ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />
Contrairement aux grands pays producteurs de coton (USA et Chine par exemple) où<br />
la coton culture est motorisée avec apport d’importantes quantités d’intrants et avec<br />
l’irrigation comme mode de culture dominant, en <strong>RDC</strong>, il s’agit d’une culture pluviale,<br />
en rotation avec des cultures vivrières, réalisée par de petits planteurs dans le cadre<br />
d’une agriculture manuelle typiquement familiale, à l’instar des pays de l’Afrique subsaharienne.<br />
Notons, toutefois que, contrairement à la <strong>RDC</strong>, plusieurs pays de cette<br />
région ont une coton culture marquée par l’utilisation de la traction animale, avec apport<br />
d’engrais, d’herbicides, d’insecticides et même de régulateurs de croissance.<br />
En <strong>RDC</strong>, bien qu’il y ait déjà eu dans certaines régions la pratique des labours motorisés<br />
(labour au tracteur), la mission a pu constater que sur l’ensemble du territoire l’agriculture<br />
est pratiquée avec des instruments rudimentaires, ce qui a un impact direct sur les capacités<br />
d’emblavement des superficies et sur les niveaux de production, non seulement au niveau<br />
du coton mais pour l’ensemble des spéculations mises en terre.<br />
Notons qu’il y a eu des tentatives de mécanisation de la culture cotonnière à travers<br />
l’utilisation de la culture attelée. Mais actuellement, la culture attelée est très peu développée<br />
dans toute la zone cotonnière. Par contre, il existe dans le Lualaba un projet pilote<br />
conduit par le Comité Agricole de Développement des Associations des Planteurs du<br />
Lualaba (CADAP), avec l’appui de la COTOLU. L’idée est venue des responsables<br />
des associations membres du CADAP qui ont voulu profiter de l’existence dans leur<br />
environnement du centre de dressage et de gestion du pâturage en milieu rural de<br />
l’INERA, (a Kabengele à 12 km de Sandoa, abandonné en 1977, lors de la guerre dite<br />
de 80 jours) et du Ranch RANDU appartenant à la Mission Catholique de Sandoa (situé à<br />
70 km de Sandoa).<br />
Figure 15 : Boeufs de culture attelée au centre de<br />
dressage de Kabengele<br />
Figure 16 : Matériel de culture attelée du CADAP<br />
Source : photo prise par la mission Source : photo prise par la mission<br />
L’initiative de la CADAP en culture attelée<br />
Après des négociations auprès des autorités et l’obtention de l’ancien site de l’INERA,<br />
les responsables du CADAP ont sollicité COTOLU pour des appuis en vue du démarrage<br />
d’un projet de développement de la culture attelée. Il s’agissait pour COTOLU :<br />
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 57