ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
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11.7.3 Hypothèses de base à clarifier<br />
Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />
Traditionnel, biologique ou OGM ? Combler la demande intérieure ou exporter ?<br />
Les décideurs congolais devront se positionner sur plusieurs points. Des choix devront<br />
être faits quant à l’utilisation de la culture biologique, de la culture traditionnelle et de la<br />
culture avec OGM ou toute autre approche mixte. Le chapitre 10 de ce rapport<br />
présente les avantages et inconvénients de ces options.<br />
Ces points devront de plus tenir compte des débouchés commerciaux pour le coton. Par<br />
exemple, le coton biologique réclamant un prix plus élevé sur le marché, ce dernier ne<br />
pourrait être destiné à la consommation <strong>finale</strong> nationale. En effet, les pagnes ou uniformes<br />
tissés à partir de coton biologique ne seraient pas concurrentiels face aux importations.<br />
Par contre, un créneau très lucratif pourrait se réaliser dans l’exportation de fils de coton<br />
biologique, la demande sur le marché mondial étant présente, et les prix favorables<br />
aux producteurs.<br />
Le coton traditionnel ou OGM quant à lui pourrait être transformé par les usines de tissage<br />
nationales. Les paramètres de décision sont ici le coût et les implications sur l’organisation<br />
de la filière, plus particulièrement au niveau des producteurs.<br />
Les décideurs pourraient certainement aussi envisager une stratégie hybride dans laquelle<br />
la production d’une zone agricole serait de type biologique, vouée à l’exportation, et<br />
celle d’autres zones, de type plus traditionnel, pour la consommation nationale. Il faut<br />
noter ici que le prix payé au producteur de coton graine biologique est supérieur à celui<br />
payé pour le coton traditionnel, ce qui ne manquerait pas de soulever les discussions<br />
au niveau des producteurs de la région qui se verrait attribuer un prix inférieur.<br />
La réhabilitation des infrastructures d’égrenage pour le démarrage de la relance<br />
De façon générale, la relance de l’activité pourra être planifiée selon le schéma ci-dessous :<br />
Il est proposé un projet pilote à Lualaba en collaboration avec la COTOLU où il existe<br />
une activité d’égrenage. La stratégie pourrait se présenter comme suit :<br />
• Arrêt de l’activité à TSHIMBA<strong>LA</strong>NGA : Il est à conseiller de ne pas investir dans<br />
l’usine de TSHIMBA<strong>LA</strong>NGA tellement le matériel est vétuste<br />
• Égrenage avec l’usine de DILOLO (potentiel de 4 000 tonnes)<br />
• Construction d’une nouvelle usine à TSHIMBA<strong>LA</strong>NGA dès la première année<br />
(capacité à déterminer dans le plan de relance)<br />
• Mise en exploitation de l’usine TSHIMBA<strong>LA</strong>NGA<br />
• Réhabilitation de l’usine de DILOLO.<br />
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 146