong>sité2009Taux dechômage*PIB/emploi <strong>en</strong>euros **<strong>Bourgogne</strong> 31 582 1 610 067 1 642 440 2% 52 8,5% 65 066France métropolitaine 543 965 58 518 395 62 465 709 6,7% 115 9,3% 75 251CIR 2010 :349 <strong>en</strong>treprises ont demandé un CIR <strong>en</strong> 2010 pour une activité de recherche de 109M€. 237bénéficiaires, pour un montant d’un peu plus de 25M€.


ANNEXE Fiche-objectif 2Analyse AFOMATOUTSFAIBLESSESMobilisation des collectivités pour r<strong>en</strong>forcer Persistance de la fracture numérique <strong>en</strong>l’accès au haut débit et réduire les 'zones termes d’accès au haut débit :blanches' :• Le haut débit (2 Mbit/s) couvre 84% de lapopulation bourguignonne (sous lamoy<strong>en</strong>ne nationale).• Conseils Généraux, Conseil Régional,agglomérations de Chalon-sur-Saône, duCreusot, Montceau, la communauté decommunes Loire-et-Nohain.• 5 réseaux publics, des démarches deréflexion (SDANT 14 ) avancées dans les 4départem<strong>en</strong>ts et coordonnées à l’échellerégionale (SCORAN 15 )Investissem<strong>en</strong>t des opérateurs dans le FTTH 16 surles zones urbaines :• 35% à 40% de la population seracouverte avant 2020 par la fibre optiquegrâce aux opérateurs privés.Volonté de dépasser les int<strong>en</strong>tions des opérateursprivés <strong>en</strong> matière de THD 17 et d’<strong>en</strong>gager unprogramme dès 2012 pour lancer des travaux dedéploiem<strong>en</strong>t complém<strong>en</strong>taires :• Objectif 2017 : porter le taux de couverturedu THD à 50% au niveau régional• Objectif 2025 :taux de couverture du14 Schéma départem<strong>en</strong>tal d'aménagem<strong>en</strong>t numérique du territoire15 Schéma de cohér<strong>en</strong>ce régional d'aménagem<strong>en</strong>t numérique16 Fiber To The Home17 Très Haut Débit• Moins de la moitié de la populationdispose du triple play (téléphone, internet,télévision)• 3,5% des lignes téléphoniques sontinéligibles à l’ADSL, 16% des lignesoffr<strong>en</strong>t un débit < à 2 Mbps. Au total, celareprés<strong>en</strong>te près de 200 000 lignes pour la<strong>Bourgogne</strong>.• 95% à 98% de la population a accès à latéléphonie mobile ; 40% à 60% au réseau3GPersistance de la fracture numérique <strong>en</strong>termes d’usage d'internet :• 70% des foyers bourguignons équipés<strong>en</strong> ordinateurs (76% au niveau national)• 66% d'internautes (70% au niveaunational)• La fracture numérique est aussiéconomique et sociale : 96% desdiplômés du supérieur sont internautes


THD à 100 %contre 33% pour ceux qui n'ont pas dediplôme.Prés<strong>en</strong>ce de services numériques d’<strong>en</strong>vergure :• « Ag<strong>en</strong>ce NTIC » dans la CCIR 18• Plate-forme régionale d’administrationélectronique : e-bourgogneInt<strong>en</strong>tions limitées de déploiem<strong>en</strong>t THD desopérateurs privés (35 à 40% des foyerscouverts).• Groupem<strong>en</strong>t de Coopération Sanitaire« eSanté <strong>Bourgogne</strong> »• Portail régionale de l’informationgéographique : Géo<strong>Bourgogne</strong>• Nombreux établissem<strong>en</strong>ts publicsnumériques.OPPORTUNITESPeu d’utilisation des TIC dans :l’éducation (aucun projetd’<strong>en</strong>vergure prévu)les petites <strong>en</strong>treprisesPeu de mise <strong>en</strong> réseau des établissem<strong>en</strong>tspublics numériques.Formation aux métiers du numérique peudéveloppée.MENACESInt<strong>en</strong>tion d'investir de France Télécom dans les Crainte que les opérateurs privés ne ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tagglomérations de Beaune, Dijon, Nevers, pas leurs <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts.Chalon-sur-Saône, Mâcon, Auxerre et dansles villes d'Autun, Le Creusot, Montceau,S<strong>en</strong>s.Cal<strong>en</strong>drier pour le déploiem<strong>en</strong>t de la fibreoptique (jusqu'à 2025) est très ét<strong>en</strong>du : risquede départ des <strong>en</strong>treprises ne pouvantbénéficier d'un bon débit à moindre coût.<strong>Les</strong> loisirs numériques (vidéo à la demande, jeux Sans interv<strong>en</strong>tion publique, les zones blanches<strong>en</strong> ligne, télévision haute définition, connectée du très haut débit pourront concerner les petiteset 3D, etc.) peuv<strong>en</strong>t inciter les opérateurs villes.(privé et publics) à investir.Des besoins professionnels (hébergem<strong>en</strong>t, calculint<strong>en</strong>sif, informatique <strong>en</strong> nuage, télétravail, Concurr<strong>en</strong>ce des territoires mieux connectés,etc.) peuv<strong>en</strong>t aussi inciter les opérateurs (privé aux frontières de la <strong>Bourgogne</strong>.18 Chambre de commerce et d'industrie régionale


et publics) à investir.Généralisation des services d'e-bourgogne.Perte de compétitivité des <strong>en</strong>treprises, dans lesecteur touristique notamm<strong>en</strong>t, peu utilisatricesdes technologies numériques.ANNEXE fiche objectif 3Analyse AFOMATOUTSLa <strong>Bourgogne</strong>, un nœud de communicationroutier, ferroviaire et fluvial qui facilite leséchangesProximité des grands pôles urbains Paris LyonUn tissu industriel au poids économiqueimportantRessources naturelles (agriculture, forêt,vitiviniculture...) et touristiques importantesUne dynamique remarquable de regroupem<strong>en</strong>tssur projets collaboratifs innovants (grappesclusters)Deux pôles de compétitivité PNB (Pôle nucléairede <strong>Bourgogne</strong>) et Vitagora reconnus comme trèsperformantsDes domaines de tradition et d'excell<strong>en</strong>ce :métallurgie, agroalim<strong>en</strong>taire...Un éco-système régional de l'innovation déjàbi<strong>en</strong> structuréune structure d'incubation sout<strong>en</strong>ue ettechnopôle <strong>en</strong> cours de constitutionPrès de 250 <strong>en</strong>treprises innovantes bénéficiantdu crédit impôt rechercheUne progression des <strong>en</strong>treprises à l'exportUn taux de pér<strong>en</strong>nité des jeunes <strong>en</strong>treprisessupérieur à la moy<strong>en</strong>ne nationaleLe dynamisme et la reconnaissance de sarecherche publique comme privée (c<strong>en</strong>tres deFAIBLESSESTrop peu d'ETI 19 et un tissu de PME 20majoritairem<strong>en</strong>t de très petite taillePas de siège social de groupe de tailleinternationale et peu de représ<strong>en</strong>tations de cesmêmes groupesUne industrie à caractère traditionnel peuspécialiséeUne « main d’œuvre » trop faiblem<strong>en</strong>t qualifiéeDes <strong>en</strong>treprises qui pein<strong>en</strong>t à se développer (les<strong>en</strong>treprises de moins de 7 ans génèr<strong>en</strong>t 10,7%du chiffre d'affaire régional seulem<strong>en</strong>t alorsqu'elles représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t plus de 52% du nombred'<strong>en</strong>treprises du territoire (Source : ACSELBanque de France, 2012)PME trop peu innovantes (nombre de CIFRE 21beaucoup trop faible, nombre de projetsinnovants, manque de ressources humainesdédiées)Encore un trop petit nombre d'<strong>en</strong>treprisesexportatricesune dynamique de création d'<strong>en</strong>treprise quireste à conforterInsuffisant développem<strong>en</strong>t de la GPEC 22 dansles PMEEncore trop peu de part<strong>en</strong>ariats <strong>en</strong>tre recherchepublique et privée19 Entreprises de taille intermédiaire20 Petites et moy<strong>en</strong>nes <strong>en</strong>treprises21 Conv<strong>en</strong>tions Industrielles de Formation par la REcherche22 Gestion prévisionnelle des emplois et des compét<strong>en</strong>ces


echerche privée importants: Areva, SEB, Merck,Eurogerm, Arcelor Mittal, Thermodyn...)Une main d'œuvre industrielle compét<strong>en</strong>te sursavoir faire spécifiquesLa structure de transfert de technologie portéepar son universitéLa forte implication conjointe et coordonnée desacteurs publics, Collectivités Territoriales et Etat,dans l'économie bourguignonne et pour ledéveloppem<strong>en</strong>t de certains marchés (énergiesr<strong>en</strong>ouvelables...)La <strong>Bourgogne</strong>, une marque de qualité et de bi<strong>en</strong>vivreConnaissance internationale de la marque<strong>Bourgogne</strong> associée à la vitivinicultureDisponibilité d'outils d'ingénierie financièr<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t pour le post amorçageId<strong>en</strong>tification trop forte de la région avecl'activité viticole au détrim<strong>en</strong>t de la valorisationdes autres domainesOPPORTUNITESUne politique de coopération interrégionaledynamique. L'inter-régionalisation de certainesactivités : PRES 23 , SATT 24 , Université, métropoleRhin-Rhône...L'internationalisation et les coopérationsinterrégionales des pôles de compétitivitéDéveloppem<strong>en</strong>t de la démarche despécialisation intellig<strong>en</strong>teOpportunités majeures sur marchésgéographiques nouveaux: ex le vin et ledéveloppem<strong>en</strong>t de l'agroalim<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> ChineDéveloppem<strong>en</strong>t de nouveaux marchés danslesquels les acteurs économiques régionauxpeuv<strong>en</strong>t se positionner : agro-écologie,technologies vertes, « bâtim<strong>en</strong>t de demain »,CND 25 , nutrition/alim<strong>en</strong>tation/santé, emballagesintellig<strong>en</strong>ts, marchés de niche...Opportunités de développem<strong>en</strong>t de l'économierésid<strong>en</strong>tielle, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec pot<strong>en</strong>tiel tourisme,23 Pôle de recherche et d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur24 Société d'accélération de transfert de technologie25 Contrôle non destructifMENACESAttraction subie des grands pôles dedéveloppem<strong>en</strong>t Paris Lyon...Frilosité du système bancaire à financerl'économieInsuffisante capacité des <strong>en</strong>treprises à sepositionner sur nouveaux marchésgéographiques et sectorielsFrilosité culturelle des PME face aux stratégiesde croissance externe ou à l'ouverture de leurcapitalForte proportion de sous-traitants danscertaines filières (Auto par exemple) avec desc<strong>en</strong>tres de décision extérieurs à <strong>Bourgogne</strong> etune faible autonomieDifficultés de transmission d'<strong>en</strong>treprises dansles bassins d'emplois les moins attractifs<strong>Les</strong> conséqu<strong>en</strong>ces qui ne serai<strong>en</strong>t pasanticipées du vieillissem<strong>en</strong>t des chefsd'<strong>en</strong>treprise et des actifs


politique d'accueil de nouvelles populations(actifs, famille, s<strong>en</strong>iors)Demande forte sur qualité de vie – bi<strong>en</strong> êtredans les marchés émerg<strong>en</strong>tsPossibilités de r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t des li<strong>en</strong>s PME /grandes <strong>en</strong>treprisesDifficultés d'adaptation des <strong>en</strong>treprises aux<strong>en</strong>jeux de l'économie du numériqueAccélération des difficultés d'<strong>en</strong>treprisesindustrielles dans un contexte de très faiblecroissance économiqueIncapacité à faire évoluer et monter lescompét<strong>en</strong>ces et qualification des actifsANNEXE Fiche objectif 3 - agricultureAnalyse AFOMATOUTSUn secteur agricole et agroalim<strong>en</strong>taire depremière importance pour l’économie régionale,avec une production de qualité dans lessecteurs vin, viande, lait et céréales, et desfilières plus spécifiques à forte id<strong>en</strong>tification,souv<strong>en</strong>t valorisées par l’industrie locale (cassis,moutarde, volailles, caprin-ovin, légumes,…)La prés<strong>en</strong>ce de nombreuses productions sousappellation et signe de qualité, une filièreviticole porteuse d’une forte id<strong>en</strong>tité régionaleet d'une r<strong>en</strong>ommée internationale. Une placeimportante de ces filières à l’exportDes ressources naturelles importantes, unterritoire vaste et des paysages relativem<strong>en</strong>tpréservésUne proximité avec des bassins deconsommation importants (bassin parisi<strong>en</strong>,vallée du Rhône), une position stratégiquevers les marchés de l’Est de l’Europe et laMéditerranée.Une diversité des systèmes et des filières deproductions qui couvr<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble duterritoire de la <strong>Bourgogne</strong>Une agriculture performante par des moy<strong>en</strong>sde production modernisés et des compét<strong>en</strong>cesamélioréesFAIBLESSESUne faible structuration des filières pour lavalorisation des produits agricoles,notamm<strong>en</strong>t avec un déficit d’outils locaux detransformation et des li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre laproduction et la transformationDes filières <strong>en</strong>core trop cloisonnées (manquede relations avec les autres acteurs del’économie et de la recherche)Une forte dép<strong>en</strong>dance des filières àl’export pour les grandes cultures et lesbroutardsDes prix faiblem<strong>en</strong>t rémunérateurs r<strong>en</strong>dant lesexploitations plus dép<strong>en</strong>dantes de la PAC 27Une conc<strong>en</strong>tration et un agrandissem<strong>en</strong>t desexploitations et des moy<strong>en</strong>s de production,r<strong>en</strong>dant la transmission difficile et les projetsd’installation difficiles à concrétiser, notamm<strong>en</strong>t<strong>en</strong> élevage.Un déficit d’autonomie pour l’approvisionnem<strong>en</strong>tdes exploitations <strong>en</strong> raison d’unespécialisation croissante, associé à unevulnérabilité plus forteDes gains de productivité qui ne bénéfici<strong>en</strong>tpas toujours aux producteurs, des prix à laconsommation qui augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t sans êtretoujours répercutés sur les prix à la production


Un tissu d'IAA 26 pour la transformation desproduits au poids important dans l'économierégionaleDes organismes de recherche et de transfertbi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> région et axés sur desthématiques spécifiques liées à la durabilité del’agriculture (agro-écologie, microbiologie dessols…)Des outils de formation diversifiés et couvrantle territoire.OPPORTUNITESDes pot<strong>en</strong>tialités pour la diversification desproductions agricoles afin de r<strong>en</strong>forcerl’autonomie des exploitations, réduire lescharges et améliorer l’adaptabilité auxchangem<strong>en</strong>ts de contexteLa diversification des activités au sein desexploitations : v<strong>en</strong>te directe, transformation à laferme, tourisme rural,…Le développem<strong>en</strong>t de démarchescontractuelles et de démarches communes, ledéveloppem<strong>en</strong>t des complém<strong>en</strong>tarités <strong>en</strong>treexploitations (grandes cultures/élevag<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t)La demande croissante pour des produitslocaux de qualité respectueux del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, favorisant les initiatives <strong>en</strong>faveur des circuits de proximité, de la promotioncollective des productions régionales et dur<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t du li<strong>en</strong> au territoire.Des connaissances régionales permettant ledéveloppem<strong>en</strong>t de systèmes de productionrespectueux de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t (systèmesUne population agricole vieillissante avec un<strong>en</strong>jeu fort sur le dev<strong>en</strong>ir des exploitations et desoutils de développem<strong>en</strong>t agricole. Difficultéde r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t des exploitations agricoles etdes approches de développem<strong>en</strong>t.Une faible dynamique démographique danscertaines zones rurales, un <strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t et uneoffre d’emplois et de services limitée, quifrein<strong>en</strong>t l’arrivée de nouveaux actifs (exploitants,salariés agricoles et conjoints)Une qualité de vie et des conditions detravail difficiles, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> productionsanimalesL’émerg<strong>en</strong>ce difficile de nouveaux modèlesde production et de nouvelles pratiquesUne fragilité socio-économique des zonesintermédiairesMENACESLa récurr<strong>en</strong>ce des crises économiques etsanitaires, la volatilité des prix agricoles, laconcurr<strong>en</strong>ce mondiale croissante liée àl’ouverture des marchés créant de l’instabilitédes marchés à l’exportLa pression accrue des opérateurs avals surles prix agricolesL’évolution des comportem<strong>en</strong>ts alim<strong>en</strong>taires :standardisation du goût, diminution de laconsommation de viande et de vin, utilisation deproduits transformés et élaborésLe futur de la PAC : évolutions incertaines dessouti<strong>en</strong>s, manque de visibilitéLe changem<strong>en</strong>t climatique, avec sesconséqu<strong>en</strong>ces sur la biodiversité et lesproductions, la fréqu<strong>en</strong>ce accrue desévénem<strong>en</strong>ts extrêmes (sécheresse, canicule,intempéries…)La dégradation des milieux et la réduction desrégulations naturelles.Le recul des services publics <strong>en</strong> milieu rural26 Industries agro-alim<strong>en</strong>taires27 Politique agricole commune


agro-écologiques)La production d’énergies r<strong>en</strong>ouvelables(méthanisation, éoli<strong>en</strong> et solaire)Le rapprochem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre producteurs etconsommateurs, citoy<strong>en</strong>s et élus pourdévelopper la communication et laconnaissance réciproque et ori<strong>en</strong>terl’agriculture vers des modes de productiondurablesLa création d’emplois par le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>tdes actifs agricolesLe développem<strong>en</strong>t des outils detransformation par les <strong>en</strong>treprises.De nouvelles initiatives locales à diffuserqui diminue l’attractivité des territoires et desmétiers de l'agriculture dans les territoiresruraux fragiles<strong>Les</strong> chiffres-clés illustrant la thématique20 300 exploitations agricoles, soit 4% des exploitations françaises. 15 100 exploitationsmoy<strong>en</strong>nes et grandes.43 100 actifs perman<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> 2011, soit 4,5% de la population active régionale, contre 2,5% <strong>en</strong>France.5 500 exploitations bourguignonnes sur les 20 300 rec<strong>en</strong>sées comptant au moins un jeuneexploitant âgé de moins de 41 ans. Des exploitants un peu plus jeunes que la moy<strong>en</strong>nefrançaise : 22 % des exploitants ont moins de 41 ans, contre 19 % <strong>en</strong> France.Une part d’installations hors cadre familial (HCF) <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tation quasi constante : 21 % desinstallations aidées <strong>en</strong> 2010, contre 14,1 % <strong>en</strong> 2001.1 762 600 hectares (56% du territoire bourguignon) de Surface Agricole Utile (SAU), dont 46% deprairies naturelles et temporaires, 33% de céréales, 10% de colza, 2% de vignes. 87 hectares <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne par exploitation.7 exploitations sur 10 spécialisées, soit <strong>en</strong> élevage bovins viande (5 200 exploitations), soit <strong>en</strong>grandes cultures (4 900 exploitations), soit <strong>en</strong> viticulture (3 800 exploitations) :1) 458 500 vaches allaitantes prés<strong>en</strong>tes sur 8 000 exploitations, soit <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 57 vachespar exploitation. L’élevage allaitant bourguignon représ<strong>en</strong>te 11% du cheptel national <strong>en</strong>2010 et la <strong>Bourgogne</strong> se situe au troisième rang des régions françaises pour son nombrede vaches allaitantes2) En 2010, la <strong>Bourgogne</strong> se trouve <strong>en</strong> 3 ème position nationale pour les surfaces <strong>en</strong> orge, <strong>en</strong>escourgeon et <strong>en</strong> colza, et <strong>en</strong> 6 ème position pour les surfaces <strong>en</strong> blé t<strong>en</strong>dre3) Une production de 1,5 millions d’hectolitres de vins d’appellation <strong>en</strong> 2011, soit 7% de laproduction française


En dehors des trois filières dominantes, de nombreuses productions animales et végétales formantune diversité de systèmes de production remarquable.Des productions régionales typiques : la <strong>Bourgogne</strong> est première région de France productrice desapins de Noël, de moutarde condim<strong>en</strong>taire, de cassis bourgeons et au deuxième rang <strong>en</strong> cassisfruits. La filière équine se développe, avec 23 400 chevaux et 1 579 éleveurs <strong>en</strong> 2010. La Régionest le berceau de la race AQPS (Autres Que Pur Sang), avec 361 jum<strong>en</strong>ts saillies.En 2010, 2 500 exploitations pratiqu<strong>en</strong>t une activité de diversification.2 100 exploitations commercialis<strong>en</strong>t des produits <strong>en</strong> circuit court (hors viticulture).570 exploitations agricoles ont une activité de transformation à la ferme (hors viticulture).7 700 exploitations, soit plus d’une exploitation sur trois, sont <strong>en</strong>gagées dans des démarchesSIQO.Une émerg<strong>en</strong>ce de l’AB avec 838 exploitations et 42 741 ha <strong>en</strong> AB, soit 4,1% des exploitationsbourguignonnes et 2,4% de la SAU régionale. Une progression du nombre d’exploitations <strong>en</strong> ABde 8,4% <strong>en</strong>tre 2010 et 2011.Un poids économique de l’agriculture important, avec une valeur totale de la production agricole de3,1 milliards d’euros, soit 4,7% de la production française. La valeur ajoutée brute est de 1,3milliards d’euros, soit 4,9% de la valeur ajoutée brute française.


