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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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106 ASSEMBLEE NATIONALE — 2* SEANCE DU 79 JANVIER 1968tirnes <strong>de</strong> blessures <strong>de</strong> guerre ou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies contractées dans le service,les soins médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques nécessitéspar ies infirmités qui donnent lieu à pension »; b) d'autre part,le décret n» 53-1147 en date du 23 novembre 1953 dispose— article 84 — « qu'en principe, et sauf cas tout à fait exceptionnel,aucuns cuie thermale ne pourra être autorisée pour lesma<strong>la</strong><strong>de</strong>s âgés <strong>de</strong> soixante-dix ans et plus ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilne serait pas possible <strong>de</strong> faire disparaître cette contradiction etprescrire que <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s arméesne refuse pas <strong>la</strong> cure thermale aux officiers âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>soixante-dix ans lorsque les commissions <strong>de</strong> réforme ont reconnuque ces officiers ne présentent aucune contre-indication médicaleL <strong>la</strong>dite cure.9772. — 16 janvier 1958. — M. Scheir'er attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et ries forces armées sur le faitque <strong>de</strong> nombreux sous-officiers spécialistes <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air(P. N.), titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> nombreuses citations, ayant assumé <strong>de</strong>s responsabilitésnettement supérieures à leur gra<strong>de</strong> en opération, nepeuvent franchir les différents échelons <strong>de</strong> <strong>la</strong> hiérarchie, n'ayantpu disposer du temps nécessaire à <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>s examensC. M. 1 ou 2 (les questions posées à l'examen datent bien souventd'un autre àee), semble consliluer une ineptie. Considérant quel'armée <strong>de</strong> l'air est constituée <strong>de</strong> spécialistes ayant obtenu uneinstruction militaire lors du passage <strong>de</strong>s pelotons, qu'il n'est pastenu compta <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur professionnelle dans le franchissement<strong>de</strong> gra<strong>de</strong>. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'y aurait pas lieu d'envisager: 1° unsystème d'avancement basé: a) sur une connaissance mili<strong>la</strong>iregénérale à faible coefficient; î>) sur une connaissance militaireet professionnelle spéciale à <strong>la</strong> spécialité <strong>de</strong> l'intéressé, à fortcoefficient; 2°. l'entraînement du personnel aux nécessités du matérielmo<strong>de</strong>rnej suivant un programme mensuel et judicieux plusprofitable au personnel que <strong>de</strong>ux examens dans toute leur carrière;3° les enseignements que le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'armée<strong>de</strong> l'air a pu tirer <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en application <strong>de</strong>s certificats militairesn»» 1 et 2 sur <strong>la</strong> valeur et <strong>la</strong> combativité du personnel encause.9773. — 16 janvier 1958. — M. Scheidèr expose à M. le ministrene <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que, dans les escadrilleslégères d'observation <strong>de</strong> l'armée -le l'air servant en Algérie,les équipages sont bien souvent constitués par <strong>de</strong>s sous-officlers(sergents, sergents-chefs, adjudants) ayant <strong>de</strong>s responsabilités opérationnellesnettement supérieures à leur gra<strong>de</strong>. Considérant que <strong>de</strong>l'appréciation <strong>de</strong> ces équipages dépend bien souvent le déclenchement,<strong>la</strong> bonne marche et <strong>la</strong> réussile d'une opération, il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'y aurait pas lieu <strong>de</strong> leur accor<strong>de</strong>r, à titre temporaire,un gra<strong>de</strong> correspondant à leur fonction.9774. — 16 janvier 1953 - M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quels sont les droits<strong>de</strong>s ascendants d'un sous-lieutenant, appelé, servant en qualité«l'observateur à l'E. L. 0. 