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Journal de la Ville N°60 - Agde

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Ag<strong>de</strong>I Avril 2010 I <strong>N°60</strong> ILe journal <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>ActuDu POSau PLULe Point sur…Le retour<strong>de</strong> l’EphèbePatrimoineLe Moulin<strong>de</strong>s Evêques


I DOSSIERS I Avril 2010LE JOURNAL D’AGDEest édité par <strong>la</strong> Mairie d’Ag<strong>de</strong>Service Communication34306 Ag<strong>de</strong> Ce<strong>de</strong>xTél. 04 67 94 62 10Fax 04 67 94 62 19http : www.ville-ag<strong>de</strong>.frDirecteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> publicationGilles D’EttoreDirecteur DéléguéJérôme CavaillesResponsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> PublicationSéverine VranckenResponsable Adjointe <strong>de</strong> <strong>la</strong> PublicationCatherine MaurelRédactionService Communication : Séverine Vrancken,Catherine Maurel, Laurent Gheysenset Joël Tron (pages 26-29) ; SICTOMPézenas-Ag<strong>de</strong> (pages 20-21) ; Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe(pages 22-25) et Irène Dauphin (pages 30-37)Graphisme, Studio a …Tél. 04 67 01 00 94Fabrication et impressionEUROPRINTTél. 04 67 74 12 03Photosservice Communication ; Laurent Uroz (AldoAsaro page 8, bacs jaune et grenat page 21) ;Laurent Arnaud (page 9 et page 14) ; PierreArnaud (portrait <strong>de</strong> S. Frey page 10) ; sociétéHorizon & Patrimoine (visuels pages 18-19sauf celle en bas <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 19) ;Eco-Embal<strong>la</strong>ges (visuel en haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 20et photo en haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 21) ; Musée<strong>de</strong> l’Ephèbe, Jacques Guittet, Laboratoire<strong>de</strong> Nancy-Jarville, Paris Match, DominiqueRobcis et Olivier Taroso (pages 22 à 25) ;NaCl (pages 28-29) ; Archives Municipalesd’Ag<strong>de</strong> (AM d’Ag<strong>de</strong>), Archives Départementales<strong>de</strong> l’Hérault (ADH) et collections privées(pages 30 à 37 sauf celle en bas <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 37)IllustrationsAtelier Gandalf (Une) ; Terres Neuves(pages 11 à 13), Zelda pour CarPostal(visuel en haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 17), Laurent Gheysens(Nuit <strong>de</strong>s Musées en pages 25 et 48),studio a (page 38), Créa-Numet Alliance Conception (site Internetdu Pôle Métiers d’Art page 45)Imprimé sur papier 90 grammesTirage, 17 000 exemp<strong>la</strong>iresDépôt légal, 2 ème trimestre 2010ISSN 1625-7634AMÉNAGEMENTun projet capitalpour les quaisdu centre-portLE POINT SUR…Le retour<strong>de</strong> l’ephebeACTUDU POS au PLUp.22p.14p.9CULTURE4 eme edition d’“Ag<strong>de</strong>au fil du temps”p.38


I SOMMAIRE IACTU p.4•Un septennat réussipour le Capitaine Bonnafoux•Trophée <strong>de</strong> l’Ephèbe : Francis Tavaresdécroche le titre <strong>de</strong> champion d’Europe•Du POS au PLU : pour un développementd’Ag<strong>de</strong> ambitieux et équilibréAmenagement p.14• Un projet CAPital pour les quais du Centre-Port• Transports urbains :Capbus met l’“Agglo” à 1 euro !• Le Patio <strong>de</strong> l’Ephèbe :une magnifique réhabilitation en Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>Environnement p.20•Nos déchets, <strong>de</strong>s ressources durablesle point sur... p.22• Le retour <strong>de</strong> l’Ephèbe pour les 25 ans du Musée !Rencontre avec... p.26•Serge Durin, facteur d’instruments à vent•David Augeix prend <strong>la</strong> route… du Rhum !Patrimoine p.30•Les différentes vies du Moulin <strong>de</strong>s Evêquesculture p.38•“Ag<strong>de</strong> au fil du temps” : une 4 ème éditionpour découvrir l’histoire d’Ag<strong>de</strong>libre expression p.39au conseil p.40• Ce qu’il faut retenir <strong>de</strong>s séancesdu 10 décembre 2009 et du 1 er février 2010retrospective p.43Editodu MaireC’est une nouvelleétape importante<strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong>notre cité et <strong>de</strong>l’évolution <strong>de</strong> sonaménagement que nous allonsengager avec l’aboutissement,dans les prochains mois, du P<strong>la</strong>nLocal d’Urbanisme. Ce document,qui constituera pour les dix années à venir <strong>la</strong> grille d’interventionqui permettra <strong>de</strong> façonner le visage quasi-définitif <strong>de</strong> notre cité, vavenir succé<strong>de</strong>r au P<strong>la</strong>n d’Occupation <strong>de</strong>s Sols é<strong>la</strong>boré à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>sannées 90 et dont ont <strong>la</strong>rgement découlé les récentes évolutions<strong>de</strong> notre développement urbain.C’est le fruit d’un long travail accompli à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> définition duProjet <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> “Ag<strong>de</strong> Archipel <strong>de</strong> vie” présenté en 2004, poursuivien 2005 avec l’organisation <strong>de</strong>s Rencontres <strong>de</strong>s Acteurs du Tourismeet prolongé par <strong>la</strong> formalisation <strong>de</strong> notre stratégie <strong>de</strong> revitalisationdu centre ancien, dont <strong>la</strong> pertinence a été reconnue à traversl’obtention d’un Pôle d’excellence en 2008.C’est ainsi que notre concept d’Archipel va trouver son expression<strong>la</strong> plus achevée à travers un document d’urbanisme dont l’orientationmajeure sera <strong>de</strong> valoriser <strong>la</strong> spécificité multipo<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> notre territoire,en assurant <strong>la</strong> préservation <strong>de</strong> notre environnement naturelet l’affirmation <strong>de</strong> ses trois i<strong>de</strong>ntités. Ce<strong>la</strong> aura <strong>de</strong>s conséquencessur <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’extension urbaine, qui <strong>de</strong>vra être plus c<strong>la</strong>irementcontrainte que par le passé. Il en va <strong>de</strong> l’équilibre et <strong>de</strong> l’harmonied’un territoire, dont l’attractivité reste fondatrice pour assurer undéveloppement qualitatif <strong>de</strong> ce qui est et restera sa principale activitééconomique : le tourisme.Dans <strong>la</strong> continuité <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s orientations définies tout au long<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, ainsi que <strong>de</strong>s nombreuses réalisations quisont venues les concrétiser, l’é<strong>la</strong>boration du P<strong>la</strong>n Local d’Urbanismeva nécessiter <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> choix importants, qui ne pourrontse faire que dans <strong>la</strong> concertation, seule susceptible d’engendrerl’adhésion du plus grand nombre.C’est donc avec cette ambition que je vous invite à prendreconnaissance <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> diagnostic, qui sont présentés dansce numéro du journal municipal. De nombreuses réunions vont sesuccé<strong>de</strong>r afin <strong>de</strong> préciser les principes d’aménagement <strong>de</strong>s différentssecteurs et quartiers <strong>de</strong> notre territoire. J’espère vous y retrouvernombreux car c’est ensemble que nous donnerons à notre citél’avenir qu’elle mérite.Gilles D’EttoreDéputé-Maire d’Ag<strong>de</strong>Bloc-notes p.47


4I ACTU IUn septennatreussipour le CapitaineBonnafouxLe Capitaine Carleslui succe<strong>de</strong>Depuis le 1 er mars, le Centre <strong>de</strong> SecoursPrincipal d’Ag<strong>de</strong> est dirigé par le CapitaineJean-Marie Carles. Le Capitaine JérômeBonnafoux a en effet été appelé à prendre lecomman<strong>de</strong>ment du Centre <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong>Béziers afin d’accé<strong>de</strong>r au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Commandant.Pourtant, ce n’est pas sans un pincementau cœur qu’il a fait ses au revoir à ses troupesle 26 février <strong>de</strong>rnier entouré pour l’occasion<strong>de</strong> nombreuses personnalités, collègues etamis.La cérémonie toute aussi solennellequ’amicale s’est tenue auCentre <strong>de</strong> Secours d’Ag<strong>de</strong> enprésence <strong>de</strong> nombreux élus dontle Député-Maire d’Ag<strong>de</strong> GillesD’Ettore, le Conseiller Général et 1 erAdjoint Sébastien Frey, le Maire <strong>de</strong>Marseil<strong>la</strong>n Yves Michel et les Maires <strong>de</strong>Bessan et Florensac, du Directeur duSDIS 34 le Colonel Christophe Risdorfer,du Prési<strong>de</strong>nt du SDIS Michel Gaudy, ainsique <strong>de</strong> nombreux sapeurs-pompiers etd’invités.Après <strong>la</strong> remise <strong>de</strong> nouveaux gra<strong>de</strong>s àune dizaine <strong>de</strong> récipiendaires, les éluset gradés ont successivement pris p<strong>la</strong>cesur <strong>la</strong> tribune officielle, saluant tour à tourle travail accompli par Jérôme Bonnafouxet mettant en exergue ses qualités professionnelleset humaines.Le Colonel Risdorfer a pris le premier <strong>la</strong>parole pour retracer avec émotion <strong>la</strong>carrière <strong>de</strong> celui qu’il considère comme“un ami” et qui “est <strong>de</strong>venu sapeurpompiervolontaire en 1988, avant d’in-tégrer le CSP <strong>de</strong> Montpellier jusqu’en 1996, année où il est passéLieutenant. De 1997 à 1999, il fut l’adjoint au chef du service formation,dont il prendra <strong>la</strong> responsabilité en 1993 et ce jusqu’en 2003. Le1 er novembre 2003, on lui propose en effet <strong>de</strong> prendre le comman<strong>de</strong>mentdu Centre <strong>de</strong> Secours d’Ag<strong>de</strong>, qu’il quitte aujourd’huipour faire évoluer sa carrière. Jérôme Bonnafoux est un officiercourageux et très travailleur. Il est apprécié <strong>de</strong> ses subordonnés,<strong>de</strong> sa hiérarchie et <strong>de</strong>s élus avec lesquels il travaille au quotidien”.Non sans humour, le Colonel a ensuite précisé qu’“en prenant sesnouvelles fonctions à Béziers, Jérôme succè<strong>de</strong> à nouveau auCommandant Rebillon, qui rejoint l’Etat-Major à Vailhauquès. Il saitdonc déjà quel sera son prochain poste !”. Pour finir, le Colonel aprésenté celui qui lui succè<strong>de</strong> donc à Ag<strong>de</strong>, le Capitaine Jean-MarieCarles (voir notre portrait p.6) avant <strong>de</strong> mettre à l’honneur l’ensemble<strong>de</strong>s sapeurs-pompiers du Centre <strong>de</strong> Secours agathois.Un hommage repris dans son discours par le Maire <strong>de</strong> Marseil<strong>la</strong>n,qui a lui aussi salué le travail réalisé par le Capitaine Bonnafoux etl’ensemble du Corps d’Ag<strong>de</strong> sur sa commune.Quant au Prési<strong>de</strong>nt du SDIS, Michel Gaudy, il s’est félicité d’avoir,“il y a 14 ans, recruté Jérôme Bonnafoux comme Lieutenant. Je suisheureux <strong>de</strong> ne pas m’être trompé dans mon choix. Le Centre d’Ag<strong>de</strong>est difficile à gérer et ceux qui y réussissent sont capables <strong>de</strong>réussir partout”. Puis il a précisé que le Centre avait “été magnifiquementrénové et équipé” et, se tournant vers le Député-Maire


I ACTU I 5Gilles D’Ettore, il a souligné que “si tous les Maires étaientcomme vous, l’ensemble <strong>de</strong>s casernes serait bien équipé”.Pour conclure, il a souhaité à son tour <strong>la</strong> bienvenue auCapitaine Carles. “Je sais qu’avec vous aussi, les hommesdu CSP seront bien commandés !”.Le Député-Maire d’Ag<strong>de</strong> a pour sa part souhaité p<strong>la</strong>cer cettesoirée “sous le signe <strong>de</strong> l’émotion, où se mêlent <strong>de</strong>s sentiments<strong>de</strong> tristesse et <strong>de</strong> joie, avec d’un côté le départ <strong>de</strong> JérômeBonnafoux et <strong>de</strong> l’autre <strong>la</strong> continuité assurée à <strong>la</strong> caserned’Ag<strong>de</strong> par <strong>la</strong> nomination du Capitaine Carles que nousapprécions particulièrement”. Il a ensuite mis à l’honneurJérôme Bonnafoux qui, à 37 ans, accè<strong>de</strong> au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Commandant,et raconté certaines anecdotes à son sujet. “Troisjours après l’arrivée du Capitaine, nous avons dû faire faceensemble à une mini torna<strong>de</strong>. Sa nouvelle nominationcommençait bien ! Nous avons aussi dû gérer <strong>de</strong> nombreusescrues, à l’occasion <strong>de</strong>squelles le Capitaine était très <strong>de</strong>mandépar l’ensemble <strong>de</strong>s médias et tout particulièrementpar les journalistes <strong>de</strong>s chaînesalleman<strong>de</strong>s qui n’étaient pas insensiblesà son physique nordique !”. LeDéputé-Maire a profité <strong>de</strong> l’occasionpour saluer également “les 97 sapeurspompiersqui œuvrent à vos côtés ainsique votre famille, votre femme Véroniqueet votre fille Olivia. Pour toute votreimplication au sein <strong>de</strong> notre ville, où vousavez d’ailleurs choisi <strong>de</strong> continuer à rési<strong>de</strong>r,je tiens à vous nommer citoyen d’honneurd’Ag<strong>de</strong>. Vous faites partie <strong>de</strong> son histoireque vous avez marquée <strong>de</strong> votre empreinte<strong>de</strong>puis sept ans. Vous nous avez donnél’impulsion nécessaire et les bons conseilspour bénéficier <strong>de</strong> nouveaux services etvous vous êtes investi sans compter ànos côtés durant toutes ces années, cedont je vous remercie”. Avant que le CapitaineBonnafoux ne prenne <strong>la</strong> parole, Gilles D’Ettore lui aremis l’une <strong>de</strong>s plus belles distinctions <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> : unereprésentation <strong>de</strong> l’Ephèbe d’Ag<strong>de</strong>.La conclusion <strong>de</strong>s discours est donc revenue à JérômeBonnafoux et c’est avec une gran<strong>de</strong> émotion qu’il arappelé qu’“il y a 7 ans, je prenais à Ag<strong>de</strong> mes nouvellesfonctions sans penser un seul instant que je relèveraià nouveau le Commandant Rebillon et cette fois à Béziers.Les années passent vite et un nouveau challenges’ouvre à moi aujourd’hui, mais je gar<strong>de</strong>rai un souvenirinoubliable <strong>de</strong> mon comman<strong>de</strong>ment à Ag<strong>de</strong>. Je veuxrendre à mon tour hommage à toutes celles et tousceux qui m’ont permis <strong>de</strong> mener à bien mes objectifs.A commencer par le Prési<strong>de</strong>nt Gaudy, pour mon


6I ACTU Irecrutement, ainsi que l’ensemble<strong>de</strong>s élus avec qui j’ai travaillé, unecol<strong>la</strong>boration basée sur le respect et<strong>la</strong> confiance. Avec le Député-Maired’Ag<strong>de</strong>, nous avons en effet partagé<strong>de</strong> longues nuits et week-end pourfaire face aux nombreux événements.Merci également aux services municipauxdu canton, avec qui nous avonseu <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions exemp<strong>la</strong>ires ainsiqu’aux chevilles ouvrières qui nous ontpermis <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser et d’agrandir <strong>la</strong>caserne, il s’agit <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts successifsdu SIVOM, MM. Sébastien Freyet Rémy Glomot. Je n’oublie pas nonplus les sapeurs-pompiers d’Ag<strong>de</strong>,qui m’ont toujours soutenu dans mesprojets : l’ensemble <strong>de</strong>s équipes, lespompiers volontaires, les trois secrétaires,Philippe le cuistot ainsi que les<strong>de</strong>ux mécanos, “les rois <strong>de</strong> <strong>la</strong> débrouille”.Je viens <strong>de</strong> passer avec vous les meilleuresannées <strong>de</strong> ma carrière et elles resterontà jamais gravées dans ma mémoire.Que ce soit dans <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> joieou <strong>de</strong>s moments plus difficiles, commepar exemple mon acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ski, nousnous sommes toujours serrés les cou<strong>de</strong>s.Je pense également à l’équipe <strong>de</strong>l’Amicale <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers d’Ag<strong>de</strong>,qui met en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> nombreusesanimations et dont le futur projet, etj’espère pouvoir y participer malgrétout, est <strong>de</strong> développer le serviceincendie à “Tata au Maroc”.Merci encore à tous pour votre confianceet votre soutien sans faille. Je vousquitte avec regrets et tristesse maissereinement car je vous <strong>la</strong>isse à monsuccesseur Jean-Marie. Il fut l’un <strong>de</strong> mesadjoints, sans lesquels je n’aurai puconcrétiser mes projets. Je ne vous dispas adieu mais au revoir car je restesur Ag<strong>de</strong> et je profite <strong>de</strong> cet instantpour saluer ma famille, mes proches,et en particulier ma femme et ma fille.Merci”.Cette belle cérémonie, p<strong>la</strong>cée sous lesigne <strong>de</strong> l’émotion et <strong>de</strong> l’humour, apris fin en musique, au son <strong>de</strong> <strong>la</strong> fanfare<strong>de</strong>s sapeurs-pompiers, non sans quel’Amicale du Centre n’offre à son Capitainequelques présents, en témoignaged’amitié.Le CapitaineJean-Marie Carlesa <strong>la</strong> tete du CSP d’Ag<strong>de</strong>Etre pompier dans <strong>la</strong> famille Carles, c’est une évi<strong>de</strong>nce !Sétois d’origine, Jean-Marie Carles a en effet grandidans le milieu <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers puisque son père a été,durant 32 ans, pompier volontaire à Sète. Son jeune frèrea d’ailleurs pris <strong>la</strong> relève en <strong>de</strong>venant lui-même sapeur volontaire,toujours à Sète. Jean-Marie pensait qu’avec ses <strong>de</strong>ux filles,<strong>la</strong> tradition familiale s’arrêterait. Et bien non ! Bien au contraire.Son aînée, Céline, est cadre au Service Départemental d’Incendieet <strong>de</strong> Secours (SDIS) <strong>de</strong>s Bouches-du-Rhône et qui plus est mariéeà un sapeur-pompier professionnel. Quant à <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>, Candie,infirmière libérale, elle est sapeur-pompier volontaire au Centre<strong>de</strong> Secours d’Ag<strong>de</strong> ! Heureux grand-père, Jean-Mariea grand espoir que <strong>la</strong> vocation se perpétue encore quelquesannées, puisque Lenny, l’un <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux petits-fils, est déjà,à trois ans et <strong>de</strong>mi, un passionné <strong>de</strong>s camions rouges !Pour les hommes du Centre <strong>de</strong> Secours d’Ag<strong>de</strong>, Jean-MarieCarles n’est pas un inconnu puisqu’il est arrivé à <strong>la</strong> caserneen 2003 et a été durant toutes ces années l’un <strong>de</strong>s adjointsdu Capitaine Bonnafoux. Sa carrière a débuté à l’âge <strong>de</strong> 17 ans,lorsqu’il a rejoint le bataillon <strong>de</strong>s Marins-Pompiers <strong>de</strong> Marseille.Une expérience très enrichissante car elle lui permettra<strong>de</strong> reprendre ses étu<strong>de</strong>s et d’obtenir un grand nombre<strong>de</strong> diplômes professionnels, tels que celui <strong>de</strong> plongeurou encore <strong>de</strong> préventionniste. En 1989, alors qu’il est 1 er maîtrechez les Marins-Pompiers, il a envie <strong>de</strong> changer <strong>de</strong> statut.Il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir pompier professionnel et débute à Antibesen tant que sapeur 2 ème c<strong>la</strong>sse stagiaire. En 1993, il <strong>de</strong>vientadjudant et jusqu’en 1997 il sera chef d’un Centre <strong>de</strong> Secoursdans les Bouches-du-Rhône. Il sera ensuite recruté par le SDIS<strong>de</strong> l’Hérault comme adjudant chef au service prévention.Il nous confie d’ailleurs qu’“être préventionniste,c’est une carte <strong>de</strong> visite car il y en a peu sur le marché.Justement, <strong>de</strong> par cette rareté, nous sommes souvent bloquésdans notre carrière car on ne souhaite pas nous perdreen nous nommant sur d’autres postes”. Jean-Marie Carlesobtiendra ensuite le concours <strong>de</strong> lieutenant, avant <strong>de</strong> rejoindre,en 2003, <strong>la</strong> caserne d’Ag<strong>de</strong> sur un poste <strong>de</strong>… préventionniste,le Centre étant le plus important en matière <strong>de</strong> prévention(NB : 1 300 établissements recevant du public). En 2004, il réussitle concours <strong>de</strong> capitaine avant d’être nommé l’année suivante.Il évoluera donc jusqu’à aujourd’hui en qualité d’adjointaux côtés <strong>de</strong>s Capitaines Bonnafoux et Bages, lequel s’occupeplus particulièrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s jeunes sapeurs-pompierset <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ges. Depuis le 1 er mars 2010,le Capitaine Jean-Marie Carles, apprécié <strong>de</strong> tous, a donc pris,à 54 ans, ses nouvelles fonctions <strong>de</strong> dirigeant du Centre<strong>de</strong> Secours d’Ag<strong>de</strong> avec, sous son comman<strong>de</strong>ment, pas moins<strong>de</strong> 47 sapeurs-pompiers professionnels et autant<strong>de</strong> sapeurs-pompiers volontaires, auxquels s’ajoutentle personnel administratif et technique.


