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Présentation de Mr Alfé Kodjo SEDDOH

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Le Climat au nord est marqué parl’alternance <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux (2) saisons : l’unesèche (Novembre – Avril) et l’autrepluvieuse (Mai – Octobre).La partie sud du pays est le domaine d’unclimat Guinéen avec :•Deux (2) saisons sèches : une gran<strong>de</strong>(Novembre – Février) ; une petite (Août).•Deux (2) saisons pluvieuses : une gran<strong>de</strong>(mars à juillet); une petite (septembre –Octobre).Lomé se situe à l’extrême sud du pays 6 ° 10 ’N, dans le bas – Togo, soumis à uneanomalie climatique bien que situé dans unezone presque équatoriale.


IntroductionLe cas <strong>de</strong> Lomé qui fait objet <strong>de</strong> laprésente Communication mérite d’êtremisenexergueetsuividansladynamiqued’évaluation et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques surlesvillessoumisesenAfriqueauxdiversesmenaces, notamment celles liées auxchangements climatiques qui font prendreconscience à l’humanité entière <strong>de</strong>sgrands défis à gérer pour sa survie


La présente Communication est structuréeselon le canevas proposé par les villes:• Lomé par rapport à la problématique duchangement climatique• Les Mécanismes et dispositifs <strong>de</strong>prévention <strong>de</strong>s risques climatiques• Les Mécanismes et dispositifs <strong>de</strong> riposteface aux risques climatiques• Les Modèles urbains <strong>de</strong> réhabilitation• La Gouvernance climatique dans laplanification du développement <strong>de</strong> la ville


Lomé par rapport à la problématique duchangement climatiqueLomé est aujourd’hui, une agglomération <strong>de</strong>plus d’un (1) million d’habitants. Une villecosmopolite dont la macrocéphalie n’est plusà démontrer.La croissance démographique <strong>de</strong> Lomé s’esttraduite par une extension rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> lasurface urbanisée qui est passée <strong>de</strong> 1900hectares en 1970 à 9000 hectares en 1991.Cette situation s’effectue sur un siteparticulièrement difficile.


Située sur une étroite ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>terrain entre l’océan atlantique et lalagune <strong>de</strong> Bè, la ville ancienne, oùles <strong>de</strong>nsités dépassent dans certainsquartiers 300 habitants par hectares,repose sur un cordon lagunairecouvert par <strong>de</strong>s dépôts <strong>de</strong> sabledunaire, pratiquement plat et à unealtitu<strong>de</strong> à peine supérieure à celle duniveau <strong>de</strong> la mer.


L’importance <strong>de</strong>s précipitations pendant lasaison <strong>de</strong>s pluies (0,82 m d’eau) provoque, vules difficultés <strong>de</strong> drainage, <strong>de</strong>s inondationsfréquentes qui paralysent le fonctionnement ducentre <strong>de</strong> la ville.Les quartiers récents se sont développé au nord<strong>de</strong> la lagune sur le plateau <strong>de</strong> Tokoin, où les<strong>de</strong>nsités dépassent à certains endroits 200habitants par hectare, et s’éten<strong>de</strong>nt maintenantvers le nord-est, en « doigts <strong>de</strong> gant » suivantles gran<strong>de</strong>s radiales.Le plateau <strong>de</strong> Tokoin est constitué d’unecarapace latéritique recouvrant les « termes <strong>de</strong>barre » du quaternaire.


Ce plateau est creusé <strong>de</strong> nombreusesdépressions, dont beaucoup sontd’anciennes carrières d’argile qui, vul’absence <strong>de</strong> drainage, constituent <strong>de</strong>véritables cloaques.Le milieu marécageux et saumâtre <strong>de</strong>la lagune <strong>de</strong> Bè et <strong>de</strong>s bas-fondsvoisins a été assaini par <strong>de</strong>s travaux,réalisés <strong>de</strong> 1968 à 1976, qui ont créétrois lacs (lac ouest, 20ha; lac est,29ha; et lac <strong>de</strong> Bè, 31ha).


