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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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106 ASSEMBLEE NATIONALE — 2* SEANCE DU 89 JANVIER 1968mité d'application afin d'éviter toute interprétation incorrecte <strong>de</strong><strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et léser les intéressés ; 3° <strong>de</strong>s agents non encore bénéficiaires,dans les cadres avant <strong>la</strong> guerre Î939-ÎMO, peuvent-ils entaire <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à leur administration. En cas <strong>de</strong> relus, à quelservice ministériel peuvent-ils s'adresser pour obtenir réparation;4° quelles instructions il pense donner aux divers services pourleur rappeler les conditions <strong>de</strong> rappel du temps <strong>de</strong> mobilisationquand certains refusent <strong>de</strong> donner satisfaction à leurs employés;5" les fonctionnaires qui ont droit à ce rappel <strong>de</strong> services militaires<strong>de</strong>puis leur intégration dans le cadre supérieur par <strong>la</strong> révision<strong>de</strong> leur traitement et ancienneté dans les divers échelons sont-ilsautorisés aussi à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r pareille revision pour les in<strong>de</strong>mnités,primes, frais d'assietle, etc., liés au traitement ou aux indices.IQuestion du 18 oclobre 1957.)Réponse. — L'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les rappels <strong>de</strong>services militaires en cas <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> cadre a fait l'objeld'une jurispru<strong>de</strong>nce abondante du conseil d'Etat qui s'efforce <strong>de</strong>dégager, en cette matière, certains principes directeurs compte tenu<strong>de</strong> l'extrême variété <strong>de</strong>s situations statutaires. Cette même variétérend particulièrement ma<strong>la</strong>isée l'intervention <strong>de</strong> directives administrativesd'ordre général, qui, par leur généralité même, pour-Talent parfois conduire, lors <strong>de</strong> leur application, à <strong>de</strong>s conséquencesdont l'apparente contradiction, et parfois l'inéquité, ne manqueraientpas <strong>de</strong> motiver <strong>de</strong> nouveaux recours contentieux. Toutefois,les services compétents <strong>de</strong> <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil (direction <strong>de</strong><strong>la</strong> fonction publique) et du ministère <strong>de</strong>s finances (direction dubuget) s'efforcent <strong>de</strong> résoudre, compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce,les cas qui leur sont soumis par l'es diverses administrations. I<strong>la</strong>ppartient donc à l'honorable parlemen<strong>la</strong>ire si, comme il le semble,son attention a été appelée sur une situation particulière, <strong>de</strong> bienvouloir exposer celle-ci à l'un <strong>de</strong> ces services. 11 va <strong>de</strong> soi que,lorsque le bien-fondé d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est reconnu, <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>risationrétroactive <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation du fonctionnaire intéressé doitcomporter une inci<strong>de</strong>nce sur les in<strong>de</strong>mnités annexes, dans <strong>la</strong> mesureoù ces <strong>de</strong>rnières sont directement calculées en proportion dutraitement.8803. — M. Bernard Lafay signale S M. le secrétaire d'Etat aubudget <strong>la</strong> réponse qui lui fut donnée (Journal officiel du 19 juin 1952,n® 56, page 3032) par M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce:« Rien ne semble s'opposer à ce qu'un groupement d'industriels,constitué dans les formes prévues par <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1901, installe, mêmei titre onéreux, <strong>de</strong>s gardiens dans les entreprises appartenant àses a-Jhérents, à condition qu'il ne procè<strong>de</strong> à aucune répartition<strong>de</strong> bénéfices. Le service <strong>de</strong> gardiennage, ainsi rendu, n'étant pasoffert au public, ne peut, en effet, être assimilé à une activitécommerciale. » Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si cette réponse est toujoursva<strong>la</strong>ble et, dans ces conditions, s'il est possible qu'un tel grouement— qui ne procè<strong>de</strong>, bien entendu, à aucune répartition <strong>de</strong>énéfices — soit taxe au titre <strong>de</strong>s « taxes et prestations <strong>de</strong> service »sur les cotisations versées par ses adhérents au tilre du gardiennage;2° éventuellement, pourquoi et en vertu <strong>de</strong> quels textes <strong>la</strong>récé<strong>de</strong>nte réponse ne serait-elle plus va<strong>la</strong>ble. (Question du 13 novemre1957.)Réponse. — Le groupement d'industriels visé aux questions accomplit<strong>de</strong>s actes relevant d'une activité commerciale au sens <strong>de</strong>l'article 256 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. A ce tilre, il est, conformémentà <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce du conseil d'Etat, « passible <strong>de</strong>s taxessur le chiffre d'affaires nonobstant <strong>la</strong> double circonstance qu'il nefait d'opérations qu'avec ses membres et ne poursuit <strong>la</strong> recherched'aucun bénéfice » (conseil d'Etat, arrêt du l or décembre 19-17,affaire: « Le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> région lyonnaise et du Sud-Est »).9046. — M. Penoy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Eîat au budgetSi en application <strong>de</strong> l'article 2 du décret n® 54-138 du 28 janvier1954, <strong>de</strong>s majorations d'ancienneté peuvent être accordées,comme aux prisonniers <strong>de</strong> guerre, aux fonctionnaires qui, internés<strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance et condamnés à <strong>la</strong> déportation, se sont évadésau cours <strong>de</strong> leur transfert en Allemagne. Ces fonctionnaires titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s internés et <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés<strong>de</strong>vraient-ils alors recevoir une majoration d'ancienneté égale àcelle attribuée aux plus favorisés <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre qui ne.se sont pas évadés. (Question du 29 novembre 1957.)Réponse. — Le caractère très différencié <strong>de</strong>s diverses catégoriesBe services militaires <strong>de</strong> guerre, ou services assimilés, effectuésau cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1939-1915, a conduit le légis<strong>la</strong>teur, lorsqu'i<strong>la</strong> voulu récompenser ces services par l'octroi <strong>de</strong> majorationsd'ancienneté, à instituer celles-ci par trois textes différents (loidu 6 août 1918 concernant les déportés et internés résistants, loidu 26 septembre 1951 re<strong>la</strong>tive aux anciens résistants, loi du 19 juillet1952 applicable aux anciens combattants). Dans le cadre <strong>de</strong>chacun <strong>de</strong> ces régimes, le légis<strong>la</strong>teur s'est al<strong>la</strong>ché à régler <strong>la</strong>plupart <strong>de</strong>s situations le plus communément rencontrées, tout enmaintenant un certain équilibre entre les diverses catégories d'avantagesoctroyés. C'est ainsi que les internés résistants évadés, s'ilsne peuvent bénéficier, après leur évasion, du maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorationd'ancienneté <strong>de</strong> 4/10 prévue en faveur <strong>de</strong>s prisonniers évadés,voient en revanche leur temps d'internement majoré <strong>de</strong> 10/10 etque, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, les services qu'ils auront continuéà rendre comme résistants, au moins jusqu'à <strong>la</strong> Libération, sontmajorés <strong>de</strong> 5710 plus six mois, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 26 seolcmbre1951.9094. — fvl. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au budgetquelles conditions doit remplir un mutilé- à 100 p. 100 tenant déjàun café pour y ouvrir un bureau <strong>de</strong> tabac ou recette-buralistes,dans une agglomération <strong>de</strong> 2.218 habitants où il n'y a qu'unseul débit <strong>de</strong> tabac et, le cas échéant, quelles sont les servitu<strong>de</strong>sd'emp<strong>la</strong>cement à respecter. (Question du 3 décembre 1957.)Réponse. — Les débits <strong>de</strong> tabacs ne sont pas <strong>de</strong>s emplois réservésaux mulilés <strong>de</strong> guerre. Toute personne <strong>de</strong> nationalité française,honorable et solvabie, peut obtenir sou agrément en qualité <strong>de</strong>gérant <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> tabacs. Les créations <strong>de</strong> débits <strong>de</strong> tabacs sontcommandées par les circonstances locales et elles sont autoriséessi elles répon<strong>de</strong>nt à trois objectils principaux, à savoir: l'intérêt<strong>de</strong>s consommateurs, <strong>la</strong> rentabilité du comptoir do fente et l'intérêtdu Trésor. Lorsqu'un débit est créé, <strong>la</strong> gérance en est attribuéepar adjudication et toutes les personnes remplissant les conditionsindiquées ci-<strong>de</strong>ssus qui disposent d un local à usage commercialdans le périmètre d imp<strong>la</strong>ntation fixé pour le nouveau bureaupeuvent être admises à participer aux enchères.9124. — M. Labîrbe <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au budget:1® si les contribuables appartenant à certaines professions passibles<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle (comme les agents généraux d'assurances)ayant opté pour le versement forfaitaire <strong>de</strong> 5 p. 100 sur <strong>la</strong>totalité <strong>de</strong> leurs revenus professionnels peuvent déduire le montant<strong>de</strong> ce versement forfaitaire du revenu imposable à <strong>la</strong> surtaxeprogressive; 2° si les frais <strong>de</strong> voilure engagés par les mêmes contribuablespour effectuer le trajet <strong>de</strong> leur domicile à leur lieu <strong>de</strong> travailsont également déductibles du revenu imposable à <strong>la</strong> surtaxeprogressive; 3° s'il en était <strong>de</strong> même en 1955 et 1956. (Question du5 décembre 1957.)Réponse. — 1° Réponse affirmative; 1" les frais <strong>de</strong> transport supportéspar les contribuables dont le cas est envisagé pour se rendredu lieu du domicile au lieu du travail sont susceplib'es d'être prisen compte pour <strong>la</strong> détermination du bénéfice net professionnel àcomprendre dans <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, si et dans <strong>la</strong>mesure où ils peuvent être considérés comme présentant le caractèred'une dépense professionnelle ; 3° réponse affirmative.9183. — M. Jean-Moreau <strong>de</strong>man<strong>de</strong> i M. le secrétaire d'Etat atlbudget si, lorsqu'à l'ouverture d'un coffre-fort après décès, il y esttrouvé <strong>de</strong>s litres <strong>de</strong> rentes 3 1/2 p. 100 1952, l'administration <strong>de</strong>d'enregistrement est fondée à les appréhen<strong>de</strong>r pour les incorporerdans l'énumération <strong>de</strong>s valeurs mobilières <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession ou sielle doit, le cas échéant, accé<strong>de</strong>r au désir <strong>de</strong> l'héritier et lui permettre<strong>de</strong> se saisir immédiatement <strong>de</strong>s titres 3 1/2 p. 100 1952comme étant hors succession. (Question du 10 décembre 1957.)Réponse. — L'agent <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement qui,en exécution <strong>de</strong>s prescriptions <strong>de</strong> l'article 789 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpôts, assiste a l'ouverture d'un cofîre-fort dont le locataire estdécédé, se borne à prendre une note complète et détaillée <strong>de</strong>stitres, sommes ou objets quelconques contenus dans le coffre, maisil n'appréhen<strong>de</strong> pas ces biens et n'a pas qualité pour en autoriser<strong>la</strong> prise <strong>de</strong> possession immédiate par l'héritier.9Î32. — M. Barthélémy signale à M. le secrétaire d'Etat au budgetl'anomalie e< l'injustice que constitue le fait que les orphelins <strong>de</strong>père el mère titu<strong>la</strong>ires d'une pension <strong>de</strong> réversion au titre <strong>de</strong>l'article L. 56 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions soient exclus du bénéfice <strong>de</strong>sprestations en nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilne serait pas possible d'envisager l'exlension à ces orphelins dubénéfice du régime <strong>de</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>s fonctionnaires. (Questiondu 11 décembre 1957.)Réponse. — L'octroi <strong>de</strong>s prestations en nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale aux orphelins <strong>de</strong> père et mères titu<strong>la</strong>ires d'une pension <strong>de</strong>réversion au titre <strong>de</strong> l'article L. 55 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions civileset militaires créerait en faveur <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers une disparité entreleur situation au regard <strong>de</strong>s assurances sociales et celle <strong>de</strong>s orphelins<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés relevant du régime général <strong>de</strong> sécurité sociale,puisque ce <strong>de</strong>rnier régime ne reconnaît aucun droit propre auxorphelins en matière d'assurances ma<strong>la</strong>die. Une telle disparitéapparaîtrait d'autant moins justifiable que le service <strong>de</strong>s prestationsen nature est assuré par les mêmes organismes que les assuresrelevant du régime général ou du régime <strong>de</strong> sécurité sociale <strong>de</strong>sfonctionnaires.9260. — M. Bon© expose à M. le secrétaire d'Etat au budget le casd'une affaire effectivement exploitée par une darne et en son nom.Celle dame reçoit, <strong>de</strong> son fils, <strong>de</strong>s sommes portées en comptecourantau nom <strong>de</strong> celui-ci. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si en cas <strong>de</strong> décès <strong>de</strong>cette dame, ces sommes seront prises en compte pour le calcul<strong>de</strong> l'actif et ainsi, imoosables au droit <strong>de</strong> succession. (Question du12 décembre 1957.)Réponse. — Les dispositions <strong>de</strong> l'article 761-2° du co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s impôts s'opposeraient à <strong>la</strong> déduction du passif dont il s'agit, si,comme il semble, celui-ci résulte uniquement <strong>de</strong>s écritures comptables<strong>de</strong> l'entreprise.9422. — M. <strong>de</strong> Chevigné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat anbudget quels droits d'enregistrement doivent être perçus sur unacte notarié contenant simultanément (entre parties n'ayant aucunlien <strong>de</strong> narenté entre elles) : 1» vente par M. F, à Mme B., moyennant400.000 F, d'une maison grevée d'un droit d'usage et d'iiabl-

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