ANNEXE Fiche objectif 3 forêtAnalyse AFOMATOUTSUne ressource forestière importante quiconstitue une véritable richesse, aussi bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>feuillus (chêne) qu'<strong>en</strong> résineux (douglas etsapin-épicéa) et qui peut répondre à desmarchés de bois d'œuvre, de bois d'industrieet de bois-énergieUn maillage diversifié d'<strong>en</strong>treprises du boisavec des leaders dans chaque domaine, quiinduit de nombreux emplois <strong>en</strong> zone rurale etde la valeur ajoutée dans l’économie régionaleUne excell<strong>en</strong>te dynamique part<strong>en</strong>ariale et unsouti<strong>en</strong> actif des part<strong>en</strong>aires publicsLa prés<strong>en</strong>ce d'établissem<strong>en</strong>ts de recherche etd'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.Développem<strong>en</strong>t progressif de l'innovationMeilleure prise <strong>en</strong> compte des préoccupationsterritoriales dans la gestion forestière (chartesforestières de territoire, plans dedéveloppem<strong>en</strong>t de massifs)Forte utilisation du chauffage <strong>en</strong> bois-bûchepar les particuliersDéveloppem<strong>en</strong>t progressif des chaufferiesbois(collectivités, industries,...)Demande croissante de bois dans laconstructionFAIBLESSESUne mobilisation insuffisante des bois feuillus,liée à une insuffisance de marchés pour les bois dequalité moy<strong>en</strong>ne à médiocre, qui sont majoritairesdans les peuplem<strong>en</strong>ts feuillus.Un déséquilibre structurel des classes d'âge despeuplem<strong>en</strong>ts résineux (douglas et sapin-épicéa) quiaura pour conséqu<strong>en</strong>ce un trou de production d'ici15 à 20 ansPeu de reboisem<strong>en</strong>t depuis les années 2000Un réseau de desserte interne insuffisant et desvoies communales (routes stratégiques du bois)insuffisamm<strong>en</strong>t structurées pour le transport desboisFragilité du secteur de l'exploitation forestière etinsuffisance de bûcherons manuelsInsuffisance de compétitivité des <strong>en</strong>treprises desciage sur le sciage sur les marchés internationaux(hétérogénéité des bois, diversité des ess<strong>en</strong>ces,morcellem<strong>en</strong>t d'une partie de la propriété privée,…)Insuffisance de valeur ajoutée par des activitéscomplém<strong>en</strong>taires de 2ème transformation du boiset de synergie <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts maillons de lafilière (surtout <strong>en</strong>tre 1ère et 2ème transformation)Morcellem<strong>en</strong>t de la forêt privéeLe travail <strong>en</strong> réseau, l'innovation et la rechercherest<strong>en</strong>t limitées à trop peu d'<strong>en</strong>treprisesAnimation territoriale pour le développem<strong>en</strong>t dubois-énergie et la construction de chaufferies aubois par les maîtres d'ouvrage publics et lesindustries <strong>en</strong>core insuffisante


Manque de structuration du secteur boisconstruction(découplage <strong>en</strong>tre les scieries et l'avalde la filière)OPPORTUNITESContexte favorable au développem<strong>en</strong>t del'utilisation du bois (Gr<strong>en</strong>elle del'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, Assises de la forêt,ori<strong>en</strong>tations politiques du Conseil régional de<strong>Bourgogne</strong>, SRCAE 28 , stratégie régionalepour la biodiversité) : ressource natureller<strong>en</strong>ouvelable, stockage de carbone,substitution aux énergies fossiles, ...Contexte national et régional <strong>en</strong> faveur de lamobilisation de plus de bois <strong>en</strong> préservant aumieux la biodiversité.Développem<strong>en</strong>t croissant des marchés dubois, notamm<strong>en</strong>t :- dans la construction avec du bois d'œuvrerésineux et pour partie avec du bois d'œuvrefeuillu- dans le bois-énergie avec des bois feuillus dequalité secondaire pour alim<strong>en</strong>ter un maillagede petites et moy<strong>en</strong>nes chaufferies collectives,<strong>en</strong> circuits courtsDes projets de développem<strong>en</strong>t etd'implantation industrielles permettant lacréation d'emploi et de valeur ajoutée <strong>en</strong>milieu rural.MENACESMarché du bois totalem<strong>en</strong>t ouvert à la concurr<strong>en</strong>ceinternationale.Difficulté à trouver des marchés pour les feuillus dequalité secondaire.Demande très forte des industriels du sciagerésineux qui risque de provoquer une exploitationtrop rapide et trop précoce du gisem<strong>en</strong>t de douglas,par coupes rases anticipées, avec des difficultésprévisibles au niveau social, <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal, etterritorial : impact sur les paysages, dégradation duréseau routier, etc …notamm<strong>en</strong>t dans le Morvan.L'évolution climatique ainsi que les risques detempêtes, auxquelles peuv<strong>en</strong>t se rajouter desattaques de scolytes, constitu<strong>en</strong>t un risque, toutparticulièrem<strong>en</strong>t pour certaines ess<strong>en</strong>ces : hêtre,épicéa, chêne pédonculé, voire douglasDéséquilibre sylvo-cynégétique remettant <strong>en</strong> causeponctuellem<strong>en</strong>t les possibilités de régénérationRisque de t<strong>en</strong>sions liées à l'approvisionnem<strong>en</strong>t degros projets de co-génération au boisBonne image de la forêt et du bois pour attirerdes jeunes vers ces métiers<strong>Les</strong> chiffres-clés illustrant la thématique960 000 ha de forêts, taux de boisem<strong>en</strong>t de 30% (moy<strong>en</strong>ne nationale : 27%)6ème région forestière <strong>en</strong> surfaceune forêt majoritairem<strong>en</strong>t feuillue :80% de feuillus : chêne (1ère région pour la récolte), hêtre et peuplier20% de résineux : douglas (1ère région pour la récolte, 2ème pour la surface) et sapin-épicéa28 Schéma régional climat-air-énergie


conc<strong>en</strong>trés dans et autour du Morvan1) de la ressource disponible : <strong>en</strong> résineux, <strong>en</strong> feuillus• 2 800 <strong>en</strong>treprises et 15 000 emplois• 2 milliards de chiffre d'affaires et 640 millions de valeur ajoutée• une forêt majoritairem<strong>en</strong>t privée :1. 2/3 de forêts privées (166 000 propriétaires) dont la moitié dét<strong>en</strong>ue par 3 000propriétaires2. 1/3 de forêts publiques (107 forêts domaniales et 1 540 forêts de collectivités)• récolte de bois :o 2,5 millions de m3 commercialiséso 1 million de m3 auto-consommé <strong>en</strong> bois de chauffageo soit 2/3 de la production mobilisable


ANNEXE Fiche objectif 4Analyse AFOMATOUTSExist<strong>en</strong>ce d'un observatoire de l'énergie et des gazà effet de serreFAIBLESSESÉnergies r<strong>en</strong>ouvelablesÉnergies r<strong>en</strong>ouvelablesToute l'énergie produit <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> l'est à partir Une région très dép<strong>en</strong>dante énergiquem<strong>en</strong>t (aude sources r<strong>en</strong>ouvelables (87% de bois-énergie) s<strong>en</strong>s large : électricité, pétrole...)Pour les besoins thermiques (chauffage, eau La consommation d’énergie, <strong>en</strong> 2005 <strong>en</strong>chaude sanitaire).<strong>Bourgogne</strong>, s’élève à 53 209 GWh d’énergie finaleet 70 938 GWh d’énergie primaire. La <strong>Bourgogne</strong>Un pot<strong>en</strong>tiel réel <strong>en</strong> bois énergie, une des régions avec produit moins de 8% de l'énergie qu'ellele plus de chaufferie-boisconsommeUne filière bois complexe à organiserGrande Région d’élevage, la Région <strong>Bourgogne</strong>dispose d’un pot<strong>en</strong>tiel de biogaz agricole, même si le Baisse des plantations forestières depuis unemode ext<strong>en</strong>sif n'est pas le plus approprié à la dizaine d'années.méthanisationDes gisem<strong>en</strong>ts biosourcés convoités par d'autressecteurs porteurs de transition (carburants,bâtim<strong>en</strong>ts, plasturgie, emballages...)Pour les besoins <strong>en</strong> électricité.Pot<strong>en</strong>tiel éoli<strong>en</strong> équival<strong>en</strong>t à la consommation d'1million d'habitants.La <strong>Bourgogne</strong> dispose d'un cluster éoli<strong>en</strong> etd'<strong>en</strong>treprises compétitives.Sobriété énergétiquePeu de démarches <strong>en</strong>treprises à part l’initiativeGIS comportem<strong>en</strong>tsUn développem<strong>en</strong>t trop l<strong>en</strong>t de l’éoli<strong>en</strong> et de laméthanisationUn SRCAE 29 rédigé et dont la stratégie permet un mixénergétique régional <strong>en</strong> 2020 faisant appel à labiomasse, aux déchets, aux énergies éoli<strong>en</strong>ne etsolaire, à la géothermie et à l’hydroélectricité.Efficacité énergétiqueEfficacité énergétiqueExist<strong>en</strong>ce d'un programme de bâtim<strong>en</strong>t neuf ou <strong>en</strong> La grande diversité des <strong>en</strong>treprises industrielles etréhabilitation BBC 30 , passif et énergie positive artisanales et leur caractère diffus ne facilit<strong>en</strong>t paspréfigurant les bâtim<strong>en</strong>ts de demain.la connaissance fine de leur profil énergétique et29 Schéma régionale climat-air-énergie30 Bâtim<strong>en</strong>t basse consommation


d’émissions de gaz à effet de serre ou de polluantsProgramme FEDER logem<strong>en</strong>t social : démarche atmosphériques. La sidérurgie et les industries<strong>en</strong>gagée avec les bailleursagro-alim<strong>en</strong>taires sont les industries les plusconsommatrices d’énergie et les plus émettrices.Cep<strong>en</strong>dant, ces deux branches ont des profils trèsDes travaux de recherche sur le comportem<strong>en</strong>t dans différ<strong>en</strong>ts : la sidérurgie s’appuie sur 9le bâtim<strong>en</strong>t (ADEME).établissem<strong>en</strong>ts (3 200 emplois), alors que lesactivités agro-alim<strong>en</strong>taires sont beaucoup plusUn c<strong>en</strong>tre de ressources <strong>Bourgogne</strong> Bâtim<strong>en</strong>t Durable.diffuses, avec plus de 1 000 <strong>en</strong>treprises et 19 600emplois.<strong>Les</strong> industriels concernés par le plan nationalUn secteur de 40 000 personnes non délocalisable.d'affectation des quotas, 30 installationsconcernées, représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t plus de 40% desDes c<strong>en</strong>tres de recherche (ENSAM, ESIREM, CETE...)émissions de l’industrie <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> <strong>en</strong> 2005.et de formationLe secteur tertiaire est un secteur très diffus <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> puisqu’il regroupe plus de 75 000Démarche de préfiguration d'un réseau régional<strong>en</strong>treprises dont 95 % sont des très petites« Ecoquartiers » et implication à clarifier de nombreux<strong>en</strong>treprises (moins de 20 salariés) dans des filièresacteurs institutionnels (Conseil régional de <strong>Bourgogne</strong>,très différ<strong>en</strong>tes (santé, restauration, artisanat,…).Conseils Généraux, ADEME, Agglomérations) dansces démarches<strong>Les</strong> activités tertiaires représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un peu plus de25 millions de m² chauffés et représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 17 %des consommations d'énergie de la région.Exist<strong>en</strong>ce du réseau régional PROMETHEE qui Difficultés à mobiliser les <strong>en</strong>treprises sur dess<strong>en</strong>sibilise et accompagne les <strong>en</strong>treprises dans la prise investissem<strong>en</strong>ts à période de retour longue<strong>en</strong> compte de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et de la maîtrise del'énergie (gestion des sites industriels, amélioration desUne population peu s<strong>en</strong>sibilisée à la problématiqueproduits, réduction de la pollution tout au long dude l'efficacité énergétique du logem<strong>en</strong>tprocédé de fabrication).Le secteur industriel est à l’origine de 18 % desDes contrôles de la réglem<strong>en</strong>tation de laconsommations d’énergie dans la région. C’est uneconstruction trop peu nombreux pour dissuader leproportion plus faible qu’au niveau national (23 %).non respect des normes énergétiques dans le neufDémarche d'audit énergétique mise <strong>en</strong> place àManque de qualifications des professionnels etdestination des collectivitésd'offre de formations adaptées face aux ambitions<strong>en</strong> matière de construction/rénovation.Un programme «Habiter mieux» mis <strong>en</strong> place depuisjuin 2011 <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>. Prés<strong>en</strong>ce dans les 4Nature de l’habitat à rénover : individuel, anci<strong>en</strong>. 43départem<strong>en</strong>ts de structures d'accompagnem<strong>en</strong>t des% de l’énergie finale consommée <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> <strong>en</strong>ménages modestes pour réaliser des travaux2008 est consommée dans les logem<strong>en</strong>ts (30 %)d'efficacité énergétique de leur logem<strong>en</strong>t. 219ou les bâtim<strong>en</strong>ts tertiaires (bureaux, écoles,logem<strong>en</strong>ts réhabilités <strong>en</strong> 2011, dont plus de la moitiéhôpitaux, commerces… 13 %). Le secteur du<strong>en</strong> 71. Plus de 25% de gain énergétique par logem<strong>en</strong>t,bâtim<strong>en</strong>t est ainsi le premier consommateuret 80 logem<strong>en</strong>ts avec un gain supérieur à 40%.d’énergie de la région.Au 01/01/2011, le parc locatif des organismes HLMUn marché du logem<strong>en</strong>t peu t<strong>en</strong>du et donc qui poussebourguignons comporte 108 023 logem<strong>en</strong>ts (2,4%les bailleurs à rénover leurs logem<strong>en</strong>ts afin qu'ilsdu parc total de 4 576 100 logem<strong>en</strong>ts sociaux <strong>en</strong>rest<strong>en</strong>t attractifs, avec des organismes HLM dont lesFrance). Un quart de ce parc est particulièrem<strong>en</strong>tservices sont <strong>en</strong> mesure de conduire des opérations deénergivore (étiquette énergie E, F ou G) et est à


énovation thermiqueréhabiliter thermiquem<strong>en</strong>t d'ici 2020 dans le cadredu Gr<strong>en</strong>elle.Des actions déjà <strong>en</strong>gagées, dans le cadre du PPE 31 :1) diagnostic énergétique de l'exploitation,systématique2) isolation des bâtim<strong>en</strong>ts d'élevage3) gestion plus économe du bloc traiteRéseaux intellig<strong>en</strong>tsRéseaux intellig<strong>en</strong>tsFaiblesse de la réflexion <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> sur ceQuelques acteurs régionaux reconnus dans le domaine thèmedu mesurage et du monitoring de l'efficacité du bâtiCoût de développem<strong>en</strong>t des réseaux intellig<strong>en</strong>tstrès important, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> raison de réseauxélectriques épars liés à la faible d<strong>en</strong>sité de larégionEmissions Gaz à effet de serreEmissions Gaz à effet de serre<strong>Les</strong> émissions de gaz à effet de serre s’élevai<strong>en</strong>tUn secteur forestier développé avec pot<strong>en</strong>tiel <strong>en</strong> 2005 à 16 145 kteq CO. <strong>Les</strong> émissions dud'absorption de carbone <strong>en</strong> forêt et dans les produits secteur agricole s’élèv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2005 à 5 537 kteq<strong>en</strong> bois. Surfaces <strong>en</strong> prairies importantes avec CO2, soit 34 % des émissions totales de la régionpot<strong>en</strong>tiel d'absorption de carbone.(hors absorptions).La couverture régionale <strong>en</strong> docum<strong>en</strong>t deUne initiative « transition énergétique et écologique »planification et d'urbanisme reste faible et peu deportée par le Massif C<strong>en</strong>tral (fonction de Puits destructures d'accompagnem<strong>en</strong>t, du type descarbone)ag<strong>en</strong>ces d'urbanismeAnimation du territoire / Part<strong>en</strong>ariat existantAlterrePoints Info EnergieChargés de mission EnR/Efficacité énergétiqueRéseau de PCET 32 : territoire réglem<strong>en</strong>taire quasim<strong>en</strong>tcouvert.Quatre syndicats d’électrification.31 Plan de performance énergétique32 Plan Climat Energie TerritorialLe parc bâti bourguignon est l'un des plusénergivores de France. 71 % sont des maisonsindividuelles, une part plus élevée que la moy<strong>en</strong>nefrançaise (57 %). L’habitat bourguignon estparticulièrem<strong>en</strong>t anci<strong>en</strong> puisque 35 % deslogem<strong>en</strong>ts ont été construits avant 1915 (21 % <strong>en</strong>France) et 70 % avant 1975, année de la premièrerèglem<strong>en</strong>tation thermique (62 % <strong>en</strong> France). Laqualité thermique des logem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> estparticulièrem<strong>en</strong>t mauvaise, sur la base desmodalisations actuelles seuls 7 % des logem<strong>en</strong>tspeuv<strong>en</strong>t être qualifiés de performants.Une très grande part modale de l'automobile dansles déplacem<strong>en</strong>ts. Près de la moitié desdéplacem<strong>en</strong>ts sont effectués au volant d’une


PECB : travail <strong>en</strong> collaboration Conseil Régional de voiture (47 %) et le total des trajets effectués <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong>-ADEME-Etat depuis de nombreuses voiture (conducteurs + passagers) représ<strong>en</strong>te plusannées.des deux tiers des déplacem<strong>en</strong>ts.Près de 80 % des trajets domicile-travail sontréalisés <strong>en</strong> voiture. Avec 1 600 kteq CO2, lamobilité quotidi<strong>en</strong>ne représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong> 2005, 12 % desémissions de gaz à effet de serre de la région. Lavoiture particulière est responsable de 90 % de cesémissions.La faible d<strong>en</strong>sité urbaine ne facilite pas ledéveloppem<strong>en</strong>t des transports collectifs. Enmoy<strong>en</strong>ne, un déplacem<strong>en</strong>t local <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> aune portée de plus de 8 kilomètres.En 2005, le fret a représ<strong>en</strong>té 12 % de l’énergieconsommée <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (97% de produitspétroliers) et 10% des émissions de gaz à effet deserre. Le transport routier est largem<strong>en</strong>tprédominant avec 82% du traficValidation uniquem<strong>en</strong>t du schéma desintercommunalités dans l'Yonne mais pas dans lesautres départem<strong>en</strong>tsOPPORTUNITESRéflexion sur un observatoire biomasseMENACESÉnergies r<strong>en</strong>ouvelablesÉnergies r<strong>en</strong>ouvelablesLe développem<strong>en</strong>t des énergies r<strong>en</strong>ouvelables Des procédures longues qui m<strong>en</strong>ac<strong>en</strong>t la capacitéconstitu<strong>en</strong>t un axe de croissance de l'économie verte, à atteindre l'objectif 2020 <strong>en</strong> ce qui concernecréation de 1000 emplois <strong>en</strong> 3 ans dans la filière l’éoli<strong>en</strong> et la méthanisationéoli<strong>en</strong>ne, la filière bois bourguignonne emploie près de19 000 actifs au sein de 2 800 établissem<strong>en</strong>ts Variété des tarifs d'achat (volatilité et complexité)(pot<strong>en</strong>tiel de 5000 emplois <strong>en</strong> 2020 dans la filièreéoli<strong>en</strong> <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>). La Région estime que De nombreux freins aux développem<strong>en</strong>ts del’approvisionnem<strong>en</strong>t des chaufferies créées <strong>en</strong> certaines ENR 35 liés à la complexité technique, au<strong>Bourgogne</strong> depuis 1998 a permis la pér<strong>en</strong>nisation de coût et à l'acceptabilité des projets147 emplois.Opportunité de diversification des activités et desrev<strong>en</strong>us agricoles avec la production d'énergier<strong>en</strong>ouvelableDémarrage de projets participatifs dans le domaine desénergies r<strong>en</strong>ouvelablesRéflexion de certaines collectivités autour de ladémarche de Territoire à Energie Positive (TEPOS).


Efficacité énergétiqueEfficacité énergétique<strong>Les</strong> nouvelles obligations « Bilan GES » vont inciter les Risque d'un traitem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>cié des PME parprincipaux employeurs à travailler sur ces thèmes rapport aux grands groupes plus armés, ce quicompte t<strong>en</strong>u du tissu bourguignon s'avéreraitImportant gisem<strong>en</strong>t d'emplois locaux dans la particulièrem<strong>en</strong>t dangereuxrénovation du parc bâti. En 2007 <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>, lesecteur du bâtim<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tait près de 10 000 Complexité des outils financiers <strong>en</strong> faveur de<strong>en</strong>treprises et plus de 35 000 salariés. Au sein de ces l'efficacité énergétique des PME, ne facilitant pas10 000 <strong>en</strong>treprises bourguignonnes, près de 500 leur mobilisation<strong>en</strong>treprises se sont <strong>en</strong>gagées dans des démarches deprofessionnalisation Quali’Sol, plus de 160 dans Complexité technique de la rénovation d'unQuali’PV, et <strong>en</strong>viron 80 dans Quali’Bois. De plus, une patrimoine bâti architectural anci<strong>en</strong>quinzaine d’<strong>en</strong>treprises ont intégré la démarche « écoartisan» et près de 200 ont suivi le dispositif FEE Bat. Risque que la crise économique r<strong>en</strong>de non5 à 10 % d’effectifs supplém<strong>en</strong>taires devrai<strong>en</strong>t être prioritaire la rénovation énergétique des logem<strong>en</strong>tsrecrutés afin de répondre aux besoins de rénovation privés énergiques occupés par leur propriétairethermique des logem<strong>en</strong>ts antérieurs à 1975 <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (Alterre). Près de 44 000 actifsbourguignons pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t concernés et 2 700jeunes formés chaque année.Des acteurs de la construction d'<strong>en</strong>vergure nationale,des c<strong>en</strong>tres de recherche, des initiatives (CORDOBA,Constructions et Bioressources) qui pourrai<strong>en</strong>tpréfigurer un pôle de compétitivité.Un réseau d'acteurs publics ou para publics – EIE 33 ,BBD 34 , CAUE, syndicats d'électrification, ag<strong>en</strong>cetechnique...) qui pourrai<strong>en</strong>t préfigurer un réseaud'AMO pour les maîtres d'ouvrage publics et privés à lasobriété énergétique, l'efficacité énergétique et lesénergies r<strong>en</strong>ouvelables.Possibilité de développer une offre de services ettechnologies propres à l’efficacité énergétiqueImpact économique local fort des travaux de rénovationet de construction neuveRéseaux intellig<strong>en</strong>ts<strong>Les</strong> smart grids peuv<strong>en</strong>t faciliter et accélérer ledéveloppem<strong>en</strong>t des EnR et donc favoriser l'atteinte des33 Espaces Info Energies34 <strong>Bourgogne</strong> Bâtim<strong>en</strong>t Durable35 Énergies r<strong>en</strong>ouvelables


3x20 (permet une réflexion croisée réseau/véhiculeélectrique et donc déplacem<strong>en</strong>ts sobres <strong>en</strong> GES)Emissions GESEmissions GESLa limitation de l'étalem<strong>en</strong>t urbain peut conduire à une Le temps de la planification est un temps long etpréservation des terres agricoles les plus productives les politiques conduites ne porteront leur effet qu'àet à une limitation de la précarité énergétique des long termeménages.Le programme de réhabilitation du parc deLa réhabilitation massive du parc de logem<strong>en</strong>t logem<strong>en</strong>t est lourd et coûteuxconstitue un important vivier d'emplois nondélocalisablesRéponse à une demande sociétale pour uneagriculture pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les facteurs<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux


ANNEXE Fiche objectif 5Analyse AFOMATOUTSUne région située sous un climat intermédiairedonc possiblem<strong>en</strong>t moins impactée qued'autres par les effets du changem<strong>en</strong>tclimatique mais avec des incertitudes <strong>en</strong>cor<strong>en</strong>ombreuse dont sur la pluviométrie future, etdes espèces déjà fragiles (hêtres...)Une abs<strong>en</strong>ce de littoral et de haute montagne(zones les plus vulnérables au changem<strong>en</strong>tclimatique)Une population moins urbaine que dansd'autres régions et donc moins soumise auphénomène des ilots de chaleurUn accompagnem<strong>en</strong>t régional r<strong>en</strong>forcéPrés<strong>en</strong>ce d’acteurs et d’organismescompét<strong>en</strong>ts (C<strong>en</strong>tre de Recherche <strong>en</strong>climatologie, INRA Dijon, etc.…).Une réflexion déjà <strong>en</strong>tamée par certainsacteurs majeurs impactés : Viticulture,SylvicultureUne part du territoire sous système deproduction ext<strong>en</strong>sif (bovins allaitants) peuconsommateurs d'énergieUne part importante de la surface de foret etde prairies avec pot<strong>en</strong>tiel d'absorption decarbone <strong>en</strong> foret et dans les produits boisRisques naturels prés<strong>en</strong>ts mais à un degrémoindre que dans d'autres régions.Le taux de couverture global de la <strong>Bourgogne</strong><strong>en</strong> matière d’approbation de PPRN 36 à la mi-FAIBLESSESUne agriculture qui pèse dans l'économiebourguignonne et qui subira les impactsdirects et indirects (ex : baisse de la ressource<strong>en</strong> eau) du changem<strong>en</strong>t climatique (fragilité auregard de l'adaptation) de même que la forêtUne population âgée plus s<strong>en</strong>sible aux effetsdu changem<strong>en</strong>t climatique, notamm<strong>en</strong>t lesépisodes météorologiques extrêmes(canicules, sécheresses…)Une connaissance <strong>en</strong>core largem<strong>en</strong>tinsuffisante et une faiblesse relative de larecherche et de l'innovation dans le domainede l'adaptation au changem<strong>en</strong>t climatiqueFaible prise <strong>en</strong> compte par les acteurs publicslocaux, et difficulté de prise <strong>en</strong> compteFragilité de certaines ess<strong>en</strong>ces (épicéa, hêtre,chêne pédonculé) face à l'évolution desconditions climatiquesUne part du territoire sous systèmes deproduction plus int<strong>en</strong>sifs (grandes cultures)consommateurs d'énergie directe (carburants)et indirecte (intrants)Élevage important <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drant de facto desémissions par ferm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong>térique(méthane)Connaissances insuffisantes du risqueruissellem<strong>en</strong>t /coulées de boues, autre risqueimportant <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>Des zones id<strong>en</strong>tifiées pour le retrait36 Plan de prév<strong>en</strong>tion des risques naturels