4/45 à Oran-îa-Sénia (Algérie), tué surBroussard en service aérien commandé le 28 août 1957. D'unemanière générale, quelles sont les obligations <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'airvis-à-vis du personnel appelé servant comme membre d'équipage,mort en service aérien commandé.9775. — 16 janvier 1958. — M. Pierre Souquès expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées le cas d'anciensrésistants, membres combattantis <strong>de</strong>s réseaux belges enFrance, titu<strong>la</strong>ires, à ce titre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance belge,mais qui, ne s'étant pas préoccupés en temps utile <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong>médaille <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance française, ne peuvent se prévaloir <strong>de</strong> ce<strong>de</strong>rnier titre pour faire valoir leurs droits à <strong>la</strong> Légion d'honneurou à <strong>la</strong> médaille militaire; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, l'appartenance à telou tel réseau <strong>de</strong> résistance pendant l'occupation étant le fait duhasard et non d'un choix, <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance belge nepourrait être assimilée à <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance française etconstituer, comme celle-ci, un titre <strong>de</strong> résistance ou <strong>de</strong> guerre.9776 — Ifi janyler 1959. — M. Vahé se référant à <strong>la</strong> réponse faitele 11 décembre 1957 à <strong>la</strong> question n» 8564 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air): 1« les raisons pour lesquelles lesehronographes au titre « instrument <strong>de</strong> bord » ont été retirés surcertains types d'aéronefs (Morane Saulnier 500) ou ne fonctionnentplus (remp<strong>la</strong>cement impossible par manque d'existants); 2» lesmesures prises pour que le personnel, vo<strong>la</strong>nt sur les aéronefs considérés,soit muni du chronographe <strong>de</strong> dotation.9777. — 16 janvier 1958. — M. Vahé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre#e <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si un militaire blesséen service aérien commandé, hospitalisé pendant trois mois, peutprétendre à <strong>la</strong> surprime familiale pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> son hospitalisation(hospitalisé à ûraa, épouse <strong>de</strong>meurant à Aïn-el-Turck).9778. — 16 janvier 1958. — M. Vahé se référant aux réponsesfaites les 28 mars 1957 et 26 décembre 1957 aux questions écritesn oa 5533 et 8446, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux forces armées(air): 1» sur quels textes s'appuient les autorités <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5» régionaériennei d'Alger pour apporter <strong>de</strong>s restrictions à l'attribution<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement (note <strong>de</strong> service n° 2993/5RA/CAB/1.ADM du 9 novembre 1957) jet <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> ces restrictions; 2° dansquelles conditions peut-on refuser à un militaire, dép<strong>la</strong>cé hors <strong>de</strong>sa garnison pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> service, tout ou partie <strong>de</strong>s frais<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement; 3° quels sont les textes qui font obligation aupersonnel intéressé dép<strong>la</strong>cé hors <strong>de</strong> sa garnison pour les besoinsdu service, <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer, par écrit, qu'il a payé ou non ses repaset sa chambre; 4° les fonctionnaires civils soumis au même régimepour les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement ont-ils les mêmes restrictions;5° dans le cas où ces restrictions, qui ne semblent pas conformesà l'esprit et à lettre du décret n° 54-213 du 1 er mars 1954 neseraient pas réglementaires, les mesures urgentes prises pour:a) régu<strong>la</strong>riser <strong>la</strong> situation du personnel en cause; li) que <strong>de</strong> pareilserrements ne puissent exister.9779. — 16 janvier 1958. — M. Jean Vil<strong>la</strong>rd expose à M. le ministrfc<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées le cas <strong>de</strong> M. X..., quia été nommé, à titre militaire, en 1W7, chevalier <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légiond'honneur et a bénéficié, malgré un premier refus <strong>de</strong>s autorités,en 1952, <strong>de</strong> promotions rapi<strong>de</strong>s: officier en janvier 1955, comman<strong>de</strong>uren 1956 (en se targuant du faux titre <strong>de</strong> lieutenant d'artillerie<strong>de</strong> 1918), ces différentes promotions étant intervenues bien quel'intérssé ait fait l'objet <strong>de</strong> plusieurs enquêtes défavorables et bienqu'il ait été condamné naguère en correctionnelle et jugé en courd'assises. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° s'il estime normal que, <strong>de</strong>vant le refus<strong>de</strong>s autorités locales et régionales tant civiles que militaire» <strong>de</strong>proposer M. X... pour un nouveau gra<strong>de</strong>, ce soit une autre régionmili<strong>la</strong>ire que fa sienne, et dans <strong>la</strong>quelle il ne possè<strong>de</strong> aucun état<strong>de</strong> service, qui ait pu présenter, pour lui, un nouveau dossierincontrôlé et le faire agréer; 2° pour quelle raison une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d'enquête impartiale et complète, présentée par <strong>de</strong>s organismestels que : association d'officiers <strong>de</strong> réserve et section <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légiond'honneur, est <strong>de</strong>meurée sans effet réel, les témoins indiqués n'ayantpas été entendus; 3° s'il n'estime pas nécessaire <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>rà une enquête afin d'apporter toute c<strong>la</strong>rté dans une affaire qui porteun préjudice évi<strong>de</strong>nt tant aux véritables officiers qu'aux membres<strong>de</strong> <strong>la</strong> Légion d'honneur ei à notre Institution nationale elle-ni'.me*EDUCATION NATIONALE, JEUNESSE ET SPORTS8780. — 16 janvier 1968. — M. Cogniot expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong><strong>la</strong> réponse faite le 19 décembre 1957 à sa question n° 8452, que s'ilest en gran<strong>de</strong> partie vrai que « les intérêts <strong>de</strong>s candidats ont été,dans tous les cas, pleinement sauvegardés », il en a été ainsi parceque les correcteurs du bacca<strong>la</strong>uréat à Paris ont fait un effortméritoire pour redresser les erreurs <strong>de</strong> l'administration, loin quecelle-ci puisse en revendiquer le mérite, étant donné que <strong>la</strong> convocationenvoyée aux correcteurs prévoyait les mesures suivantes:1° les correcteurs <strong>de</strong>vaient, dans l'après-midi du 18 septembre,recevoir environ 150 copies <strong>de</strong> philosophie et ils apprenaient en serendant à cette convocation que les copies <strong>de</strong>vaient être renvoyéesle 23 au soir; c'est <strong>de</strong>vant leurs protestations que l'administrationles a autorisés A ne remettre les copies que le 24 avant midi, rna<strong>la</strong>b condition <strong>de</strong> les apporter eux-mêmes rue Vauquelin, ce qui, pourbeaucoup d'entre eux occasionnait <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement nonrétribués; 2° <strong>la</strong> double correction <strong>de</strong>s copies avait été fixée h <strong>la</strong>réunion <strong>de</strong> délibération du 26 septembre; les correcteurs ont refusé<strong>de</strong> faire à <strong>la</strong> hâte, sur un coin <strong>de</strong> table <strong>de</strong> <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong>s Examens,<strong>la</strong> lecture <strong>de</strong> 20, 30 ou même 40 copies, tandis que leurs collèguesscientifiques attendaient pour commencer <strong>la</strong> délibération; ils entdonc décidé <strong>de</strong> se transmetlre directement les copies <strong>de</strong> doublecorection dès le 2i, mais ont dû pour ce<strong>la</strong> se porter les copies 4domicile, naturellement à leurs frais; 3° l'oral était prévu pouxles 27, 28 et 30 septembre; <strong>la</strong> première journée étant réservée auxoraux <strong>de</strong>s anciens admissibles, il n'y avait que <strong>de</strong>ux jours pour l'oral,<strong>de</strong>s nouveaux admissibles, soit souvent plus <strong>de</strong> 70 candidats. Devantles protestations unanimes <strong>de</strong>s professeurs, l'administration a dûaccepter d'étendre les oraux à trois jours, mais ce<strong>la</strong> obligeait àfaire passer les oraux, soit le dimanche 29 septembre, soit le jour<strong>de</strong> <strong>la</strong> rentrée, le 1 er octobre, et beaucoup d'examinateurs ont doncété empêchés <strong>de</strong> commencer leur service ce jours-là; <strong>de</strong> plus, les,gran<strong>de</strong>s salles d'examen n'étaient pas libres le 1 er octobre et l'on'a été obligé <strong>de</strong> grouper <strong>de</strong>ux ou trois jurys <strong>de</strong> philosophie éins <strong>de</strong>ssalles rninusculès, fout en haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong>s Examens. Lesexaminateurs se touchaient; il est certain que, dans ces conditions,ni les examinateurs, ni les candidats n'étaient à leur aise. En définitive,l'examen n'a pu avoir lieu <strong>de</strong> façon à peu près convenableque parce que les mesures prévues par l'administration ont étémodifiées au <strong>de</strong>rnier moment, à <strong>la</strong> requête unanime <strong>de</strong>s professeurs.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, dans ces condilioris, quelles dispositions sont prises enconsidération ou décidées pour éviter le retour <strong>de</strong> pareils errements.6781. — 16 janvier 1958. — M. Ro<strong>la</strong>nd Dumas <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports dansquelles conditions, en dépit <strong>de</strong>s engagements qui avaient été pris,le sursis d'incorporation au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> vingt-cinq ans a été refusé auxélèves <strong>de</strong> l'école normale supérieure d'éducation phvsique, alorsque ceux-ci avaient été admis à celle école avec l'assurance formelle<strong>de</strong> pouvoir accomplir leur sco<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> trois ans sans interruption.

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