Facteurs du choix modal

qo^kpmloqp=fkafsfarbip=bq=`liib`qfcp=J=c~ÅíÉìêë=Çì=ÅÜçáñ=ãçÇ~ä=Par ailleurs, certains facteurs sont susceptibles de déclencher le choix modalcomme la présence d’une station de bus ou d’une gare (25 % des automobilistes enurbain, 21 % pour les longues distances) ou la rapidité des transports collectifs (16% en urbain, 20 % pour les longues distances). Par contre, d’autres facteurscomme le prix du ticket de bus, déclarés comme importants par l’usager, nesemblent pas de nature à déclencher le choix modal.Les appréciations des habitants vis à vis des différents facteurs qualitatifs diffèrentfortement selon leur âge, leur C.S.P., leur lieu de résidence et le motif de leursdéplacements. Cela constitue une des principales entraves au développement del’usage des transports collectifs, ceux-ci offrant un produit relativementstandardisé 1 , par exemple :• Les personnes de plus de 60 ans sont assez exigeantes vis à vis du confort etdes fréquences alors que les moins de 20 ans le sont nettement moins. C’estl’inverse pour le respect des horaires.• Les cadres supérieurs et professions libérales sont moins satisfaits de la sécuritépublique que les employés. On constate l’inverse pour les conditions d’attente etle confort.Une certaine diversification du produit transports collectifs serait ainsi susceptibled’accroître sa part de marché (par exemple ; instauration de plusieurs niveaux deconfort des sièges dans les bus, création de modules de 2,4 ou 6 places dans lestrains).Le report modal de la voiture vers les transports collectifs nécessite un certain effortde la part des usagers. Des mesures spécifiques pourraient être prises àdestination de certaines catégories sociales (par exemple les moins de 20 ans, dont80 % d’entre eux utilisent les transports collectifs comme mode principal). Pour lesinciter à ne pas passer à la voiture (la motorisation se généralisant après 20 ans), ilconviendrait de prévoir jusqu'à 25 ou 30 ans des tarifs très attractifs : le retour auxtransports collectifs, après une certaine pratique de l’automobile, est en effetbeaucoup plus difficile à mener pour la collectivité publique.A l’inverse, des événements comme une grève sont très mal vécus par l’usager dutransport collectif qui peut difficilement revenir au mode automobile (cas des grèvesdes transports urbains manceaux en 97 et 99).1 Au contraire, les constructeurs automobiles, en s’appuyant sur des enquêtes de marché lourdes,connaissent bien les attentes des usagers (cf. annexe 4 - p. 40) et parviennent pour partie à adapter leursvéhicules à ces attentes.lKoKqK=m~óë=ÇÉ=ä~=içáêÉ= = = = = = = = = = = = Q=