101 ASSEMBLEE NATIONALE — 2® SEANCE DU 16 JANVIER 19588975, — 27 novembre 1957. — M. Lucien Nico<strong>la</strong>s appelle l'attentionie M. le secrétaire d'Etat aux affaires économiques sur l'émotionsuscitée parmi les consommateurs par <strong>la</strong> hausse considérable duprix du vin, hausse qui est <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 40 à 70 francs par litreselon les qualités; <strong>de</strong> l'aveu même d'un certain nombre <strong>de</strong> propriétairesrécoltants, le déficit <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte ne justifie nullement unetelle hausse qui a, par ailleurs, une inci<strong>de</strong>nce fâcheuse sur le coût«le fa vie. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il a l'intention <strong>de</strong> prendrepour remédier à cette situation qui ne pourrait se maintenir sansentraîner <strong>de</strong> graves conséquences sur l'équilibre <strong>de</strong>s budgets familiaux.8975, — 27 novembre 1957. — M. Parrot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> lui faireconnaître, nour te déparlement <strong>de</strong> l'Allier et au ti.re: a) <strong>de</strong>s contributionsdirectes; 6) <strong>de</strong>s contributions indirectes; c) <strong>de</strong> <strong>la</strong> Trésoreriegénéral- di <strong>de</strong> l'enregistrement, du domaine et du timbre, etpour lés années <strong>de</strong> référence 19:», 1955, 1952 et 1957: 1° quelle était(ou quelle est) <strong>la</strong> composition numérique <strong>de</strong> chaque administration;quelle était (ou quelle est) <strong>la</strong> moyenne annuelle <strong>de</strong>s traitements<strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces administrations départementales.9000. — 28 novembre 1957. — M. Tourné expose à M. le ministreJes finances, dos affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'un grandnombre <strong>de</strong> travaux: adduction d'eau, construction <strong>de</strong> ponts,H L \L, électriflcation, aménagement <strong>de</strong>s chemins et <strong>de</strong>s routes,constructions sco<strong>la</strong>ires, aménagement <strong>de</strong> canaux d'arrosage, etc.,ne peuvent plus être execulés faute <strong>de</strong> crédits. Certains <strong>de</strong> cestravaux d'équipement sont déjà commencés et ne peuvent êtremenés à bonne tin. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1" quelles mesures il compteprendre pour permettre aux travaux d'équipement <strong>de</strong>s communeset départements, déjà engagés, d'être menés à terme sans avoirk souffrir <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> restriction <strong>de</strong> crédits; 2° quelles décisionsil a prises ou compte prendre pour doter <strong>de</strong>s crédits nécessaires,en 1956, les projets d'équipement départementaux et communaux,pour lesquels <strong>de</strong>s décisions administratives d agrément et<strong>de</strong> subvention ont déjà été prises par les divers services- ministérielshabilités.<strong>de</strong>s subventions; dans l'affirmative, quel est le caractère <strong>de</strong>celles-ci; 6° les caisses d'épargne <strong>de</strong>s Pyrénées-Orientales ont-ellesdéjà accordé <strong>de</strong>s subventions. Dans l'affirmative, à qui et quel enest le montant.9005. — 28 novembre 1957. — M. Philippe Vayron <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. 19secrétaire d'Etat aux affaires économiques: 1° s'il ne croit pas qu'enl'absence <strong>de</strong> textes légis<strong>la</strong>tifs ou réglementaires précis, il soit contraireaux principes élémentaires <strong>de</strong> liberté et <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> refuserl'offre <strong>de</strong> démission réitérée et confirmée à plusieurs reprises parun fonctionnaire; 2» s'il peut donner les raisons pour lesquelles <strong>la</strong>démission d'un administrateur à l'institut national <strong>de</strong> <strong>la</strong> stalistiqueet <strong>de</strong>s élu<strong>de</strong>s économiques est refusée <strong>de</strong>puis plusieurs mois,alors que ce fonctionnaire 1 appuie <strong>de</strong> motifs va<strong>la</strong>bles, qu'il s'engageà acquitter le dédit prévu dans son acte d'engagement etque, pour <strong>de</strong>s situations . i<strong>de</strong>ntiques et dans le même corps <strong>de</strong>fonctionnaires, <strong>de</strong> nombreux précé<strong>de</strong>nts ont reçu une solutionconforme à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s intéressés; 3® si ce refus n'est pasen opposition avec <strong>la</strong> politique d'économie <strong>de</strong>mandée par le Gouvernement.9041. — 29 novembre 1957. — M. Chêne signale à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que <strong>de</strong> nombreuses<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> localions meublées <strong>de</strong> vacances, en général <strong>de</strong> petiteslocations, sont faites aux syndicats d'initiative du Val <strong>de</strong> Loire et <strong>de</strong>l'Orléanais. La majorité <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ne peut être honoréedu fait que les logeurs éventuels hésilent à déc<strong>la</strong>rer les locauxvacants en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s démarches à accomplir et dusystème <strong>de</strong>s taxes instituées à cet effet. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesmesures il compte prendre pour que satisfaction puisse ôtre donnéeaux nombreuses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> locations meublées <strong>de</strong> vacancesreçues par l'union <strong>de</strong>s syndicats d'initiative <strong>de</strong> cette région.9042. — 29 novembre 1957. — M. Couturaud <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1® commenta été fondée <strong>la</strong> société Pétromines et à quelle date; 2® quels sontles membres du conseil d'administration; 3® si cette société esten règle avec les lois et texles en vigueur; 4® si l'un <strong>de</strong>s responsablesne serait pas le même qui eut maille à partir avec lesservices d'un chef <strong>de</strong> gouvernement.'iI900t. — 28 novembre 1957. — M. Tourné expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que le département<strong>de</strong>s Pyrénées-Orientales a décidé <strong>de</strong> financer l'instal<strong>la</strong>tion dutéléphone rural dans tout le département, au moyen d empruntsremboursables, line première tranche <strong>de</strong> travaux, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>60 millions <strong>de</strong> francs, a pu être réalisée. Quant aux autres 90 millions,le département ne trouve plus <strong>de</strong> crédit auprès d aucuneeaisse. Pourtant, il s'agit d'une œuvre qui est, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce,<strong>de</strong> caractère général. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compteprendre pour permettre à ce département <strong>de</strong> réaliser au plus tôt{'emprunt remboursable <strong>de</strong> 90 millions <strong>de</strong> francs, indispensable pourterminer les travaux d'instal<strong>la</strong>tion du téléphone rural dans tout ledépartement.9002. — 23 novembre 1957. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1» quel est lenombre <strong>de</strong> producteurs <strong>de</strong> vin, pour tout le département <strong>de</strong>s Pyrénées-Orientales,ayant souscrit une déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> récolle en 19o7;2® quelle a été <strong>la</strong> -production globale <strong>de</strong> vin pour tout le départementen 1957; 3» combien <strong>de</strong> producteurs produisent moins <strong>de</strong>25 hectolitres et quelle quantité <strong>de</strong> vin ont-ils déc<strong>la</strong>rée; 4® combienexiste-il <strong>de</strong> producteurs dans chacune <strong>de</strong>s catégories suivantes etquelle quantité <strong>de</strong> vin ont-ils récoltée: producteurs <strong>de</strong> 25 à 50 hectofitres,producteurs <strong>de</strong> 50 à 100 hectolitres: producteurs <strong>de</strong> 100 à200 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> 200 à 400 hectolitres; producteurs <strong>de</strong>400 à 500 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> LUO à 1.000 hectolitres; producteurs<strong>de</strong> 1.000 à 3.000 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> 3.000 à 5.000hectolitres; producteurs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5.000 hectolitres.9003. — 28 novembre 1957. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1° quelle a été<strong>la</strong> production globale <strong>de</strong> vins doux naturels dans les Pyrénées-Orientales pour l'année 1957; 2» combien <strong>de</strong> producteurs <strong>de</strong> vinsdoux naturels, dans ce département, ont souscrit une déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>récolte en 1957; 3° combien il existe <strong>de</strong> producteurs dans chacune<strong>de</strong>s catégories suivantes et quelle quantité <strong>de</strong> vin doux naturelchacun d'eux a déc<strong>la</strong>rée: producteurs <strong>de</strong> 0 à 10 hectolitres; producteurs<strong>de</strong> 10 à 25 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> 25 à 50 hectolitres;producteurs <strong>de</strong> 50 à 100 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> 100 à 200 hectolitres;producteurs <strong>de</strong> 200 à 500 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> 500 à4.000 hectolitres; producteurs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1.000 hectolitres.9004. — 28 novembre 1957. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n quelle est <strong>la</strong>situation <strong>de</strong>s caisses d'épargne dans les Pyrénées-Orientales et, enparticulier: 1» combien y a-t-il <strong>de</strong> caisses et quelles sont leurs disponibilités;2° combien d'emprunts ont-elles consentis aux diversescollectivités pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> travaux d'utilité publique;B® quelles sont les collectivités du déparlement: communes, syndicatset coopératives diverses, qui ont bénéficié d'un emprunt <strong>de</strong>leur part, et quel est le montant <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s emprunts réalisés;li comment et par qui sont désignés les organismes <strong>de</strong> direction<strong>de</strong>s caisses d'épargne; 5° les caisses d'épargne peuvent-elles accor<strong>de</strong>r9043. — 29 novembre 1957. — Mme Degrond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> iM. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n si.à <strong>la</strong> suite du décret n» 57-1041 re<strong>la</strong>tif à l'assainissement du marchécidricole, les petites entreprises ayant cessé leur activité et renoncéà <strong>la</strong> distil<strong>la</strong>tion peuvent espérer être in<strong>de</strong>mnisées.9044. — 29 novembre 1957. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n:1» les raisons pour lesquelles <strong>la</strong> péréquation <strong>de</strong>s retraites est loind'être réalisée à <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>s transports parisiens envio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1948; 2® quel est le montant <strong>de</strong><strong>la</strong> somme mensuelle non soumise à retenue versée aux catégoriesles plus nombreuses <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>s transports parviens(receveurs, machinistes, chefs <strong>de</strong> train, etc.) ; 3® quelles sont lesraisons pour lesquelles <strong>la</strong> valeur du point pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite diffère pour les retraites proportionnelles et à l'ancienneté,celles-là ayanî, en général, <strong>de</strong>s raisons d'ordre médical pour lesjustifier.9092. — 3 décembre 1957. — M. Abelin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n s'il compte faireen sorte que les petits propriétaires, dont le <strong>de</strong>vis <strong>de</strong> constructionne dépasse pas 3.600.000 F, puissent bénéficier <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong>prêt non majorées, même lorsque l'emprunt qui leur est consentiest supérieur à 1.800.000 F. Dans le cas contraire, seraient favoriséspar <strong>la</strong> réglementation les propriétaires dont les disponibilitésseraient suffisantes pour qu'ils n'aient pas à solliciter un prêtimportant du Crédit foncier ou d'autres établissements prêteurs.9093. — 3 décembre 1957. — M. Pascal Arrighi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1® quelsont été, pour les exercices 1953, 1954, 1955, 1950, 1957 les créditsouverts par <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances au titre <strong>de</strong>s charges budgétaires(dépenses ordinaires civiles, dépenses civiles en capital, B. R. E.dommages <strong>de</strong> guerre, dépenses militaires) et <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> trésorerie(comptes spéciaux divers, II. L. M., fonds <strong>de</strong> développement) ;2® pour les mêmes exercices, quels ont été les crédits ouverts autitre <strong>de</strong> collectifs portant ouverture <strong>de</strong> nouveaux crédits et annu<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> crédits déjà votés.9095. — 3 décembre 1957. — M. Dé<strong>la</strong>bré <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n s'il peut confirmerle fait suivant et, dans cette hypothèse, quelle décision ilentend prendre : un music-hall parisien règle actuellement en dol<strong>la</strong>rs,avec l'agrément <strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s changes, une attraction internationaledont <strong>la</strong> qualité n'est pas en cause, mais on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rsi les rares dol<strong>la</strong>rs disponibles ne seraient pas mieux utilisés pour<strong>de</strong>s importations favorables à l'industrie dans cette pério<strong>de</strong> oùchacun réc<strong>la</strong>me l'austérité; si le fait allégué était vrai, dans quellemesure <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s changes a-t-elle été informéeet dans quelles conditions a-t-elle été amenée à donner son accord.>