I ACTU I 7Trophee <strong>de</strong> l’EphebeFrancis Tavaresdécroche le titre<strong>de</strong> champion d’EuropeIl est <strong>de</strong>s soirées comme on voudrait en vivre plus souvent etassurément celle du 13 mars <strong>de</strong>rnier en fait partie. En effet,<strong>la</strong> 7 ème édition du Trophée <strong>de</strong> l’Ephèbe a été l’occasion pourl’Agathois Francis Tavares <strong>de</strong> décrocher le très convoité titre<strong>de</strong> champion d’Europe. Un titre remporté <strong>de</strong> main <strong>de</strong> maîtreet qui, vraisemb<strong>la</strong>blement, en annonce d’autres. Retour surune performance qui fait honneur au sport agathois.Depuis 7 ans maintenant, l’association Master Kick organisele Trophée <strong>de</strong> l’Ephèbe. Et cette année encore, c’est<strong>de</strong>vant un Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s Sports comble que s’est tenul’événement. Il faut dire que l’affiche proposée était<strong>de</strong>s plus alléchantes, avec pas moins <strong>de</strong> 11 combatsdont le Tournoi <strong>de</strong> l’Ephèbe, et surtout unchampionnat d’Europe avec toutes les promesses<strong>de</strong> couronnement d’un Francis Tavares en pleineforme. Pari réussi donc pour l’association, quiavait misé sur ses têtes d’affiches locales.Chez les amateurs, les Agathois se sont d’ailleursplutôt bien comportés puisque sur les quatrecompétiteurs engagés, trois ont gagné leurcombat. Durant l’entracte, les organisateursont rendu hommage au fondateur du Boxingclubagathois, Aldo Asaro, récemment disparuà l’âge <strong>de</strong> 74 ans et que<strong>la</strong> foule a longuementapp<strong>la</strong>udi.Après les amateurs,p<strong>la</strong>ce aux “pros”, àcommencer par <strong>la</strong>rencontre AurélienFroment - Irina Mapezas.Le combat le plus court<strong>de</strong> <strong>la</strong> soirée puisqu’iln’aura fallu qu’1 minuteet 20 secon<strong>de</strong>s à <strong>la</strong>jeune femme du club<strong>de</strong> Servian pour venirà bout <strong>de</strong> son homologuerusse - <strong>la</strong>quelles’entraîne toutefois enFrance - par un direct au premier round qui aentraîné un arrêt pour blessure.Autre combat attendu : celui du très popu<strong>la</strong>ireNico<strong>la</strong>s Wamba, <strong>de</strong>venu Agathois pour se rapprocher<strong>de</strong> l’élue <strong>de</strong> son cœur et qui, à 21 ans,s’est adjugé <strong>la</strong> victoire du tournoi poids lourds“Kick Tournament 2010” <strong>de</strong> Marseille, le 29janvier <strong>de</strong>rnier. Il faut reconnaître que Nico<strong>la</strong>sest un cogneur et un gros gabarit face auquelYann Thomas, son adversaire du jour, n’a pufaire grand chose. La messe étant déjà dite au3 ème round, le jet <strong>de</strong> l’éponge a donc logiquementdonné <strong>la</strong> victoire à l’Agathois à <strong>la</strong> reprisedu 4 ème .Mais le clou <strong>de</strong> <strong>la</strong> soirée, c’était assurément lechampionnat d’Europe opposant l’AgathoisFrancis Tavares au Croate Niko<strong>la</strong> Bozic, <strong>de</strong>ux


8I ACTU Iadversaires aux qualités bien différentesainsi que les spectateurs ont pu en jugerdès le premier round. La puissance et <strong>la</strong>précision du Français étaient opposées à<strong>la</strong> rapidité <strong>de</strong> son rival, mais aussi à sesmauvais coups. Au fil <strong>de</strong>s rounds, Tavaresa frappé avec puissance là où ça fait mal,tantôt sur le haut, tantôt sur les jambes,le point faible <strong>de</strong> son adversaire, marquantainsi nombre <strong>de</strong> points sur les notes <strong>de</strong>sjuges. Bozic, lui, sentant le match lui échapper,a frappé, mais là où les règles du kick boxingl’interdisent. Ses <strong>de</strong>ux premiers mauvaiscoups ont plutôt eu l’effet inverse à celui attendu surl’Agathois, qui a semblé galvanisé face à ces manquementsaux règles. L’arbitre avait pourtant prévenule Croate : pour tout 3 ème mauvais coup, le match s’arrêterait.Et c’est ainsi qu’un coup <strong>de</strong> cou<strong>de</strong> a scellé le<strong>de</strong>stin du match et permis à l’Agathois <strong>de</strong> <strong>de</strong>venirchampion d’Europe à <strong>la</strong> 5 ème reprise. Peut-être est-ilresté comme un goût d’inachevé dans <strong>la</strong> bouche <strong>de</strong>Francis. Peu importe. Les juges lui auraient <strong>de</strong> toutefaçon donné <strong>la</strong> victoire tant sa supériorité combativeétait évi<strong>de</strong>nte. Nico<strong>la</strong>s Wamba l’a d’ailleurs porté entriomphe <strong>de</strong>vant un public en liesse avant qu’AndréTobena, Adjoint au Maire chargé <strong>de</strong>s Sports, ne luiattache <strong>la</strong> ceinture européenne autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille. Unchampion agathois <strong>de</strong> plus brille désormais dans lessports <strong>de</strong> combats.Les rEsultatsChez les amateurs (combats c<strong>la</strong>sse C) :• Moins <strong>de</strong> 63 kg : Julien Torresgagne contre Florent Servent• Moins <strong>de</strong> 67 kg : Bruno Tavares(le frère <strong>de</strong> Francis) s’incline <strong>de</strong>vantJérémy Day, Alexandre Reyl’emporte face à Yann Chapuis• Moins <strong>de</strong> 71 kg : nul pour Jérémy Jacquincontre William Allier• Moins <strong>de</strong> 81 kg : Aziz Habibigagne contre Medhi ZianiChez les pros (combats c<strong>la</strong>sse A) :• Moins <strong>de</strong> 60 kg : Elodie Muertasbat Belinda Dehoras• Moins <strong>de</strong> 65 kg : Aurélie Fromentgagne contre Irina Mazepas• Moins <strong>de</strong> 67 kg : Yohan Havan s’inclineface à Frédéric Diaz• Moins <strong>de</strong> 75 kg : Frédéric Berrichonperd face à Aydin Tuncay• Moins <strong>de</strong> 91 kg : l’Agathois Nico<strong>la</strong>s Wambaremporte le Trophée <strong>de</strong> l’Ephèbeface au Lunellois Yann Thomas ;L’Agathois Françis Tavares est couronnéChampion d’Europe WAKO-PROface au Croate Niko<strong>la</strong> BozicAdieu Aldo !Le fondateur du Boxing-clubagathois a tiré sa révérenceLa boxe agathoisevient <strong>de</strong> perdre l’un<strong>de</strong> ses plus ar<strong>de</strong>ntsdéfenseurs. Joseph AldoAsaro, dit “Aldo”,prési<strong>de</strong>nt fondateurdu Boxing-club agathois,est en effet décédéle 23 février <strong>de</strong>rnier,à l’âge <strong>de</strong> 74 ans.L’homme, qui était connupour ses coups <strong>de</strong> gueuleet <strong>la</strong> ru<strong>de</strong>sse<strong>de</strong> ses métho<strong>de</strong>s<strong>de</strong> travail, aura marquédurablement les esprits et forgé <strong>de</strong> nombreux champions,à l’image <strong>de</strong>s Agathois Frédéric Patrac et ChristopheRodrigues ou encore <strong>de</strong>s Sétois Eric Nicoletta et MiloudKaddour.Multi médaillé militaire, cet ancien para, qui avait participéaux campagnes d’Indochine, d’Algérie et <strong>de</strong> Tunisie,a commencé à boxer sur le tard, à l’âge <strong>de</strong> 24 ans.Passé professionnel au cours <strong>de</strong> l’année 1960-61, aprèsseulement un an chez les amateurs - fait suffisammentrarissime pour être souligné - il s’était fait un nomsur les rings, ce qui lui valut <strong>de</strong> voyager mais aussi<strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong> nombreuses personnalités du show-biz(comme Jean-Paul Belmondo, A<strong>la</strong>in Delon, Fernan<strong>de</strong>l,C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> François ou encore Johnny Halliday) avant<strong>de</strong> s’installer à Ag<strong>de</strong> pour y ouvrir un restaurant.Tout en menant cette activité, il fon<strong>de</strong> en 1981le Boxing-club agathois, qui sera sa secon<strong>de</strong> famillependant plus <strong>de</strong> 30 ans. Il y entraînera <strong>de</strong> futurs championsmais aussi <strong>de</strong> nombreux jeunes afin <strong>de</strong> les sortir <strong>de</strong> <strong>la</strong> ruecomme il le disait lui-même. Entraîneur et éducateurà <strong>la</strong> fois, Aldo.Une personnalité entière tout autant qu’attachante,qui s’était même engagée en politique et qui aura prêtésa “gueule” à <strong>de</strong>s gangsters et autres voyous au cinéma.Celui qui a reçu à l’âge <strong>de</strong> 65 ans <strong>la</strong> Médaille d’Or<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports, pour avoir consacré sa vieau “noble art”, <strong>la</strong>isse <strong>la</strong> boxe agathoise en particulieret le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> boxe en général, orphelins.


I ACTU I 9Du POS au PLUPour un développementd’Ag<strong>de</strong> ambitieuxet équilibréExit le POS (P<strong>la</strong>n d’Occupation <strong>de</strong>s Sols). P<strong>la</strong>ce au PLU (P<strong>la</strong>nLocal d’Urbanisme) ! Entré en vigueur en 1999, le premiercè<strong>de</strong>ra <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce au second “entre avril et septembre 2011”, aannoncé le Député-Maire Gilles D’Ettore. D’ici là, <strong>la</strong> Municipalitéentend partager chaque étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure avecles Agathois, à commencer par celle du diagnostic. Histoire“<strong>de</strong> recueillir vos attentes et vos souhaits” a précisé le Député-Maire, arguant du fait que “ce genre <strong>de</strong> dossier ne doit pasêtre <strong>la</strong>issé aux seuls spécialistes” puisqu’il en va <strong>de</strong> “l’intérêtgénéral” et d’”un avenir que nous voulons collectif et oùchacun puisse trouver sa p<strong>la</strong>ce et s’épanouir”.<strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> tous les paramètres si l’onveut assurer l’avenir, tout en respectant notreprojet “Ag<strong>de</strong>, archipel <strong>de</strong> vie”.” Et le Député-Maire <strong>de</strong> préciser ensuite les priorités <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Ville</strong>, à commencer par “le respect <strong>de</strong> nos troisentités”, ce qui passe par “le maintien <strong>de</strong>séquilibres” et “<strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s espacesnaturels”, mais aussi “le développement économique”,et notamment “touristique”, quece soit pour les générations actuelles ou futures.Le 2 mars <strong>de</strong>rnier, le diagnostic du futur P<strong>la</strong>n Local d’Urbanismed’Ag<strong>de</strong> a donc été officiellement présenté auxAgathois en salle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fresque du Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s Congrès. Unren<strong>de</strong>z-vous que ces <strong>de</strong>rniers n’ont pas boudé puisqu’ilsétaient près <strong>de</strong> 150, commerçants, représentants d’associationset <strong>de</strong>s Comités <strong>de</strong> Quartier, propriétaires fonciers ou simplescurieux, à avoir répondu présent à l’invitation du Député-MaireGilles D’Ettore et <strong>de</strong> son Premier Adjoint et Conseiller GénéralSébastien Frey.Gilles D’Ettore a expliqué que ce bi<strong>la</strong>n, présenté sous formed’exposition comportant une dizaine <strong>de</strong> panneaux et reprenantles conclusions du cabinet indépendant qui l’a mené, “retracel’histoire <strong>de</strong> notre cité jusqu’à aujourd’hui. Il est en effet primordial


10 I ACTU IIl a ensuite cédé <strong>la</strong> parole à Sébastien Frey, lequel a exposé<strong>de</strong> manière chronologique et pédagogique les gran<strong>de</strong>slignes du projet. Car loin d’être une simple écriture réglementaire,entrant dans le cadre d’une procédure codifiée, lePLU est un processus important, qui engage l’avenir et vientformaliser le projet <strong>de</strong> ville. C’est pourquoi <strong>la</strong> Municipalité asouhaité “une concertation <strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge possible” et “agrémenté<strong>la</strong> procédure d’un certain nombre <strong>de</strong> rencontres” :avec les sept Comités <strong>de</strong> Quartier tout d’abord, puis dans lecadre <strong>de</strong> quatre ateliers thématiques, lors d’une séance duConseil Municipal ensuite et enfin au travers <strong>de</strong> cette expositionitinérante, présentée au Cap puis au Grau et enfin surAg<strong>de</strong>.Deux autres phases suivront. La première concerne “l’é<strong>la</strong>borationdu PADD, Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> DéveloppementDurable, avant l’été 2010”, là encore “en concertation avec<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion”. La secon<strong>de</strong> marquera “l’écriture réglementairedu PLU, d’ici l’été 2011”, soit une petite année “pour confronternos points <strong>de</strong> vue avec ceux <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Etat”.Au final, le but est simple : faire en sorte que le PLU permette<strong>la</strong> mise en œuvre d’un projet <strong>de</strong> ville ambitieux et équilibré,au service <strong>de</strong> tous.Interview <strong>de</strong> Sébastien FreyPremier Adjoint au MaireL’année prochaine, le PLUva remp<strong>la</strong>cer notre actuelPOS. Pourquoi un telchangement et que va-t-ilimpliquer pour Ag<strong>de</strong> ?Sébastien Frey : NotrePOS date <strong>de</strong> 1999. Il aura12 ans quand il sera remp<strong>la</strong>cépar le PLU. Or, l’impactque peut avoir cetype <strong>de</strong> document sur nospaysages et notre cadre<strong>de</strong> vie ne concerne pas lesseules années durantlesquelles il est en vigueurmais conditionne aussi l’avenir. La révision généraleen cours, qui va aboutir à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du PLU,n’est donc pas une simple écriture réglementaire,mais bel et bien un document stratégique etpolitique fort, puisqu’il va fixer les conditionsd’aménagement au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s seuls aspects réglementaireset <strong>de</strong>ssiner le visage d’Ag<strong>de</strong> tel qu’enhériteront les générations futures. Aujourd’hui, <strong>la</strong>phase 1 <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure vient <strong>de</strong> s’achever. Il s’agit<strong>de</strong> celle du diagnostic, qui dresse un état <strong>de</strong>s lieux<strong>de</strong> notre cité et pose les bases <strong>de</strong> <strong>la</strong> réflexion.Quels sont donc les constats majeurs qui ressortent<strong>de</strong> ce diagnostic ?Il y en a, à mon sens, quatre. En premier lieu, le faitqu’Ag<strong>de</strong> dispose d’une richesse naturelle et géologiqueindiscutable, mais qui s’accompagne <strong>de</strong>contraintes. Je pense notamment aux réservesnaturelles, aux sites Natura 2000 et au PPRIpuisque 31 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est concernée parles risques d’inondation. Second point important :l’urbanisation <strong>de</strong> notre ville. Si elle apparaîtdiversifiée, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> l’espace a été enrevanche exponentielle au cours <strong>de</strong>s 50 <strong>de</strong>rnièresannées. Nous sommes en effet passés <strong>de</strong> 220hectares en 1965 à 1 354 hectares en 2006, soit 6 fois plus d’espace consommé en 40 ans qu’en 20 siècles ! Ce n’est pasrien. Toutefois, le point positif est que l’habitat reste peu <strong>de</strong>nse puisqu’il est davantage individuel que collectif. Troisièmeconstat à prendre en compte : l’économie locale a connu une mutation inédite. D’agricole, elle est <strong>de</strong>venue aujourd’huiprincipalement touristique. Pour preuve : <strong>la</strong> surface agricole s’est réduite <strong>de</strong> 50 % en 30 ans et le secteur ne représente que3,5 % <strong>de</strong>s emplois contre 84,3 % pour le tertiaire. Enfin, <strong>la</strong> croissance démographique est soutenue. Du gros vil<strong>la</strong>gequ’Ag<strong>de</strong> était il y a encore 50 ans, nous sommes passés à une ville moyenne <strong>de</strong> 21 293 habitants (source INSEE) qui affiche250 000 à 300 000 résidants au plus fort <strong>de</strong> <strong>la</strong> saison estivale.Quelles pistes <strong>de</strong> réflexion se dégagent aujourd’hui ?En termes démographiques, Gilles D’Ettore a fixé un objectif : qu’Ag<strong>de</strong> n’excè<strong>de</strong> pas les 30 000 habitants permanents.L’urbanisation aujourd’hui du Capiscol et <strong>de</strong>s Cayrets, <strong>de</strong>main <strong>de</strong> Malfato, enfin <strong>la</strong> réhabilitation du Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong> sacouronne, représente donc l’ultime étape du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> logements. En matière d’aménagement durable duterritoire, Ag<strong>de</strong> doit rester un Archipel <strong>de</strong> vie, c’est-à-dire avec <strong>de</strong>s pôles bien distincts qui seront reliés par <strong>la</strong> ceintureverte, <strong>la</strong>quelle va être embellie et mise en valeur. Du Bagnas à Saint-Martin, <strong>de</strong>s Champs B<strong>la</strong>ncs à <strong>la</strong> Prunette jusqu’auxVerdisses, nous <strong>de</strong>vons en effet avoir un espace <strong>de</strong> respiration où habitants et estivants puissent se retrouver. A cet égardaussi, il est important <strong>de</strong> réfléchir au traitement <strong>de</strong>s entrées <strong>de</strong> ville, qui sont quand même <strong>la</strong> première image - celle quimarque donc - que l’on a <strong>de</strong> notre cité. Du point <strong>de</strong> vue économique, <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> <strong>la</strong> Municipalité est <strong>de</strong> renforcer lestatut <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination touristique internationale <strong>de</strong> notre ville, ce qui passera par le réaménagement <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong>s Loisirs, <strong>de</strong>squais du Centre-Port et du Vil<strong>la</strong>ge Naturiste, mais aussi l’extension du Golf, tout en favorisant <strong>la</strong> connexion avec le Cœur<strong>de</strong> <strong>Ville</strong> et le Grau d’Ag<strong>de</strong>. Enfin, il s’agit d’affirmer le rayonnement <strong>de</strong> notre cité au cœur d’un territoire é<strong>la</strong>rgi. Si Ag<strong>de</strong> estdéjà <strong>la</strong> ville centre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, il lui appartient aussi <strong>de</strong> confirmer sonlea<strong>de</strong>rship touristique et <strong>de</strong> développer <strong>la</strong> mobilité via un pôle multimodal comprenant <strong>la</strong> gare SNCF, le port fluvial (dontles étu<strong>de</strong>s sont en cours), les voies douces, <strong>la</strong> <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> l’aéroport Béziers-Cap d’Ag<strong>de</strong>…En conclusion, une phrase pour résumer l’ambition <strong>de</strong> <strong>la</strong> Municipalité ?Notre but est d’aboutir à un p<strong>la</strong>n ambitieux et équilibré, é<strong>la</strong>boré pour les Agathois et avec les Agathois.


I ACTU I 11Ce qu’il faut retenirdu diagnosticAg<strong>de</strong>en quelques chiffres…• 21 293 habitants (Source INSEE)qui rési<strong>de</strong>nt à plus <strong>de</strong> 75 %sur Ag<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis 2001• 43 000 logements dont plus<strong>de</strong> 30 000 rési<strong>de</strong>nces secondaires• Près <strong>de</strong> 8 000 emploisdont 6 700 tertiaires• 1 735 ha agricoles soit 35 %<strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie communale• 1 627 ha naturels soit 32 %<strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie communaleUne ville avec <strong>de</strong>s spécificités paysagèresmultiples mais dont <strong>la</strong> préservationest assuréeAg<strong>de</strong> est marquée par 9 unitéspaysagères : <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine agri-viticole,les cônes volcaniques végétalisés,les étangs, <strong>la</strong> charpente bleue :l’Hérault et le Canal du Midi, l’unitémarine, les p<strong>la</strong>ges, dunes et fa<strong>la</strong>isesmaritimes, le marais bocager, <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nèze, les secteurs urbanisés ouaménagés.Une mosaïque <strong>de</strong> paysagesdont <strong>la</strong> préservation est “assurée”,notamment avec <strong>la</strong> Réservenaturelle nationale du Bagnasou le réseau Natura 2000,extrêmement présent sur <strong>la</strong>commune : 2 ZPS et 4 SIC (Sitesd’Intérêt Communautaire).Un territoire <strong>de</strong> vie…Ag<strong>de</strong> dispose d’un <strong>de</strong>gré d’équipements et <strong>de</strong> services maximal (actionsociale, culturelle, patrimoniale, sportive, éducative…)… et <strong>de</strong> travailPrès <strong>de</strong> 8 000 emplois, ainsi répartis :• Professions intermédiaires (22,4 %) / Employés (36 %)• Ouvriers (19,4 %)• Artisans, commerçants, chefs d’entreprises (13,5 %)• Cadres et professions intellectuelles supérieures (7,5 %)• Agriculteurs exploitants (1,3 %)


12 I ACTU ILe tourisme, principalfacteur <strong>de</strong> dynamismeeconomiqueLe tourisme, c’est tout d’abord…• une fréquentation communale estimée à 15 millions <strong>de</strong> nuitéespar an, dont 12 millions pour <strong>la</strong> station du Cap d’Ag<strong>de</strong> (soit près<strong>de</strong> 40 % du total <strong>de</strong> l’Hérault),• 24 hôtels pour 698 chambres (2 et 3 étoiles à 92 %),• 28 terrains <strong>de</strong> campings pour 7 331 emp<strong>la</strong>cements (2 et 3 étoilesà 94,4 %),• une capacité d’accueil <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces secondaires estimée à 146 445lits, soit 77,6 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité d’accueil globale <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.Le tourisme, c’est aussi…• un Office <strong>de</strong> Tourisme 4* qui reçoit aujourd’hui plus <strong>de</strong> 350 000personnes par an.• une société <strong>de</strong> gestion, <strong>la</strong> SODEAL,chargée entre autres <strong>de</strong> gérer leséquipements touristiques dont<strong>la</strong> commune est propriétaire(ports, campings, basenautique).• <strong>de</strong>s activités saisonnières(plus <strong>de</strong> 5 000 emplois/an).Le tourisme,c’est enfin…une répercussion surl’ensemble <strong>de</strong>s filières économiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.Le commerceIl représente 20 % <strong>de</strong>s emploiscommunaux. Une dynamiquequi se structure autour d’un centrehistorique, d’un centre ville é<strong>la</strong>rgiau Boulevard du Monaco, <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxzones commerciales périphériqueset <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux stations touristiquesLa constructionet l’artisanatUne dynamique qui se structure autourd’activité <strong>de</strong> réparations ou <strong>de</strong> servicesaux entreprises. L’artisanat représente10 % <strong>de</strong>s emplois communaux,le bâtiment 7,2 % et l’industrie 4,6 %.La construction impose <strong>la</strong> dynamiqueéconomique <strong>la</strong> plus significativeavec une évolution entre 2000 et 2007<strong>de</strong> 27,1 %.L’agricultureElle représente une centained’exploitations et 1310 ha <strong>de</strong> SurfaceAgricole Utile (contre 2 340 haen 1979). Cette baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> SAUest liée à <strong>la</strong> réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> surface cultivée en vigneset à <strong>la</strong> dynamique constructive croissantebasée sur une évolution du parcrési<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 1 300 constructionsneuves par an (<strong>la</strong> majorité en individuelpur sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 1995-2000).La peche c’est :• Le Port du Grau d’Ag<strong>de</strong> comprenantun quai <strong>de</strong> 120 mètres <strong>de</strong> longen cours d’extension, un terre-plein<strong>de</strong> 10 000 m 2 et une halle à marée<strong>de</strong> 900 m 2 (secon<strong>de</strong> criée<strong>de</strong> Méditerranée après Sète(avec 1 639 tonnes en 2007),un panache unique <strong>de</strong> tous les métierspratiqués en Méditerranée (thoniers,chalutiers, petits métiers…) et 50 acheteursagréés, mareyeurs et poissonniers.• Une quinzaine <strong>de</strong> petits métiers basésà l’Avant-Port du Cap d’Ag<strong>de</strong>.• Des petits métiers maritimes.• Des récifs artificiels ayant revitalisé<strong>la</strong> ressource halieutique.