Les lacs ouest et est sont reliés par un grandcanal <strong>de</strong> régulation bordé au nord par unezone asséchée. Une station <strong>de</strong> pompage,refoulant les trop-pleins vers la mer, aégalement été aménagée entre le lac est et lelac <strong>de</strong> Bè.L’urbanisation et l’imperméabilisationprogressives <strong>de</strong>s zones à fortes pentes <strong>de</strong>squartiers nord conduisent à une érosionimportante due aux eaux <strong>de</strong> ruissellement quiprovoque l’envasement <strong>de</strong>s lacs <strong>de</strong> Bè situésen contrebas du plateau <strong>de</strong> Tokoin.


Les déversements clan<strong>de</strong>stinsd’immondices conjugués aux apportstelluriques et organiques transportés parleseaux<strong>de</strong>ruissellementdansleslacsetconduisent et à leur comblementprogressif (250.000 m 3 <strong>de</strong> dépôts ), ce quimenace l’équilibre précaire et la capacitéd’autoépuration et <strong>de</strong> régénération <strong>de</strong> cemilieu fragile et risque, à court terme, <strong>de</strong>conduire à la prolifération <strong>de</strong> plantesaquatiques et <strong>de</strong> moustiques.


Déficiences <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>sservices urbains.Le manque <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> lamaîtrise réelle <strong>de</strong> la gestion urbaine setraduit notamment par:• l’absence ou le mauvais entretien duréseau <strong>de</strong> drainage,• la fréquence <strong>de</strong>s inondations dans lecentre ville,• l’inadaptation du réseau <strong>de</strong> voiriesaux besoins <strong>de</strong> déplacements.


L’état <strong>de</strong> ce réseau, dégradé en raison<strong>de</strong> l’absence d’entretien, conduit à <strong>de</strong>sralentissements ou à <strong>de</strong>sencombrements fréquents, à unecirculation automobile dangereusepour les piétons et les activitésriveraines, à gran<strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>déplacement pour la population pauvre(piétons, cyclistes, usagers <strong>de</strong>stransports collectifs) et à une usureaccélérée du parc automobile.


Les transports collectifs résultentessentiellement d’initiatives privées(taxis et mini-bus) encadrées par unSyndicat <strong>de</strong>s Transporteurs,responsable <strong>de</strong> la tarification (100 à200FCFApourle«ramassage»),<strong>de</strong>la structuration <strong>de</strong>s déplacements, et<strong>de</strong> l’organisation du réseau <strong>de</strong> garesroutières intra-urbaines (qui connaît<strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> localisation encentre-ville).


Le site : Contraintes et potentialités• L’extension urbaine <strong>de</strong> Lomé est prise entre la mer,la vaste dépression du Zio qui communique avec lelac Togo et la frontière avec le Ghana.• Les limites possibles <strong>de</strong> l’extension vers le Nord –Est du site constructible sont aujourd’hui atteints.Les implantations sauvages d’habitat ren<strong>de</strong>ntsensible l’occupation <strong>de</strong>s zones marécageuses.Lomé pour se développer spatialement, ne disposeque <strong>de</strong>ux (2) possibilités diamétralement opposées :en direction du Nord – Est avec un front d’unequinzaine <strong>de</strong> kilomètre <strong>de</strong> large et le long du cordonlittoral, sur un front étroit <strong>de</strong> 2 à 3 km <strong>de</strong> large.


Axes d’évolution spatiale


Points bas ciblés en exemple:


Les zones à risques :Le bassin lagunaire et les quartiers situésdans les points bas et dans le lit mineurdu Zio, constituent les zones, à fort risqued’inondation, qui subissent les effets duchangement climatique, par la récurrence<strong>de</strong> ce phénomène.Malgré les proscriptions <strong>de</strong> la municipalitéet <strong>de</strong>s services techniques <strong>de</strong> l’urbanisme,les populations avi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> terrainsconstructibles occupent <strong>de</strong> plus en plus leszones à ne pas construire.