ASSEMBLEE NATIONALE — 2* SEANCE DU 16 JANVIER 1968 10$9095. — 3 décembre 1057. — M. Hovnanian <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1» s'ilest exact que les victimes d'un médicament dangereux, le « Stalinon», n'aient obtenu, <strong>de</strong>puis 1954, aucune in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>s compaf»s'il ne lui paraît pas que, même à supposer d'autres responsa-nies qui assuraient le pharmacien responsable <strong>de</strong> cette fabrication ;bilités engagées, ces compagnies étaint tenues, en droit et enhumanité, d'accor<strong>de</strong>r immédiatement une in<strong>de</strong>mnisation, fût-ellepartielle et provisoire, correspondant à <strong>la</strong> responsabilité principaleet indéniable du pharmacien assuré; 3° s'il est exact qu'en d'autresdomaines, et notamment en matière <strong>de</strong> risque « automobile », certainescompagnies d'assurances s'abstiennent fréquemment <strong>de</strong> réglerles in<strong>de</strong>mnités qu'elles doivent, sans même contester leur responsabilité,mais en escomptant le découragement <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong>vantles frais et les lenteurs d'un procès; 4° si, à supposer ces abusavérés, le ministère <strong>de</strong>s finances est dépourvu <strong>de</strong> tout moyen poury mettre un terme; 5® si, avant d'autoriser une augmentation <strong>de</strong>starifs d'assurance pour le risque « automobile », il ne serait pasutile <strong>de</strong> rechercher dans quelle mesure le déficit invoqué danscette branche pourrait être réduit ou supprimé par un meilleuregestion.9129. — 5 décembre 1957. — M. Virgile Barel expose à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques que, selon certainesinformations, le Gouvernement envisagerait <strong>la</strong> distribution par lesmagasins à succursales multiples <strong>de</strong>s vins d'importation. Dansl'affirmative, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quelles raisons les petits commerçantssont exclus <strong>de</strong> cette décision.9099. — 3 décembre 1957. — M. Schei<strong>de</strong>r expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'un commerçantfrappé par le fisc d'une amen<strong>de</strong> qu'il a estimée injuste faitappel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> juridiction administrative. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'agentdu Trésor peut poursuivre et faire procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> vente judiciaireavant que les tribunaux se soient prononcés, et dans l'affirmative,quelle sera <strong>la</strong> position <strong>de</strong> l'administration si le tribunal administratifdonne gain <strong>de</strong> cause à l'intéressé.9130. — 5 décembre 1957. — M. Bouyer expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que <strong>la</strong> Compagnie<strong>de</strong>s Messageries maritimes a vu ses exercices 1956 déficitairesau point <strong>de</strong> solliciter un avenant à <strong>la</strong> convention du 23 décembre1948, avenant conclu le 16 juillet 1957 entre l'Etat et <strong>la</strong> compagnie,qui estime que ce déficit est dû, pour un montant <strong>de</strong> 900 millions,à l'obstruction du canal <strong>de</strong> Suez, décou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l'opération « mousquetaire». D'autre part, d'autres compagnies <strong>de</strong> navigalion ont euà subir les mêmes déficits. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quels sont les noms<strong>de</strong>s compagnies intéressées; 2° à combien se monte le total <strong>de</strong>spréjudices causés aux diverses compagnies, préjudices occasionnéspar l'obstruction du canal <strong>de</strong> Suez, décou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l'opération « mousquetaire» et faisant obligation auxdites compagnies d'acheminerleurs navires par le cap <strong>de</strong> Bonne-Espérance.9156. — 6 décembre 1957. — M. Robert Bichet expose à M. lesecréataire d'Etat au affaires économiques que, malgré les dispositions<strong>de</strong> l'accord commercial franco-allemand fixant à 9 millionsle montant <strong>de</strong>s importations dé ferme-portes et pivots à frein(hydraulique en provenance d'Allemagne, pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du 1 er octobre1956 au 30 septembre 1957, le montant <strong>de</strong> ces importationsatteint en réalité plus <strong>de</strong> 40 millions <strong>de</strong> francs pendant <strong>la</strong>ditepério<strong>de</strong>. 11 lui fait observer que cet état <strong>de</strong> choses semble partilièrementregrettable à l'heure où nous manquons totalement <strong>de</strong><strong>de</strong>vises et qu'il a pour conséquence <strong>de</strong> contraindre les fabricantsfrançais <strong>de</strong> ferme-portes et pivots, dont les fabrications en quantitéset en prix sont <strong>la</strong>rgement suffisantes et compétitives, à restreindre<strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong> travail, privant ainsi les ouvriers <strong>de</strong>nombreuses heures <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour obtenir tous éc<strong>la</strong>ircissements sur <strong>la</strong> manièredont les -licences d'importation ont pu être