I ACTU I 137 enjeuxstratégiques1. Le renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécificité <strong>de</strong>l’Archipel agathois : une ville multipo<strong>la</strong>ire2. L’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissanceurbaine et le respect <strong>de</strong>s grandséquilibres entre renouvellement etextension3. Le renforcement <strong>de</strong> l’image <strong>de</strong><strong>de</strong>stination touristique “stationcapitale” dans un contexte concurrentie<strong>la</strong>ffirmé4. La préservation <strong>de</strong>s activités économiquesagricoles et halieutiquestraditionnelles à réelle fonctionpaysagère et création <strong>de</strong> nouvellesactivités économiques à fortevaleur ajoutée5. La création d’infrastructures,d’équipements et <strong>de</strong> logementsindispensables à <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie“rési<strong>de</strong>ntielle”6. L’affirmation <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong>centralité et du rayonnement économique<strong>de</strong> <strong>la</strong> ville d’Ag<strong>de</strong> au seind’un territoire é<strong>la</strong>rgi7. L’ancrage dans <strong>la</strong> “culture” méditerranéenneet hellénique et lerenforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong>merTrois pôles urbains répartis<strong>de</strong> manière équilibréeL’urbain sur <strong>la</strong> commune d’Ag<strong>de</strong>, c’est 1 354hectares aménagés (soit 26 % du territoirecommunal) et 252 hectares bâtis (soit4,8 % du territoire communal) sur troisentités bien distinctes :1 au centre du territoire communal enbordure <strong>de</strong> l’Hérault, Ag<strong>de</strong> Centre etses faubourgs historiques = 67 % <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion permanente2 à l’embouchure <strong>de</strong> l’Hérault, <strong>la</strong> Tamarissière(rive droite) et le Grau d’Ag<strong>de</strong> (rivegauche) = 18% <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion permanente3 en bord <strong>de</strong> mer, <strong>la</strong> station littorale duCap d’Ag<strong>de</strong>, qui fut créée dans lesannées 70 dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> “missionRacine” = 15% <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionpermanente = 88% <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionestivale.Si <strong>la</strong> commune comprend certainssecteurs partiellement cabanisésil faut noter l’action communale enterme <strong>de</strong> “décabanisation” <strong>de</strong> son territoire, une procédure qui apermis d’enlever à ce jour 295 caravanes et 59 mobil-homes.


14 I AMÉNAGEMENT IUn projet CAPitalpour les quais du Centre-PortLe Cap d’Ag<strong>de</strong> a 40 ans cette année. Un bel âge certes, moins auregard <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong> ses infrastructures qui ont aujourd’hui besoind’un sérieux lifting si l’on veut maintenir notre station au rang <strong>de</strong><strong>de</strong>stination CAPitale. La Municipalité a donc saisi l’occasion <strong>de</strong>cette année anniversaire pour engager une opération d’envergure :celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> requalification <strong>de</strong>s quais du Centre-Port. Un projet en 5phases, qui sera <strong>la</strong>ncé dès cet automne ! Et promet <strong>de</strong> transformerradicalement le visage du Cap d’Ag<strong>de</strong> pour les 40 ans à venir…C’était l’une <strong>de</strong>s principales questions à l’ordre du jour duConseil du 5 décembre <strong>de</strong>rnier : <strong>la</strong> requalification <strong>de</strong>s quaisdu Centre-Port du Cap d’Ag<strong>de</strong>. C’est ainsi que tour à tour,les élus ont adopté à l’unanimité <strong>de</strong>s votants (moins uneabstention) le <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> <strong>la</strong> consultation pour <strong>la</strong> conduited’opération et pour <strong>la</strong> maîtrise d’œuvre.Comme l’a alors précisé Sébastien Frey, Premier Adjoint au Maire, “cetteopération porte sur l’aménagement <strong>de</strong>s quais Jean Miquel, Di Dominico,Beaupré, Trinquette, Trirème et <strong>de</strong>s Phéniciens, ainsi que sur les voieset p<strong>la</strong>ces attenantes menant aux grands parkings <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong>s Sergents”.Soit au total 1 100 mètres <strong>de</strong> long sur 8 à 12 mètres <strong>de</strong> <strong>la</strong>rge.Quatre objectifspour métamorphoserles quaisCe projet d’envergure vise à répondreà quatre objectifs :•Renforcer <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s quais etreprendre leur revêtement. Une intervention“prioritaire” qui permettrad’améliorer le confort et <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>spromeneurs mais aussi d’enfouir lesréseaux humi<strong>de</strong>s et secs existants.“Nous pourrons ainsi é<strong>la</strong>rgir le quaiJean Miquel afin d’ouvrir davantage lesperspectives que peut offrir cet espace”.•Aménager un espace public au cœur <strong>de</strong><strong>la</strong> station et à <strong>la</strong> dimension du Capd’Ag<strong>de</strong>. Le lieu retenu : le parking <strong>de</strong>l’ancienne Douane. Situé entre <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ceTerrisse et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du Barbecue, celui-ci


I AMÉNAGEMENT I 15présente le double avantage d’être vaste et central.Aujourd’hui, il ne répond plus aux enjeux du développementtouristique, c’est pourquoi <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> entend l’ouvrir <strong>la</strong>rgementpour en faire un vrai lieu <strong>de</strong> vie et d’animation.• Mettre en valeur les sept liaisons piétonnières qui relientl’avenue <strong>de</strong>s Sergents et les quais du Centre-Port. Les différentsespaces existants : ceux affectés à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion, puis lesparkings, le bâti et enfin les quais sont aujourd’hui trop hiérarchisés.L’objectif est <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> ces liaisons piétonnières <strong>de</strong> vraischeminements d’accueil, ce qu’elles ne sont pas actuellement.• Créer une nouvelle ambiance correspondant aux attentes etaux envies <strong>de</strong>s touristes <strong>de</strong>s années 2010 et suivantes. Ce quipasse par <strong>la</strong> création d’un p<strong>la</strong>n lumière conçu à l’échelle duquartier, <strong>la</strong> reconfiguration du bassin principal afin <strong>de</strong> libérer,le long du quai Miquel, un espace dévolu aux dép<strong>la</strong>cements<strong>de</strong>s bateaux et à l’organisation <strong>de</strong> spectacles visibles<strong>de</strong>puis les quais et enfin <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s terrasses commerciales(mise en p<strong>la</strong>ce d’une charte d’aménagement).Un projet, six tranchesAfin <strong>de</strong> ne pas gêner l’activité saisonnière commercialeet touristique <strong>de</strong> <strong>la</strong> station, l’opération a été scindée ensix tranches : une par an, sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> al<strong>la</strong>nt d’octobreà avril :• Tranche ferme (dont le <strong>la</strong>ncement est prévucet automne) : Quais Di Dominico et Jean Miquel,P<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l’Ancienne Douaneet p<strong>la</strong>ces attenantes• Tranche conditionnelle 1Quai Beaupré et p<strong>la</strong>ces attenantes• Tranche conditionnelle 2Quai Trinquette et p<strong>la</strong>ces attenantes• Tranche conditionnelle 3Quais Trirème et Phénicienset p<strong>la</strong>ces attenantes• Tranche conditionnelle 4Voies attenantes jusqu’à <strong>la</strong> passerelledu Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s Congrès(passerelle comprise)• Tranche conditionnelle 5Voies attenantes restantesUne première enveloppea été dévolue à cette opérationqui métamorphosera les quais,quarante ans après leur création.Elle s’élève à 6 300 000€.


16I AMÉNAGEMENT ITransports urbainsCapbus met l’“Agglo” à 1 euro !Nouveau mail<strong>la</strong>ge, nouveaux horaires,nouvelle gamme tarifaire, nouveauxvéhicules… <strong>de</strong>puis le 1 er mars <strong>de</strong>rnier,c’est un service <strong>de</strong> qualité et <strong>la</strong>rgementmo<strong>de</strong>rnisé qu’a mis en p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong>Communauté d’AgglomérationHérault Méditerranée (CAHM) sur sonterritoire, et notamment sur Ag<strong>de</strong>.Un nouveau schéma <strong>de</strong>s transportspublics, qui a été officiellementdévoilé le 4 février en salle <strong>de</strong>s Fêtespar le Député-Maire Gilles D’Ettore,en sa qualité <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong>CAHM, Cédric Carbou, responsable<strong>de</strong> <strong>la</strong> Société CarPostal - Ag<strong>de</strong>,Sébastien Frey, Premier Adjointchargé <strong>de</strong> l’Aménagement durabledu territoire et Christian Théron,Conseiller Municipal et Vice-Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’Agglomération en charge <strong>de</strong>stransports et <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements.Comme l’a déc<strong>la</strong>ré GillesD’Ettore en préambule,“c’est à <strong>la</strong> suite d’une étu<strong>de</strong>approfondie <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cementssur le territoire communalet intercommunal, et à <strong>la</strong> signatured’une délégation <strong>de</strong> service publicentre <strong>la</strong> Communauté d’AgglomérationHérault Méditerranée et <strong>la</strong> société <strong>de</strong>transports CarPostal que <strong>la</strong> ville d’Ag<strong>de</strong>bénéficie aujourd’hui d’un réseau toutneuf. Ainsi, il est désormais possible <strong>de</strong>se dép<strong>la</strong>cer sur l’ensemble <strong>de</strong>s 19 villeset vil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> notre Agglomération”.Certaines lignes sont en service permanent,d’autres saisonnières, d’autresenfin “à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>”. Il suffit à l’usager<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r son activation par téléphoneentre 6h et 20h, <strong>la</strong> veille, auprèsdu Numéro Vert dédié. La totalité duréseau fonctionne tous les jours, saufles dimanches et jours fériés hors saison.Pour résumer, l’Agglomération, en termes <strong>de</strong> transports, passe <strong>de</strong>230 000 km/an à 437 000 km/an avec, en moyenne pour Ag<strong>de</strong>, 1bus toutes les 30 mn contre une heure auparavant. Côté véhicules,<strong>la</strong> flotte comprend 17 cars climatisés aux couleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAHM,dont 14 entièrement neufs et 3 en service <strong>de</strong>puis moins d’un an,proposant <strong>de</strong> 15 à 60 p<strong>la</strong>ces. Tous sont accessibles aux personnesà mobilité réduite grâce à <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nchers surbaissés et/ou <strong>de</strong>s rampesd’accès actionnées par les chauffeurs ainsi que <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ces réservées.Les bus ont également été adaptés aux besoins : ainsi ceux quiassurent <strong>la</strong> liaison Ag<strong>de</strong> Gare SNCF - Le Cap d’Ag<strong>de</strong> sont dotés<strong>de</strong> plus grands casiers à bagages. Enfin, il sera possible, grâce à <strong>la</strong>géolocalisation, <strong>de</strong> connaître, sur simple coup <strong>de</strong> fil, le tempsd’attente avant le prochain bus, ou son éventuel retard.> Des tarifs avantageux


I AMÉNAGEMENT I 175 lignes a votredisposition !Ag<strong>de</strong> - Le Grau d’Ag<strong>de</strong>Gare SNCF - Cave Coopérative - Lycée -Espace Grand Cap - Les Champs B<strong>la</strong>ncs - Petit Quist -Saint-Vincent - Le Grau d’Ag<strong>de</strong> centre -Notre-Dame <strong>de</strong> l’Agenouil<strong>la</strong><strong>de</strong> et retour.Ag<strong>de</strong> - Le Cap d’Ag<strong>de</strong> OuestGare SNCF - quai Cdt Réveille - Espace Grand Cap -Guirau<strong>de</strong>tte - Champs B<strong>la</strong>ncs - <strong>de</strong> Rochelonguejusqu’au Vil<strong>la</strong>ge Naturistepar le Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe / Centre-Port.Ag<strong>de</strong> - Le Cap d’Ag<strong>de</strong> EstGare SNCF - Centre Commercial Les Portesdu Littoral - Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe / Centre-Portet au-<strong>de</strong>là vers l’Avant-Port.Ag<strong>de</strong> interneLa ligne <strong>de</strong>ssert tous les quartiers <strong>de</strong> cette seuleportion du réseau avec pour points centraux <strong>la</strong> GareSNCF, <strong>la</strong> Cave Coopérative et les Cayrets.Navette p<strong>la</strong>gesUne cinquième ligne saisonnière, pour <strong>de</strong>sservirtoutes les p<strong>la</strong>ges du Cap d’Ag<strong>de</strong>, sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>du 1 er juillet au 31 août.Côté lignes, là encore le nombre a été revu à <strong>la</strong> hausse avecun total porté à 19 pour l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> CAHM (contre 9auparavant) et un mail<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> toutes les communes.Pour <strong>la</strong> seule ville d’Ag<strong>de</strong>, 5 lignes vous sont proposéesavec un nombre d’arrêts porté à plus d’une centaine dontune quarantaine <strong>de</strong> nouveaux, ainsi que l’a précisé ChristianThéron.Côté tarifs, <strong>la</strong> grille mise en p<strong>la</strong>ce est <strong>de</strong>s plus avantageuses.C’est le fruit d’une politique volontariste et incitative,puisqu’un euro suffit désormais pour un aller simple d’uneheure, avec ou sans correspondance, sur l’ensemble du territoireintercommunal (contre 2 euros auparavant). La sociétéCarPostal propose également <strong>de</strong>s cartes 10 trajets et <strong>de</strong>sabonnements mensuels et annuels. Enfin, les enfants <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 5 ans voyagent gratuitement <strong>de</strong> même que lesbénéficiaires du RSA et <strong>de</strong> l’ASF selon leurs ressources, lespersonnes âgées non imposables et les anciens combattants ethandicapés à 80 %. Les titres sont pour l’instant uniquementen vente à l’agence Capbus située 1 bis quai Cdt Réveille,mais d’autres points <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong>vraient rapi<strong>de</strong>ment voir lejour.Ce nouveau réseau, baptisé “Capbus” est aussi l’une <strong>de</strong>scomposantes essentielles <strong>de</strong> <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> développementdurable mise en œuvre par <strong>la</strong> commune. A ce sujet, SébastienFrey a d’ailleurs précisé qu’il participait “<strong>de</strong> l’intermodalité<strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements qui tend à rapprocher les Agathois <strong>de</strong>leurs commerces, <strong>de</strong> leurs services publics ou encore <strong>de</strong> leursservices <strong>de</strong> santé”.La Tamarissièreest quant à elle <strong>de</strong>sservie par <strong>la</strong> ligne Portiragnes -Ag<strong>de</strong>-Gare SNCF uniquement du 1 er juilletau 31 août, c'est-à-dire lors du pic <strong>de</strong> fréquentation<strong>de</strong> <strong>la</strong> station et du camping municipal.Un numéro vertest à votre disposition pour le transport à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Il s’agit du0800 350 310


18 I AMÉNAGEMENT ILe Patio <strong>de</strong> l’EphEbeUne magnifique réhabilitationen Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>En Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, il n’y a pas que les opérations publiques qui avancent. Du côté <strong>de</strong>s investisseursprivés, on trouve également <strong>de</strong> belles réhabilitations, à l’image <strong>de</strong> celle du Patio <strong>de</strong>l’Ephèbe. Visite guidée…Prenez un morceau <strong>de</strong> l’ancienPrisunic, ajoutez-y ce qui fut<strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong>s PénitentsGris, mé<strong>la</strong>ngez le tout etvous obtenez… une superberéhabilitation du bâti en Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>.A l’origine <strong>de</strong> cette opération engagéedans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Borloo, un investisseurprivé, <strong>la</strong> société Horizon etPatrimoine (filiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> société ERIGE),<strong>la</strong>quelle a travaillé <strong>de</strong> concert avec l’architecteSerge Lecouteur, dont le cousin,Jean, est bien connu <strong>de</strong>s Capagathoispour avoir été autrefois l’architecte enchef <strong>de</strong> l’unité touristique <strong>de</strong> <strong>la</strong> station.Du temps (pas moins <strong>de</strong> 2 ans) et <strong>de</strong>l’argent (2,2 millions d’euros) aurontété nécessaires pour mener à bien ceprojet. En effet, celui-ci a permis<strong>de</strong> créer pas moins <strong>de</strong> 16 appartements,du T2 au T5, dont 7 ontété subventionnés par l’ANAH(Agence Nationale d’Amélioration<strong>de</strong> l’Habitat) et <strong>la</strong> Communautéd’Agglomération HéraultMéditerranée (CAHM). Un projetd’envergure et <strong>de</strong> qualité, situéau croisement <strong>de</strong>s rues Hoche,<strong>de</strong> l’Amour et Montesquieu etdonc à proximité immédiate <strong>de</strong>toutes les commodités (écoles,commerces, services publics…).Qui plus est, l’ensemble bénéficie<strong>de</strong> tout le confort mo<strong>de</strong>rne avecascenseur et accès sécurisé,mais aussi décoration soignée,


I AMÉNAGEMENT I 19comme dans les salles <strong>de</strong> bain, et cuisine équipée. Les surfaceshabitables s’échelonnent <strong>de</strong> 30 à 94 m 2 . Et si certains logementssont en duplex, d’autres ont su se jouer <strong>de</strong>s difficultés liées à <strong>la</strong>configuration particulière <strong>de</strong>s lieux pour gagner en originalité.Ainsi, dans l’un d’eux, il faut <strong>de</strong>scendre <strong>de</strong>ux marches pour passer<strong>de</strong> <strong>la</strong> cuisine américaine au salon.Mais le “plus” du projet, c’est assurément son patio intérieur, dontprofitent quasiment tous les appartements et qui donne l’impression<strong>de</strong> se trouver sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce d’un petit vil<strong>la</strong>ge. L’architecte a en effetobtenu l’aval <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France, qui ont suivi le projet <strong>de</strong>bout en bout, pour réaliser là un véritable puits <strong>de</strong> lumière, leque<strong>la</strong> permis <strong>de</strong> mettre en valeur <strong>la</strong> poutraison et <strong>de</strong> créer un balconcircu<strong>la</strong>nt au premier étage, balcon donnant sur l’ilot <strong>de</strong> verdure durez-<strong>de</strong>-jardin. De quoi donner un sacré cachet à cette réalisation quireprésente au final “un ensemble typiquement <strong>la</strong>nguedocien fait <strong>de</strong>couleurs et <strong>de</strong> chaleur”.De même, certains élémentsarchitecturaux (voûtes enpierre et encadrements<strong>de</strong> fenêtres) ont pu êtrepréservés, ce qui ajoute<strong>de</strong> l’authenticité à l’ensembleet offre un subtilmé<strong>la</strong>nge mo<strong>de</strong>rne-ancien,à l’image <strong>de</strong>s volets intérieursen bois associés auxfenêtres double vitrage.En visite sur les lieux le10 février <strong>de</strong>rnier, en compagnie<strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>l’opération et <strong>de</strong> l’architecte,le Député-MaireGilles D’Ettore a salué lerésultat, notant que “cetteopération participe <strong>de</strong> <strong>la</strong>revitalisation du Cœur <strong>de</strong><strong>Ville</strong> et met magnifiquementen valeur le patrimoinebâti d’Ag<strong>de</strong>. Qui plus est,elle permet d’offrir <strong>de</strong>slogements confortables,où se côtoient en toutequiétu<strong>de</strong> propriétairesoccupants et locataires”.PRIOu en est-on ?Un état <strong>de</strong>s lieux du PRI (Périmètre<strong>de</strong> Restauration Immobilière)a été présenté en séance du ConseilMunicipal le 1 er février <strong>de</strong>rnier.Il montre que, <strong>de</strong>puis le début<strong>de</strong> l’opération, les cessions ont portésur 25 logements rues <strong>de</strong> <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière,Terrisse et du Quatre Septembre,soit une surface <strong>de</strong> 1 300 m 2 .Toutefois, l’évolution du contexteéconomique ainsi que <strong>la</strong> remise en cause<strong>de</strong>s “niches fiscales” et le p<strong>la</strong>fonnement<strong>de</strong> <strong>la</strong> défiscalisation <strong>de</strong> type Malrauxont généré une situation d’attentismesur <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2008, qui a perduréen 2009. Pour autant, <strong>de</strong>ux opérationsont été récemment livrées : l’immeubleBarrier, situé rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière et celuisis 17 rue du Quatre Septembre,pour un total <strong>de</strong> 10 logements (7 + 3).Au total, au 31 décembre 2008, le stockfoncier <strong>de</strong> l’opération s’élevaità 3 121 m 2 habitables et 839 m 2<strong>de</strong> locaux commerciaux.L’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> collectivitéest <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s actions engagéessur d’autres ensembles immobiliers<strong>de</strong>s îlots prioritaires.• La poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation<strong>de</strong> l’îlot <strong>de</strong> <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière : <strong>la</strong> réhabilitation<strong>de</strong> ce bâti va s’accompagner <strong>de</strong> celle<strong>de</strong> l’espace public, prolongéepar une restauration <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>ssur <strong>la</strong> Promena<strong>de</strong>• Ilot Terrisse / Saint-Vénuste :le bâti <strong>de</strong> l’Hôtel Terrisse ainsique les immeubles autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ceSaint Vénuste seront réhabilitéscomme l’Hôtel Rigal• La mise en valeur <strong>de</strong>s quais : à traversune rénovation <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s, les quais<strong>de</strong> l’Hérault signeront <strong>la</strong> carte postale<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong>• La réhabilitation <strong>de</strong> l’îlot Saint-Sever :<strong>la</strong> confortation <strong>de</strong>s structures<strong>de</strong> l’immeuble 1 rue Saint-Severtouchant à sa fin, <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> <strong>la</strong> rueest imminente. Cet ensemble immobilierfera l’objet d’une réhabilitation lour<strong>de</strong>.


20 I ENVIRONNEMENT INos <strong>de</strong>chets,<strong>de</strong>s ressources durablesEn 25 ans, <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> déchets ménagers en France a étémultipliée par trois. Aujourd’hui, un ménage français produit enmoyenne 500 kg <strong>de</strong> déchets/an. Les embal<strong>la</strong>ges représentent àeux seuls 30 % <strong>de</strong> nos ordures ménagères en poids et 50 % envolume. Ceci témoigne du volume <strong>de</strong> déchets qui peut êtredétourné du flux <strong>de</strong>s ordures ménagères.Bien avant les débats du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement et ses différentespréconisations en termes <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s déchets, le SICTOM, en charge<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s déchets sur <strong>la</strong> commune, s’est attaché à sensibiliser etéduquer les usagers au tri et ce, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> collectesélective en décembre 2006.L’objectif étant <strong>de</strong> faire adopter à l’usager un nouveau comportement faceà sa production <strong>de</strong> déchets, afin <strong>de</strong> limiter le gaspil<strong>la</strong>ge et <strong>de</strong> favoriser aumaximum le recyc<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges ménagers.Pour ce<strong>la</strong>, tous les foyers ont été dotés <strong>de</strong> conteneurs individuels, l’unjaune pour le tri <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges ménagers recyc<strong>la</strong>bles et l’autre grenatpour les ordures ménagères (sauf exception suivant <strong>la</strong> configuration <strong>de</strong>l’habitat). Également <strong>de</strong>puis 2007, les Agathois ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> réduireleurs déchets à <strong>la</strong> source, grâce à l’utilisation d’un composteur ou d’unlombricomposteur.En parallèle, le SICTOM a développé une <strong>la</strong>rge politique <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong><strong>la</strong> production <strong>de</strong>s déchets avec une importante communication <strong>de</strong> proximitéréalisée par ses ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> tri et une importante communicationincitative. C’est dans ce cadre, que le SICTOM vous invite ce mois-ci àredécouvrir les différentes consignes <strong>de</strong> tri permettant <strong>de</strong> poursuivre notredynamique <strong>de</strong> réduction sur le territoire.Les encombrantsLa collecte <strong>de</strong>s encombrants (maximum 1m 3 ) est réservée aux particuliersà mobilité réduite et ne disposant pas <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> transport pour serendre à <strong>la</strong> déchèterie. Les copropriétés et les syndics ainsi que les professionnelsne sont nullement concernés par ce service. Les déchetsdéposés <strong>de</strong>vant les rési<strong>de</strong>nces et relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>rniers ne font pas l’objet d’une collecte. Cette collecte a lieu tous leslundis (sauf jours fériés) et uniquement sur ren<strong>de</strong>z-vous au plus tard lejeudi <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine qui précè<strong>de</strong> l’enlèvement.Un reglementd’acces pourles professionnelsen <strong>de</strong>cheterie!Ils sont invités à se rendreà <strong>la</strong> déchèterie “La Prunette”,après avoir signé une conventionavec le SICTOM, leur permettant<strong>de</strong> se rendre sur le site munisd’un badge personnalisé.Ce badge i<strong>de</strong>ntifiera chaquevéhicule <strong>de</strong> l’entrepriselors <strong>de</strong> <strong>la</strong> pesée <strong>de</strong>s apportssur le pont bascule et permettral’émission d’une facturecorrespondant aux tarifsconsultables sur notre site internetwww.sictom-pezenas-ag<strong>de</strong>.frou auprès <strong>de</strong> l’administrationdu SICTOMToujours plus <strong>de</strong> services !Le véhicule <strong>de</strong> prêtVous souhaitez évacuer vos encombrants ou vos végétaux ? Pour ce<strong>la</strong>, leSICTOM vous propose le prêt gratuit d’un véhicule durant une heure. Ceprêt est possible du lundi au vendredi à 9h, 10h30, 14h ou 15h30. Le véhiculedoit être récupéré à <strong>la</strong> déchèterie <strong>de</strong> “La Prunette” après avoir fourni unjustificatif <strong>de</strong> domicile, une copie <strong>de</strong> son permis <strong>de</strong> conduire et <strong>de</strong> sa carted’i<strong>de</strong>ntité et un chèque <strong>de</strong> caution <strong>de</strong> 1 200 euros.La réservation s’effectue par téléphone au 04 67 98 45 83.