2012 est de 82,05 %.16 PPRT 37 pour un total de 18 établissem<strong>en</strong>tssoumis à la directive SEVESO seuil haut sontélaborés ou à élaborer <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> :9 PPRT signés, 2 seront signés avant fin 2012.Ce sera ainsi 11 PPRT sur les 16 qui devrai<strong>en</strong>têtre approuvés pour le 30 juin 2012 (68% desPPRT de la région). Le niveau national viseune approbation de 70% des PPRT <strong>en</strong> 2012OPPORTUNITESUne demande sociétale pour des produitslocaux et des circuits de proximité et pour uneagriculture pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les facteurs<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tauxDéveloppem<strong>en</strong>t de la demande bâtim<strong>en</strong>t boisÉvolution vers des pratiques agricolespot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t favorables à une meilleureabsorption de carbone (techniques de travailsimplifiées du sol)Bon taux de couverture <strong>en</strong> PPRpot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t 5/6 TRI 39 pot<strong>en</strong>tiels <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (Chalon, Macon, Dijon, Auxerre,Nevers, S<strong>en</strong>s?): bonne reconnaissance durisque prépondérant <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>: le risqued'inondation par débordem<strong>en</strong>tÉtude <strong>en</strong> cours sur le ruissellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> côteviticole (Côte d'Or et Saône et Loire)gonflem<strong>en</strong>t des argiles, mais pas de PPR 38prescrits<strong>Les</strong> PPRT 2 les plus complexes et s<strong>en</strong>siblesnécessitant des mesures foncières(expropriation ou délaissem<strong>en</strong>t) rest<strong>en</strong>t àtraiter du fait des <strong>en</strong>jeux <strong>en</strong> cause.Nombreux risques sur la santé humaine liés àla pollution de l'air (activité domestique,transport, industries, agriculture, transport,radon) et à l'habitat insalubre ou à l'expositiondans le cadre du travailMENACESLe réchauffem<strong>en</strong>t du climat : En <strong>Bourgogne</strong>,l’augm<strong>en</strong>tation moy<strong>en</strong>ne des températures aété de 0,8 °C au cours du XXe siècle et est de1,5 °C depuis 20 ans.La modification du régime des pluies : Elle estperceptible mais très aléatoire. Globalem<strong>en</strong>tsur la <strong>Bourgogne</strong>, les précipitations ontaugm<strong>en</strong>té de 10 % depuis 1877. Cetteaugm<strong>en</strong>tation est la résultante de disparitéssaisonnières : - 10 % <strong>en</strong> été et + 20 % <strong>en</strong>hiver.De nombreuses incertitudes sur l'ampleur duphénomène ne permettant pas une précisionsur les actions à <strong>en</strong>gagerDe grosses t<strong>en</strong>sions à prévoir sur la ressource<strong>en</strong> eau y compris sur l’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>eau potableUne vulnérabilité accrue à certains risques(inondation/ruissellem<strong>en</strong>t ; retrait-gonflem<strong>en</strong>tdes argiles, inc<strong>en</strong>dies de forêt)Bouleversem<strong>en</strong>t dans la biodiversité et dansses implantations géographiques.En Saône-et-Loire, les dates de semi de maïsont avancé de 15 jours depuis 15-20 ans.<strong>Les</strong> v<strong>en</strong>danges sont de plus <strong>en</strong> plus précoceset la règle des 100 jours se vérifie de moins <strong>en</strong>moins (règle qui consiste à prédire la date de37 Plan de prév<strong>en</strong>tion des risques technologiques38 Plan de prév<strong>en</strong>tion des risques39 Territoires à Risques Importants d’Inondation


v<strong>en</strong>danges 100 jours après la date de la fin dela floraison).Une production d'énergie fragilisée pour lesc<strong>en</strong>trales situées <strong>en</strong> bordure des grandsfleuves nationauxDifficulté à faire adhérer élus et population à ladémarcheUne s<strong>en</strong>sibilisation et une formationinsuffisantes au regard des inter-actions santé<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tUne gestion des ressources <strong>en</strong> eaux toujoursconfrontée à de multiples <strong>en</strong>jeux : lespollutions diffuses, les problèmes quantitatifs,la sécurisation des approvisionnem<strong>en</strong>ts.


ANNEXE Fiche Objectif 6Analyse AFOMATOUTSLa <strong>Bourgogne</strong> est riche du point de vue dela biodiversité car elle se situe à uncarrefour bio géographique et climatique àl'échelle du territoire national. Prés<strong>en</strong>ce d<strong>en</strong>ombreuses espèces sauvages dontcertaines sont rares voire uniques.Plus de 2040 espèces de plantes y ont étérec<strong>en</strong>sées. Près de 400 espèces animalesou végétales sont protégées dans la régiondirectem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t (protectiondes habitats et/ou des pontes).La région comporte 65 sites Natura 2000 quicouvr<strong>en</strong>t près de 12,5 % de la surfacerégionale. Près de 0,3 % du territoirerégional bénéficie actuellem<strong>en</strong>t deprotections réglem<strong>en</strong>taires fortes (cœur deparc nationaux, APPB 40 , réserves naturellesrégionales ou nationales, réservesbiologiques).Exist<strong>en</strong>ce d'un programme d'actionsterritorialisées (2010-2015) <strong>en</strong> vued'atteindre les objectifs <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tauxdes SDAGE 4175% du territoire régional est concerné parles démarches de gestion globale de l'eau.La trame verte et bleue couvre près de 71 %de la région. La surface forestière estimportante.<strong>Les</strong> zones forestières et les zones d'élevageext<strong>en</strong>sif jou<strong>en</strong>t un rôle favorable sur laqualité de la ressource <strong>en</strong> eau.Une filière de collecte des déchets agricolesFAIBLESSESSelon les territoires, une t<strong>en</strong>dance à larégression plus ou moins forte de labiodiversitéPour les eaux superficielles 18,4% des massesd'eau serai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bon état et 27% ne leserai<strong>en</strong>t pas (données 2006-2008). L'état de55% des masses d'eaux superficielles n'estpas connu par manque de données. 48% desmasses d'eau souterraines serai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bonétat.Des contaminations récurr<strong>en</strong>tes se r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>tdans les petites structures disposant de faiblesmoy<strong>en</strong>s financiers et humains et maîtrisantdifficilem<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble de la filière eaupotable.En 2011, 3 % de la population de la populationa consommé fréquemm<strong>en</strong>t ou temporairem<strong>en</strong>tdes eaux contaminées sur le planbactériologique.5% de la population a consommée de l’eaucont<strong>en</strong>ant occasionnellem<strong>en</strong>t des pesticides<strong>en</strong> quantité supérieure à la limite de qualitéadmissible (0,1μg/l).Ressource <strong>en</strong> eau localem<strong>en</strong>t déficitaire. Peude systèmes d'aquifères de grande dim<strong>en</strong>sionet situation de tête de bassin acc<strong>en</strong>tuant las<strong>en</strong>sibilité à la pluviométrie et auxperturbations de leur morphologie.Des collectivités de taille importantes dontl’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau future n’est pas sécuriséeDégradation physique des milieux aquatiquesMajorité de communes rurales de petite taille,possédant des stations d'épuration de faibletaille (83% < à 1000 équival<strong>en</strong>t-habitants) auxperformances souv<strong>en</strong>t faibles.40 Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotopes41 Schéma directeur d'aménagem<strong>en</strong>t et de gestion des eaux


s'organise depuis une dizaine d'années. <strong>Les</strong>plans départem<strong>en</strong>taux d'élimination desDMA 42 sont réc<strong>en</strong>ts ou <strong>en</strong> cours de révisionset les déchetteries couvr<strong>en</strong>t la quasi-totalitédu territoire bourguignon.38% des DMA (hors déblais et gravats) ontété valorisés <strong>en</strong> 2008 alors que l'objectif deGr<strong>en</strong>elle et de 35% <strong>en</strong> 2012 et de 45% pour2015.Exist<strong>en</strong>ce d'un réseau régional Ag<strong>en</strong>da 21,12 ag<strong>en</strong>da 21 reconnus, une douzaine <strong>en</strong>cours d'élaborationAugm<strong>en</strong>tation de la production de bouesd'épuration sans diminution de la mise <strong>en</strong>stockage et de l'incinération.Fuites des réseaux d’eau potable, plusparticulièrem<strong>en</strong>t importantes sur le Morvan<strong>Les</strong> quantités de DMA ont augm<strong>en</strong>té alors queles capacités de traitem<strong>en</strong>t des déchetsapparaiss<strong>en</strong>t déficitaires sur 3 départem<strong>en</strong>ts(58,71et 89) à l'horizon 2015. La prise <strong>en</strong>charge des déchets d'assainissem<strong>en</strong>tindividuel est insuffisante.37% de la population bourguignonne estconcernée par un plan de prév<strong>en</strong>tion desdéchets.<strong>Les</strong> installations de stockage de déchetsinertes son insuffisantes et la connaissance dela filière déchets du BTP 43 est inexistante.La répartition de la compét<strong>en</strong>ce « déchets »exercée par les EPCI 44 manque de cohér<strong>en</strong>ce.OPPORTUNITESGr<strong>en</strong>elle de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t : nouvelleétape de l'action collective <strong>en</strong> matière debiodiversité. Production d'une SRB 45 <strong>en</strong>coursProjet de Parc national de forêts feuillues deplaine.Développem<strong>en</strong>t de l'agriculture biologiquecomme frein à la pollution de l'eau +diminution des impacts sur la biodiversitéDéveloppem<strong>en</strong>t d'une politique depréservation et restauration des zoneshumides.Révision des SDAGE (2016-2021).MENACESPression directe sur les espèces (destructiondes individus et de leur habitat : urbanisation,créations d'infrastructures linéaires,aménagem<strong>en</strong>t et artificialisation des coursd'eaux et des zones humides, dérangem<strong>en</strong>tdes espèces s<strong>en</strong>sibles).Besoin de veiller au respect de la biodiversitédans l'évolution des pratiques agricolesChangem<strong>en</strong>t climatique (effets sur la ressource<strong>en</strong> eau et la biodiversité).Extraction des granulats sédim<strong>en</strong>taires dansles carrières <strong>en</strong> eau.42 Déchets Ménagers et Assimilés43 Bâtim<strong>en</strong>t Travaux Publics44 Etablissem<strong>en</strong>t Public de Coopération Intercommunale45 Stratégie régionale pour la biodiversité


Développem<strong>en</strong>t de la gouvernanceécologique dans un contexte réglem<strong>en</strong>tairer<strong>en</strong>forcé.Croissance des emplois au sein de la filièrede déchets.Rejets agricoles, urbains et industriels –pollutions ponctuelles persistantes.Transfert évolutif de la compét<strong>en</strong>ce déchetsaux collectivités – degré d'appropriation de laproblématique par collectivités.


ANNEXE Fiche objectif 6 – focus patrimoine / culture<strong>Les</strong> chiffres-clésRichesse patrimoniale :• 3 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO (Vézelay, Font<strong>en</strong>ay, La XCharité-sur-Loire),• 5% du territoire régional est concerné par un mécanisme de protection patrimoniale (AVAPex-ZPPAUP, secteur sauvegardé, périmètres de protection des monum<strong>en</strong>ts historiques…) contre3% au niveau national• Le secteur protégé bourguignon concerne 170 k ha alors que la surface artificielle neconcerne que 130 k ha• Près d’une commune sur deux possède au moins un des 2160 monum<strong>en</strong>ts historiques,avec une forte proportion de patrimoine privé• Trois des plus importants oppida sont <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> (Vix, Alésia, Bibracte)Prés<strong>en</strong>ce d’institutions structurantes :• 69 musées de France• Un c<strong>en</strong>tre dramatique national, trois scènes nationales, deux scènes conv<strong>en</strong>tionnées, troisc<strong>en</strong>tres d’art contemporain, cinq scènes de musiques actuelles, un FRAC• Deux conservatoires à rayonnem<strong>en</strong>t régional, trois à rayonnem<strong>en</strong>t départem<strong>en</strong>tal, uneEcole Nationale Supérieure d’Art et une école d’art, un pôle d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur de musique• Plusieurs <strong>en</strong>sembles de r<strong>en</strong>ommée nationale, des équipem<strong>en</strong>ts de musique actuelle bi<strong>en</strong>répartis et un opéra à Dijon• C<strong>en</strong>tre régional du livre, Liaisons Arts <strong>Bourgogne</strong>, C<strong>en</strong>tre régional du Jazz• C<strong>en</strong>tre National des Arts de la RueDes équipem<strong>en</strong>ts culturels de proximité :• 32 salles de cinéma art et essai• Une vingtaine de lieux dédiés au spectacle vivant dans les villes moy<strong>en</strong>nes• Manifestations (festivals) de r<strong>en</strong>ommée nationaleAnalyse AFOM


ATOUTS- un patrimoine riche avec une forte d<strong>en</strong>sitépatrimoniale et archéologique égalem<strong>en</strong>t répartiesur le territoireFAIBLESSES- Faible taille des communes qui <strong>en</strong>travel’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>/valorisation de leur patrimoine et leurdéveloppem<strong>en</strong>t culturel- richesse et diversité du champ musical- excell<strong>en</strong>ce de l’art contemporain- des institutions structurantes non négligeables,dans les domaines de la création/diffusion, de laformation, des c<strong>en</strong>tres de ressources- un tissu associatif dynamique- Faiblesse des gouvernances et ingénierieterritoriales (collectivités, associations,- Équipem<strong>en</strong>ts culturels abs<strong>en</strong>ts et/ou inadaptés- L’état globalem<strong>en</strong>t dégradé du patrimoine et unretard dans la modernisation des musées- Valorisation peu dynamique : image de marquepositive mais partielle (Moy<strong>en</strong>-Age et viticulture) aurisque d’ignorer des champs patrimoniaux pourtantporteurs de porteurs de pot<strong>en</strong>tiel- Une faiblesse de la prés<strong>en</strong>ce artistique : peu decompagnies de théâtre de r<strong>en</strong>ommée nationaleinstallées et quasi abs<strong>en</strong>ce de compagnieschorégraphiques- Faiblesse des industries culturelles (audiovisuel,création numérique, édition…)- Conc<strong>en</strong>tration géographique des principauxétablissem<strong>en</strong>ts du réseau institutionnel ainsi que del’offre culturelle (métropole régionale) qui nuit à unediffusion harmonieuse des pratiques sur l’<strong>en</strong>sembledu territoire- Des zones géographiques désertes et car<strong>en</strong>cées<strong>en</strong> équipem<strong>en</strong>ts et supports de diffusionOPPORTUNITESMENACES- Image de Dijon qui évolue positivem<strong>en</strong>t - Départ des jeunes diplômés et des artistes réputés


- Collaboration interrégionale- M<strong>en</strong>ace sur les paysages et <strong>en</strong> particulier- Emerg<strong>en</strong>ce d’un travail <strong>en</strong> réseau <strong>en</strong> région l’étalem<strong>en</strong>t urbain(Afflu<strong>en</strong>ces, SOLIMA) et hors région (régions duGrand Est)- Flux touristique conséqu<strong>en</strong>t- fracture numérique- Une image du patrimoine naturel valorisante- Une offre de formation artistique <strong>en</strong> dev<strong>en</strong>ir(PESM)- Des initiatives locales dynamiques (Chalon surSaône, Nevers, La Charité sur Loire…)


ANNEXE Fiche objectif 7Analyse AFOM<strong>Les</strong> transports représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 34,2% des émissions de CO2 tous secteurs confondus au niveaunational.Objectif Gr<strong>en</strong>elle : atteindre une part modale de 25% pour le non-routier et le non-aéri<strong>en</strong> d'ici 2022A ret<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> :• un tonnage global de 50 millions de tonnes de marchandises échangées• 5% transportées par la voie d'eau, 7% transportées par la voie ferrée et 88% transportéespar la route,• plus de 3/4 des déplacem<strong>en</strong>ts domicile-travail réalisés <strong>en</strong> voiture.ATOUTSUn réseau routier structurant de 1er plan, avecdes portions restant à aménagerFAIBLESSESUne inadéquation <strong>en</strong>tre l'aménagem<strong>en</strong>t actuelde certaines sections routières du RTE-T et deleurs usages (RCEA et RN7) – sectionsparticulièrem<strong>en</strong>t dangereuses avec un fort traficPL de l'ordre de 30%Des lignes ferroviaires structurantes (LGV, lignePLM , ligne de la Bresse, Paris Clermont,VFCEA)Un réseau ferroviaire secondaire irriguantfinem<strong>en</strong>t le territoire avec des cli<strong>en</strong>tspot<strong>en</strong>tiels déjà embranchés, et offrant un serviceTER relativem<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>seDes infrastructures anci<strong>en</strong>nes (A6, A31, PLMLN1, canaux et réservoirs, etc.) à requalifier autitre des <strong>en</strong>jeux actuels de continuitéécologique, biodiversité, qualité des eauxsécurité, bruit, etc.Un service ferroviaire dont la modernisation doitêtre poursuivie (infrastructures à rénover,électrification, augm<strong>en</strong>tation de capacité etamélioration l'exploitation, etc.) ; des chargesd'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> très lourdesDes gares et des réseaux de transport publiclargem<strong>en</strong>t inaccessibles aux personneshandicapées et aux personnes à mobilitéréduite malgré l’échéance légale du13 février 2015La région <strong>en</strong> tête de deux bassins fluviaux àgrand et moy<strong>en</strong> gabaritUne exploitation de la navigation fluviale peumoderne pour le transport et peu dynamiquepour le tourisme ; une stratégie dedéveloppem<strong>en</strong>t des ports de la Saône à


Une région avec des plateformes multimodalespubliques relativem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> équipées : terminalrail-route de Perrigny, plateformes portuairesDes marchandises exportées au départ de la<strong>Bourgogne</strong> facilem<strong>en</strong>t massifiables : céréales,granulats (avec 4 carrières labellisées ballastLGV), bois (exploitation dynamique du massifforestier du Morvan et du Chatillonnais)La spécificité de la production industrielle dusecteur du Creusot / Montceau avec des colislourds et des pièces importantes (transportsexceptionnels)consoliderDes ouvrages sur la rivière Yonne très vétustesPeu d'import / faiblesse des bassinséconomiques: une consommationbourguignonne qui alim<strong>en</strong>te difficilem<strong>en</strong>t desretours de trains ou de bateauxPeu d'offres multimodales « clé <strong>en</strong> main » pourles chargeursUne abs<strong>en</strong>ce de stratégie de développem<strong>en</strong>tdes plates-formes aéroportuairesDes autorités organisatrices de transportstructurées autour d’un protocole de part<strong>en</strong>ariat(2012) pour simplifier l’accès aux réseaux detransport public (coordination des dessertes,information unique) et développer lestarifications multimodalesDes interfaces parfois inexistantes <strong>en</strong>tre lesdiffér<strong>en</strong>ts réseaux et gares (ex : gare TERMontchanin et gare TGV du Creusot) et <strong>en</strong>treles différ<strong>en</strong>ts services de transport (transportscollectifs urbains, interurbains, TER, etc.)Le technopôle de Magny CoursOPPORTUNITESMENACESUne géographie propice au transit Nord-Sudet Est-OuestLe caractère rural de la région et desagglomérations de petites tailles qui handicapele développem<strong>en</strong>t de transports collectifs etqui laisse beaucoup de place à la voitureindividuelle.L'abs<strong>en</strong>ce de grandes infrastructurestransversales qui isole une partie du territoire(Morvan, ouest de la Saône-et-LoireGrands projets d'infrastructure ferroviaireconcernant la <strong>Bourgogne</strong> : Rhin-Rhône, LGVPOCL, « désaturation » de la LN1 Paris-LyonDes sections de routes dangereuses (RCEA,RN7 )Ne pas faire du haut niveau de service partoutmais <strong>en</strong> priorité ciblé sur les points


permettant un accès plus aisé à tous lesbourguignons au réseau à grande vitessed'intermodalité et aux heures de pointesNécessité d'accompagner les grands projetspour suffisamm<strong>en</strong>t diffuser les hauts niveaux deservices à toutes les échelles de territoiresRisques de fermeture de certaines petitesinfrastructures ferroviairesUn réseau régional d'acteurs du transport et de Un déploiem<strong>en</strong>t de stratégies innovantes dela logistique structurédistribution de titres de transport au serviced'une harmonisation de l'offre et d'une mobilitédurable <strong>en</strong>core insuffisanteBeaucoup de chargeurs locaux, qui ont <strong>en</strong>coredu mal à s'associer et s'organiser pourmassifier leurs fluxUn système ferroviaire régional parmi lespremiers à être cad<strong>en</strong>ceL'ouverture à la concurr<strong>en</strong>ce du ferroviaire :création d'opérateurs ferroviaires de proximitépour le fret (2 actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong> et un3 ème <strong>en</strong> projet)Point de congestion du nœud ferroviairedijonnais et de certains tronçons de ligne (LGV,PLM, etc.)L'attractivité touristique de la région : classem<strong>en</strong>tcôte viticole au patrimoine de l'UNESCO, Alésia,parcs naturels, grand site Vézelay, canauxDes moy<strong>en</strong>s pour l'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> des canauxfreycinet difficiles à mobiliserUne valorisation possible de la zoneportuaire Chalon Nord pour traitem<strong>en</strong>tspécifique des colis lourds ;valorisation zone Coriolis à proximité de lagare TGV du CreusotUn accès à 1 000 tonnes au port de Gron<strong>en</strong>core à fiabiliserUne dynamique post-Gr<strong>en</strong>elleUne augm<strong>en</strong>tation du coût de l'énergie, taxescarbone, etc. ; dynamique du covoiturage àr<strong>en</strong>forcer ; maîtrise de l'étalem<strong>en</strong>t urbainUne augm<strong>en</strong>tation du coût de l'énergie quiexpose davantage le milieu rural


ANNEXE Fiche Objectif 8Analyse AFOMATOUTSUn secteur industriel importantUn taux de chômage plus faible que lamoy<strong>en</strong>ne nationale (mars 2012 : 8.8% <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong>, 9.6% <strong>en</strong> France)Des habitudes de travail part<strong>en</strong>arial de longuedate (État, Collectivités, Organisationssyndicales...).Concertation et contractualisation avec lesbranches professionnelles (COT 46 , Capéco 47 )Pas de destruction massive d'emplois.Capacités à amortir les crises différ<strong>en</strong>ciéesselon les secteursDeux Pôles de compétitivité : Pôle Nucléaire<strong>Bourgogne</strong> et Vitagora.De nombreux dispositifs d’aide etd'accompagnem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises et dessalariésUne région touristique au patrimoine richeFAIBLESSESUn exode des jeunes les plus qualifiés et unmanque d’attractivité du territoire pour les cadresUne faible mobilité professionnelle etgéographique des bas niveaux de qualification.Un marché du travail peu actif.Égalité homme/femme : l’ori<strong>en</strong>tation des jeunesfemmes ne leur donne pas accès aux formationsles plus porteuses de débouchés (accès à l'emploiplus précaire, modes de garde insuffisants)Des domaines ou un pot<strong>en</strong>tiel de recherche pastoujours <strong>en</strong> adéquation avec les spécialitésindustrielles localesInadaptation partielle de l'appareil de formationaux besoins des <strong>en</strong>treprises.Insuffisance des actions directes du FSE 48 <strong>en</strong>faveur des <strong>en</strong>treprises.Manque de PME 49 (250 à 500 salariés)<strong>Les</strong> acteurs de l’ESS 50 fortem<strong>en</strong>t dép<strong>en</strong>dant desaides publiquesOPPORTUNITESEffet d'<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t de l'Ile de France et deRhône-Alpes.Diversité des secteurs économiques et desterritoires.MENACESUne démographie préoccupante. Accroissem<strong>en</strong>tde l'exode des jeunes qualifiés. (fuite descerveaux et des jeunes).Attractivité des régions voisines.46 Contrat d'objectif territorial47 Contrat d’appui à la performance économique et à l’évolution des compét<strong>en</strong>ces48 Fonds Social Europé<strong>en</strong>49 Petites et Moy<strong>en</strong>nes Entreprises50 Economie Sociale et Solidaire


