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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ASSEMBLEE NATIONALE — 2* SEANCE DU 16 JANVIER 1968 10$9095. — 3 décembre 1057. — M. Hovnanian <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1» s'ilest exact que les victimes d'un médicament dangereux, le « Stalinon», n'aient obtenu, <strong>de</strong>puis 1954, aucune in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>s compaf»s'il ne lui paraît pas que, même à supposer d'autres responsa-nies qui assuraient le pharmacien responsable <strong>de</strong> cette fabrication ;bilités engagées, ces compagnies étaint tenues, en droit et enhumanité, d'accor<strong>de</strong>r immédiatement une in<strong>de</strong>mnisation, fût-ellepartielle et provisoire, correspondant à <strong>la</strong> responsabilité principaleet indéniable du pharmacien assuré; 3° s'il est exact qu'en d'autresdomaines, et notamment en matière <strong>de</strong> risque « automobile », certainescompagnies d'assurances s'abstiennent fréquemment <strong>de</strong> réglerles in<strong>de</strong>mnités qu'elles doivent, sans même contester leur responsabilité,mais en escomptant le découragement <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong>vantles frais et les lenteurs d'un procès; 4° si, à supposer ces abusavérés, le ministère <strong>de</strong>s finances est dépourvu <strong>de</strong> tout moyen poury mettre un terme; 5® si, avant d'autoriser une augmentation <strong>de</strong>starifs d'assurance pour le risque « automobile », il ne serait pasutile <strong>de</strong> rechercher dans quelle mesure le déficit invoqué danscette branche pourrait être réduit ou supprimé par un meilleuregestion.9129. — 5 décembre 1957. — M. Virgile Barel expose à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques que, selon certainesinformations, le Gouvernement envisagerait <strong>la</strong> distribution par lesmagasins à succursales multiples <strong>de</strong>s vins d'importation. Dansl'affirmative, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quelles raisons les petits commerçantssont exclus <strong>de</strong> cette décision.9099. — 3 décembre 1957. — M. Schei<strong>de</strong>r expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'un commerçantfrappé par le fisc d'une amen<strong>de</strong> qu'il a estimée injuste faitappel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> juridiction administrative. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'agentdu Trésor peut poursuivre et faire procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> vente judiciaireavant que les tribunaux se soient prononcés, et dans l'affirmative,quelle sera <strong>la</strong> position <strong>de</strong> l'administration si le tribunal administratifdonne gain <strong>de</strong> cause à l'intéressé.9130. — 5 décembre 1957. — M. Bouyer expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que <strong>la</strong> Compagnie<strong>de</strong>s Messageries maritimes a vu ses exercices 1956 déficitairesau point <strong>de</strong> solliciter un avenant à <strong>la</strong> convention du 23 décembre1948, avenant conclu le 16 juillet 1957 entre l'Etat et <strong>la</strong> compagnie,qui estime que ce déficit est dû, pour un montant <strong>de</strong> 900 millions,à l'obstruction du canal <strong>de</strong> Suez, décou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l'opération « mousquetaire». D'autre part, d'autres compagnies <strong>de</strong> navigalion ont euà subir les mêmes déficits. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quels sont les noms<strong>de</strong>s compagnies intéressées; 2° à combien se monte le total <strong>de</strong>spréjudices causés aux diverses compagnies, préjudices occasionnéspar l'obstruction du canal <strong>de</strong> Suez, décou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l'opération « mousquetaire» et faisant obligation auxdites compagnies d'acheminerleurs navires par le cap <strong>de</strong> Bonne-Espérance.9156. — 6 décembre 1957. — M. Robert Bichet expose à M. lesecréataire d'Etat au affaires économiques que, malgré les dispositions<strong>de</strong> l'accord commercial franco-allemand fixant à 9 millionsle montant <strong>de</strong>s importations dé ferme-portes et pivots à frein(hydraulique en provenance d'Allemagne, pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du 1 er octobre1956 au 30 septembre 1957, le montant <strong>de</strong> ces importationsatteint en réalité plus <strong>de</strong> 40 millions <strong>de</strong> francs pendant <strong>la</strong>ditepério<strong>de</strong>. 