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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

le Gouvernement et les organismes de recherche sur toutes les activités de la recherche<br />

agronomique en <strong>RDC</strong>, mener les activités de recherche pouvant aboutir à des résultats<br />

« vulgarisables » et susceptibles d’augmenter et d’améliorer la production agricole.<br />

L’INERA a connu d’énormes difficultés notamment sur le plan budgétaire, au point que<br />

vers la fin des années 80, faute de crédit de recherche suffisant, seulement 7 des 22<br />

stations existantes étaient opérationnelles. Toutefois, il faut noter que, suite aux réformes<br />

en 1986 dont l’INERA a fait l’objet, les centres de NGandajika et Bambesa ont joué un<br />

rôle important dans la recherche cotonnière grâce aux relations privilégiées avec la Faculté<br />

des Sciences Agronomique de Gembloux (Belgique). Le Projet d’Appui à la Recherche<br />

Cotonnière (1986-1990) financé par la Coopération Belge a permis de poursuivre les<br />

travaux d’amélioration classique, d’introduction du Glandless, et de protection phytosanitaire.<br />

Figure 12 : Marque des militaires sur<br />

le mur d’un bâtiment du centre de<br />

recherche de N’Gandajika<br />

Source : photo prise par la mission<br />

Figure 13 : Plants de cotonniers en pot au centre<br />

de recherche de N’Gandajika.<br />

Avec l’arrêt de l’aide de la Coopération Belge, les<br />

pillages de 1991 et 1993, les guerres de 1996 et 1998,<br />

les activités de recherche ont été interrompues.<br />

Aujourd’hui, le centre de Ngandajika que la mission<br />

a eu l’occasion de visiter, est dans un état déplorable<br />

à cause de la guerre. En effet, les militaires 6 ont tout<br />

détruit pendant l’occupation du centre de 1999 à 2003<br />

Les chercheurs sont en train de revenir<br />

progressivement et depuis 2005 une petite<br />

équipe opérationnelle est sur place, avec<br />

à leur tête un Directeur du Centre. L’équipe<br />

tente de sauver le matériel végétal d’élite<br />

qui a pu être trouvé sur place en procédant<br />

à l’épuration et à la mise en place d’un hectare<br />

de la variété Zaïre et de 2 hectares de la<br />

variété SCG.<br />

Le coton produit sera égrené grâce à une<br />

petite égreneuse de la station qui semble<br />

Source : photo prise par la mission<br />

encore fonctionnelle. En outre, l’équipe projette<br />

de rentrer en contact avec la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux (Belgique)<br />

pour examiner la possibilité de récupérer les variétés perdues.<br />

6 Selon les chercheurs, ce sont près de 3 000 militaires qui sont arrivés à l’improviste pour occuper le centre<br />

INERA de NGandajika<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 26

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