Une population active vieillissante qu'il faudraremplacer dans les <strong>en</strong>treprises au mom<strong>en</strong>t dela retraite.Augm<strong>en</strong>tation des besoins <strong>en</strong> matière deservice à la personne et d’activitéséconomiques prés<strong>en</strong>tiellesUne population active vieillissante : risque deperte rapide de savoir faire, et plus spécialem<strong>en</strong>tdans les TPE 51Faibles qualifications : des actifs pas ouinsuffisamm<strong>en</strong>t qualifiés (beaucoup de basniveaux et des qualifications inadaptées auxbesoins des <strong>en</strong>treprises.Abs<strong>en</strong>ce de « locomotive ». Pas de grandssecteurs économiques dominants. Des c<strong>en</strong>tres dedécisions extérieurs à la <strong>Bourgogne</strong>.Peu d'attractivité des filières industrielles.Insuffisance du nombre de créationsd'<strong>en</strong>treprises.51 Très Petites Entreprises


ANNEXE fiche 8 Priorités des territoires – Analyse par zone d'emploi21 - Côte d’OrLe bassin d'emploi de Dijon, à prédominance tertiaire, conc<strong>en</strong>tre la grande majorité des demandeursd'emploi du départem<strong>en</strong>t (81% toutes catégories confondues) malgré un taux de chômagequi reste inférieur à la moy<strong>en</strong>ne du départem<strong>en</strong>t. <strong>Les</strong> acteurs de l'emploi sont particulièrem<strong>en</strong>t vigilantsà <strong>en</strong>gager des dispositifs spécifiques et expérim<strong>en</strong>taux au bassin à savoir la plateforme dynamiqued’accès à l’emploi, une opération « 100 chances 100 emplois » dans les quartiers de lapolitique de la ville de l'agglomération de Dijon ou <strong>en</strong>core plus largem<strong>en</strong>t dans tout l'arrondissem<strong>en</strong>t,un dispositif Alizé. <strong>Les</strong> actions mises <strong>en</strong> place dans le quartier des Grésilles dans le cadrede l’av<strong>en</strong>ant expérim<strong>en</strong>tal du CUCS ont vocation à être démultipliées dans les autres quartiers dela politique de la ville. La plupart de ces dispositifs se termin<strong>en</strong>t <strong>en</strong> termes d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts et de financem<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> 2013 ; si réussite il y a, il convi<strong>en</strong>dra de prévoir leur continuité au titre des créditsdu FSE.Sur la zone de Beaune, de très petites <strong>en</strong>treprises sont prés<strong>en</strong>tes. Des actions de GPECapparaiss<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sables pour les aider à anticiper les évolutions de leurs effectifs. La mobilitégéographique reste un frein ess<strong>en</strong>tiel sur un territoire assez vaste et à faible d<strong>en</strong>sité de population.De nombreux demandeurs d’emploi sont exclus durablem<strong>en</strong>t du marché du travail <strong>en</strong> raison deproblèmes de mobilité. Une des pistes d’amélioration pourrait concerner la création et lecofinancem<strong>en</strong>t d’une plateforme de mobilité. La demande d’emploi des jeunes de catégorie Aaugm<strong>en</strong>te de 13,8% sur un an (mars 2012/2011) et la part des jeunes représ<strong>en</strong>te 18,8 % desdemandeurs d’emploi de catégorie A. La mission locale de Beaune met <strong>en</strong> œuvre de nombreusesactions <strong>en</strong> faveur de l’accès à l’emploi des jeunes. Une de ces actions concerne la sécurisationdes parcours <strong>en</strong> alternance. L’ext<strong>en</strong>sion de cette opération à d’autres secteurs d’activité quel’hôtellerie devrait faire l’objet d’un cofinancem<strong>en</strong>t par le FSE.Sur Chatillon et Montbard, l’inadéquation <strong>en</strong>tre l’offre et la demande d’emploi est très marquée.<strong>Les</strong> s<strong>en</strong>iors occup<strong>en</strong>t une place de plus <strong>en</strong> plus importante parmi les actifs occupés. De manièregénérale, les <strong>en</strong>treprises ont peu anticipé leurs besoins <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ces et la gestion des âgesdans l’organisation du travail. Il s’agit notamm<strong>en</strong>t de maint<strong>en</strong>ir les s<strong>en</strong>iors <strong>en</strong> emploi, de favoriserleur mobilité professionnelle et d’organiser la transmission des compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre les générations.Des démarches GPEC et GPECT pour répondre mieux aux besoins des <strong>en</strong>treprises sur leterritoire doiv<strong>en</strong>t être mises <strong>en</strong> œuvre et sout<strong>en</strong>ues. Il est nécessaire de prévoir le développem<strong>en</strong>tde nouveaux secteurs d’activité pour comp<strong>en</strong>ser la baisse des emplois de la métallurgie, très prés<strong>en</strong>tesur le territoire. <strong>Les</strong> dispositifs favorisant la mobilité professionnelle (ex : observatoires desbranches professionnelles sur les métiers <strong>en</strong> dev<strong>en</strong>ir et <strong>en</strong> expansion) sont à r<strong>en</strong>forcer. Le manquede mobilité géographique reste aussi un frein à l’accès et au retour à l’emploi, sur les territoires ruraux.Il convi<strong>en</strong>dra de poursuivre le souti<strong>en</strong> apporté au déploiem<strong>en</strong>t de la plateforme mobilité quiexiste sur le Châtillonnais et le Montbardois.58 - Nièvre<strong>Les</strong> trois zones d’emplois nivernaises (Nevers, Morvan, et Cosne-Clamecy) sont caractériséespar leur caractère rural et prés<strong>en</strong>te un marché de l’emploi dégradé avec un taux de chômage


nettem<strong>en</strong>t plus haut que la moy<strong>en</strong>ne régionale. <strong>Les</strong> priorités de ces territoires sont les suivantes :• Anticiper les besoins <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ces dans les <strong>en</strong>treprises :• Maint<strong>en</strong>ir et développer l’action de gestion anticipée des compét<strong>en</strong>ces etdes emplois sur les territoires (GACET) <strong>en</strong>treprise sur les 3 pays nivernaisqui consiste à id<strong>en</strong>tifier les compét<strong>en</strong>ces att<strong>en</strong>dues dans les <strong>en</strong>treprises, àdéterminer les compét<strong>en</strong>ces dét<strong>en</strong>ues par les demandeurs d’emploi et àmettre <strong>en</strong> œuvre, le cas échéant, les formations nécessaires pour comblerl’écart existant <strong>en</strong>tre les compét<strong>en</strong>ces dét<strong>en</strong>ues et les compét<strong>en</strong>ces att<strong>en</strong>dues.• Sout<strong>en</strong>ir la formation des demandeurs d’emploi• Accompagner les transitions professionnelles• Favoriser la création d’activité et/ou d’emploi1. Maint<strong>en</strong>ir le souti<strong>en</strong> aux structures réalisant l’accueil et l’accompagnem<strong>en</strong>tdes porteurs de projet (création/reprise d’<strong>en</strong>treprises).2. Sout<strong>en</strong>ir la création et/ou le mainti<strong>en</strong> des groupem<strong>en</strong>ts d’employeurs.• Pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les nouvelles compét<strong>en</strong>ces, la gestion des âges dans l’organisation dutravail et la GRH• Sout<strong>en</strong>ir les actions de GPEC ainsi que les projets innovants (tel que l’ADECtransports).• Réduire les taux de non diplômés, de sortie du système éducatif sans qualification et éleverle niveau général de formation• Sout<strong>en</strong>ir l’action m<strong>en</strong>ée par l’Ecole de la 2 ème chance de la Nièvre sur l’<strong>en</strong>sembledu départem<strong>en</strong>t.• Permettre aux missions locales qui travaill<strong>en</strong>t au plus près du terrain depoursuivre leurs actions <strong>en</strong> direction des jeunes, notamm<strong>en</strong>t les jeunes de niveauV et infra V• Sout<strong>en</strong>ir les actions à destination des jeunes décrocheurs du système scolaire.4) R<strong>en</strong>forcer les dispositifs de mobilité géographique et professionnelle• Maint<strong>en</strong>ir le souti<strong>en</strong> aux actions m<strong>en</strong>ées <strong>en</strong> faveur de la mobilité géographiqueet/ou professionnelle (Plateformes mobilité, CDER, …).5) Promouvoir le développem<strong>en</strong>t local• Poursuivre le souti<strong>en</strong> aux actions d’ingénierie du Dispositif Local d’ Accompagnem<strong>en</strong>tqui vise à maint<strong>en</strong>ir et/ou développer l’emploi dans les associationset les structures d’utilité sociale. Ce dispositif intervi<strong>en</strong>t sur l’<strong>en</strong>sembledu territoire nivernais.71 - Saône et LoireLe départem<strong>en</strong>t compte 6 zones d’emplois très différ<strong>en</strong>tes :Macon bénéficie de l’effet de rayonnem<strong>en</strong>t de Rhône Alpes et dispose d’un foncier pour l’accueild’<strong>en</strong>treprises à proximité d’infrastructures de communication (Au carrefour autoroutier et ferroviaireNord Sud et Est-Ouest, sur la ligne TGV avec la gare de Macon Loché permettant l’installation deplateformes logistiques). Macon bénéficie du rôle économique du port fluvial, du rôle administratifdu chef lieu de départem<strong>en</strong>t et du rôle culturel de la Ville de Macon et du Pays d’art et d’histoire.


Malgré le profil tertiaire de la zone d’emploi, l’activité industrielle garde un poids significatif.La zone d’Autun est un territoire <strong>en</strong>clavé, avec une faiblesse du réseau ferroviaire, routier etautoroutier. La zone connaît un exode des jeunes pour poursuite des études et une augm<strong>en</strong>tationinquiétante de la part des demandeurs d’emploi s<strong>en</strong>iors. La population salariée vieillissante,nécessite le développem<strong>en</strong>t de démarches GPEC. Des opportunités exist<strong>en</strong>t avec ledéveloppem<strong>en</strong>t prévisible des emplois de services à la personne du fait du vieillissem<strong>en</strong>t de lapopulation ainsi qu’avec la nécessité de « traiter » la forêt de résineux du Morvan qui est àmaturité (filière bois). De même la restructuration de la filière textile autour des textiles intellig<strong>en</strong>tsoffre des perspectives <strong>en</strong>courageantes avec la difficulté d’avoir des c<strong>en</strong>tres de décision du textileextérieur au territoire et de recruter des personnels qualifiés. Enfin Autun possède un richepatrimoine historique et culturel.La zone du Creusot - Montceau les Mines est industrielle avec l’implantation d’<strong>en</strong>treprisesphares : Alstom, AREVA, Thermodyn (Général Electric), Industeel (Arcelor Mittal) et Michelin (1 ère<strong>en</strong>treprise du départem<strong>en</strong>t). Plusieurs <strong>en</strong>treprises sont membres du P.N.B. (Pôle nucléairebourguignon). Le territoire est équipé <strong>en</strong> réseau à très haut débit câblé. C’est un carrefour de voiesde communication (gare TGV, RCEA, canal du c<strong>en</strong>tre). Le territoire a vu l’implantation réc<strong>en</strong>te deC<strong>en</strong>tres d’Appel et la création d’un cluster MECATEAM sur Montceau. On prévoit ledéveloppem<strong>en</strong>t des emplois de services à la personne du fait du vieillissem<strong>en</strong>t de la population.De même que la population salariée vieillissante, nécessitera le développem<strong>en</strong>t de démarchesGPEC dans les <strong>en</strong>treprises. Le territoire connaît néanmoins un taux de chômage parmi les plusélevés de la région avec une part importante du chômage de longue durée : ( 40% des DE, contre36,6% au niveau départem<strong>en</strong>tal) de même qu’un exode rural de la population jeune, notamm<strong>en</strong>tpour poursuite des études. <strong>Les</strong> métiers de l’industrie connaiss<strong>en</strong>t un déficit d’image (héritage dupassé et de la succession des plans de lic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>t). <strong>Les</strong> difficultés à recruter du personneld’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t risqu<strong>en</strong>t de remettre <strong>en</strong> cause les implantations d’<strong>en</strong>treprises ou de limiter leursperspectives de développem<strong>en</strong>t.La zone de Chalon constitue le premier bassin industriel de Saône et Loire avec notamm<strong>en</strong>t laprés<strong>en</strong>ce du pôle de compétitivité (PNB). La Situation géographique est privilégiée : bi<strong>en</strong> desserviepar le réseau routier, autoroutier, ferroviaire, fluvial (Port de commerce). Elle connaît undéveloppem<strong>en</strong>t du secteur tertiaire : implantations de grandes surfaces et bénéficie d’un foncierdisponible pour nouvelles implantations (Campus industriel KODACK). Néanmoins Chalon souffrede la plus forte augm<strong>en</strong>tation du départem<strong>en</strong>t sur un an pour les DELD>2ans : + 29,8%(départem<strong>en</strong>t : +18,4%). Un double effet se fait s<strong>en</strong>tir : Attractivité de la Région Rhône-Alpes(<strong>en</strong>traînant un exode des forces vives) et afflux de DE v<strong>en</strong>ant d’autres bassins du fait du pot<strong>en</strong>tieléconomique de Chalon.La zone du Charollais bénéficie du label reconnu de l’élevage bovin et ovin. Elle dispose d’atoutstouristiques culturels et cultuels (art roman, c<strong>en</strong>tre de pèlerinage et tourisme vert etgastronomique). <strong>Les</strong> services à la personne devrai<strong>en</strong>t être une source d’emplois <strong>en</strong> croissance. Ils’agit égalem<strong>en</strong>t du deuxième bassin industriel du départem<strong>en</strong>t qui a subi de plein fouet leslic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>ts du secteur. La zone souffre de la faiblesse du réseau de communication <strong>en</strong>tre les 8micro-bassins du territoire. On retrouve égalem<strong>en</strong>t des problèmes de mobilité des populations àl’échelle du territoire.L’économie de la zone de Louhans-Tournus repose sur 2 secteurs dominants : agro-alim<strong>en</strong>taireet transport, non susceptibles d’être soumis à des délocalisations et bénéficie des activités liées au


tourisme et à la gastronomie (labels reconnus). La proximité de Chalon et de Lons le Saulnier,ouvre des possibilités d’emplois. La proximité de l’A6 et de l’A39 constitue un atout. On retrouveles difficultés liées à une population vieillissante et un exode des jeunes pour poursuivre desétudes. Le tissu productif se r<strong>en</strong>ouvelle peu. La saisonnalité du travail dans l’agro-alim<strong>en</strong>taire et lemaraîchage est difficilem<strong>en</strong>t complém<strong>en</strong>taire avec une autre activité pour les salariés.89 - Yonne<strong>Les</strong> trois zones de l’Yonne (Auxerre – Joigny, S<strong>en</strong>s et Avallon) prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des caractéristiquessimilaires. Celle de S<strong>en</strong>s est la plus proche de la région parisi<strong>en</strong>ne, cette proximité étant tout à lafois un atout pour bénéficier du dynamisme de la capitale et une m<strong>en</strong>ace <strong>en</strong> terme d’exode desjeunes actifs.<strong>Les</strong> priorités des zones du départem<strong>en</strong>t de l'Yonne sont les suivantes :Agir sur les métiers <strong>en</strong> t<strong>en</strong>sion, les secteurs qui recrut<strong>en</strong>tAccompagner les transferts de compét<strong>en</strong>ces vers les secteurs porteursAnticiper les besoins des <strong>en</strong>treprisesFavoriser les groupem<strong>en</strong>ts d’employeurs pour fidéliser une main-d’œuvre qualifiée sur les territoiresInciter les <strong>en</strong>treprises à s’<strong>en</strong>gager dans des démarches de GPECAdapter l’offre de formationR<strong>en</strong>forcer l’attractivité des métiers qui souffr<strong>en</strong>t d’un déficit d’imageAccompagner le développem<strong>en</strong>t des territoires rurauxEncourager les part<strong>en</strong>ariats avec les collectivitésPrév<strong>en</strong>ir les effets de l’inversion démographiqueDévelopper la poly-compét<strong>en</strong>ceAssurer un service de proximité pour les PME et les TPE


ANNEXE Fiche Objectif 9Analyse AFOMATOUTSUn taux de chômage plus faible que lamoy<strong>en</strong>ne nationale.Des habitudes de travail part<strong>en</strong>arial de longuedate (État, Collectivités, Organisationssyndicales...)Vigilance des services de l’Etat (réseauCohésion sociale)Pas de destruction massive d'emplois. La<strong>Bourgogne</strong> a une capacité à amortir les crises.Des structures d'accompagnem<strong>en</strong>tnombreuses et prés<strong>en</strong>tes sur les territoiresUn maillage associatif importantLa problématique de la séd<strong>en</strong>tarisation desg<strong>en</strong>s du voyage ressort dans les nouveauxschémas départem<strong>en</strong>taux des g<strong>en</strong>s du voyagebourguignons : elle est donc connue desdiffér<strong>en</strong>ts acteurs de l'habitat ; il fautmaint<strong>en</strong>ant passer à l'actionMise <strong>en</strong> œuvre coordonnée de la politiqued’amélioration de l’accès au logem<strong>en</strong>t et dumainti<strong>en</strong> dans les logem<strong>en</strong>ts dignesDiagnostic global réalisé et partagéUne large palette d'outils existe pour rénoverquartiers ou c<strong>en</strong>tres anci<strong>en</strong>s défavorisés.La future loi sur ESS 52FAIBLESSESUn exode des jeunes les plus qualifiés.Une faible mobilité des bas niveaux de qualification.Égalité homme/femme : la <strong>Bourgogne</strong> est sous lamoy<strong>en</strong>ne nationale. Ori<strong>en</strong>tation défavorable auxfemmes, accès à l'emploi plus précaire, modes degarde insuffisantsAbs<strong>en</strong>ce de lisibilité du paysage de l'insertion.Un décrochage scolaire qui s'accroît.Appr<strong>en</strong>tissage de la lecture défectueux.La rénovation urbaine d'un quartier ou d'un c<strong>en</strong>treanci<strong>en</strong> défavorisé est une démarche complexe,longue à réaliser et coûteuse sur le court terme, cequi la r<strong>en</strong>d dissuasive aux yeux de certains maires.Prés<strong>en</strong>ce non assurée des services publics <strong>en</strong>milieu rural, iniquité pour l’accès aux soins, manquede moy<strong>en</strong>s pour les actions du PRAPS 53Peu de dispositifs adaptés pour la mise à l’abri etl’insertion de certains publics (femmes victimes deviol<strong>en</strong>ces, jeunes errants, sortants de prison,personnes souffrant de troubles psychiques…)Abs<strong>en</strong>ce de diagnostics territoriaux finsAbs<strong>en</strong>ce d’approche intégréeDes territoires faiblem<strong>en</strong>t couvert par des structuresd’insertionAucune mobilisation des fonds europé<strong>en</strong>s sur cette52 Economie Sociale et Solidaire53 Programmes régionaux pour l'accès à la prév<strong>en</strong>tion et aux soins des plus démunis


Le développem<strong>en</strong>t des clauses sociales dansles marchés publicsQuelques <strong>en</strong>treprises d’insertion solides etpér<strong>en</strong>nes sur le territoirethématique lors des derniers programmes alors quela pauvreté et l'exclusion progress<strong>en</strong>t <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (cf. rapport CESER).OPPORTUNITESMise <strong>en</strong> place d’écoles de la deuxième chancedans les territoires bourguignons.Une population active vieillissante qu'il faudraremplacer dans les <strong>en</strong>treprises au mom<strong>en</strong>t dela retraite.Augm<strong>en</strong>tation des besoins <strong>en</strong> matière deservice à la personne.La séd<strong>en</strong>tarisation des g<strong>en</strong>s du voyage va sepoursuivre, ce qui va augm<strong>en</strong>ter d'autant lesbesoins <strong>en</strong> habitat adapté pour ces familles.La séd<strong>en</strong>tarisation de g<strong>en</strong>s du voyage sur lesaires d'accueil met à mal le fonctionnem<strong>en</strong>t decertaines de ces aires : le statu quo n'est alorspas t<strong>en</strong>able ; des solutions <strong>en</strong> habitat adaptésont donc à trouver au plus vite dans ces cas.MENACESUne démographie préoccupante. Accroissem<strong>en</strong>t del'exode des jeunes qualifiés. (fuite des cerveaux etdes jeunes).Faibles qualifications : des actifs pas ouinsuffisamm<strong>en</strong>t qualifiés (beaucoup de bas niveauxet des qualifications inadaptées aux besoins des<strong>en</strong>treprises.Une forte augm<strong>en</strong>tation du taux de chômage delongue duréePaupérisation de la population à la fois <strong>en</strong> milieuurbain mais égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> milieu ruralPauvreté plus « sil<strong>en</strong>cieuse » <strong>en</strong> milieu rural maisconstat d’une véritable relégation susceptible des’aggrave sans réactionDés<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t des services de santé, étatpréoccupant des services de psychiatrie, peu decoordination <strong>en</strong>tre les contrats locaux de santé etles actions mises <strong>en</strong> œuvre pour les personnesprécairesLa rénovation de quartiers ou de c<strong>en</strong>tresanci<strong>en</strong>s est un <strong>en</strong>jeu fort de cohésion sociale,d'aménagem<strong>en</strong>t du territoire et dedéveloppem<strong>en</strong>t durableLa <strong>Bourgogne</strong> est région pilote pour la mise <strong>en</strong>œuvre de la politique du logem<strong>en</strong>t d'abord, ce


qui lui permettra d'anticiper et de calibrer aumieux les futurs besoins d'humanisation desstructures d'hébergem<strong>en</strong>tR<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t des actions d’inclusion socialedans le cadre du programme Europe 2020 quivi<strong>en</strong>t appuyer la dynamique nationale derefondation du secteur de l'hébergem<strong>en</strong>t etd'accès au logem<strong>en</strong>t (favoriser l'accès à deslogem<strong>en</strong>ts dignes, maint<strong>en</strong>ir dans le logem<strong>en</strong>t,développer une offre de logem<strong>en</strong>ts adaptéeaux publics vulnérables, développer lesaccompagnem<strong>en</strong>ts adéquats) (objectifcommunautaire de réduire de 20 millions l<strong>en</strong>ombre de personnes m<strong>en</strong>acées par lapauvreté, création de la plate-formeeuropé<strong>en</strong>ne contre la pauvreté et la MOC 54 <strong>en</strong>matière d’exclusion sociale des personnes <strong>en</strong>situation de pauvreté)Mobilisation associative (FNARS 55 -URIOPSS 56 ) et expertise sur la question de lapauvreté <strong>en</strong> milieu rural et sur la nécessaireprise <strong>en</strong> compte territorialisée de ces publics54 Méthode ouverte de coordination55 Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale56 Union Régionale Interfédérale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux


