Sur 42 candidatures, 17 <strong>la</strong>uréates ont reçu ce Prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vocation Scientifique et Technique <strong>de</strong>s Filles <strong>de</strong>1000 € en 2010. Ce prix a permis <strong>de</strong>puis sa création à près <strong>de</strong> 300 jeunes filles <strong>de</strong> percevoir unebourse. L’AFFDU (Association Française <strong>de</strong>s Femmes diplômées <strong>de</strong> l’Université) a complété ce prix parune dotation <strong>de</strong> 1500 € répartis à trois jeunes filles candidates supplémentaires.5) La sensibilisation <strong>de</strong>s employeurs aux obligations et atouts d’une politique d'Éga -lité professionnellea) La convention cadre régionale DRDFE-AGEFOS-PME BOURGOGNEUn accord cadre triennal a été signé le 29 mai 2009 entre le préfet <strong>de</strong> région et l’AGEFOS-PME afin <strong>de</strong>développer une démarche <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> l’égalité professionnelle et sa<strong>la</strong>riale dans les PME.<strong>Le</strong>s grands axes <strong>de</strong> l’accord :- Formation <strong>de</strong>s équipes AGEFOS à l’égalité entre les femmes et les hommes;- Promotion <strong>de</strong> l’égalité professionnelle auprès <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> formation et auprès <strong>de</strong>s entreprises<strong>de</strong> Bourgogne;- Accompagnement <strong>de</strong>s femmes tout au long <strong>de</strong> leur parcours professionnel;- Information <strong>de</strong>s entreprises sur les dispositifs en faveur <strong>de</strong> l’égalité professionnelle entre lesfemmes et les hommes;- Observation <strong>de</strong>s pratiques.b) <strong>Le</strong> partenariat avec <strong>la</strong> SCIC Féminin technique (FETE)Un réseau régional <strong>de</strong> signataires <strong>de</strong> chartes mixité égalité professionnelle " qui se traduit par :- <strong>Le</strong> développement du réseau <strong>de</strong> signataires <strong>de</strong>s chartes Égalité (160 au en décembre 2010), et ledéveloppement d’une approche structurée du territoire par bassin d’emploi (en lien avec les collectivitésterritoriales),- Des manifestations " Technifemmes " permettant d’orienter <strong>de</strong>s femmes en recherche d’emploi ouen reconversion vers <strong>de</strong>s secteurs d’activité techniques (majoritairement masculins),- Des séances <strong>de</strong> sensibilisation sur l’égalité professionnelle (Dijon),- Une sensibilisation –formation au genre (État, partenaires).c) L’action " améliorer l’insertion professionnelle <strong>de</strong>s femmes issues <strong>de</strong> l’immigration "S’est déployée sur les 4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, avec 3 grands axes :- Sensibilisation <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’emploi à <strong>la</strong> discrimination,- Coaching et p<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> jeunes femmes,- Dynamisation d’un groupe (Active) constitué <strong>de</strong> femmes issues <strong>de</strong> l’immigration.d) <strong>Le</strong>s Carrefours <strong>de</strong>s Carrières au FémininSe sont déroulés dans les 4 départements :- <strong>Le</strong> concept <strong>de</strong> ces carrefours est une rencontre individuelle entre <strong>de</strong>s jeunes filles et <strong>de</strong>s femmesen recherche d’orientation ou <strong>de</strong> projet professionnel et <strong>de</strong>s femmes exerçant <strong>de</strong>s métiers peu féminisés.- <strong>Le</strong>s métiers représentés sont porteurs d'emploi. La participation <strong>de</strong>s jeunes filles et <strong>de</strong>s parents estfacilitée par <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> ces carrefours un samedi matin. <strong>Le</strong>s lieux <strong>de</strong>s Carrefours bougent chaqueannée dans les départements afin <strong>de</strong> couvrir davantage <strong>de</strong> public sans oublier le milieu rural.6) <strong>Le</strong> Soutien à l’accès à <strong>la</strong> formation et à l’emploi <strong>de</strong>s femmesL’emploi à vie et à plein temps dans <strong>la</strong> même entreprise jusqu'à <strong>la</strong> retraite n’est plus d’actualité. <strong>Le</strong>s81