I ENVIRONNEMENT I 21Ayezle réflexedéchèterie !Les déchèteries<strong>de</strong> “La Prunette”et <strong>de</strong>s “Sept Fonts”sont à votre dispositionpour tous les déchetsqui ne sont pas acceptésdans les bacs individuels.• La déchèterie<strong>de</strong>s “Sept Fonts” -ZI <strong>de</strong>s Sept Fontsest à disposition<strong>de</strong>s particuliersuniquement <strong>de</strong> 8h30à 12h et <strong>de</strong> 14h à 17h30 ;fermée les dimancheset jours fériés.• La déchèterie“La Prunette” -Chemin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guirau<strong>de</strong>tte -est à disposition <strong>de</strong>s particulierset <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> 8h30 à 12het <strong>de</strong> 14h à 17h30 ; fermée les dimanchesaprès-midi et jours fériés.La déchèterie est un lieu aménagéet gardienné permettant aux particulierset aux professionnels <strong>de</strong> déposerleurs déchets. Elle est équipée<strong>de</strong> plusieurs quais <strong>de</strong> déchargementoù sont entreposées les bennesqui accueillent les déchets triéspar catégories <strong>de</strong> matériaux : ferraille,cartons, végétaux, tout-venant et bois.Elle dispose également <strong>de</strong> colonnesd’apport volontaire pour le verreet les embal<strong>la</strong>ges ménagers recyc<strong>la</strong>blesainsi que <strong>de</strong>s conteneurs adaptésà recevoir vos piles, huiles <strong>de</strong> moteurs,batteries et déchets toxiques (peintures,solvants, produits <strong>de</strong> nettoyage…).Ne sont pas acceptés en déchèterie :• les produits phytosanitaires<strong>de</strong>s professionnels car ils font l’objet,plusieurs fois par an, <strong>de</strong> collectesspécifiques par les distributeurs agréés,• les pneus, qui doivent être rapportéschez les distributeurs agréés,• les déchets d’équipement électriqueet électronique (téléviseurs, réfrigérateurs,gazinières, ordinateurs, micro-on<strong>de</strong>s…)qui doivent être repris par le distributeurlors d’un achat simi<strong>la</strong>ire.Un dispositif testpour les professionnelsLe SICTOM Pézenas-Ag<strong>de</strong>,en col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong> villed’Ag<strong>de</strong> a décidé <strong>de</strong> définir unquartier test, afin d’exploiterune nouvelle instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>bennes enterrées sur le Capd’Ag<strong>de</strong>. Ces bennes sontexclusivement réservées aux dépôts <strong>de</strong>s ordures ménagères <strong>de</strong>sprofessionnels <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces Port Richelieu 1 - 1 Bis et Saint C<strong>la</strong>iret sont en fonctionnement <strong>de</strong>puis le 2 avril 2010. Ce dispositif estvoué à être déployé sur d’autres secteurs. Il permet en outre <strong>de</strong>supprimer une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s conteneurs aériens, tout en améliorantl’image <strong>de</strong> <strong>la</strong> station.Ce service complète <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s cartons pour les professionnelsqui se déroule chaque mardi et vendredi matins. Les cartons doiventêtre présentés à <strong>la</strong> collecte, propres, pliés et liés, sans p<strong>la</strong>stique etsans éléments <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge en polystyrène ou en bois. Ils doivent êtresortis au point <strong>de</strong> regroupement le plus proche du commerce, <strong>la</strong>veille du jour <strong>de</strong> collecte, ou avant 5h le jour même.Les consignes <strong>de</strong> tri pour réduireefficacement nos déchetsA déposer uniquement dans le bac jaune :• les bouteilles, les bidons, les f<strong>la</strong>cons p<strong>la</strong>stiques, les bidons en p<strong>la</strong>stique<strong>de</strong> combustible pour appareil mobile <strong>de</strong> chauffage,• les boîtes <strong>de</strong> conserves,• les aérosols, les canettes <strong>de</strong> boissons,• les briques alimentaires, les embal<strong>la</strong>ges cartonnés,• les papiers, journaux, magazines.Attention ! Tous ces embal<strong>la</strong>ges doivent être jetés en vrac dans le bac jaune.> Contact


22I LE POINT SUR… ILe retour<strong>de</strong> l’Ephebepour les 25 ansdu Musée !Cette année, le Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe va fêter ses 25 ans. Etquel plus beau ca<strong>de</strong>au pouvait-il recevoir que le retour <strong>de</strong> <strong>la</strong>pièce maîtresse <strong>de</strong> ses collections, l’Ephèbe, après plusieurssemaines <strong>de</strong> restauration ? Un retour dignement fêté le 23avril, lors d’une gran<strong>de</strong> soirée officielle.Qui plus est, le voilà qui se trouve primé par trois <strong>la</strong>belsqualité, lesquels viennent récompenser le travail réalisé làpar le personnel.Le point sur l’actualité <strong>de</strong> cet établissement phare du patrimoineagathois qui, loin <strong>de</strong> s’endormir sur ses <strong>la</strong>uriers, vousprépare une Nuit <strong>de</strong>s Musées pour le moins “étrange”.De l’Ephèbeà l’Alexandre d’Ag<strong>de</strong>Histoire d’une restaurationUne découverte majeureUnique statue en bronze <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> hellénistique (IV ème - II ème siècleav. J.-C.) découverte en France (et présentée in situ), “l’Ephèbe”d’Ag<strong>de</strong>, qui mesure aujourd’hui 1,33 m, est une représentationd’Alexandre le Grand. C<strong>la</strong>ssé Monument Historique, il a été découvertle 13 septembre 1964 dans lefleuve Hérault, au pied <strong>de</strong> <strong>la</strong>cathédrale d’Ag<strong>de</strong>, par l’équipedu GRASPA (Groupe <strong>de</strong>Recherches ArchéologiquesSous-marines et <strong>de</strong> Plongéed’Ag<strong>de</strong>) dirigé par DenisFonquerle. Depuis, cetteœuvre majeure du patrimoinenational retient l’attention <strong>de</strong>schercheurs et spécialistes.D’abord i<strong>de</strong>ntifiée en tantqu’“Apollon” lors <strong>de</strong> sa remontée<strong>de</strong>s eaux, c’est finalementl’appel<strong>la</strong>tion “d’Ephèbe” qui seraattribuée à cette représentationp<strong>la</strong>stique d’un homme jeune, nu,n’ayant pour seul attribut qu’undrapé sur l’épaule gauche s’enrou<strong>la</strong>ntEn 1965, avant sa restaurationautour du même bras.L’Ephèbe à sa sortie <strong>de</strong> l’Héraulten 1964, avec l’équipe du GRASPAUne première restauration en 1967Fortement endommagé lors <strong>de</strong> son longséjour sous-marin, dans <strong>la</strong> vase du lit du fleuve,l’Ephèbe fut confié dès 1967 au <strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong>Nancy-Jarville pour sa restauration. En effet, sadécouverte permit <strong>de</strong> mettre au jour le corps enconnexion anatomique avec le bras gauche ; mais<strong>la</strong> corrosion <strong>de</strong> l’attache ainsi que l’eau présentedans <strong>la</strong> cavité <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, agirent sur le métalet les <strong>de</strong>ux parties se désolidarisèrent lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>remontée du fleuve.Première mission du <strong>la</strong>boratoire : consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong>structure <strong>de</strong> <strong>la</strong> statue due à <strong>la</strong> perte <strong>de</strong> matièreaffaiblissant l’ensemble. Le bronze était en effettrès <strong>la</strong>cunaire par endroits (àpeine 1 ou 2 mm d’épaisseur). I<strong>la</strong> donc reçu <strong>de</strong>s comblements<strong>de</strong> surface, qui ont permis <strong>de</strong>redonner une lisibilité <strong>de</strong> l’œuvre.La jambe gauche, trouvéequelques mois après par leGRASPA (en avril 1965, à 600mètres en aval du lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong>première découverte), fut égalementrattachée au corps. Untube en <strong>la</strong>iton inséré dans <strong>la</strong>jambe droite, portante, a ainsipermis <strong>de</strong> stabiliser <strong>la</strong> statue surun axe se prolongeant <strong>de</strong> <strong>la</strong> taillejusqu’à <strong>la</strong> base. La secon<strong>de</strong>phase, correspondant à l’aspectesthétique <strong>de</strong> l’œuvre, se limita à


I LE POINT SUR… I 23L’Ephèbe vous donne ren<strong>de</strong>z-vousle vendredi 23 avril 2010 à 19hau Musée d’archéologie sous-marinedu Cap d’Ag<strong>de</strong>.Cette rencontre sera précédée, à 18h,d’une conférence d’Odile Bérard-Azzouzconservateur en chef<strong>de</strong>s musées d’Ag<strong>de</strong>, à propos<strong>de</strong>s 25 ans du Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe.une reprise illusionniste <strong>de</strong>s comblements et à une patine <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface afin <strong>de</strong> l’unifier.C’est à cette époque que commence <strong>la</strong> “re-naissance” <strong>de</strong>l’Ephèbe d’Ag<strong>de</strong>, lequel est alors exposé au Musée du Louvreau côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> Victoire <strong>de</strong> Samothrace, et au sein du département<strong>de</strong>s Antiques dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>s originaux grecs.Un “cas” qui suscite<strong>de</strong> nombreuses interrogationsDepuis plusieures décennies, les chercheurs, universitaires etautres spécialistes, se penchent sur le cas <strong>de</strong> l’Ephèbe d’Ag<strong>de</strong>,le conservateur <strong>de</strong>s musées d’Ag<strong>de</strong>, Odile Bérard-Azzouz, en tête.Restauration sur le basdu dos et <strong>la</strong> jambe droiteen 1967 au <strong>la</strong>boratoire<strong>de</strong> Nancy-Jarville(photo du <strong>la</strong>boratoire)Lors <strong>de</strong> son retour à Ag<strong>de</strong> en 1987(photo, Jacques Guittet)Qui est-il ? Qui en est l’auteur ? A quelle époque a-t-ilété créé ? D’où vient-il ? Pourquoi a-t-il été trouvé dansles eaux agathoises ?...C’est dans les années 1990 qu’émerge une théorie,aujourd’hui reconnue par le milieu scientifique, qui veutqu’il s’agisse d’une représentation idéalisée d’Alexandrele Grand, présenté dans <strong>la</strong> nudité héroïque, <strong>la</strong> crinièreléonine, coiffé d’un anneau entouré <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>lettes <strong>de</strong>cuir ; le vêtement du soldat macédonien consistant enun enroulement autour du bras d’une ch<strong>la</strong>my<strong>de</strong> (manteaugrec) reposant sur l’épaule... L’histoire <strong>de</strong> l’Art et <strong>de</strong>smouvements artistiques, les canons esthétiques, lesrecoupements ont permis d’attribuer <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>l’œuvre à l’Ecole ou au style <strong>de</strong> Lysippe <strong>de</strong> Sicyone,portraitiste officiel d’Alexandre le Grand. En effet, toutici s’y réfère, que ce soit les proportions au 1/8 ème , lecontrapposto (contrepoids) donnant ce léger déhanchement,<strong>la</strong> finesse <strong>de</strong>s traits, l’expression du visage, <strong>la</strong>tête sensiblement tournée vers <strong>la</strong> droite…Les eaux agathoises : un site majeurd’archéologie sous-marineLes découvertes dans les eaux agathoises ont <strong>de</strong>puislivré d’autres trésors <strong>de</strong> <strong>la</strong> statuaire antique : Eros,Enfant royal, tête d’Ibis, Silène, divinité masculinebarbue, Athéna… Celles-ci nous permettent d’avancer<strong>la</strong> thèse d’un commerce d’œuvres d’art autour duchangement d’ère (I er s. av./I er s. ap.) transitant par leport d’Agathê Tyché, ancien comptoir commercialfondé au IV ème siècle av. J.-C. par les Grecs <strong>de</strong> Phocéeinstallés à Massalia (Marseille). C’est dans ce contexted’échanges et <strong>de</strong> commerce du bassin méditerranéenvers <strong>la</strong> province romaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> riche Narbonnaise quenous positionnons l’explication <strong>de</strong> <strong>la</strong> découverte <strong>de</strong>l’Ephèbe.Une commission créée autour<strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong> l’EphèbeC’est dans ce creuset <strong>de</strong> connaissances et d’étu<strong>de</strong>sque naît <strong>la</strong> commission scientifique <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong>l’Ephèbe d’Ag<strong>de</strong> en 2006 visant à repositionner le bras.Cette commission est constituée du conservateur duMusée <strong>de</strong> l’Ephèbe, du Laboratoire <strong>de</strong>sMusées <strong>de</strong> France (C2RMF), du conservateur<strong>de</strong>s Antiquités du département <strong>de</strong>sAntiques du Musée du Louvre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction<strong>de</strong>s Musées <strong>de</strong> France (DMF), du conseillermusée à <strong>la</strong> Direction Régionale <strong>de</strong>s AffairesCulturelles (DRAC Languedoc-Roussillon),d’un professeur d’Art Grec <strong>de</strong>s Hautes Etu<strong>de</strong>set d’un professeur spécialiste <strong>de</strong>s bronzesantiques en Italie.En 1970 au Musée du Louvre(visuel Paris Match)La délicate problématique<strong>de</strong> <strong>la</strong> remise en p<strong>la</strong>ce du brasUne dé-restauration du manchon, en 2009,montre que ce <strong>de</strong>rnier a subi une déformationlors <strong>de</strong> son séjour dans l’Hérault, cequi a eu pour inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> plonger l’axe du


24I LE POINT SUR… IEn 2009,dé-restaurationdu manchonbras trop en avant le long du corps ; d’où une mauvaise interprétation<strong>de</strong> <strong>la</strong> statue. Notre Alexandre d’Ag<strong>de</strong> se rapprocheraitplus d’une stylistique empruntée à l’Alexandre à <strong>la</strong> <strong>la</strong>nce <strong>de</strong>Lysippe, portant une épée ou un fourreau d’une main et une<strong>la</strong>nce ou un javelot <strong>de</strong> l’autre.Toute <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong> cette intervention rési<strong>de</strong> dans <strong>la</strong>technique à développer afin <strong>de</strong> mettre en connexion les <strong>de</strong>uxparties (manchon et bras) sans soudure et sans altérer le bronze.C’est <strong>la</strong> Maison André <strong>de</strong> Paris, qui a déjà col<strong>la</strong>boré avec leséquipes <strong>de</strong> conservation du Musée du Louvre sur leurscollections, qui s’est vue attribuer ce délicat travail.Celui-ci comporte <strong>de</strong>ux phases : tout d’abord l’instal<strong>la</strong>tiond’un nouveau soc<strong>la</strong>ge, car l’ancien donnait un air penchéà <strong>la</strong> statue ; ensuite <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une “machinerieinterne” permettant le positionnement technique dubras. Cette intervention a consisté à insérer un système<strong>de</strong> parapluie tenant le bras en porte-à-faux dans le vi<strong>de</strong>tout en restant entièrement amovible.En plus <strong>de</strong> cette intervention technique, l’Alexandre a faitpeau neuve avec une reprise <strong>de</strong>s surfaces apportant uneplus gran<strong>de</strong> cohésion visuelle entre parties d’origines etcomblements. Un sab<strong>la</strong>ge léger a enfin permis <strong>de</strong> mettreà nu le métal, donnant ainsi un aspect plus “archéologique”à <strong>la</strong> statue et donc moins maquillé qu’après sapremière restauration. Un résultat à découvrir à partir du23 avril prochain…Le Musée <strong>de</strong> l’Ephebeprimé par trois <strong>la</strong>belsqualitéEn 2010,restaurationpar <strong>la</strong> Maison André<strong>de</strong> Paris (photo,Dominique Robciset détails ci-contred’Olivier Taroso)Pendant plus d’un an, <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Musées d’Ag<strong>de</strong>a travaillé sur un projet <strong>de</strong> <strong>la</strong>bellisation pour leMusée <strong>de</strong> l’Ephèbe, afin que celui-ci obtienne le <strong>la</strong>belQualité Hérault. C’est chose faite <strong>de</strong>puis janvier.Au mois <strong>de</strong> mars, se sont ajoutés <strong>de</strong>ux autres <strong>la</strong>bels :Qualité Sud <strong>de</strong> France (marque régionale) et QualitéTourisme (marque nationale).La marque Qualité Hérault i<strong>de</strong>ntifie les professionnelsdu tourisme liés à l’accueildu public, respectant une charte<strong>de</strong> qualité. Cette charte, déclinéeau travers <strong>de</strong> différents cahiers <strong>de</strong>scharges propres à chaque activité,


I LE POINT SUR… I 25> Infos pratiques


26 I RENCONTRE AVEC ISerge Durinfacteur d’instruments à vent“J’ai d’abord commencé ce métier en autodidacte. C’est<strong>la</strong> passion <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique qui m’a amené à réparer puis àfabriquer <strong>de</strong>s instruments à vent, en bois. Des cornemuses<strong>de</strong> préférence”. Sous sa longue barbe b<strong>la</strong>nche, et sesyeux bleus qui s’illuminent dès qu’il parle <strong>de</strong> musique, sapassion, Serge Durin est ce que l’on appelle un facteur d’instrumentsà vent. Derrière cette appel<strong>la</strong>tion, se cachent <strong>de</strong>s gens quifabriquent <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> musique. Serge, lui, est un spécialiste<strong>de</strong>s cornemuses. “J’ai d’abord été musicien. Dans ma régiond’origine, l’Auvergne, <strong>la</strong> musique folklorique s’est développée, etavec elle, les instruments qui vont avec. La cornemuse du centre,qui comprend <strong>de</strong>ux bourdons, le premier accordé à une octave etle second à <strong>de</strong>ux octaves en <strong>de</strong>ssous du hautbois, a été l’instrumentavec lequel j’ai commencé à jouer. Ensuite, je les ai collectionnés,j’en ai trouvé en pièces détachées, et au final, j’ai décidé <strong>de</strong> lesréparer, puis <strong>de</strong> les créer moi-même. Je me suis installé à titre professionnelen 1984 dans l’Allier. J’ai ensuite suivi une formation <strong>de</strong>facture instrumentale et en 1992, j’ai ouvert un atelier <strong>de</strong> restaurationd’instruments à vents (bois et cuivres) à Clermont-Ferrand”.Si j’ai changé <strong>de</strong> boutique à plusieursreprises, c’est qu’à chaque fois, monapprenti m’a racheté mon atelier. Alorsje suis parti en monter un autre, formerun nouvel apprenti et ainsi <strong>de</strong> suite.C’est <strong>de</strong> cette façon que j’ai atterri àAg<strong>de</strong>, sur les conseils <strong>de</strong> Bruno Priez”(facteur d’accordéon installé sur le site<strong>de</strong>s Métiers d’Arts).L’activité <strong>de</strong> Serge Durin comporte troisaspects bien différents les uns <strong>de</strong>sautres : <strong>la</strong> restauration d’instruments, <strong>la</strong>création <strong>de</strong> cornemuses et les activitésautour <strong>de</strong>s objets sonores.Le p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> formerDepuis, Serge a voyagé dans toute <strong>la</strong> France. “A chaquefois que je montais un atelier, je prenais un apprentipour le former, et ainsi perpétuer <strong>la</strong> tradition <strong>de</strong>ce métier. Nous sommes seulement 15 facteurs<strong>de</strong> cornemuses en France, alors <strong>la</strong> formation esttrès importante. Je prends un réel p<strong>la</strong>isir àapprendre le métier à <strong>de</strong> jeunes passionnés. Enparallèle <strong>de</strong> mon activité, j’ai d’ailleurs créé uneécole <strong>de</strong> musique traditionnelle dans l’Allier et je suisformateur agréé pour <strong>la</strong> Société d’Encouragement auxMétiers d’Art.


