Le rapport complet - Préfecture de la Côte-d'Or

cette procédure . Ce sont au total 295 billets escomptés auprès de 7 banques pour un encours moyenmensuel de 51 000 k€.Intervention orge :Il a été présenté 71 offres pour un total de 173 000 tonnes (14 % du national) Près de la moitié sont ac -tuellement stockées dans 6 sites régionaux.a) S'agissant des filières animalesl'État a poursuivi son accompagnement des programmes d'appuis techniques aux éleveurs (80 % descrédits) ainsi que de l'animation technique nécessaire à leur mise en œuvre. L'amélioration des pratiquesd'élevage demeure la thématique prédominante, avec comme items l'acquisition de référencestechnico-économiques (hors-sol), l'adaptation des exploitations porcines au Guide des Bonnes Pratiquesd'Hygiène, la maîtrise des consommations énergétiques dans les bâtiments d'élevage, la sécurité despersonnes dans les exploitations (protection lors de la manipulation des animaux), l'amélioration de laproduction fermière fromagère. S'agissant des démarches de segmentation des marchés, l'État va audelàdésormais du seul secteur ovin pour s'ouvrir aux filières bovine et porcine (production biologique).Les problématiques régionales des filières de bovins allaitants et de lait de chèvre constituent enfin lesautres domaines d'intervention.Dans la filière équine, les crédits État CPER ont soutenu 14 projets à hauteur de 146 k€, sur des actionsde formation et d'animation de la filière ainsi que pour la promotion et la valorisation des produits d'élevagebourguignons.Au total, près de 450 000 € ont été affectés par l'État dans le cadre du contrat de Projets en faveur desfilières animales.En complément, dans le cadre de la rénovation nationale des programmes d'appuis techniques, la filièreovine en région Bourgogne a bénéficié de la part de FranceAgriMer d'une enveloppe additionnelle de147 150 €, voyant ainsi tripler sur une année l'effort financier de l'État. Une partie de cette dotation aaussi permis d'accompagner une quarantaine d'éleveurs dans des projets d'investissements liés à lathématique " identification électronique des animaux ", qui devraient leur permettre de renforcer la productivitéde leur travail.Quant aux cotations des Gros Bovins Entrée Abattoirs, la tension sur la filière bovine au cours de l'année2010 a amené la DRAAF (SRFAM et SRISE (Service Statistique)) à modifier sensiblement son interventionconcernant les commissions hebdomadaires qui se sont tenues de manière plénière pendant tout ledernier trimestre de l'année, amenant une charge supplémentaire pour les services et la direction de laDRAAF.En ce qui concerne la filière forêt-bois, à noter la préparation et la validation en CAR (Comité de l'AdministrationRégionale) d'une stratégie régionale et d'orientations prioritaires ; la procédure en cours d'approbationde la Directive régionale d'aménagement (DRA) pour les forêts domaniales ainsi que du Schémarégional d'aménagement (SRA) pour les forêts des collectivités ; le lancement d'une nouvelle étudesur la ressource résineuse en lien avec des implantations industrielles de sciage ; la poursuite de la préparationdes " Annexes vertes " au schéma régional de gestion sylvicole ; l'organisation d'une tableronde sur la diversité génétique des régénérations naturelles de douglas, ont notamment permis de mobiliserles acteurs sur les principaux enjeux et les priorités de la filière pour les années à venir.La poursuite des actions du Parc Naturel Régional du Morvan pour la mise en œuvre de la 2ème générationde la Charte Forestière du Morvan, a permis de finaliser de nouveaux " contrats-forêt " en lienavec l'animation du " plan de développement de massif " du Haut-Folin. " . Deux nouvelles chartes ontété signées (Pays Seine-et-Tilles, Châtillonnais) et une nouvelle charte est à l'étude dans le Clunisois.Les préoccupations liées au développement de l'utilisation de la biomasse et notamment du bois-énergierestent très présentes, notamment avec les réflexions sur la disponibilité de ressource pour le bois-énergie,ainsi que les avis élaborés par la cellule biomasse pour les projets de co-génération déposés au titrede l'appel d'offres BCIAT ; mais faute d’animation suffisante dans les territoires, le nombre de chaudières-boisinstallées reste encore beaucoup trop limité.b) En matière d'aide aux investissements agroalimentairesL'engagement des programmes particuliers financés sur le FEAGA et mis en place suite à la restructura-55