femmes subissent <strong>de</strong> plein fouet le temps partiel imposé plus que choisi, les horaires décalés, et les multi-employeurs,tout en conservant majoritairement <strong>la</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enfants, leur éducation, les services auxaînés, les tâches domestiques.La fragmentation <strong>de</strong>s territoires et <strong>de</strong>s emplois implique <strong>de</strong>s " compétences " en mobilité <strong>de</strong> plus en plusimportantes que les plus vulnérables ne possè<strong>de</strong>nt pas toujours. <strong>Le</strong> milieu rural a du mal à répondre auxattentes multiples <strong>de</strong> mobilité malgré <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’intercommunalité et <strong>de</strong>s transportsen commun.C’est pourquoi <strong>la</strong> DRDFE Bourgogne a soutenu plusieurs projets d’accès à l’emploi <strong>de</strong>s femmes incluantles questions <strong>de</strong> mobilité, et le projet spécifique <strong>de</strong> l’association Pari dans <strong>la</strong> Nièvre.D’autres projets d’insertion professionnelle <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>de</strong>s métiers " traditionnellementmasculins " ont été financés : à titre d’exemple, le chantier d’insertion " ethicofil " <strong>de</strong> l’associationAlter-Egaux 21, " métiers <strong>de</strong> l’industrie " avec l’AFPA 89, et <strong>la</strong> diversification <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong>s femmes versl’industrie <strong>de</strong> l’AFPI <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre.Par ailleurs un dispositif spécifique géré avec <strong>la</strong> DIRECCTE, le " mois stagiaires " permet <strong>de</strong> co-financer<strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> formation pour <strong>de</strong>s femmes privées d’emploi ou <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi qui ne peuvent bénéficier<strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong> stage du régime conventionnel. Au total, en 2010, 166 mois stagiaires ontété rémunérés.B) L'ÉGALITÉ EN DROITS ET DIGNITÉ (206 002 € SOIT 52 % DU BUDGET)a) 152 637 € ont été attribués aux 4 Centres d’Information aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et <strong>de</strong>s Fa -milles, les CIDFF(dont 133 682 € pour leur cœur <strong>de</strong> métier, l’information juridique gratuite <strong>de</strong>s femmes) soit 39 % du budgetglobal <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRDFE et 74 % <strong>de</strong> l’axe 3, égalité en droits et dignité. Ceux-ci accueillent individuellementles femmes afin <strong>de</strong> leur donner gratuitement une information juridique et selon les problèmes répertoriés,les orienter vers les structures concernées (par exemple vers Solidarité Femmes si elles subissent<strong>de</strong>s violences conjugales).b) En <strong>Côte</strong> d’or, le projet "Violence et genre"Est né en Bourgogne <strong>de</strong> <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> 5 partenaires associatifs (CIDFF, CEMEA, Fete, <strong>Le</strong> Pas, Solidarité-femmes)sous l'impulsion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation départementale aux droits <strong>de</strong>s femmes et à l'égalité. Il apermis <strong>de</strong> sensibiliser et/ou former plus <strong>de</strong> 500 professionnel-les du territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> au respectfilles/garçons, à l'éducation différenciée entre les sexes, aux différentes problématiques <strong>de</strong> violencesentre les sexes, etc. <strong>Le</strong> 25 novembre, journée <strong>de</strong> lutte contre les violences faites aux femmes, un colloque" Violence et Genre " a été organisé.c) Solidarité Femmes 21Est financée pour <strong>la</strong> mise en œuvre du p<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong>santé, justice, police, gendarmerie et social à <strong>la</strong> lutte contre les violences conjugales. <strong>Le</strong>s formationsdans les quatre départements ont concerné encore cette année, plus d’une centaine <strong>de</strong> professionnels.Nos financements ont permis à l’association Solidarité Femmes 21 <strong>de</strong> poursuivre son action d’accueil <strong>de</strong>femmes victimes <strong>de</strong> violences conjugales - 10 permanences hebdomadaires en divers lieux <strong>de</strong> <strong>Côte</strong>d’Or - d’hébergement et <strong>de</strong> logement. Cette association a également développé <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> soutienpsychologique spécifique, groupes <strong>de</strong> parole pour femmes confrontées à <strong>la</strong> violence conjugale, ai<strong>de</strong> àleurs enfants témoins <strong>de</strong> violence conjugale dans le cadre d’ateliers.D’autres associations sont financées pour accompagner les femmes victimes <strong>de</strong> violences ou leshommes auteurs <strong>de</strong> violences (en <strong>Côte</strong> d’Or, ALTHEA).d) <strong>Le</strong> 25 novembre, journée <strong>de</strong> lutte contre les violences faites aux femmesEst l’occasion <strong>de</strong> sensibiliser le grand public à ce fléau dans chaque département : colloques, débats,82