ANNEXE fiche 9 Priorités des territoires – Analyse par zone d'emploi21 - Côte d’OrDijon : La part des demandeurs d’emploi de longue durée représ<strong>en</strong>te 31,4% de la demande d’emploide catégorie A. Le bassin dijonnais se caractérise par la prés<strong>en</strong>ce de plusieurs « quartiers politiquede la ville » qui conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t un grand nombre de personnes très éloignées de l’emploi. <strong>Les</strong>outi<strong>en</strong> du FSE sera sollicité pour la poursuite des dispositifs qui concour<strong>en</strong>t à l’accompagnem<strong>en</strong>tvers l’emploi de ces publics : PLIE et facilitateur des clauses d’insertion notamm<strong>en</strong>t.<strong>Les</strong> structures de l’IAE qui accueill<strong>en</strong>t les personnes pour lesquelles des freins à l’emploi sont à lever,sont très prés<strong>en</strong>tes sur le territoire dans des secteurs d’activité variés. Elles devront êtreconfortées, notamm<strong>en</strong>t les EI, les ETTI et les ACI.Beaune : Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée est <strong>en</strong> forte progression (2ème plusforte progression de la région, +13% sur un an). Il existe un risque de désocialisation de la maind’œuvre. Or, le territoire est peu couvert par les dispositifs d’insertion (peu de SIAE, abs<strong>en</strong>ce declauses d’insertion, pas de PLIE…). Des efforts seront à <strong>en</strong>visager dans ce domaine. L’implantationdes facilitateurs des clauses d’insertion (financem<strong>en</strong>t FSE dans le PO 2007-2013) constitue un outilintéressant.Montbard-Chatillon : Le nombre de DELD s<strong>en</strong>iors augm<strong>en</strong>te. Le bassin de Montbard / V<strong>en</strong>areyles-Laumesne dispose pas de structure pour l’accompagnem<strong>en</strong>t des publics les plus éloignés del’emploi. En 2011, une étude-diagnostic a été conduite pour id<strong>en</strong>tifier les activités pouvant servir desupport à la création d’une structure de l’IAE <strong>en</strong> s’appuyant sur les besoins d’emploi tous secteursconfondus. L’effort <strong>en</strong>trepris pour le développem<strong>en</strong>t d’une offre d’insertion par l’activitééconomique sur ce territoire devra être maint<strong>en</strong>u et sout<strong>en</strong>u.58 - Nièvre<strong>Les</strong> priorités des trois zones d’emplois nivernaises (Nevers, Morvan, et Cosne-Clamecy) sontles suivantes :• Cohésion des politiques d’insertion pour les publics <strong>en</strong> difficulté sur les territoires1. Poursuivre le souti<strong>en</strong> aux actions m<strong>en</strong>ées par les structures de l’insertion parl’activité économique.2. Maint<strong>en</strong>ir et/ou développer les actions m<strong>en</strong>ées dans le cadre de la politiquede la ville (telles que les actions m<strong>en</strong>ées actuellem<strong>en</strong>t par le PLIE de l’agglomérationde Nevers)3. Sout<strong>en</strong>ir la création de dispositifs pré-professionnalisants tels que la découvertedes métiers et des filières ou la préparation à l’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> formation qualifiante.• Lutte contre les discriminations à l’embauche (âge, sexe, handicap, origine ethnique),s<strong>en</strong>sibilisation, médiatisation, formation des acteurs de l’emploi et de l’insertion1. Maint<strong>en</strong>ir le souti<strong>en</strong> aux structures porteuses du dispositif parrainage.• Modernisation de l’offre d’insertion1. Sout<strong>en</strong>ir les projets innovants visant à diversifier l’offre d’insertion.Par ailleurs, la Nièvre a élaboré, <strong>en</strong> 2010, un plan départem<strong>en</strong>tal d’accueil d’hébergem<strong>en</strong>t et


d’insertion (PDAHI) <strong>en</strong> cohér<strong>en</strong>ce avec le plan départem<strong>en</strong>tal d’action pour le logem<strong>en</strong>t despersonnes défavorisées (PDALPD). L’objectif de ce plan est d’assurer la continuité du parcoursd’insertion des personnes sans abri ou mal logées vers le logem<strong>en</strong>t. <strong>Les</strong> actions réalisées dans lecadre de ces deux plans s’articul<strong>en</strong>t autour de quatre axes :- La mise <strong>en</strong> place du service intégré d’accueil et d’ori<strong>en</strong>tation (SIAO).- Le développem<strong>en</strong>t d’un accompagnem<strong>en</strong>t social vers et dans le logem<strong>en</strong>t (AVDL).- La mise <strong>en</strong> place de la commission spécialisée de coordination des actions de prév<strong>en</strong>tion desexpulsions locatives (CCAPEX).- La création d’une résid<strong>en</strong>ce accueil de 20 places pour personnes atteintes de troublespsychiques.71 - Saône et Loire<strong>Les</strong> territoires du départem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des caractéristiques similaires :- Problématiques de la réinsertion professionnelle des publics de bas niveau dequalification notamm<strong>en</strong>t issus du milieu rural.- Difficultés de mobilité pour les publics <strong>en</strong> insertion.qui nécessit<strong>en</strong>t la poursuite de la modernisation des structures de l’insertion et de la mise <strong>en</strong>cohér<strong>en</strong>ce des actions sur les territoires.Certaines zones prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des difficultés particulières, notamm<strong>en</strong>t dans le Charolais-Brionnaisavec l’abs<strong>en</strong>ce de Plie sur le territoire le plus ét<strong>en</strong>du du départem<strong>en</strong>t. La réinsertionprofessionnelle des publics de bas niveau de qualification est particulièrem<strong>en</strong>t difficile sansstructure organisant la cohér<strong>en</strong>ce des parcours.C’est aussi le cas dans la zone de Louhans-Tournus. Cette zone connaît <strong>en</strong> plus une offre delogem<strong>en</strong>ts insuffisante pour les populations locales du fait de l’attractivité de l’habitat sur lessalariés non issus du territoire (coût modéré de l’habitat).89 - Yonne<strong>Les</strong> priorités dans les trois zones d’emplois de l'Yonne sont les suivantes :• Élever le niveau de qualification des demandeurs d’emploi et des salariés• Poursuivre la s<strong>en</strong>sibilisation à la lutte contre l’illettrisme, y dans les <strong>en</strong>treprises• Développer l’offre d’insertion, notamm<strong>en</strong>t pour les publics les plus éloignés de l’emploi, larééquilibrer <strong>en</strong> faveur des les territoires ruraux• Accompagner le développem<strong>en</strong>t des territoires ruraux• Lutter contre le chômage des personnes qui y sont le plus exposées : s<strong>en</strong>iors, jeunes etfemmes• Faire connaître les métiers, les secteurs qui recrut<strong>en</strong>t ou qui vont recruter• Apporter des solutions aux problèmes de mobilité• Rapprocher l’insertion par l’activité économique du secteur marchand• R<strong>en</strong>forcer l’accompagnem<strong>en</strong>t des bénéficiaires de contrats aidés


ANNEXE Fiche objectif 10Analyse AFOMATOUTSDes habitudes de travail part<strong>en</strong>arial de longuedate (État, Collectivités, Organisationssyndicales...).Concertation et contractualisation avec lesbranches professionnelles (COT 57 , Capéco 58 )De nombreux dispositifs d’aide etd'accompagnem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises et dessalariésUn Université pluri-disciplinaire et surl’<strong>en</strong>semble du territoireUn PRES 59Projet Tal<strong>en</strong>t Campus (IDEFI 60 ), internatsd’excell<strong>en</strong>ce, Investissem<strong>en</strong>ts d’av<strong>en</strong>irOPPORTUNITESLa négociation du CPRDF 61 a prévu la mise <strong>en</strong>œuvre d'actions.Un plan pour les continuités professionnellessigné <strong>en</strong>tre l’Etat, le Conseil régional et lesorganisations syndicales.Effet d'<strong>en</strong>trainem<strong>en</strong>t de l'Ile de France et deRhône-Alpes.Mise <strong>en</strong> place de la labellisation des structuresde l'AIO 62 et mise <strong>en</strong> place de la charteFAIBLESSESUn exode des jeunes les plus qualifiés.Une faible mobilité des bas niveaux de qualification.Un marché du travail peu actif.Égalité homme/femme : l’ori<strong>en</strong>tation des jeunesfemmes ne leur donne pas accès aux formationsles plus porteuses de débouchés (accès à l'emploiplus précaire, modes de garde insuffisants)Inadaptation partielle de l'appareil de formation auxbesoins des <strong>en</strong>treprises.Un décrochage scolaire qui s'accroit.Appr<strong>en</strong>tissage de la lecture défectueux.MENACESUne démographie préoccupante. Accroissem<strong>en</strong>t del'exode des jeunes qualifiés. (fuite des cerveaux etdes jeunes).Attractivité des régions voisines.Faibles qualifications : des actifs pas ouinsuffisamm<strong>en</strong>t qualifiés (beaucoup de bas niveauxet des qualifications inadaptées aux besoins des<strong>en</strong>treprises.Abs<strong>en</strong>ce de « locomotive ». Pas de grands57 Contrat d'objectif territorial58 Contrat d’appui à la performance économique et à l’évolution des compét<strong>en</strong>ces59 Pôle de recherche et d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur60 Initiatives d'excell<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> formations innovantes61 Contrat de Plan Régional de Développem<strong>en</strong>t des Formations62 Accueil, information, ori<strong>en</strong>tation


égionale.Diversité des secteurs économiques et desterritoires.secteurs économiques dominants. Des c<strong>en</strong>tres dedécisions extérieurs à la <strong>Bourgogne</strong>.Peu d'attractivité des filières industrielles.Mise <strong>en</strong> place du SPRFPC 63 : offre deformations, écoles de la deuxième chancedans les départem<strong>en</strong>ts bourguignons, PAQ 6463 Service public régional de la formation professionnelle continue64 Plateforme d'accompagnem<strong>en</strong>t à la qualification


ANNEXE fiche 10 Priorités des territoires – Analyse par zone d'emploi21 - Côte d’OrDijon : Le délai de satisfaction des offres d’emploi déposées à Pôle emploi augm<strong>en</strong>te montrant uneinadéquation <strong>en</strong>tre l’offre et la demande d’emploi. La mise <strong>en</strong> œuvre des démarches contractuelles(EDEC, GPEC, GPEC territoriale) qui vis<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>t et l’adaptation des compét<strong>en</strong>cesdes demandeurs d’emplois pour mieux répondre aux besoins des <strong>en</strong>treprises devra êtredéveloppée. La prés<strong>en</strong>ce de la MDEF sur le territoire est de nature à favoriser l’émerg<strong>en</strong>ce et laconduite de ces démarches.Beaune : Une faible offre de formation au niveau local est égalem<strong>en</strong>t une problématique. Ainsi,alors que l’hôtellerie-restauration est le 2ème secteur <strong>en</strong> termes d’emploi et qu’il connaît dest<strong>en</strong>sions de recrutem<strong>en</strong>t, il n’y a aucune section appr<strong>en</strong>tissage dans ce domaine localem<strong>en</strong>t. Enoutre, hormis dans le domaine viticole (prés<strong>en</strong>ce d’un CFA) il est souv<strong>en</strong>t pointé l’inadéquation<strong>en</strong>tre l’offre de formation et les emplois disponibles sur le territoire. L’offre étant plutôt définie <strong>en</strong>fonction des souhaits des jeunes plutôt qu’<strong>en</strong> fonction des besoins des <strong>en</strong>treprises. Lefinancem<strong>en</strong>t de dispositifs visant à adapter l’offre de formation aux besoins des <strong>en</strong>treprises duterritoire est à <strong>en</strong>visager.Montbard-Chatillon : Le déficit de qualification est une autre caractéristique du territoire : 67% desactifs de 25 à 54 ans ont un niveau BEP-CAP contre 49 % <strong>en</strong> Côte d’Or. Dans un contexte deperte démographique et de vieillissem<strong>en</strong>t de la population, l’un des <strong>en</strong>jeux du territoire est deformer la main d’œuvre dont les <strong>en</strong>treprises ont besoin. L’offre de formation est à développer <strong>en</strong>adéquation avec les besoins des <strong>en</strong>treprises prés<strong>en</strong>tes sur le territoire : Métal Valley, Ateliersd’Armançon, FRUYTIER, SNCF. <strong>Les</strong> initiatives qui vis<strong>en</strong>t l’adaptation des cont<strong>en</strong>us de la formationaux spécificités locales et celles qui concern<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>t de l’alternance serontprioritaires (ex : forums alternance, évènem<strong>en</strong>ts relatifs à l’information sur les métiers).58 - Nièvre<strong>Les</strong> priorités des trois zones d’emplois nivernaises (Nevers, Morvan, et Cosne-Clamecy) sont lessuivantes :• Développer la formation pour favoriser l’accès à l’emploi• Sout<strong>en</strong>ir les actions visant au développem<strong>en</strong>t de l’alternance.• Appuyer les actions m<strong>en</strong>ées <strong>en</strong> faveur de la lutte contre l’illettrisme à destination desdemandeurs d’emploi.• Mieux intégrer les systèmes d’AIO• Appuyer la démarche initiée par la MDEF de la Nièvre « Objectif formation 58 » visant àpermettre aux demandeurs d’emploi et aux salariés de disposer d’un portail les accueillant,les informant et les ori<strong>en</strong>tant <strong>en</strong> fonction de leur besoin <strong>en</strong> formation.• Promouvoir les dispositifs visant à la formation et à la qualification des salariés• Poursuivre les actions conduites <strong>en</strong> direction des salariés afin d’<strong>en</strong>richir, d’adapter et der<strong>en</strong>forcer leur compét<strong>en</strong>ce (ex : conv<strong>en</strong>tion d’appui aux mutations économiques du FondsNational de l’Emploi volet formation).• Sout<strong>en</strong>ir les actions innovantes visant à généraliser l’accès à la VAE


• Appuyer les actions m<strong>en</strong>ées <strong>en</strong> faveur de la lutte contre l’illettrisme à destination despersonnes <strong>en</strong> emploi.71 - Saône et Loire<strong>Les</strong> territoires du départem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des caractéristiques similaires avec des priorités pour :Développer l’alternance.Lutter contre l’illettrisme à destination des demandeurs d’emploi et des salariés.Mieux structurer l’offre d’AIOPromouvoir les dispositifs visant à la formation et à la qualification des salariés ainsi que la VAECertaines particularités sont à noter :Macon, sous représ<strong>en</strong>tation des CFA (malgré le secteur automobile et viti-vinicole), insuffisancedes réponses formations notamm<strong>en</strong>t dans le domaine des transports et de la logistique.Autun, prés<strong>en</strong>ce d’un CFA du bâtim<strong>en</strong>t, du Lycée Forestier de <strong>Bourgogne</strong> et du Lycée militaire(unique dans le départem<strong>en</strong>t). Implantation d’un E.P.I.D. à Etang sur Arroux (à recrutem<strong>en</strong>trégional).Creusot-Montceau, abs<strong>en</strong>ce de c<strong>en</strong>tres d’appr<strong>en</strong>tissage sur la zone d’emploi, préjudiciable àl’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> alternance. Mais regroupem<strong>en</strong>t des acteurs locaux dans un pole insertion formationpour préparer les D.E. par rapport aux pot<strong>en</strong>tiels de recrutem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises.Louhans-Tournus, aucun organisme de formation ni CFA n’est implanté sur le territoire.89 - Yonne<strong>Les</strong> priorités dans les trois zones d’emplois sont les suivantes :• Lutter contre le décrochage scolaire• Accompagner le développem<strong>en</strong>t de l’école de la deuxième chance et le déploiem<strong>en</strong>t desant<strong>en</strong>nes sur le départem<strong>en</strong>t• Développer l’accès à la VAE• R<strong>en</strong>forcer l’accès à l’alternance et prév<strong>en</strong>ir les ruptures de contrats d’appr<strong>en</strong>tissage• Promouvoir la formation des salariés, notamm<strong>en</strong>t ceux qui sont peu qualifiés• Sécuriser les parcours professionnels• Encourager la reprise d’<strong>en</strong>treprise• Créer un observatoire des métiers de demain


Chiffres clés de la <strong>Bourgogne</strong> (avril 2012)Population- 1 644 756 habitants (estimation au 1 er janv. 2010) dont 51,5 % defemmes et :- 11,4 % de 15 à 24 ans - 5,4 % de 25 à 29 ans- 18,4 % de 30 à 44 ans - 13,8 % de 45 à 54 ans- 34 % de 55 ans et plusPopulation par type d’activité (au 1 er janvier 2008):- Nb Actifs : 740 243 - Nb Inactifs : 294 868Formation initiale- Nombre Lycé<strong>en</strong>s (E.N + DRAAF) 2nd cycle gal et technologique(2010-2011) : 32 695- Nombre Lycé<strong>en</strong>s (E.N + DRAAF) 2nd cycle professionnel (2010-2011) : 19 869- Nombre Lycées et lycées professionnels (2009-2010) : 93- Nombre Appr<strong>en</strong>tis (1 ER janvier 2011) : 11 087- Nombre CFA (2011) : 31- Taux de scolarisation des 16-19 ans (2008) : 80 %/81,1 % (Fr.)- Taux de scolarisation des 20-24 ans (2008) : 27,7 %/33,2 % (Fr.)- Taux de sortants sans qualification (2007) : 7 % / 5,8 % (Fr.)- Taux d’accès au niveau V (2008) : 98,3 %/94,5 % (Fr. métrop.)- Taux d’accès au niveau IV (2008) : 74,1 %/71,8 % (Fr. métrop.)- Effectifs dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur (2010-2011) :- classes post-baccalauréat (E.N + DRAAF) : 7 409- université : 25 927 inscrits (au 31 décembre 2010)Formation professionnelle continue- 10 783 stages de formations suivis par les demandeurs d’emploi(2010) dont :- 7 443 financés par le CRB (Prog.rég + chèques formation)- 3 340 financés par Pôle emploi (AFPR + AFC)- 2131 demandeurs d’emploi bénéficiaires de la CRP ou du CSP(depuis 2011)-2 210 demandeurs d’emploi bénéficiaires du dispositif«Compét<strong>en</strong>ces clés» (2010)- 590 salariés ont bénéficié d’un CIF (taux d’acceptation : 56 %), dont108 CIF-CDD (taux d’acceptation : 100 %) (2010)- 3 034 personnes ont signé un contrat de professionnalisation (2010)693 personnes ont reçu une validation VAE totale (2010) /(800 <strong>en</strong>2009)Travail-emploi- Nombre d’emplois ( INSEE – Estimations d’emploi)Salariés Non Totalsalariés2010 584 398 68 120 652 5182009 583 894 68 408 652 3022008 592 323 68 269 660 592- Taux de chômage localisé (4 ème trim.2011/4 ème trim.2010) :8,7 %/8,5 % - 9,4 %/ 9,2 % (France métrop.)- Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi <strong>en</strong> catégorie A et A,B,CFév. Janv. Fév. sur 1 sur 1 an2012 2012 2011 moisCat.A dont 64 943 64 591 61 298 + 0.5 % + 5.9 %femmes 31 661 31 872 30 075 - 0.7 % + 5.3 %hommes 33 281 32 719 31 224 + 1.7 % + 6.6 %- 25 ans 11 144 11 188 10 920 - 0.4 % + 2.1 %Cat A,B,C 103 482 102 940 97 797 + 0.5 % + 5.8 %dontfemmes 54 049 54 068 51 043 - 0.0 % + 5.9 %hommes 49 433 48 872 46 753 + 1.1 % + 5.7 %- 25 ans 8 474 8 406 8 307 + 0.8 % + 2.0 %Anci<strong>en</strong>neté d’inscription des demandeurs d’emploi cat A, B, C (fév.2012) :- depuis moins d’un an : 61 425 (+ 0,7%/janv. 2012 - +3,8 %/fév.2011)- depuis plus d’un an : 42 057 (+ 0,3 %/janv. 2012 - + 9,0 %/fév.2011 )SocialDonnées <strong>Bourgogne</strong>/France métropolitaine- Salaire net annuel (<strong>en</strong> euros) (2009) :- <strong>en</strong>semble : 21 530/24 530- cadres : 40 800/46 200- professions intermédiaires : 24 740/25 230- employés : 17 050/17 770- ouvriers : 18 420/18 780- Rev<strong>en</strong>u fiscal médian des ménages (<strong>en</strong> euros) (2009) : 17 859/18 355- Part des ménages imposés (2009) : 57,2 %/59,3 %- Taux de pauvreté à 60 % (2009) : 12,5 %/13,5 %- Nombre Allocataires du RSA (2010) : 38 840/ 1 797 714- Nombre bénéficiaires de la CMU de base (2009) : 36 610/ 1 731 205- Nombre bénéficiaires de la CMU compl. (2009) : 75 809/ 3 546 585Economie- PIB/hab (<strong>en</strong> euros courants) (2009) : 25 516/29 897 (Fr. métrop.)- PIB/emploi (<strong>en</strong> euros courants) (2009) : 65 066/75 251 (Fr. métrop.)- Exportations <strong>Bourgogne</strong> (2011) : 8,7 milliards d’euros(+ 15 %/2010), soit 2,1 % des exportations de la France- Importations <strong>Bourgogne</strong> (2011) : 7,8 milliards d’euros(+20 %/2010), soit 1,5 % des importations de la France- Taux d’activité des 15-64 ans (2010) : <strong>en</strong>semble : 70,5 %/femmes : 66,1 %/hommes : 74,9 %- Taux d’emploi des 15-64 ans (2010) : <strong>en</strong>semble : 63,8 %/femmes : 59,7 %/ hommes : 68,1 %- Créations d’<strong>en</strong>treprises (2011) : 10 300 (-8 % /2010)Part du total France : 1,87 %- Nombre de brevets déposés (2010) : 163- 39 945 établissem<strong>en</strong>ts(*) (2010) dont :par secteur - 4 291 dans l’Industrie (10,7 %)- 5 542 dans la Construction (13,9 %)- 30 112 dans le Tertiaire (75,4 %)par taille - 32 842 de 1 à 9 salariés (82,2 %)- 5 839 de 10 à 49 (14,6 %)- 1 264 de 50 salariés et plus (3,2 %)(*) employant au moins 1 salarié et hors administration publiqueNombre d’emplois : 653 000 <strong>en</strong> 2010 ( INSEE – Estimations d’emploi) dontAgriculture : 29 385 (4,5 %)Industrie : 103 827 (15,9 %)Construction : 44 404 (6,8 %)Tertiaire : 475 384 (72,8 %)Part des secteurs dans la valeur ajoutée régionale (2009):Agriculture : 4,1 %Industrie : 15,3 %Construction : 7,6 %Tertiaire : 73 %Sources : Académie de Dijon, Pôle emploi, Conseil régional de<strong>Bourgogne</strong>, DARES, DEPP, Direccte <strong>Bourgogne</strong>, DRAAF,<strong>en</strong>quêtesannuelles de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t , Fongecif, INPI, INSEE, SEPES


ANNEXE Fiche territoires urbainsLa région bourgogne est caractérisée par l'hétérogénéité de son territoire et dispose d'espacestrès variés qui peuv<strong>en</strong>t être analysés <strong>en</strong> deux dynamiques de zones :1. La métropolisation dijonnaise : Zones <strong>en</strong>traînées par la dynamique d'agglomération parla ville de Dijon. Elle créé une interdép<strong>en</strong>dance des territoires croissantes. D'une part surun axe urbain et économique de Dijon à Chalon-sur-Saône qui se prolonge jusqu'au Creusot-Montceau-les-Mines,d'autre part sur un axe de coopération r<strong>en</strong>forcée qui s'ori<strong>en</strong>te versDole et Besançon <strong>en</strong> Franche-Comté pour l'éducation supérieure et les services hospitaliers.2. <strong>Les</strong> interfaces interrégionales : Territoires imbriqués avec des bassins de vie d'autres régionsdu fait de leur proximité avec des métropoles voisines. <strong>Les</strong> interactions sont nombreusesnotamm<strong>en</strong>t au niveau domicile-travail._La vallée de l'Yonne, zone de desserrem<strong>en</strong>t francili<strong>en</strong> pour les ménages et pour l'activité,ce qui <strong>en</strong> fait une zone de croissance de la région. Le Nord Yonne, au carrefour de 3 autoroutesA6, A5, A19 se trouve à la jonction de trois régions : île de France, Champagnes Ard<strong>en</strong>neet C<strong>en</strong>tre. <strong>Les</strong> capitales régionales voisines, Paris Orléans et Troyes, sont à moinsd’une heure de transport ce qui est un atout d’ouverture et de croissance économique maisprés<strong>en</strong>te égalem<strong>en</strong>t un risque de perte d’id<strong>en</strong>tité bourguignonne du fait de son éloignem<strong>en</strong>tde la capitale régionale (2h30 de transport S<strong>en</strong>s- Dijon)._La vallée de la Saône, de forte coopération économique avec la région Rhône-Alpes. Cequi implique des glissem<strong>en</strong>ts résid<strong>en</strong>tiels importants._Le val de Loire, axe de moindre dynamique, où les échanges sont positifs avec la régionC<strong>en</strong>tre. Nevers <strong>en</strong> est le c<strong>en</strong>tre d'influ<strong>en</strong>ce local, avec un rayonnem<strong>en</strong>t sur la Nièvre, leCher et l'Allier.Analyse AFOMFAIBLESSESATOUTSFAIBLESSESAgglomérationsAgglomérationsUn axe fort Dijon / Beaune / Chalon Creusot-Montceau / Mâcon - 9 grandes aires urbaines,<strong>en</strong>gagées dans 8 contrats d'agglomération ;elles représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 66% de la populationbourguignonne soit plus d'1 millions d'hts etcouvre 34% du territoireDes axes de desserte importants – positionstratégique (TGV et axes autoroutiers)Une faible armature urbaine, liée à un espaceurbain peu d<strong>en</strong>se : 33% de la populationbourguignonne vit <strong>en</strong> dehors de l’influ<strong>en</strong>ce desvilles <strong>en</strong> 2008 (contre 18 % <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>neFrance).