I RENCONTRE AVEC I 27Refaire vivre un instrument“La restauration fait partie intégrante du métier <strong>de</strong> facteurd’instruments. Elle constitue le commerce <strong>de</strong> proximité”affirme Serge Durin. Ce <strong>de</strong>rnier est donc à même <strong>de</strong> réparertous les instruments à vents <strong>de</strong> type bois, soit : les flutes, leshautbois, les bassons, les c<strong>la</strong>rinettes et les saxophones. “Aucontraire, les cuivres sont <strong>de</strong>s instruments où l’on trouve <strong>de</strong>sembouchures”. La restauration permet <strong>de</strong> remettre à neufun instrument. Un aspect important car, comme le souligneSerge Durin, “les musiciens sont attachés à leur instrument.La plupart du temps, ils ont une histoire avec lui. La restaurationleur permet donc, à moindre coût, d’offrir unesecon<strong>de</strong> jeunesse à leur instrument. Mais restauration nesignifie pas forcément réparation. Parfois, mes interventionsse concentrent uniquement sur une harmonisation <strong>de</strong> <strong>la</strong>tessiture <strong>de</strong> l’instrument, afin <strong>de</strong> l’adapter au jeu du musicien”.La clientèle <strong>de</strong> Serge est variée, composée aussi bien d’amateurs,<strong>de</strong> professionnels, que <strong>de</strong> professeurs <strong>de</strong> musique, d’élèveset d’individus passionnés. Ici, à Ag<strong>de</strong>, il espère attirer ce mêmetype <strong>de</strong> personnes.“Tout au long <strong>de</strong> ma carrière, j’ai vu différents gens venirfaire réparer leurs instruments, que ce soit <strong>de</strong>s Roumainsitinérants ou <strong>de</strong>s fanfares pendant <strong>de</strong>s manifestations. J’aimême eu à faire à un moine tibétain, cloîtré en retraite,qui, par le biais <strong>de</strong> son apprenti, m’a amené son instrumentpour divers rég<strong>la</strong>ges”.Des creations uniquesLa spécialité <strong>de</strong> Serge Durin, c’est <strong>la</strong> cornemuse du Centre.Il en a d’ailleurs “fabriqué plus <strong>de</strong> 600. A ce niveau-là, maclientèle est à 50 % française. Pour le reste, les acheteursviennent <strong>de</strong> 16 pays différents. Dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s facteurs<strong>de</strong> cornemuses, il existe <strong>de</strong>s réseaux, souvent sur internet.Du coup, même quelqu’un habitant dans un pays lointainpeut me comman<strong>de</strong>r une cornemuse. Je ne fabrique quesur mesure et sur comman<strong>de</strong>, et je m’adapte à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>du client”. Serge ajoute toujours sa signature sur les instrumentsqu’il fabrique, et sur chaque hautbois qui compose <strong>la</strong>cornemuse, il travaille le bois pour y rajouter <strong>de</strong>s motifs, oufait <strong>de</strong>s gravures en étain, afin <strong>de</strong> rendre <strong>la</strong> pièce unique. Enplus <strong>de</strong> <strong>la</strong> cornemuse, Serge Durin fabrique égalementquelques flutes ir<strong>la</strong>ndaises, également appelées “whistle”.La recherchesur les objets sonoresL’autre passion qui anime Serge Durin, c’est <strong>la</strong>recherche autour <strong>de</strong>s objets sonores. “Cet aspect<strong>de</strong> mon métier et <strong>de</strong> ma personnalité comprend unfort attachement à <strong>la</strong> pédagogie. Les objets sonores,ce sont <strong>de</strong>s objets récupérés, <strong>de</strong> matières végétalesou mécaniques, qui, après travail, permettentd’émettre <strong>de</strong>s sons. Pour le côté pédagogique,je me rends dans les écoles primaires. Avec lesenfants, nous collectons <strong>de</strong>s objets qui les entourent,<strong>de</strong>s gobelets, <strong>de</strong>s feuilles, une branche, puisje mets en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s ateliers qui leur permettent<strong>de</strong> créer un jouet sonore qu’ils pourront ensuiteutiliser. J’aimerai vraiment développer cet aspectà Ag<strong>de</strong>”. Serge a d’ailleurs écrit un livre en 1996sur les jouets sonores.Installé <strong>de</strong>puis peu <strong>de</strong> temps à Ag<strong>de</strong>, Serge n’estpourtant pas en manque d’idées. “Premièrement,j’envisage <strong>de</strong> prendre un apprenti pour le formerà <strong>la</strong> facture d’instruments à vent en bois. Ensuite,dans le domaine <strong>de</strong>s objets sonores, j’aimeraiscréer une fanfare pour les enfants, qui, avec l’ai<strong>de</strong>d’un compositeur, joueraient <strong>de</strong>s mélodies à l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong>s objets sonores qu’ils auraient eux même créés”.> Infos pratiques


28 I RENCONTRE AVEC IDavid Augeixprend <strong>la</strong> route … du Rhum !A 39 ans, David Augeix, skipper amateur agathois, va accomplir <strong>la</strong>plus gran<strong>de</strong> aventure <strong>de</strong> sa vie. Il participera en effet à <strong>la</strong> Route duRhum, mythique course en solitaire et sans assistance, dont ledépart est fixé le 31 octobre 2010 à 13h02 précise. Les plus grandsskippers ont participé à cette course : Ro<strong>la</strong>nd Joudain, EllenMacArthur ou encore Michel Desjoyaux. David, lui, sera seul auxcomman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> son bateau monocoque C<strong>la</strong>ss 40, catégorie ouverteaux amateurs. Le navigateur représentera <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong> dudépart à Saint-Malo à l’arrivée à Pointe-à-Pitre. Avec pour objectif<strong>de</strong> prendre énormément <strong>de</strong> p<strong>la</strong>isir.“Quand j’ai commencé <strong>la</strong> voile à l’âge <strong>de</strong> 10 ans, dans lecadre sco<strong>la</strong>ire, jamais je n’aurai pu imaginer qu’un jour jeparticiperai à <strong>la</strong> Route du Rhum” confesse David Augeix,à <strong>la</strong> veille <strong>de</strong> <strong>la</strong> plus grand aventure <strong>de</strong> sa vie. Mais avantd’en arriver là, tout a commencé, comme souvent, par <strong>la</strong>passion communicative d’un proche. Dans le cas <strong>de</strong> David, c’estson père, qui l’emmenait sur son bateau, qui lui a transmis cetamour <strong>de</strong> <strong>la</strong> voile. David s’est donc inscrit au club du Cap d’Ag<strong>de</strong>.S’en est suivie une progression logique, d’abord <strong>de</strong>s compétitionsd’Optimist, pour ensuite passer à <strong>de</strong>s bateaux <strong>de</strong> plus en plus gros,en effectuant beaucoup <strong>de</strong> régates en c<strong>la</strong>sse 8, c’est-à-dire <strong>de</strong>scourses par équipe sur un jour. En 1998, David commence à participeraux championnats national et européen, avec Pascal Alli<strong>la</strong>ire,maître voilier. Mais <strong>de</strong>s obligations professionnelles l’obligent àchanger <strong>de</strong> ville. Malgré tout, il continue son apprentissage etassouvit toujours plus sa passion grandissante pour <strong>la</strong> voile.La découvertedu grand <strong>la</strong>rgeC’est à partir <strong>de</strong> l’an 2000 que David se<strong>la</strong>nce dans les courses au grand <strong>la</strong>rge,en compagnie <strong>de</strong> son ami LaurentBourriquel. En double, les <strong>de</strong>ux hommesparticipent à <strong>de</strong> nombreuses courses sur<strong>de</strong>s bateaux <strong>de</strong> 6,50 mètres, en hautemer et en Méditerranée. Au fil <strong>de</strong>s performances,David s’affirme peu à peudans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s skippers amateurs.La récompense arrive en 2005, quand,en solitaire, il participe à <strong>la</strong> Mini Transat.“J’étais très tendu au départ, même sije n’en <strong>la</strong>issais rien paraître. C’est unecourse qui a <strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> carrière <strong>de</strong>s plusgrands skippers. Pour moi, c’était uneexpérience initiatique, savoir <strong>de</strong> quoij’étais capable. La Mini Transat m’a apportéun bagage technique, mais a aussi accrumon goût <strong>de</strong> l’aventure. Avant <strong>de</strong> prendre<strong>la</strong> départ, je m’étais dit “ce sera monEverest à moi”.” Car, outre l’aspectpurement sportif, David a été véritablementconquis par le côté aventure <strong>de</strong>scourses au grand <strong>la</strong>rge. “La découverted’un territoire vierge et inconnu, au-<strong>de</strong>là


I RENCONTRE AVEC I 29<strong>de</strong> l’horizon, naviguer en compagnie <strong>de</strong>s dauphins et <strong>de</strong>sbaleines, ce sont toutes ces choses là qui ren<strong>de</strong>nt les coursesau grand <strong>la</strong>rge magiques.”Objectif Route du Rhum 2010C’est après avoir vécu cette aventure, et surtout, d’avoir vule départ <strong>de</strong> <strong>la</strong> Route du Rhum 2006 (cette compétition sedéroule en effet tous les 4 ans), que David a fait du départ<strong>de</strong> l’édition 2010 son objectif. “Ce sera l’apogée <strong>de</strong> macarrière, un rêve qui va se réaliser”. En compagnie <strong>de</strong> sesamis <strong>de</strong> longue date, réunis sous l’association NaCl (le symbolechimique du chlorure <strong>de</strong> sodium, autrement dit le sel),ils ont tout mis en œuvre pour être fin prêts le jour J.Préparation physique et mentale, participation à différentescourses pour analyser le comportement du bateau, sansoublier les courses qualificatives pour <strong>la</strong> Route du Rhum,David et son équipe sont passés par bien <strong>de</strong>s étapes. La difficultépour ce skipper amateur a été <strong>de</strong> concilier course augrand <strong>la</strong>rge et emploi chez EDF Energies Nouvelles. “J’ainéanmoins eu <strong>la</strong> chance que mon entreprise soit mon sponsor.De ce fait, <strong>la</strong> direction m’a aisément libéré <strong>de</strong> mes obligationsprofessionnelles.” David a donc pu participer à <strong>la</strong> TransatJacques Vabre en 2007, au contact <strong>de</strong>s meilleurs skippers<strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline. “Durant toute cette course, j’ai pris <strong>de</strong>snotes sur le comportement du bateau, sur mes choix tactiques,sur <strong>de</strong>s détails techniques, le tout, en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Routedu Rhum 2010”.Prendre du p<strong>la</strong>isir“Sur les 30 skippers qui participeront à <strong>la</strong> Route du Rhumen C<strong>la</strong>ss 40 cette année, sur <strong>de</strong>s bateaux <strong>de</strong> 12 mètres,seuls 5 seront <strong>de</strong> complets amateurs comme moi.”La compétition s’annonce donc ru<strong>de</strong> et serrée, maisDavid s’est fixé <strong>de</strong>s objectifs à sa hauteur. “En premierlieu, je dois finir <strong>la</strong> course, et n’avoir aucun regret,prendre du p<strong>la</strong>isir, avoir le sentiment d’avoir toutdonné et d’avoir compris mes erreurs. Après, si toutesles conditions, climatiques, physiques et mentales,sont réunies, pourquoi ne pas espérer finir dans <strong>la</strong>première moitié du c<strong>la</strong>ssement ?”.La course pour les C<strong>la</strong>ss 40 dure entre 18 jours pourles premiers et 24 pour les <strong>de</strong>rniers. Sur le bateau,c’est un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie totalement différent qui attendDavid. “Le plus compliqué rési<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>stemps <strong>de</strong> sommeil. Je me repose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux manières,soit par tranches <strong>de</strong> 30 minutes, pour récupérer <strong>de</strong>l’énergie physique, soit par tranches <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures,pour reposer le psychique. Deux heures est unebonne durée, car on passe par les différents sta<strong>de</strong>sdu sommeil. Au niveau <strong>de</strong> l’alimentation, je m’obligeà 4 repas par jour : un petit déjeuner, un déjeuner, undîner, et une soupe chau<strong>de</strong>, aux alentours <strong>de</strong> 2h dumatin. Mais le plus compliqué, c’est <strong>de</strong> faire tout ce<strong>la</strong>en restant fixé sur le bateau, car en haute mer, lecomportement du voilier est une obsession. Alors,pour décompresser, quand il avance bien, je mets unmorceau <strong>de</strong> musique, pour m’éva<strong>de</strong>r, pour respirer,avant les phases plus difficiles.”David s’est longuement préparé pour <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong>aventure <strong>de</strong> sa vie. Il compte déjà les jours qui leséparent du grand départ, le 31 octobre 2010. L’attentesera longue, mais le jeu en vaut <strong>la</strong>rgement <strong>la</strong> chan<strong>de</strong>lle.Car, comme il le dit si bien : “le grand <strong>la</strong>rge donneaccès à <strong>de</strong>s choses insoupçonnées.”> Contact


30 I PATRIMOINE ILes differentes viesdu Moulin <strong>de</strong>s EvêquesDe sa construction en 1170 à nos jours, le Moulin <strong>de</strong>sEvêques d’Ag<strong>de</strong> aura connu plusieurs vies : moulin, minoterie,usine électrique, sardinerie et aujourd’hui lieu <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong>rencontres. Retour sur l’histoire d’un bâtiment pas commeles autres…Les originesP<strong>la</strong>n cadastral, 1826Roue à axehorizontal(coll. privée)Construit vers 1170 parPierre Raymond, agrandientre 1210-1216 par Tédise,évêque et comte d’Ag<strong>de</strong>,le moulin à blé est installéau bord <strong>de</strong> l’Hérault. C’estun moulin banal : les habitantsd’Ag<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s environs sont obligés <strong>de</strong> venir y moudre leursgrains moyennant une taxe en nature représentant, par habitant,<strong>la</strong> 18 ème partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> farine moulue.Le moulin est constitué <strong>de</strong> 7 meules, chacune qualifiée <strong>de</strong> “moulin”.Deux meules supplémentaires seront ajoutées vers 1740. Lesétages sont réservés à l’habitation du meunier. Un pont muni d’unpont-levis le rattache à <strong>la</strong> terre. Pour augmenter le volume d’eaunécessaire au fonctionnement, un barrage est installé : <strong>la</strong> “Pansière”.Chacun apporte son sac <strong>de</strong> blé et remporte sa farine mêlée <strong>de</strong> sonà consommer <strong>de</strong> suite. Pour être conservée, <strong>la</strong> farine doit êtreblutée, c’est-à-direpassée par <strong>de</strong>s tamisqui <strong>la</strong> séparent duson, puis subir unelégère fermentationpour être stabilisée.Voûtes <strong>de</strong> l’ancien moulin apparaissant <strong>de</strong>rrièreles arches <strong>de</strong> 1847 (coll. privée)Généalogied’une famille<strong>de</strong> meuniers :les Crouzilhac• Charles, né à Murviel les Béziers,fils <strong>de</strong> Mathieu et <strong>de</strong> Jeanne Bonet.Marié le 10 janvier 1735 à Murvielles Béziers, avec Marguerite Mascon.De cette union naîtront plusieursenfants dont André et Pierre• Pierre, né le ?, marié le 5 avril 1764à Florensac avec Marie Anne Delon,négociant. Le couple aura plusieursenfants dont Charles• Charles, né le 15 janvier 1765à Florensac, marié le 2 mars 1795,à Marie Elizabeth Agathe Ratà Ag<strong>de</strong>, décédé le 24 novembre1806 à Ag<strong>de</strong>. Négociant installéà Montpellier, il aura plusieursenfants dont :• Hi<strong>la</strong>ire Marcel, né le 29 nivôse an IX(19 janvier 1801), à Ag<strong>de</strong>,marié le 24 mai 1817 à FélicitéDelphine Caroline Laffon,décédé le 14 octobre 1818.• Jean, né le 11 janvier 1819,marié le 16 juillet 1845 avec MarieMarguerite Coste (fille <strong>de</strong> SiméonCoste et <strong>de</strong> Gabrielle Floret), avocat.Son fils :• Antoine Marcel, né le 30 avril 1846,décédé le 10 février 1921, célibataire.Maire d’Ag<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1892 à 1900(comme son oncle Jacques AntoineCoste Floret, Maire <strong>de</strong> 1853 à 1878).


Bail du 14 novembre 1759I PATRIMOINE I 31Les fermiersdu moulinEn 1759, l’évêque passe un bail àferme avec Charles Crouzilhac,meunier <strong>de</strong> Florensac, secondépar ses enfants Pierre et André. Leterme annuel est fixé à 13 000 livres,moyennant quoi le fermier pourraexiger le droit <strong>de</strong> mouture. Ce droitn’est pas applicable aux établissementsreligieux. Le contrat estreconduit avec <strong>la</strong> famille Crouzilhacjusqu’en 1791.Blutoir (coll. privée)Entrée d’un cargo dans le port <strong>de</strong> Sèteau XIX ème siècle (coll. privée)La minoterie au début du XIX eme siecleLe 12 messidor an IV (soit le 30 Port d’Ag<strong>de</strong> au XIX ème siècle (coll. privée)juin 1796), Jean Pierre Thomas,<strong>de</strong> Montpellier, achète le moulin.Négociant, il le remet à JeanCazes, fermier <strong>de</strong>puis 1792 quiest remp<strong>la</strong>cé par Louis Teil, <strong>de</strong>Saint-Thibéry. Pierre Joullian luisuccè<strong>de</strong> en 1819, puis son filsEtienne prend <strong>la</strong> suite en 1826.Le moulin peut alors fournir 500quintaux <strong>de</strong> farine par jour.En 1826, les moulins sont rachetéspar <strong>la</strong> Sté Castilhon et Cie <strong>de</strong>Montpellier. Spécialisés dans lesimportations et exportations <strong>de</strong> grains, les Castilhonpossè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s entrepôts à Sète. Deux gran<strong>de</strong>sfigures en font partie :• Pierre Castilhon (1746-1842), Maire <strong>de</strong> Sète <strong>de</strong> 1790à 1791, puis député à <strong>la</strong> Convention en 1792.Après <strong>la</strong> Révolution, il <strong>de</strong>vient inspecteur <strong>de</strong>scontributions directes. Il décè<strong>de</strong> à Largentière(Ardèche) le 3 mai.• François Castilhon (1742- ?), frère du précé<strong>de</strong>nt.Colonel du régiment national <strong>de</strong> Sète en 1789-1791,(coll. privée)il succè<strong>de</strong> à son frère à <strong>la</strong> Mairie <strong>de</strong> 1792 à 1793.Il sera nommé prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Administration Centrale du Département <strong>de</strong> l’anIV à l’an VII.Vers 1846, Bernard Etienne, originaire <strong>de</strong> Saint Nazaire d’Au<strong>de</strong>, rachète le moulin.Il fait venir <strong>de</strong>s blés du Languedoc, mais aussi <strong>de</strong> Bretagne, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mer Noire etSalle pour faire fermenter<strong>la</strong> farine (coll. privée)<strong>de</strong> <strong>la</strong> Mer Baltique dans les années <strong>de</strong> disette.Il commercialise ses farines non seulement dansl’Hérault, mais aussi dans le Gard, les-Bouchesdu-Rhône et le Var, et exporte également enAngleterre et en Afrique. Il associe son fils Antoineà son commerce.Ce <strong>de</strong>rnier décè<strong>de</strong>très tôt, en 1855, à l’âge<strong>de</strong> 33 ans. Jules Lignières,négociant établi àMarseille, époux <strong>de</strong> safille Anaïs, s’installe àAg<strong>de</strong> et participe aufonctionnement <strong>de</strong>l’entreprise.En 1859, Jules Lignièress’associe financièrementavec plusieurs négociantspour continuer à fairefonctionner le moulin :Narcisse Victor Puechgarric,négociant agathoiset capitaine au long cours,Charles Guiral et JeanBernat.Costume <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’Administration Centraledu Département (coll. privée)


32 I PATRIMOINE ILes minoteries hydrauliquesd’Ag<strong>de</strong>Le 23 avril 1880, lesstatuts <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelleSociété Anonyme <strong>de</strong>sMinoteries Hydrauliquesd’Ag<strong>de</strong>, sontdéposés.Cette création est dueà Charles Laurens,architecte <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville,qui s’associe avecLouis Aubery, agentgénéral <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cied’Assurances “Le Phénix”, <strong>de</strong> Montpellier ; Jules Bourras,négociant et juge du Tribunal <strong>de</strong> Commerce <strong>de</strong> Sète ; EmileFayn, négociant, juge du Tribunal <strong>de</strong> Commerce d’Ag<strong>de</strong>,conseiller municipal d’Ag<strong>de</strong> ; Gustave Higounen, agent <strong>de</strong> <strong>la</strong>Cie <strong>de</strong> Navigation à Vapeur Fraissinet, d’Ag<strong>de</strong> ; Léonard <strong>de</strong>Berne Lagar<strong>de</strong>, comptable <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison Lignières, d’Ag<strong>de</strong> etFélix Murat, négociant, <strong>de</strong> Béziers.La société a pour but d’exploiter le moulin par l’achat <strong>de</strong>blés, leur conversion en farine, <strong>la</strong> vente en gros et <strong>de</strong>mi-gros.D’un capital <strong>de</strong> 800 000 F., partagé en 1 600 actions <strong>de</strong> 500 F.,elle est constituée pour 20 ans. La première assembléegénérale a lieu le 8 juillet 1880 et élit Charles Laurens prési<strong>de</strong>ntdu Conseil d’Administration. Si les actionnaires sontprincipalement <strong>de</strong>s Agathois, quelques-uns viennent d’unpeu plus loin : Montpellier, Sète, Béziers, Saint Geniès leBas, Puisserguier…Cependant, <strong>la</strong> situation se détériore trèsvite, au point que les actions ne sont plus remboursées après4 ans.Vue du moulin en 1880La fin du XIX ème siècle voit en effet s’installer une gravecrise dans <strong>la</strong> production <strong>de</strong> céréales. Les agriculteursdoivent faire face aux productions arrivant <strong>de</strong> paysjeunes (Etats-Unis principalement).Action émise lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société AnonymeL’alimentation en eau<strong>de</strong> <strong>la</strong> villeTuyaux <strong>de</strong> plomb <strong>de</strong>s canalisationsconstruites vers 1880 (coll. privée)En 1730, M. <strong>de</strong> <strong>la</strong> Châtre, évêque d’Ag<strong>de</strong>, fait remp<strong>la</strong>cerl’une <strong>de</strong>s meules du moulin par une machine pour l’élévation<strong>de</strong>s eaux. Il souhaite mettre une fontaine dans <strong>la</strong> cour dupa<strong>la</strong>is et permettre aux Agathois <strong>de</strong> venir y chercher l’eau.M. <strong>de</strong> Saint Simon fait construire une nouvelle machine en1774. Le 2 novembre 1789, l’Assemblée Constituante vote<strong>la</strong> nationalisation <strong>de</strong>s biens du clergé pour tenter <strong>de</strong> résoudreles problèmes financiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nation. Début 1791, le pa<strong>la</strong>isépiscopal et le moulin sont donc mis en vente et achetéspar <strong>la</strong> municipalité. Malgré un emprunt, <strong>la</strong> commune estobligée <strong>de</strong> revendre le moulin et unepartie du pa<strong>la</strong>is épiscopal.En 1839, un projet <strong>de</strong> traité est passéavec Gabriel Geoffroi, directeur <strong>de</strong>stravaux au Canal du Midi, pour <strong>la</strong> constructiond’une roue hydraulique en boisfournissant 250 000 litres d’eau par 24h.Cette eau serait distribuée par <strong>de</strong>s fontainesen pierres <strong>de</strong> taille disposées sur les différentesp<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. Pour permettre le fonctionnementcontinu <strong>de</strong>s fontaines, un réservoir serait installéP<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière, un autre en haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> Promena<strong>de</strong>.Les finances <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune ne permettent pas <strong>de</strong>l’exécuter dans l’immédiat.Machine à élever les eaux<strong>de</strong> Ramelly (coll. privée)Vers 1950


I PATRIMOINE I 33Exemple <strong>de</strong> machine à vapeur pour l’élévation<strong>de</strong>s eaux, 1870 (coll. privée)Un bras <strong>de</strong> fer s’engage entre<strong>la</strong> commune et Bernard Etienneà propos d’une prise d’eau enamont du moulin, <strong>de</strong> l’utilisation<strong>de</strong> <strong>la</strong> machinerie <strong>de</strong> montée <strong>de</strong>seaux et <strong>de</strong> l’agrandissement dubâtiment. De 1846 à 1852, ilsvont s’affronter, mais finalementun accord est trouvé : <strong>la</strong> communedonne l’espace entre le moulin et <strong>la</strong> rive en échange <strong>de</strong> <strong>la</strong>prise d’eau.En 1853, M. Formis-Benoît, constructeur-mécanicien-fon<strong>de</strong>ur<strong>de</strong> Montpellier, s’engage à construire une roue hydraulique<strong>de</strong> type “roue Poncelet”. Un autre traité est passé avecM. Jeanjean, serrurier d’Ag<strong>de</strong>, pour <strong>la</strong> pose <strong>de</strong>s tuyaux et<strong>de</strong>s bornes fontaines. Les bâtiments nécessaires pour abriterles bassins filtrants, <strong>la</strong> roue motrice et <strong>la</strong> pompe sont construitssur une partie d’un terrain appartenant à M. Bousquet,sur <strong>la</strong> rive gauche <strong>de</strong> l’Hérault face au moulin.La construction est réalisée par MM. Bonnefoy et Baisse en1857. Vingt ans après, l’usine n’assure plus vraiment sonrôle : les fontaines fonctionnent mal car les conduits sontsouvent bouchés par les sédiments. Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’abonnementsont <strong>de</strong> plus en plus nombreuses et <strong>la</strong> machineriene suffit plus. La commune déci<strong>de</strong> alors <strong>de</strong> rénover l’usine.Roue motrice pour l’élévation <strong>de</strong>s eauxLe 18 avril 1879, elle signe avec M. Buffaud, <strong>de</strong> Lyon,pour l’instal<strong>la</strong>tion d’une pompe double à plongeursavec réservoir d’air. Le 25 mars 1879, c’est avec <strong>la</strong>Société “Imbert Frères”, <strong>de</strong>Saint-Chamond, pour fournir<strong>la</strong> machine à vapeur <strong>de</strong>12 cv, qui fait fonctionner<strong>la</strong> pompe. L’instal<strong>la</strong>tion<strong>de</strong>s nouvelles machinesoblige <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong>l’ancien bâtiment construitsur <strong>la</strong> berge, <strong>la</strong> constructiond’un fourneau et d’uneJean-BaptisteBuffaudcheminée nécessaire pour<strong>la</strong> machine à vapeur. CharlesRedon, entrepreneur <strong>de</strong> fumisterieà Ag<strong>de</strong>, construit un four enmaçonnerie cubée avec une cheminée conique <strong>de</strong> 18 m<strong>de</strong> haut, 2,10 m <strong>de</strong> <strong>la</strong>rge à <strong>la</strong> base, diamètre 60 ausommet, avec socle et pié<strong>de</strong>stal.P<strong>la</strong>n du pa<strong>la</strong>is épiscopal, reconstitution