Mécanismes et dispositifs <strong>de</strong>prévention <strong>de</strong>s risques climatiquesIl s’agit:1. D’une météo renforcée pour lesprévisions et le suivi <strong>de</strong>s donnéespar les moyens les plusperformants possibles.2. Des étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Bilan carbone et <strong>de</strong>l’état <strong>de</strong>s lieux sur les gaz à effet <strong>de</strong>serre et les secteurs suivants : (i)Forêt et utilisation <strong>de</strong>s terres;


(ii) Les énergies; (iii) Les procédésindustriels; (iv) Les déchets; (v) Lesindustries.3. Des actions d’information et <strong>de</strong>sensibilisation vers les acteurs etopérateurs, tous secteurs confondus, quiagissent sur les facteurs en lien avec laproblématique <strong>de</strong>s changementsclimatiques.4. Les étu<strong>de</strong>s du dispositif <strong>de</strong> côte d’alerte,par le PNAE, sur la Région Maritime


Mécanismes et dispositifs <strong>de</strong>riposte face aux risquesclimatiques.Les quelques gran<strong>de</strong>s catastrophessurvenues au Togo, avant et après1985, se résument comme suit entableau, avec leurs effets:


Tableau N°01: Tableau d’approche comparative sur les catastrophessurvenues au TogoCaractéristiques<strong>de</strong>s catastrophesCatastrophesnaturellesPério<strong>de</strong> antérieure à 1985 Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1985 à 2007Types <strong>de</strong> catastrophes Année <strong>de</strong> leur survenue Types <strong>de</strong> catastrophes Année <strong>de</strong> leur survenueTremblements <strong>de</strong> terre 1862, 1906, 1911 et 1939 Tremblements <strong>de</strong> terre -Glissements <strong>de</strong> terrain 1988 / 1939 Glissements <strong>de</strong> terrain -Inondations urbaines etruralesDe 1925 à 1985(périodiques)Inondations urbaines etrurales1989, 1992, 1994, 1995,1998, 1999, 2003, 2005, 2007Sécheresse 1942, 1943, 1976, 1977,1982, 1983Sécheresse 1998Tempêtes 1966 Tempêtes 1998Epidémies - Epidémies 1988, 1996, 1998, 2001,2002, 2003, 2004, 2005, 2007CatastrophesanthropiquesIncendies Chaque année Incendies Chaque annéeAcci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la circulationDurant toute la pério<strong>de</strong>avec une moindreintensitéAcci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la circulationDurante toute la pério<strong>de</strong>avec une intensité quiaugmente en corrélationavec le parc auto et le parc<strong>de</strong>s cyclomoteursPollutions Pollutions Permanentes <strong>de</strong>puis 1985Erosion Processus Erosion Processus continuTroubles sociopolitiques préet postélectoraux1956, 1958, 1960, 1963,1966Troubles sociopolitiquespré et postélectoraux1986, 1990, 1991, 1992,1993, 1994, 1998 et 2005


Tableau N°02: Tableau d’approche analytique <strong>de</strong> la synthèse <strong>de</strong>seffets et aléas/risques engendrés par les catastrophes naturelles..Types <strong>de</strong> catastrophesnaturellesÉboulementsEffets induits par les catastrophesnaturellesDes pertes en vies humaines et <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> blessésgraves auxquels s’ajoutent d’importants dégâtsmatériels enregistrés ; <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> communicationencombréesAléas / risques prévisiblesDes voies <strong>de</strong> communication impraticables ; ruineéconomique et paupérisation <strong>de</strong>s victimes ; productiond’acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> circulation ; éboulements répétitifs ;désertification et changement climatique ; réduction <strong>de</strong>la fréquentation touristique <strong>de</strong>s sites.Inondations Des champs dévastés avec <strong>de</strong>s récoltes détruites ;<strong>de</strong>s cases écroulées ; <strong>de</strong>s personnes décédées parnoya<strong>de</strong> ; <strong>de</strong>s épidémies récurrentes ; croissancespatiale anarchique et démesuréeFamines et pertes économiques préjudiciables pour lesexploitants agricoles et les maraîchers ; insalubrité <strong>de</strong>sagglomérations rurales et périurbaines ;développement <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong>s mains sales et/oud’origine hydrique ; impraticabilité <strong>de</strong>s axes routiers etproduction d’acci<strong>de</strong>nts ; survenue <strong>de</strong> famine.TempêtesArbres déracinés par <strong>de</strong>s vents violents ; toitures <strong>de</strong>maisons, <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> classe et <strong>de</strong> dispensairedécoiffées ; pertes en vies humaines occasionnéespar <strong>de</strong>s tempêtes foudroyantesSurvenue <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts mortels ; paupérisation <strong>de</strong>svictimes ; perturbation périodique <strong>de</strong>s cours, <strong>de</strong>sprêches et <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé primaire ; survenue àcourt et à moyen terme <strong>de</strong>s tempêtes dans les zonesoù se perpétue la dégradation du couvert végétal.Sécheresse Des pluies tardives et irrégulières ; cyclepluviométrique déclassé ; <strong>de</strong>s graines ressemées ;activités agricoles retardées.Baisse <strong>de</strong> la production vivrière et cotonnière ;accentuation <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> savanisation ; manqued’eau <strong>de</strong> boisson en saison sèche ; difficultés <strong>de</strong>soudure ; famine et hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s produitsvivriers ; dépendance alimentaire ; accentuation <strong>de</strong> ladéprise caféière.