Un espace métropolitain qui relie certainesagglomérations régionales (Dijon, Chalon-sur-Saône, Creusot-Montceau) à d’autres <strong>en</strong>Franche Comté , ainsi qu’aux 3 Régions, etoffre un cadre pour des projets <strong>en</strong> commun(transport, université, culture, etc.)Une capitale régionale disposant d’une bonn<strong>en</strong>otoriété et dynamique (infrastructures etprojets structurants) - L'agglomération deDijon (plus de 238 000 habitants) conc<strong>en</strong>tre15 % de la population régionaleEn <strong>Bourgogne</strong>, la croissance démographiqueest faible, et la périurbanisation bénéficieaux petites communes rurales proches, etpeu aux zones urbanisées périphériques. Lasuperficie de l'espace urbain bourguignons'est restreinte <strong>en</strong>tre 1999 et 2010 (-2%contre +19% <strong>en</strong> France).Des agglomérations aux franges de la régionet attirées par les Régions voisines (influ<strong>en</strong>cedes territoires limitrophes)Une difficulté de la capitale régionale àrayonner sur toute la <strong>Bourgogne</strong> du fait de sasituation géographique exc<strong>en</strong>trée, notamm<strong>en</strong>t dupoint de vue universitaire. Elle occupe le 27èmerang des agglomérations nationales pour sapopulation.En 10 ans le nombre de citadins a diminué <strong>en</strong><strong>Bourgogne</strong> (de 923 300 <strong>en</strong> 1999 à 912 500 <strong>en</strong>2008), ce qui est contraire à la t<strong>en</strong>danc<strong>en</strong>ationale. Seules <strong>Bourgogne</strong> et Champagne-Ard<strong>en</strong>nes sont dans ce cas (pas ded<strong>en</strong>sification). 55,7% de la populationbourguignonne vit <strong>en</strong> ville (ville isolée ouagglomération) contre 77,5% <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>FrancePôles urbains intermédiaires (petites villes)Des petits pôles maillant le territoire : 62petites villes (<strong>en</strong>tre 2 000 et 20 000 habitants)conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t 19% de la population 24% del’emploi régional (17% <strong>en</strong> France).Des pôles disposant de fonctions dec<strong>en</strong>tralités (services et équipem<strong>en</strong>ts publics,santé, <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, commerce et servicesmarchands…) : les petites villesbourguignonnes conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t 24% deséquipem<strong>en</strong>ts (16% <strong>en</strong> France).Quelques villes éloignées des grands pôlesqui rest<strong>en</strong>t attractives : modèles dedéveloppem<strong>en</strong>t ?Pôles urbains intermédiaires (petites villes)<strong>Les</strong> petites villes bourguignonnes ont perduglobalem<strong>en</strong>t des habitants <strong>en</strong> 10 ans,contrairem<strong>en</strong>t au plan national (-0,1% contre+0,8%).<strong>Les</strong> dynamiques (population emploi, logem<strong>en</strong>t,équipem<strong>en</strong>t…) sont favorables pour les 30petites villes périurbaines, mais défavorablespour les 26 petits pôles d’emploi =>fragilisation des fonctions de c<strong>en</strong>tralitéGlobalem<strong>en</strong>t, une diminution de l’attractivitéhors zones péri-urbaines : baisse de lapopulation, tissu économique fragilisé etsouv<strong>en</strong>t sur des secteurs traditionnels <strong>en</strong>mutation, vacance de logem<strong>en</strong>ts et habitatpeu adapté aux besoins (taille, performanceénergétique, équipem<strong>en</strong>t, etc.)


Zones urbaines infra communalesprioritaires12 contrats urbains de cohésion sociale(CUCS) ont été signés <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>. Ilsconcern<strong>en</strong>t 47 quartiers prioritaires qui sesont <strong>en</strong>gagés dans un processus de politiquede la ville et représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 6,7 % de lapopulation bourguignonne (<strong>en</strong>viron 110 000habitants). Le zonage politique de la villecompr<strong>en</strong>ant 22 Zones urbaines s<strong>en</strong>sibles(ZUS), 12 Zones de redynamisation urbaine(ZRU). 2 Zones franches urbaines (ZFU) àCh<strong>en</strong>ôve et à S<strong>en</strong>s, et 23 quartiers ont faitl'objet d'une conv<strong>en</strong>tion de rénovation urbaineZones urbaines infra communales prioritairesPart importante de ces quartiers dans despetites communesUn déficit d'imageConc<strong>en</strong>tration géographique de familles <strong>en</strong>grandes difficulté sociales et financières et forteproportion des jeunes au chômagePeu de mixité sociale, et une offre de servicesparfois défaillante et insuffisantePeu de quartier sont dans une situationcritique au regard de critères nationaux(« priorité 1 ») - conc<strong>en</strong>tration des actions surun petit nombre de quartiers : 10 <strong>en</strong> priorité 1,19 <strong>en</strong> priorité 2 et 18 <strong>en</strong> priorité 3.Un secteur associatif actif et réceptif (MJC,c<strong>en</strong>tres sociaux)Une dynamique de rénovation urbaineforte :expéri<strong>en</strong>ce dans chaque départem<strong>en</strong>t de laconduite de projets de rénovation urbainechangem<strong>en</strong>t d’aspect très significatif desquartiers <strong>en</strong> termes de rénovation urbaineD'après l'analyse réc<strong>en</strong>te de l'INSEE sur lesIRIS (îlots regroupés pour l'informationstatistique), et au regard du seul indicateurrev<strong>en</strong>u fiscal médian, 213 quartiers (IRIS) desprincipales agglomérations bourguignonnesont été analysés. Aucun nouveau quartier,qui ne soit pas déjà id<strong>en</strong>tifié commeprioritaire, n'est ressorti.OPPORTUNITESAgglomérationsDes régions limitrophes (Ile-de-France, etRhône Alpes) <strong>en</strong> fort développem<strong>en</strong>t ;dynamiques sur lesquelles s’appuyer etDe nombreux quartiers de priorité 2 ou 3 quinécessit<strong>en</strong>t un effort d'accompagnem<strong>en</strong>t vers lasortieUn manque de coordination des associationset servicesDes territoires qui n'ont pas connu de projetsde rénovation urbaine (5 ZUS et 8 quartiers) etd'autres pour lesquels l'interv<strong>en</strong>tion doit êtrecomplétée (3 ZUS)21 IRIS ressort<strong>en</strong>t comme ayant un rev<strong>en</strong>ufiscal médian inférieur de 50% à celui de la zone<strong>en</strong>globante (l'unité urbaine, EPCI et aireurbaine). Tous correspond<strong>en</strong>t à des quartiersou des parties de quartiers ciblés par desCUCS.MENACESAgglomérationsSubir l’attractivité des territoires limitrophes etn’être qu’un territoire de passage


construire son propre développem<strong>en</strong>t (ycompris <strong>en</strong> organisant et assurant un relais viales villes moy<strong>en</strong>nes)Réflexion de la plupart des agglomérations surles espaces d’activités économiques d’ampleur(structuration économique)Des rapprochem<strong>en</strong>ts d’agglomération (ex :Grand Chalon – CCM), même sur le sillonSaône Rhône : la constitution d’un pôlemétropolitain (loi de 2010) Dijon /BesançonUne généralisation d’outils de stratégieterritoriale pour un projet de développem<strong>en</strong>t(SCOT, PLUI, PCET…)Une abs<strong>en</strong>ce de stratégie régionaled’agglomération, des réponses ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>toutils-dispositifsPas de stratégie d’aménagem<strong>en</strong>t coordonnée decertaines agglomérations proches (ex : Beaune– Dijon ; S<strong>en</strong>s-Auxerre ; Mâcon-Chalon)Faiblesse de la stratégie de réserves foncièresExt<strong>en</strong>sion de l’étalem<strong>en</strong>t urbainPôles urbains intermédiaires (petites villes)Une généralisation d’outils de stratégieterritoriale pour un projet de développem<strong>en</strong>t(SCOT, PLUI, PCET, projet de ville…)R<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t des compét<strong>en</strong>ces des EPCI etr<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de leurs périmètresgéographiquesRéhabilitation des logem<strong>en</strong>ts des petites villespour une attractivité résid<strong>en</strong>tielleDiversifier l’économie souv<strong>en</strong>t spécialisée despetits pôles d’emploiPôles urbains intermédiaires (petites villes)« Par<strong>en</strong>t pauvre » des politiques et dispositifspublicsDes intercommunalités pas suffisamm<strong>en</strong>tintégrées (transfert de compét<strong>en</strong>ces limité) :poursuite de la défiance <strong>en</strong>tre villes c<strong>en</strong>treset communes « périphériques » : abs<strong>en</strong>ce dedialogue, peu de solidarité et de mutualisation…des contraintes financières de plus <strong>en</strong> plusimportantes (contraintes r<strong>en</strong>forcées par descharges de c<strong>en</strong>tralité non assumées par touteleur zone d’influ<strong>en</strong>ce)Une perspective démographique marquée pardes territoires de plus <strong>en</strong> plus vieillissants et dessoldes naturels et/ou migratoires négatifs :double t<strong>en</strong>dance démographiqueRisque de déprise <strong>en</strong>traîné par un effet de seuildû à des mutations économiques etdémographiques concomitantesZones urbaines infra communalesprioritairesTerreau fertile pour le passage du PRU auPRUS (sur l'insertion, l'emploi, la gestionZones urbaines infra communales prioritairesRisque de démobilisation à la clôture du PRUdans les quartiers.


urbaine de proximité)Recherche d’expérim<strong>en</strong>tations visant unemeilleure coordination des dispositifs et desacteurs : l'expérim<strong>en</strong>tation dans le quartier desGrésilles permet de r<strong>en</strong>forcer la coordination<strong>en</strong>tre les acteurs et la mise à plat desfinancem<strong>en</strong>ts (mobilisation des crédits de droitcommun), ouverture de points relais-emploi parla MDEF, de nouveaux dispositifs dans le planrégional de santé pour un meilleur accès auxsoins sur place (conseil locaux de santé,contrat de santé, maison pluri-professionnellede santé)Un tissu associatif (exerçant des missions deservice public) mais fragilisé financièrem<strong>en</strong>t etm<strong>en</strong>acé sur sa pér<strong>en</strong>nité avec un vieillissem<strong>en</strong>tdes dirigeants de ces structuresEn termes de politiques publiques :- des quartiers qui pourrai<strong>en</strong>t ne pas connaîtrede programme de rénovation (urbaine et sociale)- la rénovation urbaine des quartiersbourguignons risque de ne pas être considéréecomme prioritaire au plan national- abs<strong>en</strong>ce de visibilité sur la politique de la ville- des moy<strong>en</strong>s financiers <strong>en</strong> baisse- une difficulté à mobiliser des chiffres relatifs àl'éducation, à l'accès aux soins et l'état de santé,à la discrimination et à la sécurité au niveau desquartiersPlusieurs quartiers sur lesquels la rénovationurbaine peut être <strong>en</strong>gagée rapidem<strong>en</strong>t (étudespréalables réalisées ou <strong>en</strong> cours). Unedynamique part<strong>en</strong>ariale dans le cadre de larénovation urbaine à r<strong>en</strong>forcer (conv<strong>en</strong>tion depart<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre l'Etat, le Conseil régional de<strong>Bourgogne</strong> et l'ANRU) et qu’il faut savoirmaint<strong>en</strong>ir dans le cadre des dispositifs desortie (Plans stratégiques locaux, gestionurbaine de proximité, conv<strong>en</strong>tions de quartier,…)Desserte par le tram (transport <strong>en</strong> commun <strong>en</strong>site propre) sur le grand DijonActions <strong>en</strong>gagées par les bailleurs sociaux <strong>en</strong>vue d'améliorer la qualité énergétique deslogem<strong>en</strong>ts sociaux


AnnexeClassem<strong>en</strong>t des quartiers des CUCS - méthode largem<strong>en</strong>t déconc<strong>en</strong>trée consistant à grouper lesquartiers <strong>en</strong> trois catégories selon les difficultés socioéconomiques auxquelles ils étai<strong>en</strong>t confrontés. Cescatégories étai<strong>en</strong>t définies dans la circulaire du 24 mai 2006 fondatrice des Cucs (référ<strong>en</strong>ce à la loi du 1eraoût 2003 d’ori<strong>en</strong>tation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine) par l’int<strong>en</strong>sité des moy<strong>en</strong>sà affecter dans1-« les quartiers dans lesquels une interv<strong>en</strong>tion massive et coordonnée de l’<strong>en</strong>semble des moy<strong>en</strong>s estabsolum<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sable ;2- les quartiers dans lesquels les difficultés sociales et économiques sont moindres mais pour lesquels lamobilisation de moy<strong>en</strong>s spécifiques au delà des moy<strong>en</strong>s de droit commun est néanmoins nécessaire ;3- les quartiers où les moy<strong>en</strong>s à mettre <strong>en</strong> œuvre relèv<strong>en</strong>t davantage de la prév<strong>en</strong>tionou de la coordination des moy<strong>en</strong>s de droit commun ».Diagnostics :− diagnostic territorial du quartier des Grésilles− 22 diagnostics de quartier par ZUS de priorités 1 et 2 réalisés par l'INSEE− 3 diagnostics de quartiers sur la Saône-et-Loire : Prés-Saint-Jean, Claudel Pagnol Bernanos,Aubépins− 5 photographies de territoire du départem<strong>en</strong>t de l'Yonne: CUCS de l'Auxerrois, CUCS d'Avallon,CUCS de Mig<strong>en</strong>nes, CUCS de Saint-Flor<strong>en</strong>tin, CUCS du Sénonais− 5 états des besoins relatifs à la "rénovation urbaine" dans le départem<strong>en</strong>t de la Nièvre pour lesquartiers prioritaires de la politique de la ville : Quartier ZUS des Bords de Loire (partie Est - quartierdes Courlis) à Nevers (priorité 2), Quartier ZUS de Saint Laur<strong>en</strong>t à Cosne-Cours-sur-Loire (priorité2), Quartier ZUS du Banlay à Nevers (priorité 2), Quartier des Montôts à Nevers (priorité 1), Quartierde la Gar<strong>en</strong>ne à Fourchambault (priorité 2).− un fort besoin de rénovation urbaine sur Claudel Pagnol Bernanos à Chalon lorsque le projet serastabilisé (2013 ? 2014 ?). Une étude urbaine est <strong>en</strong> coursListe des siglesANRU : Ag<strong>en</strong>ce nationale pour la rénovation urbaineCLAS : Contrat local d'accompagnem<strong>en</strong>t à la scolaritéCPSQ : Conseil de prév<strong>en</strong>tion et de sécurité de quartierCUCS : Contrat urbains de cohésion socialeCLSPD : Conseil local de sécurité et prév<strong>en</strong>tion de la délinquanceEPCI : Établissem<strong>en</strong>t public de coopération intercommunaleGUSP : Gestion urbaine et sociale de proximitéPCET :Plan climat énergie territorialPRE : Programme de réussite éducativePLIE : Plan local pour l'insertion et l'emploiPLUI : Plan local d'urbanisme intercommunalPSL : Plans stratégiques locauxPRU : Projet de rénovation urbainePRUS : Projet de rénovation urbaine et socialeREAAP : Réseau d'écoute, d'appui et d'accompagnem<strong>en</strong>t des par<strong>en</strong>tsSCOT : Schéma de cohér<strong>en</strong>ce territorialeSDCI : Schéma de coopération intercommunaleURMDE : Union régionale des maisons de l'emploiZFU : Zone franche urbaineZUS : Zone urbaine s<strong>en</strong>sibleZRU : Zone de redynamisation urbaine


ANNEXE Fiche territoires rurauxAnalyse AFOMLa région bourgogne est caractérisée par l'hétérogénéité de son territoire et dispose d'espacestrès variés qui peuv<strong>en</strong>t être analysés <strong>en</strong> deux dynamiques de zones :3. La métropolisation dijonnaise : Zones <strong>en</strong>traînées par la dynamique d'agglomération parla ville de Dijon. Elle créé une interdép<strong>en</strong>dance des territoires croissantes. D'une part surun axe urbain et économique de Dijon à Chalon-sur-Saône qui se prolonge jusqu'au Creusot-Montceau-les-Mines,d'autre part sur un axe de coopération r<strong>en</strong>forcée qui s'ori<strong>en</strong>te versDole et Besançon <strong>en</strong> Franche-Comté pour l'éducation supérieure et les services hospitaliers.4. <strong>Les</strong> interfaces interrégionales : Territoires imbriqués avec des bassins de vie d'autres régionsdu fait de leur proximité avec des métropoles voisines. <strong>Les</strong> interactions sont nombreusesnotamm<strong>en</strong>t au niveau domicile-travail._La vallée de l'Yonne, zone de desserrem<strong>en</strong>t francili<strong>en</strong> pour les ménages et pour l'activité,ce qui <strong>en</strong> fait une zone de croissance de la région. Le Nord Yonne, au carrefour de 3 autoroutesA6, A5, A19 se trouve à la jonction de trois régions : île de France, Champagnes Ard<strong>en</strong>neet C<strong>en</strong>tre. <strong>Les</strong> capitales régionales voisines, Paris Orléans et Troyes, sont à moinsd’une heure de transport ce qui est un atout d’ouverture et de croissance économique maisprés<strong>en</strong>te égalem<strong>en</strong>t un risque de perte d’id<strong>en</strong>tité bourguignonne du fait de son éloignem<strong>en</strong>tde la capitale régionale (2h30 de transport S<strong>en</strong>s- Dijon)._La vallée de la Saône, de forte coopération économique avec la région Rhône-Alpes. Cequi implique des glissem<strong>en</strong>ts résid<strong>en</strong>tiels importants._Le val de Loire, axe de moindre dynamique, où les échanges sont positifs avec la régionC<strong>en</strong>tre. Nevers <strong>en</strong> est le c<strong>en</strong>tre d'influ<strong>en</strong>ce local, avec un rayonnem<strong>en</strong>t sur la Nièvre, leCher et l'Allier.ATOUTSEn termes d’attractivitéFAIBLESSESEn termes d’attractivitéUne faible d<strong>en</strong>sité de population- 52 habitants aukm² (112 <strong>en</strong> France) - garante d'une bonnequalité de vieUne région rurale : 95 % des communes ont moinsde 2 000 habitants (87% <strong>en</strong> France hors Ile deFrance)Un coût de la vie attractif, grâce aux coûtsFaible croissance de la population conc<strong>en</strong>trée dansle milieu urbain et péri-urbain, projections 2040 del'INSEE plaçant la <strong>Bourgogne</strong> <strong>en</strong> deçà de lamoy<strong>en</strong>ne nationale (croissance de 0,16% contre0,41%)Une armature urbaine peu structurante, et des


aisonnables du foncier et de l'immobilierpôles fragilisés dans leurs fonctions de c<strong>en</strong>tralitéUn flux migratoire positif de retraités(notamm<strong>en</strong>t Puisaye, Bresse, Nièvre) <strong>en</strong>prov<strong>en</strong>ance d'importants pôles urbains (Paris,Lyon) et de pays de l'Union Europé<strong>en</strong>ne (Suisse,Grande Bretagne, Pays Bas, Belgique)Une population vieillissante :• 30 % des habitants sont retraités (25 % <strong>en</strong>France)• 7 % sont élèves ou étudiants (9 % <strong>en</strong>France)Des richesses naturelle et patrimonialeremarquable, fortes aménités valorisables - Un Valorisation touristique pas suffisamm<strong>en</strong>t structurée,patrimoine naturel valorisé par la pratique du ne permettant aux territoires à pot<strong>en</strong>tiel touristiquesport de naturede jouer pleinem<strong>en</strong>t la carte de l’économieUne image de marque très positive de la touristique<strong>Bourgogne</strong> <strong>en</strong> tant que destination touristiqueDes territoires ruraux relativem<strong>en</strong>t préservés,prés<strong>en</strong>ce forestière importante dans certaineszones (Châtillonnais, Morvan, Ouest Nièvre)Des productions locales agricoles et forestières àforte notoriétéBiodiversité remarquable et riche : élevage plutôtext<strong>en</strong>sif, trame verte et bleue sur 70 % du territoireUne bonne accessibilité aux services dans Services publics fragiliséscertaines zones du fait des petits pôles urbainsEmerg<strong>en</strong>ce d'un travail <strong>en</strong> réseau <strong>en</strong> matière despectacle vivant (travail <strong>en</strong> milieu rural desscènes nationales, scènes de musique et pôles despectacle vivant)Une dynamique de souti<strong>en</strong> actif au développem<strong>en</strong>t Une offre de soin primaire <strong>en</strong> milieu rural fragiledes services (maison médicale de santé avec vieillissem<strong>en</strong>t des professionnels de santénotamm<strong>en</strong>t...)Un tissu industriel prés<strong>en</strong>t <strong>en</strong> milieu rural, ycompris sur les filières phares• des jeunes moins qualifiés que dans lesautres régions (taux de sortie scolaire sansqualification de 7 % (6 % <strong>en</strong> France))• des zones d'emploi rurales avec un faibl<strong>en</strong>ombre d'<strong>en</strong>treprises, un appareil deformation insuffisant et une faiblemobilité des actifs sous-qualifiés• des populations bénéficiant des minimasociaux plus marquées dans la Nièvre etl'Yonne• des zones d'emploi rurales les plustouchées par le vieillissem<strong>en</strong>t de lapopulation et le repli de la population active


– chômage de longue durée et chômagedes séniors (Autunois, Charolais,Montbardois et Nivernais-Morvan)• risque pot<strong>en</strong>tiel lié à une activité demono-industrie sur certaines zonesd’emploiImportance des logem<strong>en</strong>ts indignes dans le parcprivé, situation particulièrem<strong>en</strong>t marquée dansl'Yonne. (11,2%) et dans la Nièvre (14,1%).• Vacance de logem<strong>en</strong>ts et remise sur lemarché difficile• Car<strong>en</strong>ce de l'offre locative <strong>en</strong> milieu rural• Une structure de la consommationénergétique des logem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> <strong>Bourgogne</strong>supérieure à la moy<strong>en</strong>ne nationale (2,8tonnes équival<strong>en</strong>t pétrole contre 2,6 <strong>en</strong>national).En termes de planification - urbanismeEn termes de planification - urbanismeUne dynamique des SCOT <strong>en</strong>cl<strong>en</strong>chéeAugm<strong>en</strong>tation de la couverture du territoire <strong>en</strong>PLUBonne couverture <strong>en</strong> territoires de projetCouverture hétérogène <strong>en</strong> matière de SCOT(dynamique quais exclusive <strong>en</strong> Saône et Loire)Faible culture de la planification spatialeEn termes d’accessibilitéCarrefour de communication national eteuropé<strong>en</strong> : réseau autoroutier d<strong>en</strong>se ; réseauferroviaire d<strong>en</strong>se égalem<strong>en</strong>t. TGV Est (Dijon,Strasbourg, Bâle), TER...En termes d’accessibilitéInfrastructures anci<strong>en</strong>nes (A6, LN1, réseaucapillaire, etc.) à requalifier au titre des <strong>en</strong>jeuxactuels biodiversité, sécurité, …Inadéquation <strong>en</strong>trel'aménagem<strong>en</strong>t actuel de certaines sectionsroutières du RTE-T et de leurs usages (RCEA etRN7) – sections particulièrem<strong>en</strong>t dangereuses avecun fort trafic PL de l'ordre de 30%Réseaux routiers permettant de traverser larégion (et plutôt N/S que E/O plutôt que diffusersur la région)Implication des collectivités <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t desopérateurs privés pour réduire les zonesblanches haut débit dans les 4 départem<strong>en</strong>ts(conseils généraux, conseil régional,Des zones blanches <strong>en</strong> haut débit persistantes <strong>en</strong>milieu ruralTerritoires ruraux et numérique des


agglomérations de Chalon-sur-Saône, de Creusot investissem<strong>en</strong>ts privés sur le THD limités auxMontceau, la communauté de communes Loire-et- zones urbainesNohain)De nombreux établissem<strong>en</strong>ts publicsnumériques prés<strong>en</strong>ts sur le territoire réalis<strong>en</strong>t desactions de formations pour les citoy<strong>en</strong>s etplusieurs services numériques d'<strong>en</strong>vergures(E-bourgogne, portail de l'informationgéographique, télémédecine, etc)Un fort pot<strong>en</strong>tiel ENR et une stratégie régionaleclimat-énergie arrêtéeOPPORTUNITESMENACESDynamique touristique croissante liée àplusieurs grands projets : Alésia, parcs naturels,grand site Vezelay, canaux, Cluny, classem<strong>en</strong>tcôte viticole au patrimoine de l'UNESCO,… et àl'itinérance.Stratégies éparses de développem<strong>en</strong>t local - UneUn territoire structuré <strong>en</strong> SCOT à l'échéance deingénierie territoriale insuffisante et une2017gouvernance morceléeStratégie de cohér<strong>en</strong>ce régionaleAbs<strong>en</strong>ce de certitude et de pér<strong>en</strong>nité desd'aménagem<strong>en</strong>t numérique finalisée avec des<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts des opérateurs privés <strong>en</strong> matière decollectivités impliquéesdéveloppem<strong>en</strong>t du THDLa demande sociétale de numérique (loisirs etFracture numérique pour le ruralusages professionnels) pousse les opérateursprivés comme publics.Gisem<strong>en</strong>t d'emplois dans la rénovationPrécarité énergétique croissante des ménages, desénergétique avec gamme de services spécifiquescollectivitésForte proportion de logem<strong>en</strong>ts anci<strong>en</strong>s avecstratégies locales de l’habitat faiblesDes flux de population pauvre vers le territoire rurallié au coût du logem<strong>en</strong>tMaillage territoriale des maisons de santé très Un défaut de couverture minimale <strong>en</strong> soinsavancé (23 existantes, 40 att<strong>en</strong>dues dans les 2 primaires de certains territoiresans)Poursuite du déclin démographique de 22 des25 pôles d’emploi ruraux intermédiaires