34 I PATRIMOINE IVue aérienne du “château d’eau” établi sur <strong>la</strong> rive <strong>de</strong> l’HéraultTobiePhilibertRobatel“Château d’eau hydraulique et vapeur”,p<strong>la</strong>n dressé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> reprisepar les concessionnaires Waller, 1891En 1888, <strong>la</strong> machine à vapeur <strong>de</strong>vant êtreremp<strong>la</strong>cée, <strong>la</strong> commune passe un contratavec Désiré Bonnet, <strong>de</strong> Toulouse, pourune turbine “Jonval” opérationnelleen avril 1896. Elle sera remp<strong>la</strong>cée en1924 par une machine à moteur àhuile lour<strong>de</strong> <strong>de</strong> 40 HP <strong>de</strong> Robatel etBuffaud.Le 16 mai 1890, <strong>la</strong> Sté Waller se voitchargée du fonctionnement et <strong>de</strong>l’entretien du château d’eau. Le contratimplique <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> 2160 m 3 /j. Pourcompenser les problèmes d’eau dus à l’étiageou aux crues, <strong>la</strong> Sté propose <strong>de</strong> creuser <strong>de</strong>s puits artésiens,ce qui est fait en 1891. L’entretien <strong>de</strong>s canalisations, <strong>de</strong>sréservoirs, <strong>de</strong>s branchements <strong>de</strong>s abonnés est à <strong>la</strong> charge<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.A partir <strong>de</strong> cette date, les chemins du moulin et <strong>de</strong> l’usinehydraulique vont se séparer : le moulin se transforme enusine électrique et fournit l’éc<strong>la</strong>irage public à <strong>la</strong> ville. L’usine<strong>de</strong>s eaux, dite encore “château d’eau”, située sur <strong>la</strong> rive enface du moulin, assure l’alimentation en eau <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville.La construction <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réservoirs contigus, installés surle chemin du Cap à Batipaume, <strong>de</strong>vient nécessaire pourrépondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. Le bassin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Promena<strong>de</strong> estdémoli et remp<strong>la</strong>cé par une fontaine avec jets d’eau. Uneciterne complémentaire est construite en 1907 sur le terrainsitué à côté <strong>de</strong> ce qui sera <strong>la</strong> Cave Coopérative. Les bornesfontaines se multiplient, et <strong>la</strong> <strong>de</strong>sserte se poursuit vers lesquartiers extérieurs : Saint Jean, les chantiers, <strong>la</strong> gare, le Grau.En 1923, l’Entreprise industrielle propose à <strong>la</strong> Commune <strong>de</strong>récupérer <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> l’eau en régie. Victor Alleman<strong>de</strong>st alors affecté au Service <strong>de</strong>s Eaux.L’éc<strong>la</strong>irage électrique<strong>de</strong> <strong>la</strong> villeDepuis 1861, <strong>la</strong> ville d’Ag<strong>de</strong>assure l’éc<strong>la</strong>irage public<strong>de</strong>s rues par le gazsuivant un traité passéavec William Perkins,puis avec MM. Monnieret Kleman. En 1889,M. Marra, ingénieur enélectricité, recomman<strong>de</strong><strong>de</strong> passer à l’éc<strong>la</strong>irageélectrique puisqu’il y adéjà une usine hydraulique.Les aménagementsne seraient donc pas tropchers.La Sté Waller Frères etCie, société parisienneinstallée rue <strong>de</strong> l’Opéra,mais ayant <strong>de</strong>s bureauxà Marseille, est spécialiséedans le commerce <strong>de</strong>grains auquel elle ajoute<strong>de</strong>s entreprises électriques.Devenue prestataire, elletransforme une partie du moulin en y instal<strong>la</strong>nt unetroisième turbine fin décembre 1890. Les canalisations<strong>de</strong> l’éc<strong>la</strong>irage au gaz sont réutilisées, ainsi que lessupports d’éc<strong>la</strong>irages. Le succès <strong>de</strong> l’opération entraînel’électrification <strong>de</strong>s principaux bâtiments communaux :<strong>la</strong> Mairie est éc<strong>la</strong>irée le 8 mars 1891, puis l’hospiceSaint Joseph, l’Asile Lachaud, <strong>la</strong> Charité…Papier à en-tête, 1914Pompe avec moteur à huile vers 1910 (coll. privée)


I PATRIMOINE I 35Lampe à fi<strong>la</strong>ment métallique <strong>de</strong> <strong>la</strong> sociétéGramme (coll. privée)Traité <strong>de</strong> l’éc<strong>la</strong>irage au gazavec William Perkins, 1861(ADH)(coll. privée)La Rizerie <strong>de</strong> l’Héraultet <strong>la</strong> Station électrique d’Ag<strong>de</strong>La Société <strong>de</strong><strong>la</strong> Rizerie <strong>de</strong>l’Hérault estcréée le 23avril 1900 parEugène, Juleset SalomonWaller.La société apour objetl’exploitationPublicité parue dans l’Annuaire<strong>de</strong> l’Hérault, 1903 (ADH)<strong>de</strong> <strong>la</strong> stationélectriqued’Ag<strong>de</strong> pour l’éc<strong>la</strong>irage <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville, <strong>de</strong>s bâtimentspublics et <strong>de</strong>s particuliers, et l’exploitation <strong>de</strong> <strong>la</strong>rizerie (achat et vente en gros du riz tant en Francequ’à l’étranger).Le capital <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société est fixé à 1 500 000 F., diviséen 3 000 actions <strong>de</strong> 500 F. : 1 600 actions réservées à<strong>la</strong> Sté Waller et 1 400 actions en souscription. Lenoyau décisionnel reste <strong>la</strong> famille Waller : Jules etPaul Waller ; Paul Meyer, gendre d’Eugène Waller ;Max Kraushaar, fondé <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque <strong>de</strong>Bethmann, <strong>de</strong> Paris ; Gustave Higounen, négociantpropriétaire,d’Ag<strong>de</strong>. Le commissaire aux comptesest Emmanuel Blum, négociant, <strong>de</strong> Paris.L’usine électrique comprend quatre turbines, unechaudière et une machine à vapeur neuve. La rizeriecompte 4 paires <strong>de</strong> meules pour décortiquer et briserle riz, ainsi que 3 machines à lustrer, 2 g<strong>la</strong>ceuses, 6trieuses et 1 machine à broyer.Traité pour l’instal<strong>la</strong>tiond’une turbine <strong>de</strong> 2 pompesà double effet et d’un réservoird’air, 1888 (ADH)Cie <strong>de</strong> Distribution Electriquedu Midi, police d’abonnement<strong>de</strong> force motrice (ADH)La rizerie <strong>de</strong> l’Hérault (coll. privée)


36 I PATRIMOINE ILe personnel<strong>de</strong> l’usineélectrique,1943(coll. privée)Turbine“Fontaine”à vannageà rouleaux(coll. privée)La station électrique est dirigée parLouis Bedos, ingénieur. La rizerie a pourdirecteur Nino Cataneo. A partir <strong>de</strong>1909, <strong>la</strong> mention <strong>de</strong> rizerie disparaît.En 1914, le bâtiment abrite le 176 èmerégiment, mais aussi <strong>de</strong>s prisonniers et<strong>de</strong>s réfugiés, ainsi que <strong>de</strong>s travailleursalgériens.Le contrat <strong>de</strong> concession d’énergieélectrique passé avec <strong>la</strong> Sté Waller, quis’achève en 1920, est prorogé d’un an.En 1921, l’Entreprise Industrielle duMidi, <strong>de</strong> Toulouse, est retenue. En 1923,Alfred Bordères prend <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>l’usine électrique. Le 26 avril 1929, <strong>la</strong>Compagnie <strong>de</strong> Distribution Electriquedu Midi, qui a racheté l’Entreprise Industrielle,reprend <strong>la</strong> concession <strong>de</strong> fournitured’énergie électrique.ArmandPezennec,directeur<strong>de</strong> l’usine à gaz<strong>de</strong> 1973 à 1979(2009)(coll. privée)La sardineriePaul Larzul, PDGà <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> son pèreEn 1962, Paul Larzul, propriétaire<strong>de</strong> conserveries alimentaires àDoë<strong>la</strong>n-sur-Mer (29), proposed’acheter le moulin pour yinstaller une sardinerie. Le 23avril 1963, l’acte <strong>de</strong> vente estsigné entre EDF et <strong>la</strong> sociétédont l’une <strong>de</strong>s enseignes est“La Doë<strong>la</strong>naise”.La Société transforme les 10 piècessituées aux étages en 3 appartements.Le rez-<strong>de</strong>-chaussée (d’une surface <strong>de</strong> 2 000 m 2 )<strong>de</strong>vient <strong>la</strong> sardinerie : les murs sont revêtus <strong>de</strong> carre<strong>la</strong>gejusqu’à 1,75 m <strong>de</strong> haut, le sol est recouvert d’unrevêtement imperméable. L’ouverture <strong>de</strong> l’usine estfixée au 2 novembre 1963.Elle emploie entre 45 à 60 femmes et 5 à 7 hommes.Elle est ouverte d’avril à fin décembre. Les sardinessont achetées au Grau, à Sète, àVendres, à Port <strong>la</strong> Nouvelle et àBandol, puis à partir <strong>de</strong> 1976,en Italie. L’usine d’Ag<strong>de</strong>fabrique environ 600 t/an<strong>de</strong> conserves, soit 3 millions<strong>de</strong> boîtes. Le transport <strong>de</strong>sconserves est assuré parcamion frigorifique : parti<strong>de</strong> Bretagne avec <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>pour Perpignan, celui-ci remonte(coll. privée)Dynamo<strong>de</strong> <strong>la</strong> sociétéGramme(coll. privée)(coll. privée)(coll. privée)L’électrification du GrauLe 6 juillet 1928, le projet d’extension du réseau électrique vers Notre Dame du Grau, le Grau et <strong>la</strong> Tamarissière estprésenté par <strong>la</strong> Cie <strong>de</strong> Distribution Electrique du Midi. Le 29 septembre 1930, l’autorisation départementale pourl’établissement d’une ligne à Haute Tension <strong>de</strong> 5 000 V. est accordée ; les travaux sont terminés le 15 juillet 1932.La loi <strong>de</strong> 1946 va nationaliser l’usine électrique d’Ag<strong>de</strong>. Cependant, très rapi<strong>de</strong>ment, l’usine apparaît comme peuproductive et est donc désaffectée. A partir <strong>de</strong> 1951, seuls resteront les bureaux pour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s abonnés, leslogements du personnel ainsi que <strong>de</strong>s salles pour le stockage du matériel.


I PATRIMOINE I 37Boîte <strong>de</strong> conserve <strong>de</strong> “La Doë<strong>la</strong>naise”.Berna<strong>de</strong>tte Pennamen, employée à <strong>la</strong> sardinerie,a servi <strong>de</strong> modèle (coll. privée)P<strong>la</strong>n cadastral <strong>de</strong>s surfacessubmersibles <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée<strong>de</strong> l’Hérault, 1948R. Prat <strong>de</strong>vant une sertisseuse,(2009 - coll. privée)ensuite avec les boîtes<strong>de</strong> sardines. Les machinesà sertir sont vérifiéespar M. Prat qui fait ledép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> Doë<strong>la</strong>nà Ag<strong>de</strong> régulièrement.Le ramassage du personnelest assuré par unbus parisien désaffecté. Satournée passe par Florensac,Pomerols, Saint-Thibéry, Bessan, Vias etAg<strong>de</strong>.L’usine ferme le 30 décembre 1979, suite à <strong>la</strong>crise <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche à <strong>la</strong> sardine en Méditerranée.(coll. privée) (coll. privée)Une nouvelle viepour le “Moulin<strong>de</strong>s Evêques”Le moulin est <strong>de</strong> nouveau en vente en 1982. Différentsprojets d’aménagement sont alors proposés. En 1987,un premier projet propose <strong>la</strong> création <strong>de</strong> commerceset <strong>de</strong> logements. Il est refusé car les inondationsferaient courir un trop grand risque aux commerces.Un second voit le jour dans les années 1990 : il vise àtransformer le bâtiment en logements. Il est lui aussirefusé.Avril 2010, instal<strong>la</strong>tion<strong>de</strong>s parois <strong>de</strong> verre du belvédèreEn 2007, <strong>la</strong> SociétéGédéag<strong>de</strong> l’acquiertafin d’y réaliser <strong>de</strong>slogements haut <strong>de</strong>gamme. La <strong>Ville</strong> proposealors d’acheter unepartie <strong>de</strong> l’immeublepour y installer unesalle polyvalente dontl’accès se fera par unbelvédère ceint <strong>de</strong>parois <strong>de</strong> verre construitautour <strong>de</strong> <strong>la</strong> cheminée<strong>de</strong> brique. Le projetest aujourd’hui en voied’achèvement.


38I CULTURE I“Ag<strong>de</strong> au fil du temps”Une 4 ème édition pour découvrirl’histoire d’Ag<strong>de</strong>Les 29 et 30 mai prochains, venez vivreun week-end pas comme les autres enCœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> au rythme <strong>de</strong> spectacles,dégustations, saynètes, danses etmusique et autres jeux pour enfants,stands atypiques… Organisée pour <strong>la</strong>quatrième année consécutive par <strong>la</strong><strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong>, l’association COMHA(Comité d’Organisation <strong>de</strong> ManifestationsHistoriques Agathois)et <strong>de</strong> nombreux bénévoles,sans lesquels rien ne seraitpossible, <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> reconstitutionhistorique d’“Ag<strong>de</strong> au fil dutemps” vous offre l’occasion <strong>de</strong>découvrir ou redécouvrir, au travers<strong>de</strong>s rues et <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> <strong>la</strong> vieille ville,l’histoire d’Ag<strong>de</strong>, <strong>de</strong>puis l’arrivée <strong>de</strong>sGrecs, il y a <strong>de</strong> çaplus <strong>de</strong> 2 600 ans,jusqu’à nos jours.Un voyage dansle temps à nepas manquer !Deman<strong>de</strong>z le programme !Les hostilités débuteront dès 9h30 le samedi matin sur <strong>la</strong>Promena<strong>de</strong>, mais aussi, et c’est l’une <strong>de</strong>s nouveautés <strong>de</strong>cette édition, en simultané sur les quais du Grau d’Ag<strong>de</strong>et du Cap d’Ag<strong>de</strong> où <strong>de</strong>s participants costumés déambulerontafin <strong>de</strong> vous donner un avant-goût <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée àvenir. Il en sera <strong>de</strong> même dimanche. L’ouverture officielle <strong>de</strong> <strong>la</strong>manifestation aura ensuite lieu à 11h sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du Jeu <strong>de</strong> Ballon.Elle sera marquée par l’adoubement, par le Pou<strong>la</strong>in <strong>de</strong> Pézenas,du Cheval Marin d’Ag<strong>de</strong>, qui <strong>de</strong>viendra l’animal totémique officiel<strong>de</strong> notre ville. Le dimanche 30 mai, les animations s’ouvriront à10h30 pour se finir par un grand défilé <strong>de</strong> clôture, auquel vousêtes invités à prendre part aux côtés <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s participantset qui partira à 18h00 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Maison du Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> pour rejoindrele château Laurens.Au gré <strong>de</strong>s différents quartiers…… vous retrouverez donc différentes époques et chacune vousemportera dans son folklore et ses histoires. Ainsi, sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong><strong>la</strong> Marine, vous pourrez voir l’arrestation <strong>de</strong> prisonniers et leurtransfert vers le Fort Brescou. Sur cette même p<strong>la</strong>ce - et c’est unenouveauté - les révolutionnaires seront installés. Ils vous proposerontd’assister, comme à l’époque, à l’arrestation et au jugement d’uneAgathoise. La p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Belle Agathoise accueillera l’époquemédiévale et sa taverne. L’Occitanie, quant à elle, sera installéep<strong>la</strong>ce du 18 Juin. La rue <strong>de</strong> l’Amour sera cette année <strong>de</strong> <strong>la</strong> partieet vous emmènera au XVIII ème siècle, au travers d’histoires <strong>de</strong> femmes<strong>de</strong> petite vertu. L’histoire du Saint-Christ, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> Renaissance ànos jours, n’aura plus <strong>de</strong> secrets pour vous si vous <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>z <strong>la</strong> rueJean Roger. L’époque <strong>de</strong> <strong>la</strong> Renaissance, fidèle <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> premièreédition, sera présente square Picheire et en salle du Chapitre, oùvous pourrez écouter l’histoire <strong>de</strong> Nostradamus. En continuant vers<strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce Jean Jaurès, les gitans et leur folklore vous entraînerontdans leurs danses au rythme <strong>de</strong>s guitares. Avant <strong>de</strong> poursuivre versle château Laurens, où seront installés les Grecs et les Romains, faitesune halte p<strong>la</strong>ce Molière, histoire <strong>de</strong> prendre une photo souvenir<strong>de</strong>rrière les “photomatons” en costumes d’époques. Bref, autant<strong>de</strong> lieux à parcourir pour découvrir <strong>la</strong> riche et fabuleuse histoired’Ag<strong>de</strong>. Amateurs ou passionnés, ren<strong>de</strong>z-vous donc les 29 et 30 maiprochains !> A noter


I LIBRE EXPRESSION I 39Traitement <strong>de</strong>s déchets :Où en sommes-nous ?Le traitement <strong>de</strong>s ordures ménagères est un <strong>de</strong>s défisécologiques majeurs du XXI ème siècle. Face à <strong>la</strong> croissancedémographique et aux migrations <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tions vers notrerégion, il est urgent, à présent, pour notre ville et notreterritoire, <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong> nouvelles techniques <strong>de</strong>traitement <strong>de</strong>s déchets qui en maitrisent le coût tout enrespectant notre environnement.Le projet <strong>de</strong> l’Ecopôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Val<strong>la</strong>sse, projet privé, est le seul,à ce jour à être porté sur notre territoire. Il comprend <strong>la</strong> créationd’un centre d’enfouissement et <strong>de</strong> traitement mais, ànos yeux, il ne répond pas aux enjeux <strong>de</strong> développementdurable dans <strong>la</strong> mesure où il va porter atteinte à l’environnement,porter atteinte à l’économie <strong>de</strong> nos communes quin’auront pas d’autre choix que d’accepter le prix fixé parl’entreprise privée qui en aura le monopole. C’est <strong>la</strong> raisonpour <strong>la</strong>quelle nous nous sommes opposés à ce projet lors duvote en conseil municipal.Face à celui-ci, les pouvoirs publics, syndicats et collectivitésse penchent sur une alternative en travail<strong>la</strong>nt sur <strong>la</strong> possibilitéd’imp<strong>la</strong>nter une torche à p<strong>la</strong>sma, soit un procédé associé à<strong>la</strong> gazéification <strong>de</strong>s déchets non dangereux. C’est d’ailleurs<strong>la</strong> solution ar<strong>de</strong>mment défendue par <strong>la</strong> majorité municipale.Cependant, quelques difficultés et quelques interrogations<strong>de</strong>meurent quant à ce procédé, notamment sur le fait qu’appliquéà une quantité industrielle <strong>de</strong> déchets ménagers, iln’a pas encore fait ses preuves dans notre pays. Une inquiétu<strong>de</strong>est également portée sur <strong>la</strong> tenue, dans le temps, <strong>de</strong>svitrifias qui renferment les substances toxiques et leurseffets à long terme. Ce procédé est donc loin, lui aussi, <strong>de</strong>faire l’unanimité.Entre immobilisme et aventurisme, nous sommes persuadésqu’il existe une voie médiane qui consiste à avancer encherchant une solution basée avant tout sur un véritableconsensus d’éco-citoyenneté. Celle ci passe par <strong>la</strong> nécessité<strong>de</strong> produire moins <strong>de</strong> déchets grâce à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong>collecte séparée, du compostage, du recyc<strong>la</strong>ge, soit tous lessystèmes et procédés permettant <strong>de</strong> réduire au maximumles déchets ultimes à enfouir.Quoiqu’il en soit, le débat sur le traitement <strong>de</strong>s déchets doitêtre transparent pour le citoyen, ce qui est loin d’être le casà ce jour. Les décisions prises par les pouvoirs publics nepeuvent être appliquées sans qu’un <strong>la</strong>rge consensus ne soitunanimement dégagé.Pour nous, élus d’Ag<strong>de</strong> à Venir, il est <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>voir <strong>de</strong>continuer à œuvrer sans relâche, pas à pas, afin qu’unesolution respectueuse <strong>de</strong> tous soit trouvée.Il en va du bien être <strong>de</strong> nos popu<strong>la</strong>tions comme celui <strong>de</strong>sgénérations futures.Une solution innovantequi rassembleAfin d’apporter une réponse sur le long terme à <strong>la</strong> questiondu traitement <strong>de</strong>s déchets ménagers et assimilés surl’Ouest Héraultais, l’ensemble <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> ce territoire etce, toutes sensibilités politiques confondues, ont décidé,au sein du SICTOM, d’envisager <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>techniques innovantes, permettant le recyc<strong>la</strong>ge et l’élimination<strong>de</strong>s déchets.Plusieurs procédés <strong>de</strong> valorisation énergétique <strong>de</strong>sdéchets par gazéification existent aujourd’hui. Parmi eux,il existe un procédé dit “torche à p<strong>la</strong>sma” qui consiste luiaussi en <strong>la</strong> gazéification <strong>de</strong>s déchets, avec valorisationénergétique.La gazéification <strong>de</strong>s déchets permet d’intégrer les dimensionsenvironnementales, sociales et économiques propres audéveloppement durable :• Environnementales, parce qu’il tend à limiter les rejetsgazeux et soli<strong>de</strong>s dans <strong>la</strong> nature.• Sociales, parce qu’une technologie innovante est susceptibled’apporter une valeur ajoutée sur notre territoireen termes <strong>de</strong> création d’emplois.• Économiques, parce que ce type <strong>de</strong> process transformele déchet en un combustible producteur d’énergie commercialisable,donc en une véritable ressource.Ce process fonctionne aujourd’hui au Japon, et ce <strong>de</strong>puislongtemps, sur <strong>de</strong>s quantités industrielles importantes,avec <strong>de</strong>s unités à taille humaine comme celle dont nousenvisageons <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce.Il est utile <strong>de</strong> rappeler par ailleurs que le rapport réalisépar l’Institut National <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong>s RisquesIndustriels et Scientifiques (INERIS), Etablissement PublicNational <strong>de</strong> renommée internationale, a conclu :• que le process <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s déchets par gazéificationet valorisation énergétique, assisté par le p<strong>la</strong>sma,est une technologie qui présente un réel intérêt pour letraitement <strong>de</strong> déchets ménagers et assimilés ;• qu’il s’agit, du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> production d’énergieélectrique, d’un procédé techniquement plus performantqu’une incinération conventionnelle couplée à une turbineà vapeur ;• que le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> récupération thermique est amélioré ;• que les résidus soli<strong>de</strong>s produits se retrouvent sousforme <strong>de</strong> vitrifiats, stables et non réactifs, potentiellementréutilisables pour les travaux publics ;• que l’amélioration du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion parrapport à une incinération conventionnelle constitue unsaut technologique important.D’autres expertises ont eu lieu. Elles ont été réalisées parEDF et par un cabinet indépendant et ont conduit auxmêmes conclusions.C’est donc en prenant en compte, sans être exhaustif, ceséléments, que le projet <strong>de</strong> réalisation d’une Unité <strong>de</strong>Traitement <strong>de</strong>s Déchets Ménagers et Assimilés parGazéification et Valorisation Energétique est envisagé,dans le cadre d’une procédure <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> servicepublic, <strong>la</strong>ncée par le SICTOM, qui prévoit notamment :• <strong>la</strong> maîtrise foncière publique <strong>de</strong>s terrains d’assiette <strong>de</strong>l’Unité <strong>de</strong> Gazéification, situés sur <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Saint-Thibéry, pour satisfaire aux seuls besoins du territoiredu SICTOM,• que les candidats <strong>de</strong>vront procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s tests probantset préa<strong>la</strong>bles <strong>de</strong> leurs technologies respectives,• que le candidat retenu financera l’intégralité <strong>de</strong> l’investissementdans le cadre d’un contrat permettant <strong>la</strong>garantie d’un prix <strong>de</strong> traitement à <strong>la</strong> tonne et le contrôle<strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion par <strong>la</strong> collectivité publique, les servicesd’Etat compétents et une Commission Locale d’Informationet <strong>de</strong> Surveil<strong>la</strong>nce (CLIS).Le groupe <strong>de</strong>s élus d’Ag<strong>de</strong> à VenirLa majorité municipale


