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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

• Marquage : le marquage de chaque balle produite donne les informations suivantes :<br />

le numéro de l’usine d’égrenage selon un code de la CSCO, la campagne qui<br />

est désignée par une lettre (chaque hémisphère a sa lettre), le numéro de la<br />

balle et le sigle de la société cotonnière.<br />

Figure 22 : Graphique sur le processus d’égrenage<br />

A côté des machines d’égrenage, il existe des annexes dont la plus importante est la<br />

force motrice. Sans elle, il n’y a pas d’égrenage car c’est elle qui entraîne toutes les<br />

pièces rotatives grâce à de multiples courroies. Cette force est produite par des moteurs<br />

diesel de types Deutz, Fiat (à Titule), et surtout Crossley (Makongo, Wamaza, Dilolo,<br />

Luputa, Kongolo etc.…) dont les puissances varient de 60 à 100 cv. Des moteurs<br />

d’engins sont également utilisés pour pallier les pannes des premiers moteurs. Par<br />

exemple, un moteur de Caterpilar de 280 cv à Sandoa.<br />

6.1.2 Évolution de la capacité d’égrenage<br />

Le rôle principal joué par les sociétés cotonnières dans la filière, est d’égrener après achat,<br />

la totalité du coton graine produite par les planteurs. La primauté de ce rôle d’égrenage<br />

sur toutes les autres activités menées par les sociétés cotonnières, réside dans le fait<br />

que chacune d’elle soit aujourd’hui parrainée et même parfois gérée par l’industrie textile<br />

qui leur assigne un rôle de pourvoyeur de fibre.<br />

Il faut rappeler que l’activité d’égrenage a débuté au Congo en 1917, à Kibombo (Province<br />

du Maniema) et à Lusambo (Province du Kasaï Oriental) avec deux grandes usines<br />

entièrement automatisées et pourvues chacune de quatre égreneuses à 80 scies. Mais<br />

il y avait une nette inadéquation entre la production et les capacités installées. En lieu<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 78

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