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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

et place, environ 120 centres d’égrenage constitués chacun d’égreneuses rudimentaires<br />

et de presses à bras, ont été installés à travers la zone historiquement productrice et ceci<br />

pour permettre l’expansion de la culture cotonnière avec des coûts de transport réduits.<br />

L’évolution du matériel rudimentaire a été stimulée par l’accroissement de la production,<br />

l’extension progressive du réseau routier et l’amélioration des moyens de transport. Elle<br />

s’est faite selon les étapes suivantes :<br />

• Remplacement des égreneuses rudimentaires par les égreneuses à 30 puis à 60<br />

scies entraînées par des petits moteurs à essence<br />

• Remplacement en 1930, des égreneuses à 60 scies par les premières égreneuses<br />

à 80 scies (capacité de 800 t/an) livrées par « Continental Gin Co »<br />

• En 1955, livraison par « Continental Gin Co » des égreneuses à 90 scies qui ont<br />

une plus grande productivité.<br />

Le résultat de cette amélioration du matériel d’égrenage est qu’à la veille de l’indépendance<br />

du pays, la <strong>RDC</strong> comptait au total 102 usines dont 48 au nord de l’équateur géographique,<br />

et 54 au sud. Cette évolution fut freinée par la chute de la production consécutive aux<br />

désordres politiques qui suivirent l’accession du pays à l’indépendance. A compter de<br />

ce moment-là, l’on assista à la fermeture de nombreuses usines en raison de l’inadéquation<br />

entre la capacité d’égrenage installée et la production cotonnière, avec une tendance<br />

à la concentration dans les zones les plus productives.<br />

Figure 23 : Vue de l’usine délabrée de N’Gandajika (Kasaï<br />

Oriental) installée dans le cadre du projet de remplacement<br />

des usines d’égrenage en <strong>RDC</strong>.<br />

Source : photo prise par la mission<br />

Face à cette situation, les Pouvoirs<br />

Publics, créèrent l’ONAFITEX en 1971.<br />

Le premier coup d’essai de cette<br />

structure étatique est apparu comme<br />

étant un coup de maître et ceci en<br />

raison de l’augmentation de 20% de<br />

la production au cours de la campagne<br />

qui a suivi sa création. Ce résultat<br />

laissait percevoir des lendemains<br />

meilleurs pour la production cotonnière<br />

et c’est dans cette perspective que<br />

le Gouvernement a entrepris un vaste<br />

projet de remplacement des usines<br />

par du matériel neuf plus performant.<br />

Ce projet, qui consistait à commander<br />

une trentaine d’usines clés en mains et à les installer dans les zones à haute production, a<br />

été un échec patent. En effet, après qu’elles aient été débarquées au port de Matadi<br />

dans la Province du Bas Congo, les pièces des machines ont été disséminées de<br />

façon désordonnée à travers différentes provinces, au point qu’aucune région n’a pu<br />

monter un seul prototype opérationnel de ces usines. La mission a pu observer dans le<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 79

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