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Le Strapontin du Service éducatif 3 trimestre - Académie d'Amiens

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3 e <strong>trimestre</strong><br />

L’édito<br />

<strong>Le</strong> <strong>Strapontin</strong> <strong>du</strong> <strong>Service</strong> é<strong>du</strong>catif<br />

Pour clore cette belle saison 2009-2010, la Maison de la Culture vous convie à travers sa programmation <strong>du</strong> troisième<br />

<strong>trimestre</strong> à trois grands rendez-vous :<br />

un parcours chorégraphique d’exception : <strong>Le</strong> Sacre <strong>du</strong> Printemps (Marie CHOUINARD), Out of Context (Alain<br />

PLATEL), Neige (Michèle Anne DE MEY) sur la musique de la 7 e de Beethoven, sans oublier le Récital (Danse<br />

Hip-Hop).<br />

Des moments musicaux d’une très grande intensité à travers trois merveilleux concertos servis par trois solistes<br />

renommés : <strong>Le</strong> Concerto pour violon de Beethoven avec Augustin DUMAY, le Concerto pour piano de<br />

SCHUMANN avec Bruno L.GELBER, le Concerto pour clarinette de MOZART avec Pascal MORAGUES, tous les<br />

trois accompagnés par l’Orchestre de Picardie.<br />

Des rencontres de théâtre avec la création de Ciseaux, papier, caillou de Daniel KEENE / mise en scène de<br />

Daniel JEANNETEAU et Marie-Christine SOMA, Oui dit le très jeune homme de Gertrude STEIN / mise en scène<br />

de Ludovic LAGARDE ou Tristan et …de Matthieu BAUER.<br />

En espérant que ce deuxième numéro <strong>du</strong> <strong>Strapontin</strong>, newsletter, vous donnera l’envie de venir partager à la<br />

« Maison » ces grands moments, nous vous souhaitons une fin d’année scolaire très riche en émotions artistiques.


Théâtre musique cinéma danse cirque exposition archives<br />

<strong>Le</strong>s spectacles <strong>du</strong> 3 e <strong>trimestre</strong><br />

Danse <strong>Le</strong> Sacre <strong>du</strong> Printemps<br />

Prélude à l’après-midi d’un Faune collège, lycée<br />

Chorégraphie : Marie CHOUINARD<br />

19/04 à 20H30<br />

grand théâtre 1H10<br />

Aujourd’hui encore, le Sacre <strong>du</strong> Printemps, l’une des œuvres les plus importantes <strong>du</strong> XXe siècle, voire de<br />

l’histoire de la musique, continue de passionner le monde de l’Art et ne cesse de résonner de par le monde.<br />

« …J'ai mis au premier plan les bois, plus secs, plus nets, moins riches d'expressions faciles et, par cela même,<br />

plus émouvants à mon gré. En somme, j'ai voulu exprimer la crainte panique de la nature pour la beauté qui<br />

s’élève, une terreur sacrée devant le soleil de midi, une sorte de cri de Pan ; la matière musicale elle-même se -<br />

gonfle, grandit, se répand. Chaque instrument est comme un bourgeon qui pousse sur l’écorce d’un arbre<br />

séculaire ; il fait partie d'un formidable ensemble. Et tout l’orchestre, tout cet ensemble, doit avoir la signification<br />

<strong>du</strong> printemps qui naît. » Igor STRAVINSKY<br />

L’exigence de la perfection, la rigueur de l’écriture, l’inventivité des lumières et des costumes qui caractérisent<br />

le travail chorégraphique de la Canadienne Marie Chouinard, pour qui «toute forme est le déploiement dans<br />

l’espace d’un élan vital particulier», ne pouvaient que révéler un autre pan de cette œuvre majeure. La partition<br />

de Stravinsky à laquelle se sont confrontés tant d’artistes et non des moindres, est une véritable source<br />

d’énergie et d’inspiration pour Marie Chouinard qui propose, à la fois en écho et en contrepoint de la musique,<br />

une chorégraphie vigoureuse et exaltée où elle tente de faire s’exprimer la singularité de chaque danseur.<br />