40 I AU CONSEIL IAU CONSEILdu 10 décembre 2009et du 1 er février 2010Aménagement du territoireConvention <strong>de</strong> participation aux travaux d’aménagementdu chemin Fesques et CadièresLa <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong> assure <strong>la</strong> maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong> l’aménagementet du recalibrage du chemin Fesques et Cadières. Dans le cadre<strong>de</strong> ce projet, il est prévu <strong>la</strong> création d’un giratoire sur <strong>la</strong> RD 51route <strong>de</strong> Marseil<strong>la</strong>n permettant <strong>de</strong> sécuriser l’accès à ce chemincommunal. Cette voie permettra <strong>de</strong> <strong>de</strong>sservir plusieurs équipementsimportants :• le quai <strong>de</strong> transfert et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong>sdéchets verts exploités par le SICTOM Pézenas-Ag<strong>de</strong> ;• l’aire d’accueil <strong>de</strong>s gens du voyage aménagée par <strong>la</strong> Communautéd’Agglomération Hérault Méditerranée• une future station <strong>de</strong> <strong>la</strong>vage <strong>de</strong>s machines à vendanger réaliséepar <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong>.La mise en service <strong>de</strong> cette voirie é<strong>la</strong>rgie et recalibrée permettra,en particulier, <strong>de</strong> supprimer <strong>la</strong> <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> ces équipements par<strong>la</strong> Montée <strong>de</strong> Joly et <strong>de</strong> ce fait, les nuisances inhérentes à l’importanttrafic généré par l’exploitation <strong>de</strong>s différents sites.A l’UNANIMITE, le Conseil s’est prononcé en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> signatured’une convention tripartite (<strong>Ville</strong> - SICTOM - CAHM) validant lesparticipations financières respectives <strong>de</strong> chacun à hauteur d’untiers du coût Hors Taxes net <strong>de</strong> l’opération, soit 309 723€.Aménagement<strong>de</strong> l’avenue du 8 Mai 1945A l’UNANIMITE, le Conseil Municipa<strong>la</strong> voté <strong>la</strong> convention d’entretienentre le Département <strong>de</strong> l’Héraultet <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong> qui vise à définir,dans le cadre <strong>de</strong> l’aménagement<strong>de</strong>s abords du Moulin <strong>de</strong>s Evêqueset en particulier <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’avenuedu 8 Mai 1945 qui est une voiedépartementale, les obligationstechniques et administrativesdu Département et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>en matière d’entretien <strong>de</strong> <strong>la</strong> RD 51et <strong>de</strong> ses dépendances dans sa partiecomprise entre le giratoire<strong>de</strong> <strong>la</strong> “Belle Agathoise”et <strong>la</strong> rue du Peyrou.Dénomination <strong>de</strong> voiesA L’UNANIMITE, le Conseil a procédé à <strong>la</strong> dénomination <strong>de</strong> plusieurs voies et parkings, suite à <strong>la</strong> réalisationd’aménagements ou <strong>de</strong> travaux publics ou privés.• Rue <strong>de</strong> l’ADONIS pour <strong>la</strong> voie <strong>de</strong>sservant <strong>la</strong> zone d’activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prunette et <strong>la</strong> route <strong>de</strong> Guirau<strong>de</strong>tte,et donnant rond-point <strong>de</strong> l’Ephèbe• Impasse <strong>de</strong> POSIDONIA pour <strong>la</strong> voie <strong>de</strong>sservant <strong>la</strong> station d’épuration à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue <strong>de</strong> l’Adonis• Rue GRAND CAP pour <strong>la</strong> voie privée <strong>de</strong>sservant <strong>la</strong> zone d’Hyper U (entre Picard et Mac Donald)• Rue du PERE COSTE pour <strong>la</strong> voie privée <strong>de</strong>sservant <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> Restaumarché (entre Kiabi et Bébé 9)• Impasse <strong>de</strong>s TRAVERSES pour <strong>la</strong> voie donnant sur le terminal d’autocars, rond-point <strong>de</strong> l’Ephèbe• Rue <strong>de</strong> MARSANNE pour <strong>la</strong> voie longeant le Domaine <strong>de</strong> Maraval• Chemin <strong>de</strong>s ARAIRES pour <strong>la</strong> voie entre le chemin Calme et le chemin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charrue• Chemin du FARNIENTE pour <strong>la</strong> voie donnant sur le chemin du Camping• Impasse <strong>de</strong>s CORTADERIAS pour <strong>la</strong> voie <strong>de</strong>sservant le lotissement Les Corta<strong>de</strong>rias• Rue <strong>de</strong>s CHENES BLANCS et Impasse <strong>de</strong>s CHENES LIEGES pour les voies <strong>de</strong>sservant le lotissementLe Domaine Les Chênes, route <strong>de</strong> Sète• Impasse EDEN ROC pour <strong>la</strong> voie <strong>de</strong>sservant le lotissement E<strong>de</strong>n Roc, chemin du Littoral• Impasse <strong>de</strong> <strong>la</strong> CADENE pour <strong>la</strong> voie longeant le Camping La Cadène


I AU CONSEIL I 41• Route <strong>de</strong> MARSEILLAN PRO-LONGÉE pour <strong>la</strong> portion <strong>de</strong> <strong>la</strong>route située à partir du Canal duMidi jusqu’à <strong>la</strong> limite communale(<strong>de</strong>s parcelles HX 0105 aux parcellesIA 0061 HY 0020)• Route <strong>de</strong> VIAS pour <strong>la</strong> RD 0612• Rue <strong>de</strong>s PLAISANCIERS pour <strong>la</strong> voiepartant <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong>s matelotset <strong>de</strong>sservant les parcelles KA0011, KA 0015 et KA 0046• Impasse du MIDI pour <strong>la</strong> voie<strong>de</strong>sservant le centre <strong>de</strong> collecte<strong>de</strong>s ordures ménagères• Rue du LITTORAL pour <strong>la</strong> voiepartant <strong>de</strong> l’avenue du Littoral et<strong>de</strong>sservant le chemin <strong>de</strong> Baluffe(et dénommée jusqu’à présentImpasse du Littoral)• Parking du PONANT pour leparking du Grau d’Ag<strong>de</strong> situéroute du Grau• Parking <strong>de</strong> l’ECHASSE BLANCHEpour le parking du Cap d’Ag<strong>de</strong>situé rue RaffanelEnfin, pour les chemins situéssecteur dit “Les Verdisses” etsecteur Nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commune, lesdénominations suivantes ont étéretenues :• Chemin situé au lieu-dit “L’Ile” :Chemin <strong>de</strong> l’ILE• Chemins situés au lieu-dit “LaRampe <strong>de</strong> Pastre” : Chemin <strong>de</strong><strong>la</strong> ROUSSANE et Chemin <strong>de</strong>sRAIDILLONS• Chemin situé au lieu-dit “LaVerdisse” : Chemin <strong>de</strong>s DIANES• Impasse située au lieu-dit “LeFraisse” : Impasse DU FRAISSE• Impasse située à proximité <strong>de</strong>l’échangeur sur <strong>la</strong> voie rapi<strong>de</strong> :Impasse du GEAI• Chemin situé au lieu-dit “Fesqueset Cadières” : Chemin FESQUESET CADIERES• Chemin situé au lieu-dit “LaMartine” : Chemin du PARGUET• Chemin situé au lieu-dit “Bousquet<strong>de</strong> Col” : Chemin du BOUSQUETDE COL• Chemin situé au lieu-dit “Prouilleet Basse Nataly” : Chemin <strong>de</strong>sPROUILLES• Chemin situé au lieu-dit “Moureet Pioch Favie” : Chemin duDOMAINE DE MOUREFinances publiquesVote <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe eau et assainissementet adoption <strong>de</strong>s taux d’impositionLe Conseil a adopté tour à tour à <strong>la</strong> MAJORITE DES VOTANTS (MmesGarrigues, Pascual, Dubois et M. Troisi votant contre, M. Couquet s’abstenant)les surtaxes <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> l’assainissement qui restent inchangéespar rapport à 2009, à savoir :• surtaxe communale <strong>de</strong> l’eau : 0,32€ HT/m 3 ,• surtaxe communale <strong>de</strong> l’assainissement : 0,30€ HT/m 3 ,ainsi que les taux d’imposition 2010 qui sont maintenus à l’i<strong>de</strong>ntique <strong>de</strong>ceux <strong>de</strong> 2009 :• taxe d’habitation : 18,99 %• foncier bâti : 25,46 %• foncier non bâti : 65,02 %.Deman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financementsDeman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financementsA L’UNANIMITE, plusieurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financements ont été votéespar le Conseil Municipal. Elles concernent :• L’aménagement <strong>de</strong>s espaces publics autour du Moulin <strong>de</strong>s Evêques.Après <strong>la</strong> réalisation du parvis et d’un bassin décoratif <strong>de</strong> type “<strong>la</strong>me d’eau”<strong>de</strong>vant le bâtiment ainsi que <strong>la</strong> mise en œuvre d’éc<strong>la</strong>irages, une secon<strong>de</strong>tranche est programmée pour l’année 2010. Elle prévoit le réaménagement<strong>de</strong> l’avenue du 8 Mai 1945, avec <strong>la</strong> réfection <strong>de</strong>s revêtements, et<strong>la</strong> mise aux normes <strong>de</strong>s réseaux secs et humi<strong>de</strong>s. Le coût <strong>de</strong>s travaux estestimé à 245 000€ H.T.• La création <strong>de</strong> pontons en Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>……dans le cadre du projet <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s quais. Deux secteurssont concernés par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> ces ouvrages. Le premier concerneun linéaire <strong>de</strong> 25 mètres en amont du pare-troncs et <strong>de</strong> <strong>la</strong> terrasse <strong>de</strong> <strong>la</strong>Casa Jeannot. Le <strong>de</strong>uxième est situé au niveau <strong>de</strong> l’Espace JeunesAgathois, en remontant sur une distance <strong>de</strong> 50 mètres vers <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong><strong>la</strong> Marine. A noter que cet ouvrage sera accessible aux personnes àmobilité réduite. Le coût <strong>de</strong> cette opération est estimé à 200 000€ H.T.• Le réaménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière qui consiste dans unepremière phase <strong>de</strong> travaux à mettre aux normes tous les réseaux, notammentle renouvellement du réseau d’eau potable, <strong>la</strong> mise en séparatif duréseau d’assainissement collectif et <strong>la</strong> création d’un réseau pluvial ainsique l’effacement <strong>de</strong>s réseaux secs. Dans un <strong>de</strong>uxième temps, il s’agirad’aménager définitivement <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce avec <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> revêtements enpavés et <strong>de</strong> mobilier urbain. Le coût global <strong>de</strong> cette opération est estiméà 165 000€ H.T.Marchés et DSPDélégation <strong>de</strong> Service Public pour les berges <strong>de</strong> l’HéraultLe Conseil Municipal a approuvé, par délibération en date du 27 avril 2009,le <strong>la</strong>ncement d’une procédure <strong>de</strong> DSP (Délégation <strong>de</strong> Service Public) pour<strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s Berges <strong>de</strong> l’Hérault. Richard Druille, Adjoint au Maire chargé<strong>de</strong> <strong>la</strong> Vie Quotidienne et <strong>de</strong> l’Environnement, a rappelé que “sur <strong>la</strong> durée<strong>de</strong> <strong>la</strong> délégation, le délégataire <strong>de</strong>vra assurer <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 100 nouveauxappontements, <strong>la</strong> rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s pontons existants ainsi que<strong>la</strong> promotion et le développement <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> l’Hérault”. La Société <strong>de</strong>Développement Economique d’Ag<strong>de</strong> et du Littoral (SODEAL) a été retenuepour assurer <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> l’Hérault, un choix qui a été approuvéà l’UNANIMITE DES VOTANTS (Mme Pascual s’abstenant et M. Couquetvotant contre) par le Conseil.


42I AU CONSEIL IDu coté <strong>de</strong>s subventions aux associations…A L’UNANIMITE, c’est 1 022 440€ qui a été alloué en ce débutd’année aux associations d’Ag<strong>de</strong>, selon les montants suivants :• 250€ à l’Association Phi<strong>la</strong>télique Agathoise et à Patch Meret Soleil• 300€ au Cercle Nautique du Cap d’Ag<strong>de</strong>, au Club d’AéromodélismeLes Kamikazes Agathois, au Club sportif <strong>de</strong> <strong>la</strong> PoliceNationale, au Club d’éducation canine agathois, à <strong>la</strong> Pétanquecapagathoise du Môle, à Ciné Act et à Femmes culturesMéditerranée• 400€ au Club Agathéa Gym• 450€ aux Médaillés Militaires• 500€ à l’Agathé Tyché Athlétic Club, à <strong>la</strong> Boule <strong>de</strong> <strong>la</strong>Tamarissière, à <strong>la</strong> Danse sportive agathoise, à l’Entente Ag<strong>de</strong>judo jujitsu, à <strong>la</strong> G<strong>la</strong>cière olympique agathois, aux Pa<strong>la</strong>ngriersd'Ag<strong>de</strong> et du Cap, au Thon Club d’Ag<strong>de</strong> et du Cap, à Ag<strong>de</strong>en scène, au FSE Collège Cassin, au Souvenir Français, àl’Amicale <strong>de</strong>s Gens du Nord et à Ag<strong>de</strong> Le Cap Accueil• 600€ au Groupe Agathois <strong>de</strong> Maintenance Us et CostumesAncestraux (GAMUCA), à L’Escoua<strong>de</strong> et à l’Amicale <strong>de</strong>s JeuxMéditerranéens• 650€ à l’Amicale <strong>de</strong>s Rapatriés d’AFN• 700€ aux Parents d’élèves <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong> musique, à <strong>la</strong> F.C.P.E.,à <strong>la</strong> P.E.E.P., à l’A.I.P.E. et à <strong>la</strong> Société Nationale <strong>de</strong> Sauvetageen Mer (SNSM)• 760€ à l’Entente bouliste agathoise, à La Boule du Cap etaux Pétanqueurs Grauléens• 800€ au Bi-crossing Agathois, au Vélo Club Agathois, àA.M.P.H.O.R.A., à l’I.B.I.S., à <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marine - Quartier <strong>de</strong>sarts, à l’Amicale <strong>de</strong>s Anciens Marins (A.M.M.A.C), à <strong>la</strong> F.N.A.C.Aet à l’Union Nationale <strong>de</strong>s Combattants (UNC)• 1 000€ à l’Académie Agathoise <strong>de</strong> Bil<strong>la</strong>rd, à l’Agathé MotoClub, à l’Association sportive <strong>de</strong> Krav Maga, au Boxing clubagathois, au C.A.P.E.S. (Centre Archéologique d’Etu<strong>de</strong>sSubaquatiques), à l’E<strong>la</strong>n Pétanqueur, à La Gaule Agathoise,au Karaté Agathois Shotokan, à <strong>la</strong> S.N.A.G.A.T., à <strong>la</strong> S.N.J.A.(rames), à l’Association <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong>s Archives d’Ag<strong>de</strong> etsa Région (A.P.A.A.R.), à l’Association Syndicale Autorisée pour<strong>la</strong> Défense Rive Droite <strong>de</strong> l’Hérault et à <strong>la</strong> Prévention routière• 1 200€ aux Amis <strong>de</strong>s Musées d’Ag<strong>de</strong>, au FSE Collège PEVictor et au FSE Lycée Loubatières• 1 300€ au Harpon Club Agathois, à l’Amicale <strong>de</strong> <strong>la</strong> policeagathoise et à l’Amicale agathoise sportive et culturelle• 1 500€ à l’Association Agathoise <strong>de</strong> Sauvetage et <strong>de</strong>Secourisme, au Karaté Club agathois, à Trait d’UnionBin<strong>de</strong>strich et au Club naturiste• 1 600€ à l’Œuvre <strong>de</strong> Baldy• 2 000€ à Ag<strong>de</strong> Marseil<strong>la</strong>n Tennis <strong>de</strong> Table, au Tir agathois,à Mangapolis et à Neptune Astronomie• 2 300€ au Groupe <strong>de</strong> Recherche Archéologique Agathois(G.R.A.A.)• 2 500€ à <strong>la</strong> Compagnie <strong>de</strong>s Archers Agathois et auxAmis d’Ag<strong>de</strong>• 3 000€ à l’Association <strong>de</strong>s Artistes Peintres IndépendantsAgathois, à La Compagnie du sud, à <strong>la</strong> compagnieLes Objets Trouvés et aux Amis <strong>de</strong>s orgues d’Ag<strong>de</strong>• 3 500€ à l’Association Sportive <strong>de</strong> Taekwondo• 4 500€ à l’Association Sportive du Golf d’Ag<strong>de</strong> et du Cap• 5 000€ au Club gymnique agathois et à <strong>la</strong> S.N.J.A.• 5 800€ à l’Association Syndicale Autorisée <strong>de</strong>s Propriétaires<strong>de</strong>s Verdisses• 6 000€ à <strong>la</strong> S.O.R.A.C., à l’Ensemble Vocal Mélopoïa,à Ag<strong>de</strong> Musica Eolia et au Saint- Hubert club agathois• 6 500€ au Chat Agathois• 8 000€ au Judo Club Agathois et au Tennis Club Agathois• 9 000€ à l’Aviron Agathois• 11 000€ à l’Espace Nautique d'Ag<strong>de</strong> et du Cap (ENAC)• 14 000€ à l’A.C.P.A. et au Comité <strong>de</strong>s Fêtes du Cap• 15 000€ au Comité <strong>de</strong>s Fêtes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saint Pierre• 27 000€ à Ag<strong>de</strong> Hand-ball• 30 000€ au Comité <strong>de</strong>s Fêtes du Grau• 38 500€ au T.C.C.A.• 47 000€ à Ag<strong>de</strong> Basket• 60 000€ à <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong>s Jeunes et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture d’Ag<strong>de</strong>• 70 000€ à Ag<strong>de</strong> Marseil<strong>la</strong>n Volley-ball• 79 700€ au Comité <strong>de</strong>s Fêtes d’Ag<strong>de</strong>• 140 000€ au Rugby Olympique Agathois• 157 460€ au Comité <strong>de</strong>s Œuvres Sociales <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>d’Ag<strong>de</strong> (COS)et 160 000€ au Racing Club Olympique Agathois.En bref et à l’unanimité• Adoption <strong>de</strong>s nouveaux tarifs pour les halles, foires et marchés.Le tarif <strong>de</strong>s halles n’augmente pas, seuls les marchés enregistrent une hausse <strong>de</strong> 2 %.• E<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s chemins du Perdigal et du Petit QuistDans le cadre <strong>de</strong>s opérations n°37 et 42 du P<strong>la</strong>n d’Occupation <strong>de</strong>s Sols visant à é<strong>la</strong>rgir les chemins du Perdigal et duPetit Quist, <strong>la</strong> commune doit acquérir les parcelles cadastrées section MK numéro 0570 d’une surface <strong>de</strong> 256 m 2 , issue<strong>de</strong> <strong>la</strong> division <strong>de</strong> <strong>la</strong> parcelle MK 0041 pour un montant <strong>de</strong> 11 550€ H.T. et section MK numéro 0572 d’une surface <strong>de</strong>217 m 2 , issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> division <strong>de</strong> <strong>la</strong> parcelle MK 0114, pour un montant <strong>de</strong> 19 200€ H.T.• Observatoire foncier : mise à disposition <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données <strong>de</strong>s Déc<strong>la</strong>rations d’Intention d’Aliéner (DIA)du Conseil Général <strong>de</strong> l’HéraultLe Conseil autorise <strong>la</strong> Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée à exploiter les données <strong>de</strong> l’observatoirefoncier du Département <strong>de</strong> l’Hérault re<strong>la</strong>tives à notre commune suite à <strong>la</strong> convention <strong>de</strong> partenariat passée entre leDépartement <strong>de</strong> l’Hérault et <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> re<strong>la</strong>tive au soutien et à l’expertise que peut apporter ce <strong>de</strong>rnier dans le domainedu foncier et ce, dans ses aspects juridiques et techniques. La Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée aconclu en mars 2005 une convention <strong>de</strong> partenariat portant sur les mêmes objectifs et a construit un observatoire foncieren 2008, dont <strong>la</strong> fonction est <strong>de</strong> suivre l’évolution du marché foncier urbain mais aussi rural. Compte tenu <strong>de</strong>scompétences <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté d’Agglomération, <strong>de</strong> <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> travailler en synergie et d’avoir une cohérencedans les actions foncières sur le territoire communal et intercommunal, il était nécessaire que <strong>la</strong> CAHM puisse accé<strong>de</strong>raux productions <strong>de</strong> l’observatoire foncier à l’échelle <strong>de</strong> notre commune. C’est le cas désormais.


