ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

Étude diagnostique de la filière coton en RDC
• La persistance de la production malgré les conflits armés dans le Lualaba, le Bas-
Uele, l’Ituri et le Sud-Kivu
• L’alphabétisation de la population locale en français (même si le niveau est très
bas) et en langues locales
• L’existence probable de plusieurs acquis de la recherche, à la Faculté des Sciences
Agronomique de Gembloux (Belgique)
• La COTOLU a un système d’achat du coton graine qui se rapproche du schéma
classique.
11.2.2 Les faiblesses de la production
• Les influences des écosystèmes forestiers du point de vue de l’humidité et du parasitisme
• Petites superficies cultivées par unité de production (0,21 hectare)
• Le travail est manuel
• 70% seulement des surfaces sont désinsectisées
• L’apport d’engrais est très faible, 90% des surfaces n’en recevant pas
• Les planteurs en culture extensive ou semi-extensive sont peu motivés par les
faibles prix d’achat du coton graine et la forte redevance liée à la désinsectisation
• La culture du coton est plus ou moins imposée dans le District du Lualaba (Province
du Katanga)
• Les blocs culturaux de coton ont presque disparu
• Le dispositif d’encadrement a volé en éclat à cause de l’arrêt de l’activité cotonnière
dans la majeure partie de la zone de production
• Les opérations de cultures sont souvent mal exécutées et nécessitent la présence
du conseiller agricole
• Le centre de recherche agronomique de N’Gandajika est dans un état négligé
• La redevance liée à la désinsectisation est une transaction qui manque de transparence
• Présence de sociétés étrangères dans la production et la commercialisation du
coton graine :
o Dans la plaine de la Ruzizi, c’est la COGERCO burundaise qui organise le
marché coton, sur la base d’un accord écrit datant de 1998, avec le Gouverneur
du Sud Kivu. La COGERCO apporte les semences et les produits phytosanitaires
aux planteurs de la plaine de la Ruzizi et achète toute la production de coton
graine en franc burundais
o Dans l’Ituri, des représentants ougandais mandatés par des sociétés d’égrenage
implantées tout au long de la frontière avec la RDC apportent gratuitement des
semences aux planteurs, ceux-ci devant acheter eux-mêmes les produits phytosanitaires
en Ouganda; le planteur apporte sa récolte jusqu’à la frontière pour livrer son
coton graine qui est payé en devise ougandaise à un prix fixé par l’usinier.
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 137