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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

• un plancher et un plafond de prix de transaction sont arrêtés à +/- 15% de cette<br />

moyenne en deçà et au-delà desquels si l’indice les franchit, les prix sont bloqués<br />

à ce plancher où à ce plafond jusqu’au retour de l’indice dans la fourchette de<br />

variation ainsi définie.<br />

En ce qui concerne les modalités de paiement, elles sont dans la pratique, préalablement<br />

définies entre sociétés cotonnières et filatures. Deux modes de paiement sont courants :<br />

le paiement liquide et le paiement en nature. Devant les difficultés de trésorerie éprouvées<br />

par les filatures suite à des méventes de leurs produits (forte concurrence des produits<br />

textiles d’importation), des paiements en nature ont été effectués. Il s’agissait dans la<br />

majorité des cas de tissus souvent déclarés invendus que les sociétés cotonnières<br />

rétrocèdent aux planteurs sous forme de paiement du coton graine.<br />

La mission n’a pu accéder aux états financiers des sociétés cotonnières et textiles. Compte<br />

tenu du fait que ces deux entités ne semblent pas tenir de comptabilité séparée, il a<br />

été impossible d’établir les prix de cession de la fibre entre les sociétés.<br />

7.2.3.3 Les contrats<br />

Un seul contrat de vente existait entre la SOTEXKI et la CO<strong>DE</strong>NORD avant la période<br />

de conflits. Ce contrat définissait le mode de cession et le prix de la fibre en dehors des<br />

modalités de cession fixées par la CSCO. Vers les années 1990, le prix déterminé<br />

était d’environ 1,70$US le kilo carreau usine.<br />

Par ailleurs, dans le cadre de la réorganisation institutionnelle de la filière cotonnière, il a<br />

été élaboré et proposé un schéma qui reposait sur l’adoption d’une charte interprofessionnelle.<br />

Cette charte prévoyait de régir les rapports entre les partenaires de la filière sur une base<br />

contractuelle. Trois types de contrats ont été définis :<br />

• Les contrats de développement<br />

• Les contrats de production<br />

• Les accords commerciaux.<br />

Les contrats de développement devraient être signés entre les sociétés cotonnières et<br />

l’État congolais, tandis que les contrats de production devraient être conclus entre les<br />

sociétés cotonnières et les planteurs, d’où la nécessité d’avoir des organisations paysannes<br />

afin de fournir une contrepartie à ce genre des contrats. Dans le cadre de la cession<br />

de la fibre, les accords commerciaux étaient conclus entre les sociétés cotonnières et<br />

les filatures. Ils apportaient à des conditions d’avantages réciproques des garanties<br />

d’écoulement et d’approvisionnement aux uns et aux autres. Notons que cette charte<br />

n’a jamais vu le jour.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 102

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