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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

Le grade<br />

Le grade est un indice de propreté et de présentation qui est défini par la combinaison<br />

de trois facteurs à savoir : couleur, impuretés et préparation. Pour déterminer le grade<br />

de la fibre, la CSCO se servait d’une échelle de comparaison constituée d’échantillons<br />

normalisés qu’on appelle « standards » ou « types ». Les standards universels sont préparés<br />

par le département de l’Agriculture des États-Unis d’Amérique (40 grades dont 15<br />

avec échantillons aux fins de comparaison). Par ailleurs, plusieurs pays ont leurs propres<br />

standards tenant compte de leur propre production et commercialisation. On retrouve<br />

en annexe les principaux grades utilisés dans la commerce international de la fibre.<br />

La longueur<br />

La méthode qui était utilisée par les classeurs est celle que l’on appelle la méthode par<br />

« pulling ». Elle consiste à faire une petite mèche de fibre à partir d’une portion typique du<br />

lot d’un échantillon d’une balle. La poignée de fibres prélevée est soigneusement parallélisée<br />

par tirage entre les mains, avec élimination progressive pour ne plus avoir entre les doigts<br />

qu’une grosse pincée de fibres. On l’égalise par tirage des extrémités flottantes et par<br />

superposition. À la fin, il reste une mèche rectangulaire que l’on pose sur un fond noir. Au<br />

moyen d’un pied à coulisse, on mesure ensuite la longueur en pouces et fraction de pouce.<br />

Le caractère<br />

Il s’agit des propriétés que le classeur utilise parfois pour mieux décrire un coton au cours<br />

du « pulling ». La résistance à la rupture et l’élasticité est appréciée en tirant sur la<br />

mèche du « pulling ». La CSCO possède des appareils pour mesurer avec précisions ces<br />

estimations du classeur. Toutefois, ces équipements sont âgés et des investissements<br />

seront à prévoir pour les remplacer.<br />

Analyses physiques au laboratoire<br />

La CSCO a un laboratoire pour déterminer la qualité de la fibre par des analyses physiques.<br />

Des méthodes d’analyse et des instruments ont été mis en place grâce à un financement<br />

de la Banque Mondiale vers 1980.<br />

Échantillonnage<br />

L’échantillon représente une quantité de 50 g par rapport à celle de la balle (100 kg). Il<br />

est prélevé sur la balle et subit une préparation avec un appareil appelé « blender » qui<br />

rend le mélange de fibres très homogène. L’échantillon passe sous un cylindre d’alimentation<br />

cannelé qui présente les fibres à une carde fixée sur un tambour tournant. La vitesse<br />

de rotation du tambour étant très supérieure à celle du cylindre d’alimentation, la carde<br />

se garnit régulièrement de fibres. La nappe fibreuse qui résulte de l’opération est formée<br />

d’une série de couches superposées dont les éléments ont été prélevés dans des sections<br />

longitudinales de la masse de coton. L’échantillon est retiré du tambour et l’opération,<br />

répétée deux à trois fois, assure un excellent mélange de la fibre. L’échantillon enfin<br />

prêt, peut être analysé.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 100

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