• Lomé, Ville capitale abritant les ministères, seretrouve souvent dans une situation qui met au<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> l’action, les Ministres directementconcernés par les phénomènes qui se produisent.Ceux en charge <strong>de</strong> la protection civile et <strong>de</strong> lasolidarité nationale, sont très au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>sactions <strong>de</strong> secours.• Le corps <strong>de</strong>s Sapeurs pompiers est un <strong>de</strong>sservices les plus sollicités et Lomé a la chance <strong>de</strong>disposer <strong>de</strong> la seule caserne opérationnelle


• Les Mécanismes et dispositifs <strong>de</strong> riposte sontbasés sur le Plan d’Organisation <strong>de</strong>s secours encas <strong>de</strong> catastrophes (Plan ORSEC – Togo), dontl’actualisation date <strong>de</strong> mars 2008.• Cet outil est conçu et mis en oeuvre à l’échellenationale, sous la responsabilité du Ministre encharge <strong>de</strong> la protection civile.• A l’échelon local <strong>de</strong>s Communes du pays, dontLomé, il relève <strong>de</strong> la compétence du Maire <strong>de</strong> laville. Il assure la coordination <strong>de</strong>s organesd’intervention, suivant le schéma ci – <strong>de</strong>ssous:


Organisation <strong>de</strong> la riposte par le MaireLE MAIRELES ORGANES DE PLANIFICATIONDES SECOURSLES ORGANES DE GESTION EN URGENCE1- Le Comité local <strong>de</strong> planification<strong>de</strong>s secours1-) Les organes <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>menta-) Le PC opérationnelb-) Le PC fixe2- Les Comités sectoriels <strong>de</strong>planification <strong>de</strong>s secours2-) Les services ORSECa-) Police et renseignementsb-) Secours et sauvetagec-) Soins médicaux et entrai<strong>de</strong>d-) Transports et travaux publicse-) Liaisons et transmissions


Les modèles urbains <strong>de</strong>réhabilitation• Curage et drainage <strong>de</strong> la lagune• Creusement <strong>de</strong> bassins <strong>de</strong> rétention (d’orage) etcréation <strong>de</strong> lac artificiel• Mise en place <strong>de</strong>s grand canaux <strong>de</strong> drainage• Réhabilitation et renforcement <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong>pompage et <strong>de</strong> refoulement• Lutte contre l’érosion côtière• Schéma directeur d’assainissement <strong>de</strong> Lomé etplan <strong>de</strong> financement.• Maîtrise <strong>de</strong> l’urbanisation• Amélioration du réseau <strong>de</strong> voiries


La Gouvernance climatique urbaine• Le Togo est à la phase d’élaboration <strong>de</strong> sa<strong>de</strong>uxième communication nationale (DCN),suite à sa communication nationale initiale(CNI) soumise à la conférence <strong>de</strong>s parties<strong>de</strong> novembre 2001, dans le cadre <strong>de</strong>sNations Unies sur les changementsclimatiques (CCNUCC).• La gestion <strong>de</strong> la CNI permet d’approfondir lesétu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> faire un inventaire exhaustif <strong>de</strong>sgaz à effet <strong>de</strong> serre (GES), d’évaluer lavulnérabilité, l’adaptation et l’atténuation afin<strong>de</strong> faire part <strong>de</strong>s efforts du pays à la luttecontre les changements climatiques


