Le rapport complet - Préfecture de la Côte-d'Or

femmes subissent de plein fouet le temps partiel imposé plus que choisi, les horaires décalés, et les multi-employeurs,tout en conservant majoritairement la garde des enfants, leur éducation, les services auxaînés, les tâches domestiques.La fragmentation des territoires et des emplois implique des " compétences " en mobilité de plus en plusimportantes que les plus vulnérables ne possèdent pas toujours. Le milieu rural a du mal à répondre auxattentes multiples de mobilité malgré des efforts de développement de l’intercommunalité et des transportsen commun.C’est pourquoi la DRDFE Bourgogne a soutenu plusieurs projets d’accès à l’emploi des femmes incluantles questions de mobilité, et le projet spécifique de l’association Pari dans la Nièvre.D’autres projets d’insertion professionnelle des femmes et de sensibilisation à des métiers " traditionnellementmasculins " ont été financés : à titre d’exemple, le chantier d’insertion " ethicofil " de l’associationAlter-Egaux 21, " métiers de l’industrie " avec l’AFPA 89, et la diversification de l’emploi des femmes versl’industrie de l’AFPI de la Nièvre.Par ailleurs un dispositif spécifique géré avec la DIRECCTE, le " mois stagiaires " permet de co-financerdes temps de formation pour des femmes privées d’emploi ou demandeurs d’emploi qui ne peuvent bénéficierde la rémunération de stage du régime conventionnel. Au total, en 2010, 166 mois stagiaires ontété rémunérés.B) L'ÉGALITÉ EN DROITS ET DIGNITÉ (206 002 € SOIT 52 % DU BUDGET)a) 152 637 € ont été attribués aux 4 Centres d’Information aux Droits des Femmes et des Fa -milles, les CIDFF(dont 133 682 € pour leur cœur de métier, l’information juridique gratuite des femmes) soit 39 % du budgetglobal de la DRDFE et 74 % de l’axe 3, égalité en droits et dignité. Ceux-ci accueillent individuellementles femmes afin de leur donner gratuitement une information juridique et selon les problèmes répertoriés,les orienter vers les structures concernées (par exemple vers Solidarité Femmes si elles subissentdes violences conjugales).b) En Côte d’or, le projet "Violence et genre"Est né en Bourgogne de la volonté de 5 partenaires associatifs (CIDFF, CEMEA, Fete, Le Pas, Solidarité-femmes)sous l'impulsion de la Délégation départementale aux droits des femmes et à l'égalité. Il apermis de sensibiliser et/ou former plus de 500 professionnel-les du territoire de la Côte d'Or au respectfilles/garçons, à l'éducation différenciée entre les sexes, aux différentes problématiques de violencesentre les sexes, etc. Le 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, un colloque" Violence et Genre " a été organisé.c) Solidarité Femmes 21Est financée pour la mise en œuvre du plan régional de formation des professionnels des secteurs desanté, justice, police, gendarmerie et social à la lutte contre les violences conjugales. Les formationsdans les quatre départements ont concerné encore cette année, plus d’une centaine de professionnels.Nos financements ont permis à l’association Solidarité Femmes 21 de poursuivre son action d’accueil defemmes victimes de violences conjugales - 10 permanences hebdomadaires en divers lieux de Côted’Or - d’hébergement et de logement. Cette association a également développé des actions de soutienpsychologique spécifique, groupes de parole pour femmes confrontées à la violence conjugale, aide àleurs enfants témoins de violence conjugale dans le cadre d’ateliers.D’autres associations sont financées pour accompagner les femmes victimes de violences ou leshommes auteurs de violences (en Côte d’Or, ALTHEA).d) Le 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmesEst l’occasion de sensibiliser le grand public à ce fléau dans chaque département : colloques, débats,82