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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Le choix du terrain<br />

Certains planteurs ont leurs champs dans<br />

des blocs de culture et d’autres sont isolés<br />

individuellement. Les champs sont éloignés<br />

du village et les distances varient de 2<br />

à 10 km. Les planteurs se déplacent<br />

tous les jours à pied (aller-retour) pour<br />

la réalisation des travaux champêtres.<br />

Dans les zones où les planteurs sont<br />

obligés de rechercher les bonnes terres,<br />

les champs peuvent se situer à une<br />

distance de 7 à 10 km.<br />

Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

Figure 20 : Champs de coton<br />

Source : Photo prise par la mission<br />

Par rapport aux planteurs de l’Afrique de l’Ouest, ceux de <strong>RDC</strong> travaillent sur des surfaces<br />

réduites avec des rendements moindres.<br />

En général, le problème foncier ne se pose pas en <strong>RDC</strong> et ceci grâce à d’importantes<br />

disponibilités en terres cultivables. Dans les villages, il suffit de s’adresser aux chefs<br />

pour accéder gratuitement à la terre. Par contre, il existe des exceptions :<br />

• Dans certains villages du Kasaï Oriental, la terre est cédée aux allochtones<br />

moyennant une redevance qui est versée en nature au chef ou au propriétaire<br />

de la terre. Il s’agit de 70kg de maïs et quelques lignes de manioc sur pieds<br />

• Dans la plaine de Djegu (territoire de Mahagi) et dans la plaine de la Ruzizi, les<br />

planteurs, à cause de la forte densité de la population, recourent à la location auprès<br />

des familles ou des groupements. Les tarifs sont à Djegu : 28 $/ha par campagne<br />

pour le coton et 24$/ha pour les cultures vivrières. Au Ruzizi, le tarif est de 6$/ha<br />

par campagne.<br />

Tel que mentionné précédemment, les planteurs travaillent soit dans des blocs de culture<br />

ou individuellement dans des champs dispersés. Le terrain est choisi suivant les conseils<br />

de l’agronome et selon les exigences du cotonnier. Le choix se porte généralement sur<br />

des sols, profonds, perméables et riches. Les sols lourds et mal drainés sont exclus.<br />

En zone de savane, le cotonnier est toujours semé après le défrichement (il faut éviter de<br />

faire du coton après du coton). En forêt, il faut semer le coton après la culture des vivriers.<br />

Les terrains de savanes se prêtent mieux que ceux de forêts car sur ces derniers les<br />

cotonniers ne recevant que très peu de lumière, filent et développent de grandes masses<br />

végétatives et ne produisent que de petites capsules.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 66

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