12.07.2015 Views

THÈSE DE DOCTORAT EN COTUTELLE - Université Bordeaux 1

THÈSE DE DOCTORAT EN COTUTELLE - Université Bordeaux 1

THÈSE DE DOCTORAT EN COTUTELLE - Université Bordeaux 1

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Chapitre 1 L’auscultation des structures en bétonalors par le recalage des valeurs par rapport à une donnée absolue (déterminéegénéralement par un essai destructif). En ce sens, les méthodes d’<strong>EN</strong>D sont souventintégrées dans une stratégie générale d’auscultation réfléchie qui combine les résultatsdes mesures à plusieurs sources d’information ;• couplage de plusieurs méthodes d’<strong>EN</strong>D : l’exploitation combinée des données issuesdes différentes méthodes permet d’affiner l’interprétation des résultats.1.2.3. LES MÉTHO<strong>DE</strong>S D’<strong>EN</strong>D À DISPOSITIONComparée au développement des méthodes d’<strong>EN</strong>D dans le domaine des structures enacier, l’évolution de ces techniques pour les ouvrages en béton se fait plus lentement. Cela peuts’expliquer par la complexité du matériau béton, et notamment son hétérogénéité à l’échellemacroscopique, par rapport à l’acier (Carino 2003). De ce fait, il est difficile de transférer lestechnologies développées pour l’acier au domaine de l’auscultation du béton.En 2000, une revue faite par le Comité Technique « Non Destructive Evaluation » de laRILEM recensait plus de 115 méthodes d'évaluation des propriétés du béton ! (Burghardt 2000).Actuellement, ces méthodes d’auscultation non destructives sont utilisées mais elles ne sont pasencore totalement reconnues par la communauté de l’<strong>EN</strong>D (physiciens, électriciens,mécaniciens…), et par conséquent, elles ne sont pas encore systématiquement utilisées (etréciproquement !) (Carino 2003). L’OECD-NEA (1998) précise qu’il y a un manque général deconfiance dans les techniques <strong>EN</strong>D car il y a très peu d’avis indépendants sur leur applicabilité,leur capacité, leur précision et leur fiabilité. De plus, il n’existe souvent pas de consensus possible,ni de norme appropriée.Les méthodes d’<strong>EN</strong>D sont souvent utilisées pour mesurer un phénomène précis, commepar exemple évaluer la résistance en compression du matériau, alors qu’elles pourraient s’inscriredans le cadre d’un vaste programme de surveillance de l’ensemble d’une structure (McCann et al.2001).Les méthodes non destructives utilisées aujourd’hui pour l’auscultation des structures enbéton peuvent être classées en sept catégories qui sont décrites succinctement dans lesparagraphes suivants.1.2.3.1. LES INSPECTIONS VISUELLESL’inspection visuelle (Graybeal et al. 2002) est la plus simple et la plus immédiate destechniques d’auscultation non destructive d’une surface. Les pathologies les plus courantes sontdécrites afin d’aider à la détection, à la reconnaissance et au diagnostic. Les progrèstechnologiques récents permettent de soutenir cette méthode, en offrant des capteurscomplémentaires de l’œil (appareils numériques), des moyens d’enregistrement (pour un suividans le temps) ainsi que des procédés d’analyse d’image pour l’interprétation. Cette méthode restenéanmoins très subjective puisque les résultats sont étroitement liés à l’expérience et au jugementde l’inspecteur.Le suivi topographique des ouvrages est aussi un moyen d’inspection très important quipermet de suivre les déformations d’ouvrages dans le temps.12

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!