I RÉTROSPECTIVE I 43Votre actu en brefL’amour toujours…pour 25 couples agathoisC’est à quelques jours <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saint-Valentin, que s’esttenue sur Ag<strong>de</strong> <strong>la</strong> traditionnelle cérémonie <strong>de</strong>s Nocesd’Or qui a récompensé, le 11 février <strong>de</strong>rnier, en salle<strong>de</strong>s Fêtes, <strong>la</strong> longévité <strong>de</strong> 25 couples d’Agathois. Acette occasion, le Député-Maire Gilles D’Ettore, lesAdjointes Yvonne Keller, déléguée à <strong>la</strong> SolidaritéCommunale et Agnès Lambiès, chargée <strong>de</strong>s actionsen faveur <strong>de</strong> l’Age d’Or et le Conseiller MunicipalEric Oulieu, ont remis à chacun <strong>de</strong>s couples untrophée, un diplôme et une rose, marques <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconnaissance officielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> longévité <strong>de</strong> leuramour. Une après-midi festive, qui s’est poursuivieen musique, avec le groupe “Mélody’s”.Ils ont fêté…… leurs noces d’Or (50 ans) : Michel etAnnie Bussière, Robert etMarinette Enjalbert, Francisco et Ana Sorianno, Yveset Jacqueline Briesach, François et C<strong>la</strong>udine Gomez,Pierre et Danielle Houy, Jean et JacquelineDe<strong>la</strong>fontaine, François et Monique Court, André etGinette Thioulouse ainsi que Frédéric et JulietteChampetier.… leurs noces d’Orchidée (55 ans) : André et JanyThérond, Emmanuel et Olivia Samy, Yvan et AlineAssie, Roger et Renée Olivert, Albert et Aline Tauzin,Joseph et Maryse Sorli, Jean-Marie et Josette Bardouainsi qu’Antoine et Monique Bisson.… leurs noces <strong>de</strong> Diamant (60 ans) : Henriet Henriette Reboul, Antonio et MarieLopez, Francis et Tisbée Reynes, Jacques et RosePuech ainsi que Samuel et Gilda Bouadana… leurs noces <strong>de</strong> Palissandre (65 ans) : André etAngèle Navas ainsi que Raymond et Juliette Basco.Halles CentralesC<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Pedra prend sa retraiteC<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Pedra, l’un <strong>de</strong>s piliers <strong>de</strong>s Halles Centrales, a prissa retraite. Ce<strong>la</strong> faisait 31 ans qu’il avait succédé à sonpère, Jean, lequel y officiait déjà 35 ans avant lui. Cetétal, c’était donc une institution. Parmi les vian<strong>de</strong>s et lescharcuteries proposées, <strong>la</strong> plus connue et plébiscitée,c’était “<strong>la</strong> saucisse Pedra”. Bon vivant, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> a déc<strong>la</strong>réqu’il vou<strong>la</strong>it continuer à “faire l’andouille, mais d’une manièredifférente”.Samedi 13 mars <strong>de</strong>rnier, tous ses amis étaient réunisautour <strong>de</strong> lui, aux Halles, pour un au revoir qui n’en estpas vraiment un. A cette occasion, le Député-Maire GillesD’Ettore lui a remis <strong>la</strong> Médaille <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>. Il en a profitépour rappeler une partie <strong>de</strong>s slogans colorés que le bouchercharcutieravait inventés, en particulier : “La saucisse <strong>de</strong>Pedra, <strong>la</strong> saucisse que fas bandas”. Une page se tournedonc, mais pas tout à fait. D’abord parce que Ghis<strong>la</strong>ineMontagnon a repris l’étal <strong>de</strong> C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> - où elle vous proposedésormais charcuteries et produits <strong>la</strong>itiers - mais aussiparce que ce <strong>de</strong>rnier va continuer à fabriquer les saucissesque Ghis<strong>la</strong>ine va vendre. Ce n’est donc pas <strong>la</strong> fin, loin s’enfaut, <strong>de</strong>s “saucisses Pedra”.


44I RÉTROSPECTIVE IRencontre avec le jazzmanPhilip Catherineà <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong>s SavoirsCe n’est pas le Philippe Catherine <strong>de</strong> “Louxor, j’adore”, maisbel et bien son homonyme, Philip Catherine, guitariste <strong>de</strong>jazz belge, qui est venu à <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong>s Savoirs pour unconcert-rencontre événement. De nature timi<strong>de</strong> et plutôtréservé, Philip Catherine abalbutié quelques mots enentrant sur scène : “je nechante pas dans mes compositions,je fais chanter maguitare”, puis s’est <strong>la</strong>ncé dansun c<strong>la</strong>ssique du jazz : “Therewill never be another you”.Seul en scène, le jazzmanest muni d’un appareil luipermettant d’enregistrerl’accompagnement, pourensuite jouer le thème. Un telprocédé donne l’impressionque <strong>de</strong>ux ou trois guitaresjouent ensemble.Entre chaque morceau,l’artiste s’est livré aux 200 personnes présentes, en racontantquelques anecdotes, en particulier sur le mon<strong>de</strong> du jazz :“j’ai joué avec <strong>de</strong>s personnalités telles que Chet Baker, DexterGordon, Charles Mingus ou encore Stéphane Grappelli”. Ilest également revenu sur ses débuts et ce qui l’a conduit àjouer <strong>de</strong> <strong>la</strong> guitare jazz : “j’avais <strong>de</strong>ux idoles quand j’aicommencé à 14 ans, Django Reinhardt et Georges Brassens”.Chaque parole, chaque mot prononcé lui donne une idée<strong>de</strong> chanson, et il se <strong>la</strong>nce sans attendre dans une improvisationsur <strong>la</strong> base d’une phrase ou du nom d’une gran<strong>de</strong> personnalité.Le public a également participé en posant <strong>de</strong>s questionsà l’artiste, le tout dans une ambiance raffinée et une lumièretamisée.Une légen<strong>de</strong> du jazz, qui a ba<strong>la</strong>yé tous les styles, bal<strong>la</strong><strong>de</strong>s,swing, groove, une personnalité attachante, et, surtout, unjeu <strong>de</strong> guitare parfaitement maîtrisé, il n’en fal<strong>la</strong>it pas moinspour ravir les oreilles <strong>de</strong>s spectateurs présents en ce 13février à <strong>la</strong> MDS.PatrimoineDeux antiques braceletspour le Musee <strong>de</strong> l’EphebeDeux bracelets en bronze au Musée <strong>de</strong> l’Ephèbe. C’està l’occasion <strong>de</strong> l’assemblée générale <strong>de</strong> l’association,que sa prési<strong>de</strong>nte, Mme Ca<strong>la</strong>s-Castillon, a tenu à remettrece présent, qui fait partie d’une parure féminine composée<strong>de</strong> 333 objets découverts agglomérés dans une gangued’alluvions à <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> l’Hérault. Le premier est unbracelet circu<strong>la</strong>ire en spirale, tandis que le second représenteplusieurs bracelets ouverts <strong>de</strong> forme ovale, àdécors gravés.En présence d’Yvonne Keller, Adjointe chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong>Solidarité communale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture, <strong>de</strong> ChristineAntoine, Conseillère Municipale déléguée au Patrimoineet <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 120 personnes, Mme Ca<strong>la</strong>s-Castillon aprécisé que ces bracelets dataient du 13 e siècle avantJésus-Christ et que l’AMA avait généreusement offertpour leur restauration 2 260€. Ces bijoux antiques sontdésormais visibles dans une vitrine du Musée, et unep<strong>la</strong>que explicative précise l’implication <strong>de</strong> l’AMA dansleur préservation.


I RÉTROSPECTIVE I 45Un portail pour les Métiers d’ArtVous souhaitez connaître l’actualité <strong>de</strong> vos artistespréférés ou en découvrir <strong>de</strong> nouveaux ? C’estdésormais possible en vous connectant surhttp://metiersdart.cahm.net ! Le site du Pôle <strong>de</strong>sMétiers d’Art <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté d’AgglomérationHérault Méditerranée est en ligne <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> fin dumois <strong>de</strong> mars. Un nouvel outil <strong>de</strong> communication,entièrement dédié aux créateurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Pôlesd’Art que sont Ag<strong>de</strong> et Pézenas.Jeudi 11 mars <strong>de</strong>rnier, en salle <strong>de</strong>s Mariages <strong>de</strong> <strong>la</strong>Maison du Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, Philippe Huppé, Maired’Adissan et Conseiller Communautaire délégué auxMétiers d’Art accompagné <strong>de</strong> Géraldine Kervel<strong>la</strong>,Conseillère Municipale d’Ag<strong>de</strong> chargée <strong>de</strong>s Métiersd’Art, a présenté aux créateurs ce site, qui a aboutiaprès trois années <strong>de</strong> travail et permet aujourd’hui“<strong>de</strong> mettre en avant les artisans d’art <strong>de</strong> notreAgglomération avec comme objectif ultime <strong>la</strong> venteen ligne <strong>de</strong> leurs créations. Aujourd’hui, il s’agit <strong>de</strong>faire <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> chaque artisan. Chacun disposedonc d’une page qui lui est propre et sur <strong>la</strong>quelleapparaissent <strong>de</strong>s informations générales, ses coordonnées,les éventuels stages qu’il propose ainsi que<strong>de</strong>s photos <strong>de</strong> ses œuvres. Au total, ce sont 47 créateursqui sont présents. Nous les avons c<strong>la</strong>ssés parmétiers : ceux du bois, du métal, du papier-carton, <strong>de</strong><strong>la</strong> mo<strong>de</strong>, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pierre, du verre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> céramique et <strong>de</strong><strong>la</strong> facture instrumentale. Ce site ayant été conçupour être évolutif, afin <strong>de</strong> permettre un véritableéchange entre les artisans et l’Agglomération, c’estdonc à vous, créateurs, <strong>de</strong> faire <strong>la</strong> démarche d’envoyervos informations afin que le site puisse vivre”.Géraldine Kervel<strong>la</strong> a ensuite précisé qu’“un moteur <strong>de</strong>recherche a été développé. Suivront ensuite <strong>la</strong> miseen ligne <strong>de</strong>s vidéos et <strong>la</strong> création d’une newsletter”.Arrêté permanentpour protéger les MontsSt Loup et St Martin<strong>de</strong> tout véhicule à moteurLa commune dispose sur son territoire d’espaces naturelssensibles, qu’il convient <strong>de</strong> protéger <strong>de</strong> toute dégradation.Considérant que le passage <strong>de</strong> véhicules à moteur,notamment <strong>la</strong> pratique du moto-cross, est <strong>de</strong> nature àcompromettre <strong>la</strong> tranquillité publique, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air,<strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s espèces animales et végétales, <strong>la</strong> protection<strong>de</strong>s espaces naturels, <strong>de</strong>s paysages et <strong>de</strong>s sitesainsi que leur mise en valeur à <strong>de</strong>s fins esthétiques, écologiquesou touristiques (tourisme vert), <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> a pris unarrêté permanent visant à protéger les-dits sites et leurbiotope. Cet arrêté est effectif <strong>de</strong>puis le 15 février <strong>de</strong>rnier.Il interdit à l’année toute circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> véhicules à moteur,et plus particulièrement <strong>la</strong> pratique du moto-cross, surles Monts Saint-Loup et Saint-Martin. Ces dispositionsne s’appliquent pas, bien entendu, aux véhicules <strong>de</strong>stinésà assurer une mission <strong>de</strong> service public ou d’entretien<strong>de</strong>s espaces naturels.ReglementationDec<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> locationpour les meubles <strong>de</strong> tourismeSi vous offrez à <strong>la</strong> location un meublé <strong>de</strong> tourisme*, sachezque vous avez jusqu’au 30 juin prochain pour en faire <strong>la</strong>déc<strong>la</strong>ration auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> mairie <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune où estsitué ce meublé (art. L324-1-1 et D 324-1-1 du Co<strong>de</strong> duTourisme). Pour les meublés situés en Ag<strong>de</strong>, vous pouvezadresser votre déc<strong>la</strong>ration par voie électronique :(meubles<strong>de</strong>tourisme@ville-ag<strong>de</strong>.fr) ou par courrier(Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, service <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation, CS 20007,34306 Ag<strong>de</strong> Ce<strong>de</strong>x) ou <strong>la</strong> déposer directement au service<strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation (Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> Mirabel, 1 er étage).Dans tous les cas, un récépissé vous sera délivré.Les imprimés <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration peuvent être téléchargéssur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville : http//www.ville-ag<strong>de</strong>.fr, ou retirésà l’accueil <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> et dans les Mairies annexes.Le fait <strong>de</strong> ne pas respecter l’obligation <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rationest puni <strong>de</strong>s peines prévues pour les contraventions <strong>de</strong>troisième c<strong>la</strong>sse.*Les meublés <strong>de</strong> tourisme sont <strong>de</strong>s vil<strong>la</strong>s, appartementsou studios, meublés, offerts à <strong>la</strong> location à une clientèle<strong>de</strong> passage, qui y effectue un séjour caractérisé par unelocation à <strong>la</strong> journée, à <strong>la</strong> semaine ou au mois et qui n’yélit pas domicile.


46 I RÉTROSPECTIVE IDéfibril<strong>la</strong>teurUn <strong>de</strong> plus !“L’année <strong>de</strong>rnière, sur <strong>la</strong> seule commune d’Ag<strong>de</strong>, ledéfibril<strong>la</strong>teur a permis <strong>de</strong> sauver 10 vies” a annoncé leCapitaine <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers Jérôme Bonnafoux. C’estdonc avec d’autant plus <strong>de</strong> satisfaction que le Député-MaireGilles D’Ettore a reçu, au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> d’Ag<strong>de</strong>, le 11 février<strong>de</strong>rnier au Jardin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ca<strong>la</strong><strong>de</strong>, un défibril<strong>la</strong>teur <strong>de</strong>s mains<strong>de</strong> Laurent Mistral, au nom <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s AînésRuraux. Plusieurs élus ont assisté à cette remise officielle :les Adjoints André Tobena, Yvonne Keller et Agnès Lambièset les Conseilleurs Municipaux Lucienne Labatut, Gaby Ruizet Yves Mangin.Comme l’a expliqué Laurent Mistral, “les Ainés Ruraux ontdécidé d’organiser une opération nationale <strong>de</strong> remise <strong>de</strong>500 défibril<strong>la</strong>teurs. Dans l’Hérault, on en compte à l’heureactuelle 14. Celui que nous remettons à Ag<strong>de</strong> a été financépar <strong>la</strong> tombo<strong>la</strong> organisée à l’occasion <strong>de</strong> notre concours<strong>de</strong> pétanque. Ce geste démontre notre solidarité, sentimentqui est à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> notre association”.Le Capitaine Bonnafoux a ensuite précisé que “les sapeurspompiersforment gratuitement le personnel à l’utilisation<strong>de</strong> ce type d’appareil. Plus il y en aura, plus nous serons àmême <strong>de</strong> sauver <strong>de</strong>s personnes”.Quant au Député-Maire Gilles D’Ettore, il s’est déc<strong>la</strong>ré “ravid’accueillir aujourd’hui l’association <strong>de</strong>s Aînés Ruraux, quej’ai eu beaucoup <strong>de</strong> bonheur à découvrir lors <strong>de</strong> sa venuesur Ag<strong>de</strong> en 2007 puis 2008, pour sontraditionnel tournoi <strong>de</strong> pétanque.Cette association, forte <strong>de</strong> 5 800 membresdans l’Hérault et reconnue d’utilitépublique, possè<strong>de</strong> en effet une bellephilosophie <strong>de</strong> vie et soutient les valeurs<strong>de</strong> solidarité et <strong>de</strong> fraternité. Notrebut, à plus ou moins long terme, est <strong>de</strong>mettre <strong>de</strong>s défibril<strong>la</strong>teurs dans tous leslieux publics. Le vôtre sera dédié à <strong>la</strong>salle du CCAS au Cap d’Ag<strong>de</strong>. C’estun atout et un service supplémentaireque nous offrons aux habitants maisaussi à nos touristes. Au nom <strong>de</strong>sAgathois, je vous remercie du fond ducœur pour votre geste”.L’Open <strong>de</strong> Tennisd’Ag<strong>de</strong>reunit 385 participantspour sa 11 eme editionEn ce début d’année, le Centre International<strong>de</strong> Tennis du Cap d’Ag<strong>de</strong> a accueilli <strong>la</strong> 11 ème édition<strong>de</strong> l’Open <strong>de</strong> Tennis d’Ag<strong>de</strong>. Une compétitionouverte à tous les licenciés, hommes et femmes,<strong>de</strong>s non-c<strong>la</strong>ssés à <strong>la</strong> première série française, etqui a vu s’affronter cette année 385 joueurs,lesquels ont disputé pas moins <strong>de</strong> 440 matchesen 3 semaines.Organisées conjointement par <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> et le TennisClub du Cap d’Ag<strong>de</strong>, les finales du 7 février ontvu s’affronter pour les dames, Patryca Sanduskaet Ségolène Berger, cette <strong>de</strong>rnière remportantle trophée. Chez les hommes, Julien Maez s’estincliné au terme d’un match très disputé face àFlorien Scaccianoce, un habitué <strong>de</strong>s tournois etsurtout <strong>de</strong> ce trophée qu’il remporte pour <strong>la</strong>troisième année consécutive.André Tobena, qui lui a remis son prix, a noté“l’excellence <strong>de</strong> l’organisation mise en p<strong>la</strong>cepar le club et par le personnel du CIT, afin quetout se passe dans les meilleures conditionspossibles et ce, malgré les impondérables qu’ilfaut solutionner dans l’urgence. J’espère quevous avez passé un bon moment au Cap d’Ag<strong>de</strong>et que vous y reviendrez pour <strong>de</strong>s séjours toutautant sportifs que <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong> notreville. Je remercie l’ensemble <strong>de</strong>s participants,mais aussi tous ceux qui ren<strong>de</strong>nt ce tournoipossible et qui donnent ses lettres <strong>de</strong> noblesseà cette belle rencontre, <strong>la</strong>quelle est <strong>de</strong>venue enune dizaine d’années à peine une gran<strong>de</strong>compétition régionale”.


I BLOC-NOTES I 47Du 18 avril au 2 maiLes Artsseront dans <strong>la</strong> rue !Ambiance <strong>de</strong> fête dans les rues et surles quais du Cap d’Ag<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>spara<strong>de</strong>s d’échassiers, <strong>de</strong>s ateliers pourenfants (espaces cuisine, mosaïque,argile, pâte à sel et graph), <strong>de</strong>s spectaclesitinérants, <strong>de</strong>s percussionsbrésiliennes, une initiation à <strong>la</strong> dansecountry, <strong>de</strong>s caricatures en tous genreset un vil<strong>la</strong>ge d’artistes (p<strong>la</strong>ce du Globedu 19 au 25 avril). Sans oublier uneexposition inédite d'Art Contemporainsur les quais ! Tout le détail du programmedans <strong>la</strong> rubrique Agenda dusite <strong>de</strong> l’Office <strong>de</strong> Tourisme !Quais et rues du Cap d’Ag<strong>de</strong>Les 8 et 9 maiLes FloraliesHorticulteurs, fleuristes, potiers etartistes <strong>de</strong>s métiers d’art vous atten<strong>de</strong>ntsur <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ce du Barbecue, en pleincœur du Cap d’Ag<strong>de</strong>, pour un weekendhaut en couleurs et riche en fragrances! Vous pourrez ainsi déambulerà loisir dans les allées du marché auxfleurs ou assister aux animations etexpositions proposées par les potierset artisans sur le thème du jardin et<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntes.P<strong>la</strong>ce du Barbecue, Le Cap d’Ag<strong>de</strong>Du 22 au 24 maiLes rencontres<strong>de</strong> sculpture sur sable… rendront cette année hommage aux40 ans du Cap d’Ag<strong>de</strong>. Pour l’occasion,les sculpteurs <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>sArtistes Itinérants du Mon<strong>de</strong> Entiervous donnent ren<strong>de</strong>z-vous sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge<strong>de</strong> Rochelongue. Un animateur présenterales artistes et commenteral’évolution <strong>de</strong> leurs sculptures, crééesà partir <strong>de</strong> sable, d’eau <strong>de</strong> mer et <strong>de</strong>ce que les vagues déposent sur <strong>la</strong>p<strong>la</strong>ge. Le dimanche, les familles qui lesouhaitent (4 personnes maximum)pourront participer au concours, organisé<strong>de</strong> 10h à 16h30 (inscription obligatoireau Car Podium Animation carles p<strong>la</strong>ces sont limitées !).Et pour finir, à partir <strong>de</strong> 21h30, Arbracam’,le “Directeur <strong>de</strong> randonnées historiques”,vous entraînera dans une visite guidéeburlesque à travers les différentessculptures mais aussi à travers lesgran<strong>de</strong>s étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction duCap d’Ag<strong>de</strong>P<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Rochelongue, Le Cap d’Ag<strong>de</strong>A notersur votre agendaLe 23 maiPentecôtaucapUne course pé<strong>de</strong>stre traditionnelle,organisée par l’Athlétic Club <strong>de</strong>s Paysd’Ag<strong>de</strong>. Cette compétition <strong>de</strong> 15 km estouverte aux juniors, espoirs, seniors,vétérans, féminins et masculins. Le départ<strong>de</strong> cette 18 ème édition sera donné à 9h30<strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong>s Sergents ! Pour plus d’infos,contactez l’ACPA au 04 67 21 79 07.Avenue <strong>de</strong>s Sergents, Le Cap d’Ag<strong>de</strong>Les 5 et 6 juinLa Fête du NautismeC’est <strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> sensation intense àvivre au vil<strong>la</strong>ge nautique installé au cœurdu Cap d’Ag<strong>de</strong>, sur les quais du CentrePort. Là, il est possible <strong>de</strong> tout faire : naviguer,plonger, ramer, régater, observer, etainsi découvrir <strong>de</strong> nouveaux loisirs. Desconférences, <strong>de</strong>s expositions, <strong>de</strong>s animationssur les thèmes <strong>de</strong> <strong>la</strong> voile en habitableou légère, <strong>la</strong> plongée, <strong>la</strong> pêche en mer,Etat civilNAISSANCESLOUPIAS--REVUZ Matthéo – RAVASCO Léo – CHOQUE--HENNINGER Amélia – SOUSTELLESyliann – RIVALLO Chloé – BEL HADJ Sihame – PUJOL Yann – HENNAOUI Amine – ROUIZIJoris – AARAB Yassine – CEDAT Lïana – SANCHEZ--IRAILLES Léane – MICHELIN Kerry –MERRADI Kaïs – MESBAH Saphora – QUENTIN Victoria – BROUILLAUD Julian – QUENILLETStan – MEUNIER--THOMAS Mattêo – COBANOGLU Feyza – HERNANDEZ Pablo – SENEGASChanelli – AÂCHI Younès – GIBERT Loris – BENHADJAL Hélies – LARBI BOUAMRANE Ab<strong>de</strong>l –PEPIN Alyssa – RUIZ Angelo – JORDAN Lo<strong>la</strong> – MAROUF Lydia – BOUHOULI Hassan – MONTILilou – FATHI Kaïs – BAUME Dy<strong>la</strong>n – EL KHORBI MayssaMARIAGESBELLAÏCHE Jules et BOUAKAZ Myriaml'environnement, <strong>la</strong> sécurité… vous sontaussi proposées tout au long du weekend,où l’ambiance musicale est assurée !Centre-Port, Le Cap d’Ag<strong>de</strong>Les 12 et 13 juinLes Journéesdu TerroirElles vont fêter cette année leurs 10 ans.Et pour célébrer dignement cet anniversaire,les organisateurs ont décidéd’innover, tout en maintenant ce qui faitl’attrait et l’originalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> manifestation.Résultat : à côté <strong>de</strong>s spectacles taurins etéquestres, <strong>de</strong>s dégustations et ventes <strong>de</strong>produits du terroir et autres animationsfleurant bon <strong>la</strong> tradition, l’édition 2010mettra l’accent sur <strong>la</strong> culture, avec notammentl’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux scènes<strong>de</strong>stinées à accueillir les troupes théâtraleset groupes musicaux. Qu’on sele dise !Parc du château Laurens, Ag<strong>de</strong>Plus d’événements et d’infos sur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville :www.ville-ag<strong>de</strong>.frDECESBASTOUL Anne-Marie, 67 ans – LEY C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>, veuve DEGURSE, 71 ans – SENABRE Eugène, 89 ans –ROURA Sauveur, 97 ans – CLERIS Joseph, 62 ans – ASARO Joseph, 74 ans – SAGLIBENE Yvette,épouse BERTOLINO, 84 ans – RAVELLO Roger, 61 ans – BOYER Marie, veuve FABRE, 95 ans – BETTIFrançois, 80 ans – FONT Hélène, veuve CASALTA, 94 ans – MARTINEZ Joseph, 84 ans – DOSSENAAndreina, épouse IMPERIALE, 87 ans – SYMPHORIEN Suzanne, veuve CARTA, 86 ans – CROS Roger,60 ans – GUILLERMIN Louis, 81 ans – CAUVI Ernest, 83 ans – BORDES Jacqueline, épouse MOMAS,63 ans – LAFONT Denis, 63 ans – MANTE Yvonne, veuve CABROL, 86 ans – PENTOUS Antonia,veuve BOUDOU, 88 ans – NAVARRO MARTIN Olvido, veuve VILLALBA <strong>de</strong> <strong>la</strong> CRUZ, 86 ans

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