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THÈSE DE DOCTORAT EN COTUTELLE - Université Bordeaux 1

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Chapitre 1 L’auscultation des structures en bétonSi deux ou plusieurs méthodes d’<strong>EN</strong>D sont possibles, il devient nécessaire d’utiliser descritères de comparaison afin de choisir la plus pertinente. Le résultat synthétique du groupe detravail de l’AFGC sur l’<strong>EN</strong>D des ouvrages en béton armé (Breysse et al. 2005) en retient cinq : lafacilité du mode opératoire, le caractère non destructif, la répétabilité, la sensibilité, la validitéconceptuelle ou encore le degré de pertinence.L’ensemble de ces contraintes, de différentes natures (économique, pratique,scientifique…), motive le choix de l’utilisation d’une ou plusieurs méthodes d’<strong>EN</strong>D à mettre enœuvre afin de qualifier au mieux l’état d’un ouvrage lors de la mise en place d’une stratégied’auscultation.1.3 CONCLUSIONL’intérêt de l’utilisation des méthodes d’<strong>EN</strong>D est croissant en génie civil, tant sur le planéconomique que technique. Or, les différentes techniques utilisées aujourd’hui sont pour laplupart encore en phase de développement/validation, et ne font pas encore l’unanimité. Celaprovient essentiellement de leur sensibilité aux paramètres extérieurs, et de la difficulté à exprimerles résultats de manière utilisable directement par les bureaux d’études.Considérées individuellement, la plupart de ces méthodes s’utilisent dans le cas depathologies bien précises. En aucun cas, une seule méthode ne suffit pas à caractérisercomplètement le dommage étudié. De plus, il ne faut pas perdre de vue que, sur site, denombreux facteurs sont non contrôlables (température, humidité, géométrie de l’élément, bruitambiant…). A cela, on peut ajouter que les résultats diffèrent d’un lieu à l’autre, d’un jour à l’autreou encore d’un expérimentateur à l’autre. On comprend alors la difficulté à quantifier les résultatsexpérimentaux et à définir des seuils de sensibilité des techniques.Selon Gros et al. (1999), le système de fusion des données provenant de plusieurs méthodesd’<strong>EN</strong>D, et utilisé dans le processus de couplage, peut aboutir soit à une perte (cumul desincertitudes) soit à un gain d’information. Ce deuxième cas motive l’utilisation combinée deplusieurs techniques afin de permettre de réduire les erreurs d’interprétation et de s’approcher leplus possible de l’évaluation exacte de l’état du béton.Dans tous les cas, l’interprétation des données nécessite des prélèvements pour lever leshypothèses formulées sur l’état d’endommagement de l’ouvrage.Le Tableau 1. 1 (Breysse et al. 2005) répertorie la pertinence de l’utilisation d’une méthoded’<strong>EN</strong>D en fonction du paramètre recherché. Pour chacune des techniques et en fonction de lapertinence de l’utilisation de la méthode, une évaluation est fournie sur la base d’un simple indiceA, B ou C. Ainsi, l’indice A indique une notion de « bonne pertinence » au regard du critèreétudié, alors que l’indice C révèle un niveau de difficulté rencontré important, voire uneincompatibilité ou une impossibilité théorique ou pratique.15

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