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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

Du tableau précédent, il ressort globalement que la pluviométrie en <strong>RDC</strong> n’est pas un<br />

facteur limitant dans les zones productrices de coton car :<br />

• Les quantités annuelles sont largement suffisantes<br />

• La durée des saisons des pluies permet aisément de faire un bon calage du cycle<br />

• La durée des saisons sèches permet de dégager lors du calage du cycle, deux mois<br />

secs pour la phase de maturation des capsules. Au cours de cette phase, le cotonnier<br />

préfère un temps sec et ensoleillé car favorable à une bonne déhiscence des<br />

capsules et une bonne récolte.<br />

En outre, la température est adéquate, car les périodes froides des zones concernées<br />

n’apparaissent qu’en saison sèche. La période de culture correspond à la saison chaude,<br />

et le cotonnier affectionne la chaleur. Mais dans le Katanga, il faut faire attention aux extrêmes.<br />

Concernant l’hygrométrie, elle ne devrait pas poser de problème parce que les zones<br />

productrices sont en dehors de la cuvette centrale, où on avoisine le point de saturation.<br />

Mais, il faut faire attention dans le choix des terrains dans les provinces qui sont en partie<br />

couvertes par la forêt car l’humidité y reste relativement élevée. Ce sont : l’Équateur, la<br />

Province Orientale, le Maniema et le Kasaï Oriental.<br />

Sachant qu’une forte humidité ralentit la floraison et la formation des capsules affectant<br />

ainsi le rendement, les parcelles situées en forêt apparaissent comme étant des zones<br />

de productions marginales. En plus, si la parcelle n’est pas située dans une forêt relativement<br />

bien dégagée, des problèmes de luminosité peuvent se poser et donc entraîner un retard<br />

de croissance du cotonnier et de nombreuses chutes des organes floraux. Il faut enfin<br />

noter que l’humidité et la présence d’une forte végétation sont des facteurs qui augmentent<br />

le gradient parasitaire.<br />

Les sols pourraient poser des problèmes car, d’une part, il y a une différence entre les<br />

sols de forêt et les sols de savane et, d’autre part, il existe une certaine diversité des<br />

sols dans chaque province, surtout dans le Sud-Kivu. Les services d’encadrement<br />

doivent bien connaître les types de sols et leur localisation dans chaque province pour<br />

le choix des meilleurs terrains.<br />

En conclusion, les caractéristiques physiques des zones productrices de coton sont globalement<br />

en adéquation avec les exigences du cotonnier. Mais la culture en zone forestière pourrait<br />

poser des problèmes. Aussi, la diversité des sols pourrait créer des zones marginales<br />

dans le Sud-Kivu et dans le Lualaba. Dans cette dernière localité, les zones très sableuses<br />

sont à problèmes.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 45

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