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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

Nonobstant cette situation, COTOLU pilote actuellement un programme d’utilisation<br />

des engrais avec des planteurs appelés « fermiers » en raison de leur maîtrise de la<br />

culture. Le tableau 20 présente le niveau d’utilisation des engrais.<br />

Tableau 20 : Niveau d’utilisation des engrais<br />

Paramètres<br />

Campagnes cotonnières dans le Lualaba<br />

Camp. 01/02 Camp. 02/03 Camp. 03/04 Camp. 04/05<br />

Surface (ha) 977 1 201 1 126 880<br />

Surface fertilisée (ha) 117 111 129 42<br />

Pourcentage 12% 9% 11% 5%<br />

Quantité de NPK (kg) 17 560 16 694 19 371 6 270<br />

Quantité d’urée (kg) 6 000 5 565 6 457 2 091<br />

Total engrais (kg) 23 560 22 259 25 828 8 361<br />

Dans le Lualaba, au cours de la période 2001-2002, seulement 9,5% des surfaces emblavées<br />

ont été fertilisées avec du NPK 10 20 10 S6 à raison de 150 kg/ha et de l’urée 46% à la<br />

dose de 50 kg/ha. Les fermiers encadrés par COLOTU possèdent des surfaces de<br />

plus de 1 ha et obtiennent des rendements supérieurs à 1t/ha. Mais certainement la<br />

redevance engrais et le prix d’achat modeste du coton graine ont dû décourager plusieurs<br />

planteurs. En effet, les surfaces fertilisées en 2004/2005, ont chuté de moitié.<br />

Récolte<br />

La récolte est manuelle en <strong>RDC</strong> et il est recommandé de faire au moins trois passages<br />

successifs. Le premier passage doit se faire une dizaine de jours après l’ouverture des<br />

premières capsules situées en général en bas des plantes, c'est-à-dire aux environs de<br />

120 jours après semis. Le coton graine doit être recueilli dans des paniers ou dans des<br />

sacs en prenant bien soin de séparer le coton blanc du coton coloré et surtout de trier<br />

pour extraire les débris végétaux. Chaque récolteur doit avoir deux récipients, l’un pour<br />

le coton blanc et propre et l’autre pour le coton jaune et/ou sale.<br />

Le coton graine doit être sec et pour cela, il convient de récolter en temps ensoleillé au<br />

moment où la rosée matinale s’est évaporée et de le sécher pendant deux ou trois jours,<br />

sur des claies ou des nattes au village. Il est important d’éviter que le coton graine ne<br />

prenne de l’humidité pour ne pas qu’il soit attaqué par des moisissures et qu’en bout<br />

de ligne la graine perde sa capacité de germination. C’est pourquoi, après le séchage<br />

sur les claies, le coton graine doit être stocké à l’abri de l’eau, des rongeurs, de la saleté,<br />

des cendres et de la poussière.<br />

Sur le terrain, les planteurs congolais qui cultivent encore le coton, font deux passages<br />

et certains d’entre eux ne trient pas convenablement le coton graine. Ceux qui font le<br />

triage utilisent un seul panier dans lequel ils déposent le coton blanc trié. Le coton jaune<br />

et/ou sale est fourré dans la chemise ou le T-shirt du récolteur.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 72

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