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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

• D’effectuer des prélèvements pour le compte du CADAP sur les récoltes des 750<br />

planteurs membres, selon les taux suivants décidés en assemblée : Planteurs<br />

opérant avec apport d’engrais et d’insecticides : 10 kg de coton; planteurs opérant<br />

avec apport d’insecticides seulement : 7 kg de coton et planteurs n’utilisant ni<br />

engrais, ni insecticide : 5 kg de coton<br />

• De consentir un prêt<br />

• De vendre aux planteurs le matériel de culture attelée.<br />

Le projet a pu voir le jour en 2004 car les prélèvements ont été faits par COTOLU qui a,<br />

en plus fait un prêt de 1 400 $US, ce qui a permis de réhabiliter le centre, d’acheter des<br />

bœufs au Ranch RANDU, de les dresser et de faire des prestations de labours à des<br />

tarifs différents pour les membres (28 $/ha) et les non membres (40$/ha). Actuellement, il<br />

y a dans la région 64 bœufs et l’objectif est d’atteindre 200 bœufs à moyen terme. Les<br />

activités se poursuivent avec au programme, la réhabilitation de quatre bains détiqueurs<br />

(dipping tank) et la création de centres secondaires.<br />

Il est actuellement trop tôt pour tirer les conclusions de cette expérience. Néanmoins,<br />

si à l’issue de ladite expérience, la traction animale est adoptée dans le Lualaba, il est<br />

possible de s’attendre d’une part, à une augmentation significative des surfaces, des<br />

rendements et donc de la production, et d’autre part, à la réduction de la pénibilité du<br />

travail, du transport de personnes et de la récolte. Cette expérience pourrait ainsi contribuer<br />

à la relance de la culture de coton dans le Lualaba et partant, dans les autres provinces.<br />

5.3.2 Assolement et rotations<br />

La place du cotonnier dans les rotations<br />

La rotation est la succession ordonnée des cultures sur une même sole d’une année à<br />

l’autre. Elle nécessite qu’au cours d’une campagne, l’ensemble de la surface cultivée<br />

soit divisée en parcelles appelées soles : c’est l’assolement. L’ordre dans lequel les cultures<br />

se succèdent tient compte, non seulement des avantages et inconvénients liés au rang<br />

d’une culture donnée, mais surtout, des arrières effets sur la culture suivante notamment<br />

au niveau de la fertilité et de l’état du sol. Ainsi en zone de savane, le coton est en tête<br />

de rotation, ce qui lui permet de profiter de la bonne fertilité de la terre nouvellement<br />

défrichée. En outre, les soins apportés au cotonnier bénéficient aux plantes suivantes.<br />

Les planteurs rencontrés confirment ce qui précède. Par exemple dans le Kasaï Oriental, les<br />

récoltes se font en juin et juillet, et au mois d’août, les planteurs arrachent les pieds des<br />

cotonniers. L’action d’arrachage après les premières pluies d’août permet d’avoir un sol<br />

meuble pour le semis des vivriers en septembre sans faire de labour.<br />

Les informations recueillies auprès d’eux, ont permis d’établir la figure 17 ci-dessous qui est<br />

une représentation schématique de l’assolement et des rotations en zone de savane.<br />

Pour les besoins de la représentation, on suppose que le planteur commence son activité<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 58

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