La DCN est le document qui doit décliner les actionsdu pays à prendre en compte dans l’effort mondial<strong>de</strong> la lutte contre le changement climatique et quis’intègre dans les priorités <strong>de</strong> développement. LaDCN définira les actions suivantes <strong>de</strong> formation et<strong>de</strong> sensibilisation du public sur les changementsclimatiques, le renforcement <strong>de</strong>s capacitésinstitutionnelles et humaines; le développement dudialogue et <strong>de</strong>s échanges d’informations ; lacoopération entre les parties : Etat, secteur privé;société civile etc…Les objectifs visés à très court terme sont <strong>de</strong> :• Faire l’étu<strong>de</strong> sur les circonstances nationales• Produire l’inventaire national <strong>de</strong>s Gaz à effet<strong>de</strong> serre (IGES)


• Mener les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vulnérabilité et programmes<strong>de</strong> mesures d’adaptabilité• I<strong>de</strong>ntifier les politiques et mesures d’atténuation<strong>de</strong>s changements climatiques• Conduire <strong>de</strong>s activités sur d’autres informationspertinentes pour atteindre l’objectif <strong>de</strong> laconvention• I<strong>de</strong>ntifier les contraintes et besoins financiers,techniques et <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités s’yrapportant• Elaborer le document DCN.L’agenda du pays avec la communautéinternationale (Nations Unies – Fonds Mondialpour l’Environnement) pour les projets liés auxchangements est le suivant :


PROJETS LIÉS NUMÉRO RÉFÉRENCE DURÉEDeuxième communication nationaledu Togo sur les changementsclimatiques00053108 2007 – 2010Programme National <strong>de</strong>Renforcement <strong>de</strong>s Capacités <strong>de</strong>Gestion <strong>de</strong> l’Environnement (PRCGE)00069968 2010 – 2013Prévention et gestion <strong>de</strong> crises etcatastrophes 00061472 2007 – 2010Appui à la mise en place <strong>de</strong> lagestion intégrée <strong>de</strong> la ressource eneau (GIRE)Auto-évaluation <strong>de</strong>s capacitésnationales du Togo (à renforcer) pourla gestion environnementalemondiale et nationale00053547 2006 – 201000051112 2010 - 2013


CONCLUSION• La ville <strong>de</strong> Lomé, tout comme les autres villes du Togo, est<strong>de</strong> plus en plus vulnérable aux effets collatéraux <strong>de</strong>schangements climatiques qui ont <strong>de</strong>s conséquencesdirectes sur son cadre physique et sur les conditions <strong>de</strong> vie<strong>de</strong> la population.• L’inci<strong>de</strong>nce accrue <strong>de</strong>s inondations compromet les efforts<strong>de</strong> développement menés sur les plans économique etsocial.• L’extension du problème au reste du pays qui constituel’hinterland vital pour Lomé, en terre <strong>de</strong> vivier (agriculture,pêche, énergie…), rend difficile la garantie <strong>de</strong> la sécuritéalimentaire à la population locale.• Lomé, en concentrant plus <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong>s industries du payset par son flux <strong>de</strong> mobilisation urbaine, développe <strong>de</strong>sfacteurs d’émission <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre non négligeableà prendre en compte dans les systèmes <strong>de</strong> gestion.


Pour l’instant, sans les étu<strong>de</strong>s préalables <strong>de</strong> l’état<strong>de</strong> la situation réelle, du Togo et <strong>de</strong> Lomé, liées auxchangements climatiques, une gestion efficace <strong>de</strong>srisques par <strong>de</strong>s mesures et stratégies appropriéesserait difficile à mettre en œuvre.Faire aboutir la DCN est un impératif majeur pour lepays.La ville <strong>de</strong> Lomé, dans ce dispositif, a un rôleimportant à jouer et qui passe par sa participationaux différents cadres <strong>de</strong> concertation et du travailsur la question en vue du renforcement <strong>de</strong> lagouvernance climatique urbaine et l’implication <strong>de</strong>ses services techniques.


