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La Cure de ROYAT : quels soins pour quels effets - Applications ...

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d’intérêt que d’obliger le patient à boire au moins un verre d’eau matin et après-midi enpério<strong>de</strong> estivale chau<strong>de</strong>…Nous allons donc voir ensemble les différents <strong>soins</strong> et leurs <strong>effets</strong> physiologiques. <strong>La</strong>plupart utilise le principe actif <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> <strong>ROYAT</strong>, le gaz carbonique naturel, sous forme <strong>de</strong>gaz sec ou d’eau carbogazeuse. On peut classer les <strong>soins</strong> en 5 catégories : les bains, lesdouches, les injections <strong>de</strong> gaz thermal, la mobilisation en piscine et les illutations. Les bainscomme les douches, peuvent être généraux ou locaux, d’eau ou <strong>de</strong> gaz thermal ou combinantles <strong>de</strong>ux.Le bain <strong>de</strong> gaz général, technique originale <strong>de</strong> Royat, douce et non fatigante, estapplicable même chez les patients âgés et fragiles. Le curiste étant allongé, la moitiéinférieure du corps baigne dans une atmosphère gazeuse sèche, contenue dans une enveloppeplastifiée étanche, fermée par un lien (à la ceinture ou à mi-thorax). Sa durée efficace est <strong>de</strong>15 à 20 minutes. Au-<strong>de</strong>là, se produit un phénomène <strong>de</strong> saturation où on n’observe plus <strong>de</strong>passage <strong>de</strong> gaz au travers <strong>de</strong> la peau, rendant inutile une durée plus longue d’application dusoin. L’érythème cutané constaté au retrait du sac traduit la vasodilatation <strong>de</strong>s vaisseaux<strong>de</strong>rmiques. Le bain <strong>de</strong> gaz local <strong>de</strong> bras appliqué à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> manchons étanches en plastique,remplis <strong>de</strong> gaz thermal ; seul ou associé au bain <strong>de</strong> gaz général, ce traitement est proposé dansles acrosyndromes et les troubles trophiques <strong>de</strong>s membres supérieurs.Le bain carbogazeux général en baignoire où le patient est immergé, pendant 10 à 20minutes, jusqu’à la taille ou aux aisselles. Ce bain grâce à une forte saturation <strong>de</strong> gazcarbonique (concentration <strong>de</strong> CO 2 : 1500 mg/l), détermine une vasodilatation cutanée etmusculaire principalement liée au passage transcutané <strong>de</strong> gaz carbonique (26 ml <strong>de</strong> gaz parm 2 <strong>de</strong> surface corporelle et par minute). <strong>La</strong> température et la concentration en gaz carboniquesont peu modifiées en fin <strong>de</strong> bain (33,5 °C et 1200 mg/l environ).Le bain avec douche en immersion (ou BDI), spécifique à l’orientation rhumatologie, permetà l’eau carbogazeuse d’être appliquée sous forme <strong>de</strong> douches sous pression, en immersion,réalisant un massage mécanique, dont on programme à volonté topographie et durée (10 à 15minutes), en fonction du patient. Les <strong>effets</strong> dynamiques (stimulation <strong>de</strong>s récepteurs sensitifscutanés) et thermiques (réchauffement) sont renforcés par l’action vasodilatatrice <strong>de</strong> l’eaucarbogazeuse. Dans l’aérobain, ce sont <strong>de</strong>s jets d’air qui assurent un brassage <strong>de</strong> l’eaucarbogazeuse (bain bouillonnant), produisant un effet relaxant (durée habituelle : 15minutes).Les <strong>soins</strong> spécifiques <strong>pour</strong> acrosyndromes sont <strong>de</strong>s bains <strong>de</strong> bras en eau réchauffée (durée 5à 10 min), suivis <strong>de</strong> bains locaux <strong>de</strong> gaz sec (durée 20 min) permettent une augmentation duflux artériel digital pulpaire ainsi qu’une augmentation <strong>de</strong> la vasomotion (contractionsautonomes artériolaires). L’effet clinique <strong>de</strong> ce soin, mesuré à trois mois <strong>de</strong> distance dutraitement lors d’un essai clinique mené par l’Institut <strong>de</strong> Recherches <strong>de</strong> Royat, se traduit parune meilleure adaptation au froid en pério<strong>de</strong> hivernale.Les bains <strong>de</strong> jambes utilisant l’eau Saint Mart (eau carbogazeuse à température plus basse,proche <strong>de</strong> 28° C), d’une durée <strong>de</strong> 10 à 15 minutes, sont proposés aux curistes souffrant d’uneinsuffisance veineuse associée : cet effet « température » permet une vasoconstriction <strong>de</strong>sfibres musculaires lisses <strong>de</strong> la paroi veineuse.Les bains locaux avant injections <strong>de</strong> gaz, <strong>de</strong> jambes et/ou <strong>de</strong> bras, chauds (36 à 41°C),d’une durée programmée fixe <strong>de</strong> 3 minutes, constituent en fait un soin préparatoire auxinjections <strong>de</strong> gaz ; en plus <strong>de</strong> leur action propre (vasodilatation locorégionale), ils améliorentla tolérance <strong>de</strong>s injections sous cutanées <strong>de</strong> gaz thermal appliquées aux mains ou aux pieds en

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