Des clusters et des pôles de compét<strong>en</strong>cesusceptibles d'irriguer le tissu rural - retombéesdes actions des pôles de recherche agri<strong>en</strong>vrionnem<strong>en</strong>tale(ENSAM, AgroSup, INRA,CNRS...) et leur application (VITAGORA, agro<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t…)


LES GEOGRAPHIES PRORITAIRES EN BOURGOGNEPERIMETRES DES GEOGRAPHIESPRIORITAIRES ET ZONAGESREGLEMENTAIRES12 CUCS47 quartiers ciblés par les CUCS- 10 priorité 1- 19 priorité 2- 18 priorité 3►25 quartiers CUCS non ZUS►22 ZUS23 quartiers éligibles à une conv<strong>en</strong>tionANRU*|||||||||||AVANTAGES CUMULÉS LIÉSA LA GÉOGRAHIE ET AUZONAGECrédits politique de la ville| +|Exonérations TFPB**|(bailleurs sociaux)|et autres avantages|| +||Conv<strong>en</strong>tion ANRU|12 ZRU2 ZFU| +||| +||||| +|||||||Exonérations ZRUExonérations ZFU* les quartiers du PNRU relevant d'une dérogation « article 6 » sont situés hors ZUS** Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)VN – SGAR <strong>Bourgogne</strong> – octobre 2012


Contribution de Insee-<strong>Bourgogne</strong> au diagnostic territorial stratégique 2014 - 2020Atelier F « Territoires urbains - territoires ruraux »Octobre 2012La méthode :Le repérage des quartiers (Iris 1 ) les plus <strong>en</strong> difficulté a été réalisé conformém<strong>en</strong>t aux critères souhaités par la DATAR , à savoir, id<strong>en</strong>tifier leszones urbaines infra-communales dont la valeur du rev<strong>en</strong>u fiscal médian par unité de consommation(UC 2 ) représ<strong>en</strong>te moins de 50% de celledu rev<strong>en</strong>u fiscal médian de l'agglomération de référ<strong>en</strong>ce dans laquelle se situe l’Iris. Ce calcul a été réalisé pour trois zones <strong>en</strong>globantes :l’unité urbaine, l’EPCI et l’aire urbaine. Pour chaque Iris, une note de 0 à 3 correspondant à la « difficulté » a été calculée. Elle vaut « 0 » quandle rev<strong>en</strong>u médian de l’iris ne remplit pas le critère pour aucune des zones <strong>en</strong>globantes. La note vaut « 3 » quand I‘iris remplit le critère pourchacune des trois zones <strong>en</strong>globantes.Deux remarques préalables :Cette méthode ne permet pas de t<strong>en</strong>ir compte de tous les quartiers ciblés par les CUCS notamm<strong>en</strong>t ceux situés sur des communes nondécoupées <strong>en</strong> Iris (car de moins de 10 000 habitants).Cette méthode est basée sur le découpage des grandes communes <strong>en</strong> Iris, maille assez large. Certaines zones infra Iris peuv<strong>en</strong>t échapper àl’analyse, car la population de ces zones ne pès<strong>en</strong>t pas suffisamm<strong>en</strong>t dans la population totale de l’Iris.1Iris : ilots regroupés pour l’information statistique2Unité de consommation : Dans chaque ménage fiscal, on compte le nombre d'équival<strong>en</strong>ts adultes qui le compos<strong>en</strong>t :- le premier adulte compte pour 1 ;- les autres personnes de 14 ans et plus pour 0,5 ;- les <strong>en</strong>fants de moins de 14 ans pour 0,3.En terme d'étude du rev<strong>en</strong>u fiscal, cette unité de mesure permet de relativiser le rev<strong>en</strong>u du ménage suivant sa taille et sa structure par âge. Elle estpréconisée pour comparer les niveaux de rev<strong>en</strong>us <strong>en</strong>tre les zones géographiques observées et pour analyser les inégalités de rev<strong>en</strong>u à l'intérieur d'unemême zone géographique.Contribution de l’INSEE <strong>Bourgogne</strong> au diagnostic territorial stratégique 2014 - 2040 Octobre 2012Dossier suivi par : Christine LECRENAIS , courriel : christine.lecr<strong>en</strong>ais@insee.fr


Sur les 213 iris d’habitat des principales agglomérations de la <strong>Bourgogne</strong>, 21 iris ressort<strong>en</strong>t comme ayant un rev<strong>en</strong>u fiscal médianinférieur de 50% à celui dau moins une des zones <strong>en</strong>globantes 3 , 17 ont la totalité ou une partie de leur territoire <strong>en</strong> Zus ; 4 <strong>en</strong> NQP.Tous correspond<strong>en</strong>t à des quartiers ou parties de quartiers ciblés par des CUCS.Trois Iris nettem<strong>en</strong>t plus pauvres :Pour trois Iris le rev<strong>en</strong>u médian par UC représ<strong>en</strong>te un tiers ou moins du rev<strong>en</strong>u médian de l’agglomération <strong>en</strong>vironnante. L’un est situé àNevers : La Grande Pâture (5 400 euros) contre 17 300 pour le Grand Nevers ; les deux autres à Chalon-sur-Saône : Pagnol Claudel ex-LeStade(5 400 euros) et Bernanos ex-La Fontaine aux loups (6 000 euros) contre 18 200 euros pour le Grand Chalon. Pour ces trois Iris,l’indicateur de chômage chez les personnes âgées de 15 à moins de 65 ans calculé avec le rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de la population 2008 est supérieur à41% (au moins trois fois supérieur à celui observé sur l’agglomération)Pour les 18 autres iris, le niveau de rev<strong>en</strong>u médian se situe <strong>en</strong>tre 6 000 et 9 400 euros par UC, selon les cas, il représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre 37% et 50 %du rev<strong>en</strong>u médian de l’agglomération <strong>en</strong>globante.Par agglomération :Le Grand DijonEn Côte d’Or, cinq Iris, tous situés sur la commune de Dijon rempliss<strong>en</strong>t le critère.Grésilles C<strong>en</strong>tre ; Castelnau et Lochères sont situés dans la Zus « Grésilles » ;Le Lac et Edouard Belin sont situés sur le NQP « Fontaine d’Ouche».Le rev<strong>en</strong>u médian de ces cinq Iris varie de 9 000 à 9 400 euros et représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>viron 48% du rev<strong>en</strong>u médian du Grand Dijon.L’indicateur de chômage le plus élevé est de 44% pour l’Iris Castelnau (« Zus Grésillles ») contre 10% sur le Grand Dijon.Aucun des iris des Zus « Le Mail » à Ch<strong>en</strong>ove, « Bief du Moulin » à Longvic, « C<strong>en</strong>tre Ville » à Quetigny, « Belvédère » à Talant ne ressort<strong>en</strong>t.Le Grand ChalonSur la commune de Chalon-sur-Saône, <strong>en</strong> plus des quartiers Bernanos et Pagnol Claudel (ex Fontaine aux Loups et Le Stade) citésprécédemm<strong>en</strong>t, les Iris Prés-Saint-Jean- Sud et Prés-Saint-Jean-Nord, tous deux situés dans la « zus Prés-Saint-Jean » et l’Iris Aubépin(« NQP Aubépins ») répond<strong>en</strong>t au critère. Le rev<strong>en</strong>u médian de ces quartiers oscille <strong>en</strong>tre 8 300 et 8 600 euros soit <strong>en</strong>tre 46 et 48% du rev<strong>en</strong>umédian du Grand Chalon. L’indicateur de chômage est le plus élevé à Prés Saint Jean Sud,32% contre 10,9% pour la communautéd’agglomération.3Trois zones <strong>en</strong>globantes sont considérées : l’unité urbaine, l’Epci et l’aire urbaine.Contribution de l’INSEE <strong>Bourgogne</strong> au diagnostic territorial stratégique 2014 - 2040 Octobre 2012Dossier suivi par : Christine LECRENAIS , courriel : christine.lecr<strong>en</strong>ais@insee.fr


CAMVALA Mâcon, Seul l’Iris Saugeraies faisant partie de la « Zus <strong>Les</strong> Saugeraies - Gautriats » répond au critère avec un rev<strong>en</strong>u médian de 8 400 euroscontre 18 500 euros pour la CAMVAL. La part des chômeurs est importante, de 35% <strong>en</strong> 2008 contre 10,9% pour l’agglomération.CCMUn seul iris du Creusot, Harfleur correspondant à la « Zus Harfleur », est sélectionné avec 8 200 euros de rev<strong>en</strong>u médian soit moitié moins quecelui observé pour la CCM. L’indicateur de chômage y est particulièrem<strong>en</strong>t élevé : 43,5% contre 13,7% pour l’agglomération.Montceau-les-Mines qui n’a pas de quartier classé <strong>en</strong> Zusa a trois quartiers classés NQP, mais aucun Iris de ces derniers ne ressort sur lecritère DATAR.Sur la commune de Torcy, non découpée <strong>en</strong> Iris, la « Zus Résid<strong>en</strong>ce du Lac » échappe à la méthode.CC de l'AutunoisL’iris Collectif Saint-Pantaléon, correspondant au NQP du même nom répond au critère avec 7 400 euros de rev<strong>en</strong>u médian par UC contre 16700 pour la CC de l'Autunois. L’indicateur de chômage y est 3 fois plus élevé que sur l’<strong>en</strong>semble de la communauté de communes (33% contre11%).La CA de NeversEn plus du quartier La Grande Pâture déjà évoqué, trois Iris sont sélectionnés sur Nevers. Le rev<strong>en</strong>u médian de l’Iris « <strong>Les</strong> Courlis » (« Zus <strong>Les</strong>Courlis ») est faible (6 400 euros contre 17 300 euros pour le Grand Nevers), il est de 7 600 euros pour l’Iris <strong>Les</strong> Bords de Loire (Zus « <strong>Les</strong>Bords de Loire ») et de 8 100 euros pour l’Iris Le Banlay - Maréchal Leclerc (« Zus Le Banlay »). L’indicateur de chômage est le plus fort pourLe Banlay - Maréchal Leclerc (35% contre 13,8% dans la CA de Nevers.CC de l'AuxerroisDeux Iris répond<strong>en</strong>t au critère : Sainte-G<strong>en</strong>eviève (« Zus Saint-Siméon Sainte - G<strong>en</strong>eviève ») avec un rev<strong>en</strong>u médian de 7 700 euros et l’Iris<strong>Les</strong> Egriselles (« Zus Quartiers Est ») avec 8 900 euros contre 18 700 euros pour la CA de l’Auxerrois. L’indicateur de chômage est le plusélevé pour l’Iris Sainte-G<strong>en</strong>eviève, avec 34,4%. Il n’y a pas d’Iris sélectionné pour les 2 autres Zus d’Auxerre : <strong>Les</strong> Brichères et <strong>Les</strong> Rosoirs.CC du SénonaisA S<strong>en</strong>s, deux Iris de la « Zus Quartiers Est : <strong>Les</strong> Champs d’Aloup, Champs Plaisants, les Arènes, <strong>Les</strong> Chaillots » répond<strong>en</strong>t au critère : Il s’agitde Champs-Plaisants-Sud et de Champs-Plaisants-C<strong>en</strong>tre, avec respectivem<strong>en</strong>t 8 400 euros et 9 000 euros pour rev<strong>en</strong>u médian contre 17 200pour la CC du Sénonais. A noter que l’Iris Champs-Plaisants-C<strong>en</strong>tre correspond au critère pour le référ<strong>en</strong>tiel Aire urbaine seulem<strong>en</strong>t.Contribution de l’INSEE <strong>Bourgogne</strong> au diagnostic territorial stratégique 2014 - 2040 Octobre 2012Dossier suivi par : Christine LECRENAIS , courriel : christine.lecr<strong>en</strong>ais@insee.fr


Tableau des iris ret<strong>en</strong>us :Libellé de lacommuneNom de l'IrisDegrédedifficultéIris <strong>en</strong>ZusouNQPRev<strong>en</strong>u fiscal médian par UC <strong>en</strong> 2009 (<strong>en</strong> euros)de l'IRISde l'UU2010d'appart<strong>en</strong>ancede l'AU2010d'appart<strong>en</strong>ancede l'EPCId'appart<strong>en</strong>anceIndicateur de chômage (RP 2008) 15-64ans (<strong>en</strong>%)de l'IRISde l'UU2010d'appart<strong>en</strong>ancede l'AU2010d'appart<strong>en</strong>ancede l'EPCId'appart<strong>en</strong>anceDEFMtoutescatégories(2010)Chalon-sur-Saône Le Stade 3 Zus 5 381 16 998 18 200 18 052 63,0 12,9 10,0 10,9 90Nevers La Grande Pâture 3 Zus 5 354 17 165 17 709 17 285 41,9 14,2 12,0 13,8 146Chalon-sur-Saône La Fontaine aux Loups 3 Zus 6 011 16 998 18 200 18 052 41,2 12,9 10,0 10,9 140Nevers <strong>Les</strong> Courlis 3 Zus 6 368 17 165 17 709 17 285 24,0 14,2 12,0 13,8 239Auxerre Ste-G<strong>en</strong>eviève (zus) 3 Zus 7 711 17 822 18 742 18 711 34,4 13,2 9,9 11,1 374Nevers <strong>Les</strong> Bords de Loire 3 Zus 7 597 17 165 17 709 17 285 31,6 14,2 12,0 13,8 235Autun Collectif Saint-Pantaleon 3 NQP 7 410 16 177 16 690 16 671 32,9 13,1 10,9 11,1 200Dijon Grésilles C<strong>en</strong>tre 3 Zus 8 964 19 643 19 880 19 771 32,2 10,1 8,9 10,0 322Mâcon Saugeraies 3 Zus 8 429 17 785 18 736 18 516 34,9 12,6 9,0 10,9 232Chalon-sur-Saône Prés Saint-Jean Sud 3 Zus 8 271 16 998 18 200 18 052 32,1 12,9 10,0 10,9 379Dijon Le Lac 3 NQP 9 175 19 643 19 880 19 771 23,7 10,1 8,9 10,0 471Nevers Le Banlay-Maréchal Leclerc 3 Zus 8 092 17 165 17 709 17 285 34,8 14,2 12,0 13,8 256Chalon-sur-Saône Aubépin 3 NQP 8 467 16 998 18 200 18 052 25,0 12,9 10,0 10,9 497Dijon Edouard Belin 3 NQP 9 371 19 643 19 880 19 771 30,8 10,1 8,9 10,0 554Dijon Castelnau 3 Zus 9 403 19 643 19 880 19 771 44,2 10,1 8,9 10,0 154Dijon Lochères 3 Zus 9 409 19 643 19 880 19 771 30,7 10,1 8,9 10,0 276Auxerre <strong>Les</strong> Egriselles (zus) 2 Zus 8 917 17 822 18 742 18 711 28,4 13,2 9,9 11,1 174Chalon-sur-Saône Prés Saint-Jean Nord 2 Zus 8 635 16 998 18 200 18 052 26,8 12,9 10,0 10,9 379S<strong>en</strong>s Champs Plaisants Sud 3 Zus 8 417 16 856 18 076 17 168 34,0 15,6 12,7 15,0 192Le Creusot Harfleur 3 Zus 8 208 16 838 17 035 16 433 43,5 14,3 13,6 13,7 98S<strong>en</strong>s Champs Plaisants C<strong>en</strong>tre 1 Zus 8 978 16 856 18 076 17 168 29,9 15,6 12,7 15,0 220Source : Insee - DGFiP, Rev<strong>en</strong>us fiscaux localisés des ménages 2009, pôle emploi 2010Contribution de l’INSEE <strong>Bourgogne</strong> au diagnostic territorial stratégique 2014 - 2040 Octobre 2012Dossier suivi par : Christine LECRENAIS , courriel : christine.lecr<strong>en</strong>ais@insee.fr


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »FICHEFONCTIONNEMENT URBAIN DE LA BOURGOGNEAvec une superficie de 31 582 km², la région <strong>Bourgogne</strong> est la 6 ème région la plus ét<strong>en</strong>due de France.Elle est aussi, hors Ile-de-France, la 15 ème région la plus peuplée <strong>en</strong> termes de population 1 .Le développem<strong>en</strong>t économique de ses principaux pôles urbains et les différ<strong>en</strong>ts choix de résid<strong>en</strong>cedes ménages mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce une armature urbaine régionale composée de 25 aires urbaines 2 .Ces aires urbaines établiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre elles, par les individus et les activités prés<strong>en</strong>tes, des relationsd’interdép<strong>en</strong>dances qui s’exprim<strong>en</strong>t à différ<strong>en</strong>tes échelles géographiques. Elles peuv<strong>en</strong>t s’apprécierselon int<strong>en</strong>sités variées et sont constitutives de systèmes urbains.Pour caractériser ce fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> systèmes 3 , sept modalités 4 d’échanges ont étésélectionnées 5 . Elles traduis<strong>en</strong>t trois dim<strong>en</strong>sions auxquelles ces espaces urbains sont confrontés :• la société mobile et de loisirs constitue la première dim<strong>en</strong>sion. <strong>Les</strong> mobilités des personnes, parla grande variété des motifs, des durées et des fréqu<strong>en</strong>ces des déplacem<strong>en</strong>ts, constitu<strong>en</strong>t un indicateurincontournable pour analyser l’intégration territoriale à différ<strong>en</strong>tes échelles ;• la société de la connaissance et de l’information constitue la deuxième dim<strong>en</strong>sion. Elle peutêtre caractérisée par un <strong>en</strong>semble de flux propre aux nouvelles pratiques de communication et derecherche comme les part<strong>en</strong>ariats sci<strong>en</strong>tifiques qui se développ<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre des institutions derecherche et de développem<strong>en</strong>t. D’autres indicateurs, actuellem<strong>en</strong>t non disponibles, mériterai<strong>en</strong>tpar la suite d’être intégrés à l’analyse ;• la troisième dim<strong>en</strong>sion concerne un des volets du fonctionnem<strong>en</strong>t économique des territoirescaractérisés, <strong>en</strong> l’espèce, par les relations <strong>en</strong>tre le siège d’une même <strong>en</strong>treprise et sesétablissem<strong>en</strong>ts.A travers cette grille d’analyse, les échanges préfér<strong>en</strong>tiels 6 et transversaux 7 <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tes airesurbaines ont pu être appréciés 8 . La caractérisation de ces relations met <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce unfonctionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> systèmes urbains qui s’exprime à trois échelles :• les systèmes urbains locaux (SUL) ;• les systèmes interurbains régionaux et interrégionaux (SIR) ;• les li<strong>en</strong>s transversaux établis par ces systèmes <strong>en</strong> France1 Population : 1 642 440 habitants (INSEE – 2009)2 Délimitation INSEE 20103 Fondé sur le zonage des aires urbaines INSEE de 19994 Cf. Annexe 1 « Tableau des indicateurs »5 Synthèse DATAR « <strong>Les</strong> systèmes urbains français » - Géographie Cités - Mars 2012http://www.territoires.gouv.fr/sites/default/files/travaux_<strong>en</strong>_l_10_synthese_susm.pdf6 <strong>Les</strong> relations préfér<strong>en</strong>tielles se définiss<strong>en</strong>t comme les échanges privilégiés qu’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t deux aires urbaines <strong>en</strong>tre elles. Un li<strong>en</strong> préfér<strong>en</strong>tielest alors id<strong>en</strong>tifié lorsque les échanges observés sur au moins 3 indicateurs sont supérieurs à ceux estimés par un modèle statistique gravitairequi permet de déterminer le volume théorique d’échanges que deux aires urbaines doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir au regard de leurs capacités d’émission etde réception.7 Une relation transversale est constatée lorsque les échanges réalisés <strong>en</strong>tre deux aires urbaines sont supérieurs à un seuil national affecté àchacun des sept indicateurs ret<strong>en</strong>us et constatés sur au moins 3 des 7 indicateurs.8 Cf. Annexe 3 – La France des réseaux <strong>en</strong> 4 cartesFiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 1


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Cette appréciation du fonctionnem<strong>en</strong>t des territoires urbains <strong>en</strong> systèmes constitue autant d’échellesd’actions pour définir, au regard de leurs atouts et de leurs faiblesses, des trajectoires futures dedéveloppem<strong>en</strong>t et de cohésion ; et déterminer les marges de progrès que les confédérations desterritoires ainsi caractérisées pourrai<strong>en</strong>t combler par les complém<strong>en</strong>tarités qu’ils serai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> capacitéde définir et d’exercer collectivem<strong>en</strong>t.1. L’échelle des systèmes urbains locaux (SUL) 9 de la <strong>Bourgogne</strong>La première échelle du fonctionnem<strong>en</strong>t urbain de la <strong>Bourgogne</strong> met <strong>en</strong> lumière les relations deproximité de ses aires urbaines. Ces relations form<strong>en</strong>t des systèmes urbains locaux qui secaractéris<strong>en</strong>t par les interdép<strong>en</strong>dances qu’une ou plusieurs aires urbaines tiss<strong>en</strong>t avec leurvoisinage.La <strong>Bourgogne</strong> dispose ainsi de 3 systèmes urbains locaux animés par autant d’aires urbaines quiexerc<strong>en</strong>t une fonction de têtes de réseau, compte t<strong>en</strong>u de leur poids économique notamm<strong>en</strong>t. Il s’agitde Dijon, Chalon-sur-Saône et Auxerre.Aux côtés de ces 3 systèmes urbains locaux, deux aires urbaines sont dans une situationparticulière : celles de Cosne-Cours-sur-Loire <strong>en</strong> position d’interdép<strong>en</strong>dance avec celle de Nevers<strong>en</strong> li<strong>en</strong> pour sa part et de manière préfér<strong>en</strong>tielle, avec l’aire urbaine de Bourges située <strong>en</strong> régionC<strong>en</strong>tre.9 Cf. Annexe 2 "Composition des SUL et population (INSEE 2006) »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 2


