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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

On remarque que les résultats sont nets au niveau de la campagne 2002/2003 qui était<br />

visée par les textes cités plus haut. En effet, tous les paramètres sont nettement en<br />

hausse, avec un rendement supérieur à 1 tonne/ha. Mais au cours de la campagne<br />

2004/2005, les paramètres sont en baisse et ceci en raison du relâchement au niveau<br />

de l’application des textes. Ainsi, l’idée de rédiger un nouveau texte à l’instar de la Décision<br />

Territoriale no 5072 a été évoquée par un collaborateur de l’Administrateur du Territoire,<br />

au cours d’une réunion à Sandoa 27. Les chiffres montrent que l’imposition de la culture<br />

ne peut donner que des résultats ponctuels. De nos jours, dans cette période de liberté<br />

et de démocratisation en <strong>RDC</strong>, cette approche ne peut pas assurer de façon durable<br />

le développement de la filière cotonnière. C’est une faiblesse qu’il convient de corriger<br />

dans le cadre de la relance en examinant de près les principales préoccupations des<br />

planteurs, en vue de les motiver.<br />

La vulgarisation proprement dite<br />

Dans l’ensemble, les pouvoirs publics ne se sont pas limités à la seule imposition. Ils ont<br />

également développé des approches de vulgarisation qui ont évolué depuis la période<br />

coloniale. L’approche la plus usitée a été celle du système Formation et Visites (F&V),<br />

mis au point en 1967 par Daniel B<strong>EN</strong>OR. Pendant les années 1980, le Service National<br />

de Vulgarisation (SNV) fonctionnait convenablement en suivant plus ou moins ce système<br />

« formation et visites » qui est basé sur l’augmentation de la capacité d'intervention du<br />

dispositif de vulgarisation grâce à davantage de personnel, davantage de formation et<br />

davantage de moyen de déplacement. Le système repose sur:<br />

• La programmation des activités<br />

• La formation permanente du personnel<br />

• La supervision des programmes<br />

• L’instauration de liens étroits entre la recherche et la vulgarisation<br />

• La remontée des informations des agriculteurs permettant de mieux adapter les<br />

technologies à leur situation.<br />

Les sociétés cotonnières s’appuyaient également sur le même système. Mais avec les<br />

pillages de 1991 et les guerres successives de 1997 et 1998, les dispositifs de vulgarisation<br />

ne sont plus opérationnels sauf dans le Lualaba où COTOLU essaie d’allier imposition<br />

et système de visite des planteurs qui repose sur un dispositif souple et une stratégie<br />

basée sur la concentration des activités dans des zones dites d’intensification.<br />

27 Il s’agit de la réunion du jeudi 19 octobre 2006, tenue entre l’équipe de 4 Experts de la mission, le Responsable de<br />

COTOLU et l’Administrateur du Territoire de Sandoa, en présence de six de ses plus proches collaborateurs.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 76

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