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THÈSE DE DOCTORAT EN COTUTELLE - Université Bordeaux 1

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Chapitre 2 La résistivité électrique du bétonFigure 2. 4Photographie du principe de la mesure par transparence en laboratoireLes conditions de travail en laboratoire permettent généralement de diminuer l’influence decertains paramètres pouvant perturber les mesures et de maîtriser les influences externes(température, humidité…). Par exemple, il est possible selon ce procédé d’utiliser une interface(éponge humide, mercure…) pour assurer un bon contact électrique avec l’éprouvette. Cetteconfiguration n’est pas envisageable in situ sans induire de nombreuses contraintes techniques(accessibilité des deux faces) et réglementaires (dans le cas de l’utilisation de mercure !).2.2.1.2. MESURES SUR SITELes mesures de résistivité sur site sont notamment utilisées pour évaluer la probabilité decorrosion des armatures dans le béton armé (Andrade et al. 1996). Humidité et concentrationionique élevées sont deux paramètres qui font diminuer la résistivité du béton. Ce sont égalementdes facteurs qui favorisent la corrosion des armatures. La mesure de résistivité peut être utiliséepour cartographier les zones de corrosion probable, de la même manière que la technique dupotentiel de corrosion. La différence de principe repose sur le fait que le potentiel de corrosionsert à mesurer les effets d’une corrosion active, alors que la résistivité est un indicateur desfacteurs favorisant la corrosion. On peut noter que le potentiel de corrosion est généralementpréféré puisque cette technique fait l’objet d’une norme (ASTM C876-91). La mesure de larésistivité présente de nombreuses limites : même si elle est totalement maîtrisée en laboratoire, lepassage à l’ouvrage reste encore problématique dans certains cas (Alonso et al. 1988). Plusieursauteurs ont essayé de définir des seuils de résistivité représentatifs de la probabilité de corrosion.Parmi eux, on retrouve Langford et al. (1987), Feliu et al. (1996) et Polder (2000) : pour desdispositifs de mesure identiques, les seuils sont significativement différents (Tableau 2. 2). Nousverrons tout au long du document qu’il est très difficile de définir des seuils en se basantseulement sur l’exploitation des résultats issus d’une seule technique. Dans le cas présent, larésistivité électrique est notamment sensible à l’humidité du matériau, à sa température, à laqualité du contact et à l’âge du béton. Il est alors illusoire de vouloir définir des seuils de façonuniverselle afin d’exploiter les résultats de façon complètement quantitative sans évaluersimultanément les conditions du matériau et leurs effets sur la mesure. Il est préférable de29

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