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »a. Le système urbain local de DijonL’aire urbaine de Dijon <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t localem<strong>en</strong>t des relations d’interdép<strong>en</strong>dances avec l’aire urbaine deBeaune 10 . Elles form<strong>en</strong>t un système urbain local qui regroupe 372 176 habitants <strong>en</strong> 2006.La typologie des relations préfér<strong>en</strong>tielles constatées <strong>en</strong>tre Dijon et Beaune montre une spécialisationéconomique de leurs relations.Ce système urbain local est impacté par la métropolisation. Cette métropolisation se définit comme leprocessus par lequel une circulation accélérée au niveau mondial des personnes, des informations etdes marchandises s’accompagne d’une conc<strong>en</strong>tration des échanges dans un nombre limité de pôlesurbains. Ainsi, l’impact de ce processus sur les aires urbaines françaises a été évalué par l’étude de laDATAR sur les systèmes urbains au travers de 14 indicateurs 11 qui traduis<strong>en</strong>t les 4 dim<strong>en</strong>sions de lamétropolisation à savoir :• la capacité d’un territoire à s’ouvrir à l’international ;• la capacité à innover ;• la capacité à accumuler de la ressource ;• la capacité à être interconnecté au niveau national avec de nombreux territoires.Selon ce cadre, les aires urbaines de Dijon et de Beaune sont impactées par le processus demétropolisation selon les capacités suivantes, appréciées par rapport à une moy<strong>en</strong>ne nationale 12 .10 Etude DATAR – Géographie-Cités, les systèmes urbains français, 2012. Relation <strong>en</strong>tre aires urbaines appréciées par les méthodes dec<strong>en</strong>tralités-dép<strong>en</strong>dances appliquées aux « li<strong>en</strong>s majeurs des flux préfér<strong>en</strong>tiels cumulés », « cumul des li<strong>en</strong>s majeurs définis sur chacun des septindicateurs », « li<strong>en</strong>s majeurs domicile-travail »11Cf. Annexe 1 « Tableau des indicateurs relatifs à la métropolisation des territoires »12 Cf. annexe 4 « Métropolisation des aires urbaines françaises »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 3


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »b. Le système urbain local de Chalon-sur-SaôneL’aire urbaine Chalon-sur-Saône <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t localem<strong>en</strong>t des relations d’interdép<strong>en</strong>dances avec lesaires urbaines de Mâcon, Montceau-les-Mines, Le Creusot, Autun et Louhans 13 . Elles form<strong>en</strong>t unsystème urbain local qui regroupe 353 017 habitants <strong>en</strong> 2006.La typologie des relations préfér<strong>en</strong>tielles constatées <strong>en</strong>tre Chalon-sur-Saône et ces cinq airesurbaines montre une prédominance des relations économiques <strong>en</strong>tre Chalon-sur-Saône et Mâcon,Montceau-les-Mines, Le Creusot et Louhans et une prédominance des relations résid<strong>en</strong>tielles <strong>en</strong>treChalon-sur-Saône et Autun.Enfin, les aires urbaines de Chalon-sur-Saône, Mâcon, Le Creusot et Montceau-les-Mines sont lesaires urbaines les plus impactées par le processus de métropolisation selon les capacités suivantes,appréciées par rapport à une moy<strong>en</strong>ne nationale.13 Etude DATAR – Géographie-Cités, les systèmes urbains français, 2012. Relation <strong>en</strong>tre aires urbaines appréciées par les méthodes dec<strong>en</strong>tralités-dép<strong>en</strong>dances appliquées aux « li<strong>en</strong>s majeurs des flux préfér<strong>en</strong>tiels cumulés », « cumul des li<strong>en</strong>s majeurs définis sur chacun des septindicateurs », « li<strong>en</strong>s majeurs domicile-travail »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 4


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »c. Le système urbain local d’AuxerreL’aire urbaine d’Auxerre <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t localem<strong>en</strong>t des relations d’interdép<strong>en</strong>dances avec les airesurbaines de S<strong>en</strong>s, Avallon, Joigny et Mig<strong>en</strong>nes 14 . Elles form<strong>en</strong>t à la fois un système urbain local quiregroupe 185 965 habitants <strong>en</strong> 2006 et un système interurbain de nature régionale.La typologie des relations préfér<strong>en</strong>tielles constatées <strong>en</strong>tre Auxerre et ces quatre aires urbaines montreune prédominance des relations économiques.Enfin, l’aire urbaine d’Auxerre est l’aire urbaine la plus impactée par le processus de métropolisationselon les 4 capacités id<strong>en</strong>tifiées, appréciées par rapport à une moy<strong>en</strong>ne nationale.14 Etude DATAR – Géographie-Cités, les systèmes urbains français, 2012. Relation <strong>en</strong>tre aires urbaines appréciées par les méthodes dec<strong>en</strong>tralités-dép<strong>en</strong>dances appliquées aux « li<strong>en</strong>s majeurs des flux préfér<strong>en</strong>tiels cumulés », « cumul des li<strong>en</strong>s majeurs définis sur chacun des septindicateurs », « li<strong>en</strong>s majeurs domicile-travail »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 5


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »d. La situation particulière des aires urbaines de Nevers et de Cosne-Cours-sur-LoireAu sein de l’espace à dominante rurale du « Sud régional » de la région C<strong>en</strong>tre, les aires urbaines deNevers et de Cosne-Cours-sur-Loire <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t localem<strong>en</strong>t des relations d’interdép<strong>en</strong>dances avecl’aire urbaine de Bourges. Elles form<strong>en</strong>t avec les aires urbaines de Vierzon et de Saint-Amand-Montrond 15 un système urbain local qui regroupe 295 350 habitants <strong>en</strong> 2006.La typologie des relations préfér<strong>en</strong>tielles constatées <strong>en</strong>tre Bourges et ces quatre aires urbainesmontre une prédominance économique <strong>en</strong>tre Bourges et Vierzon, Saint-Amand-Montrond et Nevers.<strong>Les</strong> aires urbaines de Bourges et de Nevers sont les plus impactées par le processus demétropolisation, selon les capacités suivantes, appréciées par rapport à une moy<strong>en</strong>ne nationale.15Etude DATAR – Géographie-Cités, les systèmes urbains français, 2012. Relation <strong>en</strong>tre aires urbaines appréciées par les méthodes dec<strong>en</strong>tralités-dép<strong>en</strong>dances appliquées aux « li<strong>en</strong>s majeurs des flux préfér<strong>en</strong>tiels cumulés », « cumul des li<strong>en</strong>s majeurs définis sur chacun des septindicateurs », « li<strong>en</strong>s majeurs domicile-travail »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 6


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Enseignem<strong>en</strong>ts concernant les systèmes urbains locauxL’armature urbaine de <strong>Bourgogne</strong> est structurée par 3 systèmes urbains locaux au seindesquelles les territoires sont interdép<strong>en</strong>dants.Compte t<strong>en</strong>u des relations de proximité établies <strong>en</strong>tre les aires urbaines de ces systèmes urbainslocaux et les aires urbaines de Nevers et de Cosne-Cours-sur-Loire qui apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au systèmeurbain local de Bourges <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre, la mise <strong>en</strong> réseau de leurs complém<strong>en</strong>tarités au travers destratégies territoriales à conforter ou à mettre <strong>en</strong> œuvre permettrait à ce système de répondre à deux<strong>en</strong>jeux <strong>en</strong> particulier :• leur développem<strong>en</strong>t territorial (croissance démographique, adaptation de ces systèmes urbainslocaux aux changem<strong>en</strong>ts climatiques, préservation de leurs ressources naturelles, mobilités,étalem<strong>en</strong>t et évasion urbaine vers les espaces périurbains et ruraux, logem<strong>en</strong>ts, développem<strong>en</strong>téconomique, services à la population, cohésion sociale au regard de la situation de zonesurbaines infra communales les plus <strong>en</strong> difficulté…) ;• leur rayonnem<strong>en</strong>t national, europé<strong>en</strong> voire mondial (pot<strong>en</strong>tiel d’attractivité, de compétitivité et decroissance …).Ori<strong>en</strong>tations pour la réalisation du volet urbain du diagnostic stratégique régionalIl est sollicité la prés<strong>en</strong>tation :• d’une vision stratégique souhaitée à ces systèmes au travers d’une grille précisant leurs atouts,faiblesses, opportunités et m<strong>en</strong>aces (Analyse AFOM) ;• de leurs dynamiques de périurbanisation au regard de l’évolution constatée <strong>en</strong>tre les airesurbaines INSEE 1999 et leur nouveau zonage publié le 18 octobre 2011 par l’INSEE ;• de l’état du part<strong>en</strong>ariat existant <strong>en</strong>tre des EPCI par exemple, les modes d’organisation de l’actionpublique locale sur une base à la fois sectorielle et territoriale, les modalités d’association dusecteur privé et de la société civile et les capacités de l’ingénierie locale à générer, conduire et àgérer des stratégies urbaines intégrées à cette échelle.Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 7


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »2. L’échelle des systèmes interurbains régionaux et interrégionauxIl s’agit de la deuxième échelle du fonctionnem<strong>en</strong>t urbain de <strong>Bourgogne</strong>. Elle constitue une nouvelleéchelle d’action et de coordination pot<strong>en</strong>tielle des politiques territoriales de dim<strong>en</strong>sion régionale. Ellerepose sur les relations préfér<strong>en</strong>tielles établies <strong>en</strong>tre les systèmes urbains locaux et leurs airesurbaines. Ces relations sont constitutives de systèmes qualifiés d’interurbains, régionaux etinterrégionaux. Il <strong>en</strong> existe 26 <strong>en</strong> France, hors prise <strong>en</strong> compte du système interrégional parisi<strong>en</strong>,traité spécifiquem<strong>en</strong>t.La région <strong>Bourgogne</strong> est structurée par trois dynamiques d’échanges :- la première est caractérisée au Nord par le système interurbain d’Auxerre ;- la deuxième s’apprécie par les relations préfér<strong>en</strong>tielles qu’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les 16 aires urbaines dusystème interurbain de dim<strong>en</strong>sion interrégionale de Dijon-Besançon ;- <strong>en</strong>fin, l’ouest de la <strong>Bourgogne</strong> est polarisé par l’aire urbaine de Bourges avec qui Nevers etCosne-Cours-sur-Loire échang<strong>en</strong>t de manière préfér<strong>en</strong>tielle.Cette lecture du fonctionnem<strong>en</strong>t urbain traduit la capacité d’interconnexion de la région <strong>Bourgogne</strong> àse situer au carrefour d’échanges Nord-Sud <strong>en</strong>tre Paris et Lyon, Ouest-Est de Bourges àBesançon par :• les fonctions et les complém<strong>en</strong>tarités préfér<strong>en</strong>tielles que les systèmes urbains locaux de Dijon etde Châlons-sur-Saône <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre eux ;• et les interdép<strong>en</strong>dances interrégionales constatées avec la Franche-Comté par les relationspréfér<strong>en</strong>tielles qui form<strong>en</strong>t le système interurbain interrégional de Dijon-Besançon ; et la régionC<strong>en</strong>tre par les aires urbaines de Nevers et Cosne-Cours-sur-Loire qui, bi<strong>en</strong> que situées <strong>en</strong> région<strong>Bourgogne</strong>, font partie du système interurbain interrégional d’Orléans-Tours.Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 8


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Le degré de métropolisation des systèmes interurbains.Au-delà de l’appréciation du degré de métropolisation à l’échelle des aires urbaines, un des apportsde l’étude réalisée pour la DATAR sur les systèmes urbains français réside dans la mesure d’un degréde métropolisation à l’échelle des systèmes régionaux ou interrégionaux.Plusieurs « groupes » ont ainsi été distingués au plan national :• Groupe 1 : système interurbain interrégional de Paris. Il compr<strong>en</strong>d l’aire urbaine de Paris et 5 systèmesinterurbains connectés préfér<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t à l’aire urbaine de Paris selon la méthode déployée dans l’étudesur les systèmes urbains.• Groupe 2 : système de Lyon –St Eti<strong>en</strong>ne-Gr<strong>en</strong>oble (37 pts.)• Groupe 3: systèmes de Marseille-Aix-Toulon (28 pts), Toulouse (28 pts), Strasbourg (27 pts), Nice (26 pts.)• Groupe 4 : systèmes de Bordeaux, Nantes-Saint-Nazaire, Lille (21 pts.)• Groupe 5 : systèmes de R<strong>en</strong>nes (18 pts.), Montpellier (17 pts.)• Groupe 6 : systèmes de Dijon-Besançon (15 pts.), Metz-Nancy (14pts.), Annecy-Chambéry (13pts.),Poitiers (12pts.), Bayonne-Pau (11pts.), Brest (9pts.), Clermont-Ferrand (8pts.)• Groupe 7 : systèmes de Troyes (6pts.), Reims (4pts.), Limoges (3pts.), Auxerre (2pts.)<strong>Les</strong> profils des systèmes interurbains du groupe 6 dont fait partie celui de Dijon-Besançon secaractéris<strong>en</strong>t par des valeurs inférieures à la moy<strong>en</strong>ne nationale pour la plupart des indicateursétudiés 16 . Le système de Dijon-Besançon avec ceux d’Annecy-Chambéry et de Poitiers est le plusproche du profil moy<strong>en</strong> de ce groupe, avec chacun une légère spécificité. Ainsi, le système Dijon-Besançon a une part de l’emploi dans les industries de haute-technologie assez élevée et une bonneconnexion aux autres systèmes urbains.16 Cf. Annexe 1 « Tableau des indicateurs relatifs à la métropolisation des territoires »Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 9


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Le système interurbain d’Auxerre fait partie, quant à lui, des cinq systèmes urbains les moinsmétropolisés avec des valeurs nettem<strong>en</strong>t inférieures à la moy<strong>en</strong>ne nationale pour tous les indicateurs,à l’exception de la part de l’emploi dans les groupes étrangers.3. <strong>Les</strong> relations transversales interrégionales et nationales des systèmes urbainslocaux et de leurs systèmes interurbains régionaux et interrégionauxCette troisième et dernière échelle est l’une des plus stratégiques et des plus novatrices. Elleexprime le rayonnem<strong>en</strong>t et le niveau d’interconnexion à l’échelle nationale de chacune des airesurbaines de leur système interurbain régional ou interrégional.Cette échelle s’apprécie par les relations transversales que ces systèmes <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t avec d’autres territoires<strong>en</strong> France dans une, deux ou la totalité des trois dim<strong>en</strong>sions énoncées précédemm<strong>en</strong>t.Le système interurbaininterrégional de Dijon-Besançon est inséré dans leréseau national par des li<strong>en</strong>savec les villes <strong>en</strong>vironnantescomme Belfort, Montbéliard,Auxerre.Quatre li<strong>en</strong>s donn<strong>en</strong>t à cesystème une dim<strong>en</strong>sionnationale. Ils pass<strong>en</strong>t par Paris,Lyon, Marseille et Nancy, viaDijon qui c<strong>en</strong>tralise les deuxtiers des relations de cesystème interurbain et dans unemoindre mesure Macon pour sarelation avec Lyon.Le li<strong>en</strong> Mâcon-Lyon estimportant, tant <strong>en</strong> flux principauxque préfér<strong>en</strong>tiels.Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 10


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »<strong>Les</strong> relations interrégionales et nationales du système interurbain d’AuxerreS’étirant <strong>en</strong>tre S<strong>en</strong>s au nord et Avallon au sud,le système interurbain d’Auxerre est un desplus petits systèmes (5 aires urbaines).Il s’agit du système le moins ouvert sur lesautres aires urbaines du territoire français, avecun seul li<strong>en</strong> transversal noué <strong>en</strong>tre Auxerre etDijon, d’une int<strong>en</strong>sité proche de celle du li<strong>en</strong><strong>en</strong>tre Auxerre et Paris, <strong>en</strong> flux principaux, et50% supérieur au li<strong>en</strong> avec la région capitale <strong>en</strong>termes de li<strong>en</strong>s préfér<strong>en</strong>tiels.Ce li<strong>en</strong> relativem<strong>en</strong>t faible avec l’aire urbaine deParis pourtant distance de moins de 100 km,’est d’ailleurs une des principales raison ayantconduit à considérer que le système d’Auxerr<strong>en</strong>e participait pas au vaste systèmeinterrégional « parisi<strong>en</strong> » qui <strong>en</strong>globe 5systèmes interurbains<strong>Les</strong> relations interrégionales et nationales du système interurbain d’Orléans-ToursConcernant les aires urbaines de Neverset de Cosne-Cours-sur-Loire quiapparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au système interurbaind’Orléans-Tours, les relationstransversales de ces dernières permett<strong>en</strong>tà la <strong>Bourgogne</strong> de r<strong>en</strong>forcer sa connexionà Paris et à Lyon.On notera que ce système de la régionC<strong>en</strong>tre ne prés<strong>en</strong>te aucune relationsupérieure à au moins 3 indicateurs avecla capitale dijonnaise.Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 11


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Qautre <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t être déduits de cette dernière échelle :• Le premier est de constater, par la configuration du système interurbain de Dijon-Besançon, lecaractère résolum<strong>en</strong>t interrégional de cet <strong>en</strong>semble regroupant la majorité des aires urbaines de<strong>Bourgogne</strong> et Franche-Comté.Cette spécificité est r<strong>en</strong>forcée par la capacité des aires urbaines de la <strong>Bourgogne</strong> à constituer uncarrefour d’échanges <strong>en</strong>tre Paris au Nord et Lyon, Marseille au Sud ;• Le deuxième est l’attirance c<strong>en</strong>trifuge des aires urbaines de l’ouest de la région vers les pôlesurbains de la région C<strong>en</strong>tre.• Le troisième, la confirmation de l’isolem<strong>en</strong>t du système urbain auxerrois, assez peu relié à Pariset ne participant pas directem<strong>en</strong>t au fonctionnant du système interrégional Dijon-Besançon.• Le quatrième est la polarisation importante exercée par Paris sur toutes les aires urbaines de la<strong>Bourgogne</strong> à l’exception de Mig<strong>en</strong>nes cep<strong>en</strong>dant ;La prise <strong>en</strong> considération de cette troisième et dernière échelle d’actions met <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce l’importancedes stratégies interrégionales à développer et la fonction motrice que peuv<strong>en</strong>t jouer notamm<strong>en</strong>t les 2systèmes urbains locaux id<strong>en</strong>tifiés au sein du système interurbain de Dijon-Besançon pour ledéveloppem<strong>en</strong>t et la cohésion de la <strong>Bourgogne</strong>.Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 12


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »ANNEXESFiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 13


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »ANNEXE 1 : TABLEAUX DES INDICATEURS UTILISESModalités d’échange pour caractériser les systèmes urbains français*IndicateursMobilité &LoisirsConnaissance& InformationEconomieDomicile-TravailINSEE (RGP 2006)Migrations résid<strong>en</strong>tiellesINSEE (RGP 2006)++ ++ +Résid<strong>en</strong>ces principales-secondaires(Fichiers des Logem<strong>en</strong>ts par Communes, Filocom, 2009)++ ++Réseau Grande Vitesse (aéri<strong>en</strong> et ferroviaire)(OAG 2010)++ ++Réseaux de recherche PCRD6ème PCRD (Cordis 2002-2006)+ ++ +Relations Sièges-Etablissem<strong>en</strong>ts dans tous les secteursConnaissance Locale de l’Appareil Productif, CLAP 2008)+ ++Relations Sièges-Etablissem<strong>en</strong>ts dans les secteurs innovants(CLAP)++ ++ Indicateurs qui impact<strong>en</strong>t le domaine concerné++ Indicateurs qui impact<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t le domaine concerné* Indicateurs définis dans le cadre de l’étude pour la DATAR « <strong>Les</strong> systèmes urbains français » - Géographie Cités - 2011Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 14


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Indicateurs relatifs à la mesure du degré de métropolisation des aires urbaines *Aspects de lamétropolisationIndicateursMobilité &LoisirsConnaissance& InformationEconomieCapacitéd’ouvertureinternationaleCapacitéd’innovationCapacitéd’accumulationTransport aéri<strong>en</strong>:- Nombre de destinations internationales (OAG 2010)Entreprises- Nombre de têtes de groupe françaises avec effectifs àl’étranger (LIFI, 2008)- Part de l’emploi dans des établissem<strong>en</strong>ts dét<strong>en</strong>us par ungroupe étranger (LIFI, 2008)- Nombre de pays étrangers investisseurs ayant des partsdans des établissem<strong>en</strong>ts localisés <strong>en</strong> FranceRecherche/Université- Nombre de pays part<strong>en</strong>aires dans les PCRD (CORDIS, 2002-06)- Part des étudiants ERASMUS <strong>en</strong>trants dans la populationscolarisée >18 ans, (SOCRATES, 2005-06)Institutions internationales- Nombre d’organisations internationales (source : MAE,INSEE)Tourisme- Nombre de chambres d’hôtel 4 * (INSEE)Créativité- Part de l’emploi dans les KIS (Knowledge Int<strong>en</strong>sive Services)(OCDE-Eurostat 2009, INSEE, 2007)- Part de l’emploi dans les secteurs High-Tech Manufacturing(OCDE-Eurostat 2009, INSEE, 2007)Recherche dans les secteurs innovants- Nombre de part<strong>en</strong>ariats sci<strong>en</strong>tifiques dans les secteurs :Nanotechnologies et nanosci<strong>en</strong>ces, Biotechnologies,Recherche et Innovation, Sci<strong>en</strong>ces de l’Information, Sci<strong>en</strong>ceset technologies nouvelles et émerg<strong>en</strong>tes (CORDIS, 2002-06)Richesse- Total des salaires versés (CLAP, 2008)++ ++ ++++ ++ ++ ++++ ++++ ++++ +++ ++Capacitéd’interconnexionnationaleEmplois métropolitains- Part des cadres des fonctions métropolitaines (INSEE, 2007)Relations <strong>en</strong>tre les systèmes urbains- Nombre de li<strong>en</strong>s transversaux avec les autres systèmesurbains de proximité et avec Paris (phase 1)+ + ++++ ++ +++ Indicateurs qui impact<strong>en</strong>t le domaine concerné++ Indicateurs qui impact<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t le domaine concerné* Indicateurs définis dans le cadre de l’étude pour la DATAR « <strong>Les</strong> systèmes urbains français » - Géographie Cités – 2011. Cesindicateurs ont été égalem<strong>en</strong>t mobilisés pour mesurer le degré de métropolisation des systèmes interurbains régionaux etinterrégionaux (dénommés SUP dans l’étude).Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 15


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »ANNEXE 2 : LES SYSTEMES URBAINS LOCAUX - AIRES URBAINES ET POPULATIONSystème urbain local de DijonAire urbaine Population (INSEE 2006)Dijon 335 690Beaune 36 486Total 372 176Système urbain local de Chalon-sur-SaôneAire urbaine Population (INSEE 2006)Chalon-sur-Saône 134 043Mâcon 93 073Montceau-les-Mines 45 636Le Creusot 39 510Autun 25 157Louhans 15 598Total 353 017Système urbain local d’AuxerreAire urbaine Population (INSEE 2006)Auxerre 86 752S<strong>en</strong>s 58 319Avallon 15 427Joigny 12 812Mig<strong>en</strong>nes 12 655Total 185 965Aires urbaines de Nevers et Cosne-Cours-sur-LoireAire urbaine Population (INSEE 2006)Nevers 98 593Cosne-Cours-sur-Loire 15 526Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 16


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »ANNEXE 3 : LA FRANCE DES RESEAUXCarte 1Carte 2Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 17


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Carte 2Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 18


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Carte 3 : les li<strong>en</strong>s principaux avec l’aire urbaine de Paris 1717 Extrait du rapport technique de l’UMR Géographique Cités qui a conduit pour le compte de la DATAR l’étude sur « les systèmes urbainsfrançais - Li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre l’aire urbaine de Paris et les autres aires urbainesFiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 19


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Carte 4 : les li<strong>en</strong>s principaux <strong>en</strong>tre aires urbaines (hors Paris) 1818 Extrait du rapport technique de l’UMR Géographique Cités qui a conduit pour le compte de la DATAR l’étude sur « les systèmes urbainsfrançais ».Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 20


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »ANNEXE 4Fiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 21


FS 2014-2020- Diagnostic territorial stratégique – « Territoires urbains »Contact : Délégation Interministérielle à l’Aménagem<strong>en</strong>t du Territoireet à l’Attractivité Régionale (DATAR)Service « Prospective, Etudes, Observation territoriale et Evaluation »Mission MétropolesFabi<strong>en</strong> FERRAZZA, Chargé de mission MétropolesTél : 01.40.65.11.37 – fabi<strong>en</strong>.ferrazza@datar.gouv.frFiche fonctionnem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong> région <strong>Bourgogne</strong>– 22

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