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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ASSEMBLEE NATIONALE — 2* SEANCE DU 16 JANVIER 1968 10$<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si elle peut régler le prix entre les mains du notaire,rédacteur <strong>de</strong> l'acte, sans l'accomplissement <strong>de</strong>s formalités <strong>de</strong> purge,conformément aux dispositions du décret n» 55-020 du 20 mai 1055,et, dans <strong>la</strong> négative, quelles seraient les modalités <strong>de</strong> purge <strong>de</strong>shypothèques à accomplir: purge d'expropriation ou formalité <strong>de</strong>droit commun.9055. — 29 novembre 1957. — M. Di<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur si, après l'attentat criminel perpétré par les terroristesnord-africains contre M. Barakrok, secrétaire d'Etat a l'Algérie,faisant suite aux nombreux autres attentats <strong>de</strong> chaque jour contre<strong>de</strong> paisibles travailleurs musulmans dans <strong>la</strong> métropole, il.n'eslimepas urgent et nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Parlement <strong>de</strong> véritablespouvoirs spéciaux qui, seuls, permettront <strong>de</strong> faire échec aux lueursdu F. L. N. et du M. N. A.9102. — 3 décembre 1957. — M. Cance signale à M. le ministre <strong>de</strong>l'intérieur que l'article 23 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n« 52-432 du 28 avril 1952 prévoit,en faveur du personnel communal, l'attribution <strong>de</strong> primes <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment.Un arrêté interministériel, pris après avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commissionparitaire nationale, doit préciser les conditions d'octroi <strong>de</strong> cesprimes. Certaines catégories d'agents municipaux ont pu bénéficier<strong>de</strong> cet avantage à <strong>la</strong> suile <strong>de</strong> l'arrêté du 20 mars 1952 instituant <strong>de</strong>sprimes <strong>de</strong> technicité et <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment. Cependant, celles-ci n'intéressentqu'un petit nombre d'employés municipaux. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1» s'il compte envisager l'extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment àl'ensemble du personnel communal; 2" dans l'affirmative, si <strong>la</strong> commission paritaire nationale a été saisie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> queslion;3° dans quels dé<strong>la</strong>is les textes portant application sont susceptiblesd'être publiés au Journal officiel.9104. — 3 décembre 1957. — M. Hovnanian rappelle à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que le conseil national <strong>de</strong>s services départementauxet communaux a accepté <strong>la</strong> proposition formulée par différentesorganisations syndicales tendant à <strong>la</strong> création d'une c<strong>la</strong>sseexceptionnelle en faveur <strong>de</strong>s secrétaires généraux <strong>de</strong> mairie. Uattire son attention sur l'intérêt que présente <strong>la</strong> mise en œuvre<strong>de</strong> cette mesure en raison du rôle important que jouent dans l'administrationfrançaise les secrétaires généraux <strong>de</strong> mairie, et <strong>de</strong> <strong>la</strong>Situation défavorable qui leur est faite jusqu'à présent. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si l'arrêté interministériel qui doit permettre <strong>la</strong> miseen œuvre <strong>de</strong> cette mesure sera prochainement publié; 2» quelledate sera fixée en référence pour son application; 3° quel sera, enIndices nets, <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> cette c<strong>la</strong>sse exceptionnelle.9246. — 11 décembre J957 — M. Gaumont expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur qu'à plusieurs reprises le conseil général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyaneet 'es autorités administratives du département ont appelé l'attentionsur les graves inconvénients qui résultent <strong>de</strong> l'approbation troptardive et <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission en retour avec <strong>de</strong> longs retards dubudget — principal ou supplémentaire — <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane. 11 luiprécise, à titre d'exemple que, le 15 novembre 1957, à un mois <strong>de</strong><strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'exercice, le budget supplémentaire n'était pas retournéau département, après approbation <strong>de</strong> l'autorité <strong>de</strong> tutelle. Il appelleson attention sur les difficultés qu'entraînent <strong>de</strong> tels errementspour une saine administration du département intéressé et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour y mettre fin auplus tôt.9247. — 11 décembre 1957. — M. Bernard Paumier expose à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que <strong>de</strong> nombreuses communes rurales sesont constituées en syndicats intercommunaux pour réaliser leuradduction d'eau potable; que, par suile, <strong>de</strong> nombreux secrétaires<strong>de</strong> mairie ont été pressentis pour assurer le secrétariat <strong>de</strong>sdits syndicats.il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quelles sont les instructions, avec leurdate d'enlrée en vigueur, qui prési<strong>de</strong>nt, actuellement, à <strong>la</strong> fixationdès traitements <strong>de</strong>s secrétaires susvisés; 2» à tiire indicatif, quellesont élé les instructions antérieures à celles d'aujourd'hui, <strong>de</strong>puis<strong>la</strong> Libération, avec leurs pério<strong>de</strong>s respectives d'application: 3° quelest le <strong>de</strong>gré d'aulonomie <strong>de</strong>s comités syndicaux pour fixer lesmodalités du service et les conditions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s intéressés;4° à quelles obligations professionnelles peuvent-ils être astreintsen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> celles librement définies pour eux par les comitéssyndicaux dont ils relèvent.9248. — 11 décembre 1957. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur: 1° quel est le nombre d'emprunts sollicités pur lescollectivilés départementales et locales <strong>de</strong>s Pyrénées-Orientales quin'ont pas encore eu <strong>de</strong> suite favorable: 2° quel est l'objet et le montant<strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces emprunts; 3° quelles mesures il compteprendre pour remédier à cette situation préjudiciable à <strong>la</strong> mise eavaleur du département.JUSTICE9269. — 12 décembre 1957. — M. Charriant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> i M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si un officier ministériel résidant dans uneville où se' Irouve un commissaire-priseur, peut, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> cetteville mais dans une commune dépendant <strong>de</strong> sa circonscription,procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s dates très irrégulières, dans <strong>la</strong> cour d'un établissementpublic, à <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> meubles et objets mobiliers qui appartiennentà <strong>de</strong>s tiers et déposés par eux dans un local privé.9133. — 5 décembre 1957. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur s'il ne serait pas judicieux et conlonne à<strong>la</strong> défense <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers publics d'empêcher <strong>la</strong> construction à Chal<strong>la</strong>nsd'une clinique municipale louée à une société à but lucratifpour <strong>la</strong>quelle le ministère <strong>de</strong> l'intérieur a pris une position pourle moins singulière, répondant (question écrite du 22 mars 1957!« qu'une collectivité locale n'est pas aulorisée à louer à une sociétécivile... » et se permettant, quelques mois après, <strong>de</strong> couvrir l'autoritéayant donné l'autorisation illégale et, mieux, <strong>de</strong> rédiger lecontrat <strong>de</strong> location.9205. — 10 décembre 1957. — M. Thoral expose à M. le ministre0e l'intérieur que l'article 23 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952, portant statutdu personnel communal, avait posé le principe <strong>de</strong> primes <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment,<strong>la</strong>issant le soin à un arrêté ministériel d'en fixer les modalitésd'attribution; que, jusqu'à présent, seuls les services tectoniquesont eu <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> percevoir une prime <strong>de</strong> « technicitéet <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment »; que les agents administrafil's possédant,tout comme leurs collègues bénéficiaires, une « techni:ilé » particulière,il semblerait normal que cette prime soit payée à l'ensembledu personnel. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il envisage l'extension dupayement <strong>de</strong> cette prime <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment à l'ensemble du personnel.9245. — 11 décembre 1957. — M. Barbot signale à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur le cas d'un commis auxiliaire <strong>de</strong> mairie, titu<strong>la</strong>riséle 1 er mai 1952, sans concours, par application <strong>de</strong>s instructions envigueur et dont le traitement subit un abattement indiciaire <strong>de</strong>10 p. 100. Le 17 octobre 1952, le maire, partant <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952, entreprend les démarches pour fairebénéficier ce commis <strong>de</strong> <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> l'abattement <strong>de</strong> 10 p. 100.La préfecture oppose son refus. Après <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 22 mars 1957 (art. 95 bis), qui a pour objet <strong>de</strong> faire cesser lesanomalies <strong>de</strong> ta loi du 28 avril 1952, le maire prend un arrêté quisupprime l'abattement <strong>de</strong> 10 p. 100. Le préfet attaque celle décision<strong>de</strong>vant le tribunal administratif pour excès <strong>de</strong> pouvoir. Ainsi,un commis qui, en raison <strong>de</strong> sa valeur, a été titu<strong>la</strong>risé sans concoursle l 6r mai 1952 subira l'abattement <strong>de</strong> 10 p. 100 alors que celuiqui a été titu<strong>la</strong>risé également sans concours, après <strong>la</strong> promulgation<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952 avec reconstitution <strong>de</strong> carrière, ne subitpas l'abattement <strong>de</strong> 10 p. 100. L'employé considéré comme le meileursera donc, désavantagé. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, dans ce cas, quelle interprétationil convient <strong>de</strong> donner à <strong>la</strong> loi du 22 mars 1957,9305. — 13 décembre 1957. — M. Perroy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice quelle est <strong>la</strong> juridiction compétente pour le cas oùun militaire <strong>de</strong> l'armée américaine commet un délit, alors qu'ilest en service commandé et qu'aucun règlement amiable n'a pointervenir quant à <strong>la</strong> fixation du montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>stinéeà réparer le préjudice subi par <strong>la</strong> victime.MARINE MARCHANDE9270. — 12 décembre 1957. — M. Trlfcoulet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. le sec ré*taire d'Etat a <strong>la</strong> marine marchante les mesures qu'il compte prendrepour que. conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin® 18-1169 du 22 septembre 1958, portant réforme du régime <strong>de</strong>spensions <strong>de</strong>s marins français du commerce et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche, lessa<strong>la</strong>ires forfaitaires <strong>de</strong>s intéressés soient relevés et rajustés auxsa<strong>la</strong>ires réels, pour chaque catégorie.RECONSTRUCTIONET LOGEMENT8774. — 12 novembre 1957. — M. Catoire expose à M. le' ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement, en référence à sa réponse du28 octobre 1957 à <strong>la</strong> question n» 8200, qu'il s'agit d'un texte notifiantsous enveloppe le rejet spécialement motivé d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>individuelle. La mention « copie » en est absenle. Au bas dufeuillet, à côté du mot « signé » on lit le nom manuscrit du chef<strong>de</strong> service responsable, mais il n'est pas tracé <strong>de</strong> sa main. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un tel texte est va<strong>la</strong>ble.8775. — 12 novembre 1957. — M. Jean Lcfranc expose îi M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconsîruction et du logement qu'une habitation àusage secondaire et saisonnier totalement sinistrée a été reconstruiteaprès transfert, avec l'engagement <strong>de</strong> l'afreeter à une habitationprincipale et permanente et qu'elle est habitée, à ce titre,dans sa totalité durant huit mois <strong>de</strong> l'année. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilpeut être admis qu'au cours <strong>de</strong>s quatre aulres mois (pério<strong>de</strong> d'éténotamment) les lieux peuvent en tout ou en partie être loués ousous-Ioues temporairement sans que le bénéfice <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité d«reconstitution soit retirée au sinistré, faisant observer qu'uneréponse affirmative a déjà élé donnée aux bénéficiaires <strong>de</strong> primes i<strong>la</strong> construction .(Journal officiel du 7 septembre 1957. page 4071.

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