11 lui fait observer que cet état <strong>de</strong> choses semble partilièrementregrettable à l'heure où nous manquons totalement <strong>de</strong><strong>de</strong>vises et qu'il a pour conséquence <strong>de</strong> contraindre les fabricantsfrançais <strong>de</strong> ferme-portes et pivots, dont les fabrications en quantitéset en prix sont <strong>la</strong>rgement suffisantes et compétitives, à restreindre<strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong> travail, privant ainsi les ouvriers <strong>de</strong>nombreuses heures <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour obtenir tous éc<strong>la</strong>ircissements sur <strong>la</strong> manièredont les -licences d'importation ont pu être obtenues — les servicescompétents <strong>de</strong> l'administration étant dans l'impossibilité' d'enIndiquer <strong>la</strong> source — et pour faire cesser un trafic gravement préjudiciableaux intérêts français.9157. — 6 décembre 1957. — M. Buron expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'en vertu d'un principegénéral posé par l'article 13 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, lerevenu imposable est constitué par l'excé<strong>de</strong>nt du produit brut surles dépenses effectuées en vue <strong>de</strong> l'acquisition et <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservationdu revenu, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, par application <strong>de</strong> cette règle, un contribuable,ne faisant pas d'opérations <strong>de</strong> bourse à titre habituel, peutdéduire du produit brut <strong>de</strong> ses valeurs mobilières en vue du calculdu revenu net à retenir pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, lesfrais <strong>de</strong> courtage et d'impôts sur les opérations <strong>de</strong> bourse entraînéespar l'acquisition <strong>de</strong> valeurs mobilières: 1° dans le cas où possédant,par héritage, un capital en espèces donc improductif <strong>de</strong> revenus, ildéci<strong>de</strong>, en vue <strong>de</strong> l'acquisition d un revenu, <strong>de</strong> transformer cesespèces en actions ou obligations; 2® dans le cas où possédant <strong>de</strong>sactions improductives, il vend ses actions pour acquérir d'autrejactions productives ou <strong>de</strong>s obligations, et par conséquent un revenu;3® dans le cas où estimant plus avantageux <strong>la</strong> possession <strong>de</strong> certainesactions il acquiert ces actions en en vendant d'autres; 4® lecontribuable intéressé peut-il déduire du produit ibrut <strong>de</strong> ses valeursmobilières pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, les Irais d'acîîa|<strong>de</strong> journaux financiers <strong>de</strong>stinés à faciliter <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> son porte*feuille.9193. — 10 décembre 1957 — M. Bruyneel expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'en vertu <strong>de</strong>l'article 34 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 7 lévrier 1953 et « nonobstant toutes dispositionscontraires, toutes les contesfations re<strong>la</strong>tives à l'impôt sur lerevenu <strong>de</strong>s personnes physiques seront désormais instruites etjugées comme en matière d'impôts directs ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cetteprescription quinquennale subsiste toujours nonobstant le nouveaurégime institué par le décret du 29 mai 1057 (Journal officiel du4 juin 1957) qui étend pratiquement à l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s capitauxmobiliers les règles <strong>de</strong> recouvrement applicables en matièred'impôts <strong>de</strong>s sociétés. Notamment, l'article 6 prévoit que « s'il résulte<strong>de</strong> <strong>la</strong> liquidation un complément <strong>de</strong> taxe au profit du Trésor, celui-ciest immédiatement acquitté. Dans le cas contraire, l'excé<strong>de</strong>nt verséest imputé sur l'exercice courant ou remboursé ». La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>remboursement, dans ce <strong>de</strong>rnier cas, doit-elle impérativement êtrefaite avant le 31 mars <strong>de</strong> l'année suivant <strong>la</strong> liquidation pour interrompre<strong>la</strong> prescription; ou bien peut-on continuer, comme par lepassé, d'imputer l'avance sur l'impôt dû au titre <strong>de</strong>s distribution*éventuelles <strong>de</strong>s cinq exercices ultérieurs.9194. — 10 décembre 1957. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux affaires économiques s'il est exact que soit maintenantinterdite l'importation d'aiguilles pour métiers à bonneterie,même sur compte E. F. A. C. ou sur compte 5 p. 100 équipement;et dans l'affirmative, quelles en sont les raisons. La suppressiontotale <strong>de</strong> l'importation <strong>de</strong> ces aiguilles risque <strong>de</strong> créer un gravema<strong>la</strong>ise dans toute <strong>la</strong> bonneterie française qui ne peut, actuellement,et rapi<strong>de</strong>ment, trouver sur le marché intérieur ce matérielspécial dont elle a le plus urgent besoin.9195. — 10 décembre 1957. — M. De<strong>la</strong>chenal appelle l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>nsur <strong>la</strong> situation d'un cultivateur qui a 47 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie bloqués.Cette année par suite du gel <strong>de</strong>s vignes, il n'arrivera même pas idistiller 2 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne pourrait pasprendre les 20 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie, auxquels il a droit, sur le

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