Le rapport complet - Préfecture de la Côte-d'Or

LEGTA : Lycée d'Enseignement Général et Technologique Agricole,LPA : Lycée Professionnel Agricole,CNEAP : Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé,UNREP : Union National Rurale d'Éducation et de Promotion,UNMFREO : Union Nationale des Maisons Familiales Rurales.Pour l'année scolaire 2010-2011, l’enseignement agricole de Bourgogne accueille 6 583 élèves (ce quireprésente 4% des effectifs de l’enseignement technique agricole métropolitain) dans 35 établissementsdont 14 lycées publics, centres constitutifs de 10 établissements publics locaux d’enseignement et deformation professionnelle agricoles (EPLEFPA), et 21 établissements privés sous contrat (8 lycées privésà temps plein et 13 maisons familiales) :- 3 440 élèves dans les 14 lycées publics, soit plus de 52% des effectifs (contre moins de 37% enmoyenne nationale), accueillis dans 9 LEGTA (dont 1 fonctionne sur 2 sites : Nevers-Cosne) et 5LPA ;- 3 143 élèves dans les 21 établissements privés, soit 48% des effectifs principalement scolarisésdans les établissements du rythme approprié (57% des effectifs du privé), accueillis dans :. 8 lycées privés à temps plein dont 7 affiliés au CNEAP et 1 affilié à l’UNREP (1 361 élèves),. 13 établissements du rythme approprié (" maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation– MFREO ") affiliés à l’UNMFREO (1 782 élèves).La rentrée scolaire de septembre 2010 s’est effectuée dans un contexte de quasi-stabilité des effectifs, àl'exception de l'établissement privé affilié à l'UNREP qui perd 29 élèves.La part des élèves internes est importante : 64% et supérieure à la moyenne nationale qui est de 57%. Ilen est de même en ce qui concerne la part des enfants d’agriculteurs : 15% en moyenne régionale etmême 21% dans le public contre un peu plus de 12% au niveau national.Les effectifs de l’apprentissage, depuis longtemps importants en Bourgogne (en décembre 2010, prèsde 1 450 apprentis – diplômes " agricoles " uniquement – dont près de 90% accueillis dans des CFA publics),sont en diminution mais continuent à représenter une part conséquente des jeunes qui suiventune formation professionnelle de l’enseignement technique agricole (près de 1 sur 4).Débutée fin 2009, la préparation de la rentrée scolaire 2010 a été effectuée à nouveau dans un cadrebudgétaire contraint alors qu'il fallait prévoir l'accueil de la double génération des secondes professionnellesdu baccalauréat professionnel en 3 ans, ouvertes à la rentrée 2009, et des sortants des cyclesBEPA qui fermaient à la rentrée 2010. Ainsi, dans plusieurs établissements, il a fallu faire fonctionner àla rentrée 2010 deux classes de première du même baccalauréat professionnel.Concernant la rénovation de la voie professionnelle, débutée à la partir de la rentrée 2009, il n'y a eu aucunnouveau secteur professionnel concerné à la rentrée 2010 et les évolutions ont consisté pour l'essentielen la poursuite de la mise en œuvre des décisions prises pour la rentrée 2009. La réforme du lycée,débutant pour la classe de seconde générale et technologique à partir de la rentrée 2010, s'est appliquéeaussi aux établissements concernés de l'enseignement (essentiellement les lycées publics).Les décisions d’ouverture et de fermeture de classes sont déconcentrées et prises par la DRAAF, autoritéacadémique pour l’enseignement technique agricole, avec toutefois un avis ministériel pour les formationsà enjeux particuliers dont font partie les BTSA. Comme les années précédentes, les ajustementsde la carte des formations ont été effectués en tenant compte des équilibres territoriaux et des compétencesde chaque établissement. Comme chaque année, la signature avec le Conseil régional de laconvention annuelle d’application du programme régional de développement des formations professionnelles(PRDF) a abouti sans difficultés.Un important travail de recueil d'informations et de contributions a été lancé en avril 2010 pour construirele nouveau projet régional de l'enseignement agricole en vue de son adoption, après avis des instancesconsultatives, début 2011. L'ensemble des acteurs et des partenaires de l'enseignement technique agricolese sont fortement mobilisés ; ce travail a nécessité une grande implication du service.45