• La démarche urbaine est d’intégrer le facteur duchangement climatique dans les actions <strong>de</strong>planification et <strong>de</strong> gestion urbaine <strong>de</strong> Lomé sur labase <strong>de</strong>s ressources humaines compétentes et uncadre <strong>de</strong> partenariat avec tous les autres acteursconcernés.• Dans cette dynamique, un atelier <strong>de</strong>s acteurslocaux pourra être organisé avec l’appui <strong>de</strong> l’UCT,CIFAL et UNITAR sur les défis et perspectives <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Lomé face auxchangements climatiques et leurs effets suite à laproduction <strong>de</strong> la DCN par <strong>de</strong>s ressourcesforestières.


ANNEXES• Note sur l’anomalie climatique ausud du Togo• Pluviométrie sur Lomé <strong>de</strong> 1990 à2009: Nombre <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> pluie ethauteur <strong>de</strong> pluie enregistrée.


ANNEXE 1: NOTE EXPLICATIVE surl’Anomalie climatique du Bas-TogoBien que situé dans une zone presque équatoriale(Lomé 6° 10’N), le Bas – Togo connaît un climatrelativement sec : les quantités d’eau annuellesenregistrées dans toutes les stations dépassentdifficilement 1 000 mm alors qu’elles sontnettement supérieures à 2 000 mm à Lagos (6°27’N) et Abidjan (5° 21’N) pourtant situées dans lamême zone ; même Cotonou (6° 21’N) et Accra(5° 32’N) très proche sont plus avantagées queLomé puisque les précipitations y avoisinent 1 500mm.


•Cette anomalie climatique est beaucoup plussensible quand on compare les totauxpluviométriques <strong>de</strong> Lomé (930 mm) et d’Aného(888 mm) à ceux <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> l’intérieur (1 046mm Tsévié, 1048 mm à Tabligbo, 1 212 mm àNotsè, 1 089 mm à Tététou.Quatre facteurs principaux conjuguent leurs effetspour créer cette anomalie :•Dans le golfe du Bénin, l’orientation <strong>de</strong> la côte,presque parallèle au flux <strong>de</strong> la mousson du sudouest,ne favorise pas une ascendance <strong>de</strong> l’air ; <strong>de</strong>ce fait, elle n’entraîne pas <strong>de</strong> précipitationscôtières ;•le FIT se trouvant dans les latitu<strong>de</strong>s sahéliennes enjuillet – août, le Bas – Togo est couvert par unemousson épaisse et stable, caractérisée par uneforte humidité <strong>de</strong> l’air et une indigencepluviométrique ;


• la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> l’harmattan jusqu’à la côte au cours<strong>de</strong> l’année (décembre, janvier, février) y accentueles effets antipluviogènes ;la présence du courant marin froid <strong>de</strong> Benguela lelong <strong>de</strong>s côtes togolaises, durant le mois d’août,occasionne le refroidissement <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> surface(la température <strong>de</strong>scend <strong>de</strong> 28°C à 20°C) ; enconséquence, l’air se stabilise, empêchant ainsitoute évaporation et donc toute précipitation.A ces facteurs physiques s’ajoute un cinquième,d’origine anthropique : la forte pressiondémographique dans le Bas-Togo (269 hab/km²) aentraîné la <strong>de</strong>struction massive du couvert végétaloriginel, provoquant la ‘savanisation’ du milieu etla diminution <strong>de</strong>s précipitations.


Carte illustrant l’anomalie climatique dubas-Togo


Lomé : Nombre <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> pluie et hauteur <strong>de</strong> pluie annuelle1990 – 1999ANNEENOMBRE DEJOURS DE PLUIE(J)HAUTEUR DEPLUIE(MM)1990 76 6311991 97 10321992 73 4891993 72 6761994 77 6581995 83 7871996 81 8251997 96 9111998 52 442,61999 80 889,3


Lomé : Nombre <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> pluie et hauteur <strong>de</strong> pluie annuelle2000 – 2009ANNEENOMBRE DEJOURS DE PLUIE(J)HAUTEUR DEPLUIE(MM)2000 57 423,92001 81 699,62002 77 839,72003 77 876,42004 82 1008,22005 86 784,42006 90 931,32007 98 1026,62008 97 1075,32009 76 886,3Source : Direction <strong>de</strong> la Météorologie Nationale

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