obtenues — les servicescompétents <strong>de</strong> l'administration étant dans l'impossibilité' d'enIndiquer <strong>la</strong> source — et pour faire cesser un trafic gravement préjudiciableaux intérêts français.9157. — 6 décembre 1957. — M. Buron expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'en vertu d'un principegénéral posé par l'article 13 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, lerevenu imposable est constitué par l'excé<strong>de</strong>nt du produit brut surles dépenses effectuées en vue <strong>de</strong> l'acquisition et <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservationdu revenu, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, par application <strong>de</strong> cette règle, un contribuable,ne faisant pas d'opérations <strong>de</strong> bourse à titre habituel, peutdéduire du produit brut <strong>de</strong> ses valeurs mobilières en vue du calculdu revenu net à retenir pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, lesfrais <strong>de</strong> courtage et d'impôts sur les opérations <strong>de</strong> bourse entraînéespar l'acquisition <strong>de</strong> valeurs mobilières: 1° dans le cas où possédant,par héritage, un capital en espèces donc improductif <strong>de</strong> revenus, ildéci<strong>de</strong>, en vue <strong>de</strong> l'acquisition d un revenu, <strong>de</strong> transformer cesespèces en actions ou obligations; 2® dans le cas où possédant <strong>de</strong>sactions improductives, il vend ses actions pour acquérir d'autrejactions productives ou <strong>de</strong>s obligations, et par conséquent un revenu;3® dans le cas où estimant plus avantageux <strong>la</strong> possession <strong>de</strong> certainesactions il acquiert ces actions en en vendant d'autres; 4® lecontribuable intéressé peut-il déduire du produit ibrut <strong>de</strong> ses valeursmobilières pour l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, les Irais d'acîîa|<strong>de</strong> journaux financiers <strong>de</strong>stinés à faciliter <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> son porte*feuille.9193. — 10 décembre 1957 — M. Bruyneel expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'en vertu <strong>de</strong>l'article 34 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 7 lévrier 1953 et « nonobstant toutes dispositionscontraires, toutes les contesfations re<strong>la</strong>tives à l'impôt sur lerevenu <strong>de</strong>s personnes physiques seront désormais instruites etjugées comme en matière d'impôts directs ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cetteprescription quinquennale subsiste toujours nonobstant le nouveaurégime institué par le décret du 29 mai 1057 (Journal officiel du4 juin 1957) qui étend pratiquement à l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s capitauxmobiliers les règles <strong>de</strong> recouvrement applicables en matièred'impôts <strong>de</strong>s sociétés. Notamment, l'article 6 prévoit que « s'il résulte<strong>de</strong> <strong>la</strong> liquidation un complément <strong>de</strong> taxe au profit du Trésor, celui-ciest immédiatement acquitté. Dans le cas contraire, l'excé<strong>de</strong>nt verséest imputé sur l'exercice courant ou remboursé ». La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>remboursement, dans ce <strong>de</strong>rnier cas, doit-elle impérativement êtrefaite avant le 31 mars <strong>de</strong> l'année suivant <strong>la</strong> liquidation pour interrompre<strong>la</strong> prescription; ou bien peut-on continuer, comme par lepassé, d'imputer l'avance sur l'impôt dû au titre <strong>de</strong>s distribution*éventuelles <strong>de</strong>s cinq exercices ultérieurs.9194. — 10 décembre 1957. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux affaires économiques s'il est exact que soit maintenantinterdite l'importation d'aiguilles pour métiers à bonneterie,même sur compte E. F. A. C. ou sur compte 5 p. 100 équipement;et dans l'affirmative, quelles en sont les raisons. La suppressiontotale <strong>de</strong> l'importation <strong>de</strong> ces aiguilles risque <strong>de</strong> créer un gravema<strong>la</strong>ise dans toute <strong>la</strong> bonneterie française qui ne peut, actuellement,et rapi<strong>de</strong>ment, trouver sur le marché intérieur ce matérielspécial dont elle a le plus urgent besoin.9195. — 10 décembre 1957. — M. De<strong>la</strong>chenal appelle l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>nsur <strong>la</strong> situation d'un cultivateur qui a 47 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie bloqués.Cette année par suite du gel <strong>de</strong>s vignes, il n'arrivera même pas idistiller 2 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne pourrait pasprendre les 20 litres d'eau-<strong>de</strong>-vie, auxquels il a droit, sur le