Autre œuvre majeure de l’histoire de la danse, Prélude à l’après-midi<br />

d’un faune ouvrira la soirée. Debussy parvient à construire en moins de dix minutes un monde habité d’une<br />

sensualité nouvelle et dont la mélodie hante et échappe sans cesse, comme un songe que l’on croit avoir rêvé.<br />

Dossier pédagogique Site MCA Musique


théâtre CISEAUX, PAPIER, CAILLOU collège, lycée<br />

de Daniel Keene<br />

mise en scène, scénographie et lumières: Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma<br />

petit théâtre 20 et 22 /04 à 19h30 ; 21/04 à 20h30 1h30<br />

« L'origine de la pièce est très simple ; elle m’a été inspirée par l'expression que j’ai vue sur le visage d'un homme. Cet<br />

homme, je l’avais croisé à plusieurs reprises. Ses deux petits enfants, un garçon et une fille, fréquentaient la même école<br />

que le plus jeune de mes fils. J'attendais devant la grille de l'école pour récupérer mon fils à la fin de la journée. Cet<br />

homme, appelons-le K., attendait lui aussi. Il avait dans les quarante-cinq ans et portait une salopette grise. Il boitait<br />

légèrement. Nous nous sommes salués d'un signe de tête. Quand ses deux petits enfants ont franchi la grille en courant, il<br />

s'est penché et a pris la petite fille dans ses bras. Son fils s'agrippait à sa jambe. Tous les deux parlaient en même temps,<br />

racontant leur jour d'école à leur père. Il y avait beaucoup d'autres parents qui se pressaient autour de la grille. Deux<br />

femmes non loin parlaient justement de K. Elles avaient appris qu'il avait per<strong>du</strong> son travail récemment. <strong>Le</strong>s enfants<br />

continuaient de franchir la grille, s'agglutinant autour des a<strong>du</strong>ltes, riant, criant, courant, heureux que leur jour d'école ait<br />

pris fin. Quelqu'un derrière moi a lancé le nom de K. Il s'est retourné et j'ai vu sur son visage une expression difficile à<br />

décrire. Son visage paraissait terriblement nu, terriblement ouvert ; rien n'y était dissimulé. Son expression était celle d’un<br />

homme à la fois innocent et vaincu, plein d'espoir et pourtant per<strong>du</strong>. C'était l'expression d'un jeune garçon, mais pleine<br />

d'une espèce de lassitude et de résignation. Il se tenait là, au milieu d'un océan d'enfants, à côté des deux qu'il aimait,<br />

mais pour moi c'était comme si la plus infime rafale de vent pouvait l'emporter, qu'une averse suffirait à le dissoudre. Il<br />

avait l'air d'un homme aussi fragile que <strong>du</strong> papier. Son visage ensuite ne m'a plus quitté, pendant des semaines. J’ai même<br />

rêvé de lui. Dans mon rêve, il était seul, marchant quelque part, dans un lieu que je ne reconnaissais pas, vêtu de sa<br />

salopette grise, boitant légèrement. Je ne savais pas où il allait. Mais je me sentais obligé de le suivre.<br />

Mon plus vif désir quand j'ai commencé à écrire ciseaux, papier, caillou, c’était de créer un personnage dont on puisse dire<br />

que c'est « un homme bien », quelqu'un dont la famille comptait plus que tout, qui était fier de pouvoir prendre soin<br />

d'elle. Quand un tel homme perd son travail, il perd beaucoup plus que ça. Il perd le sens de ce qu’il vaut, il perd la réalité<br />

qui le définit. Il doit essayer de se recréer. Comment peut-il faire ça ? De quels outils dispose-t-il ? Il doit s'atteler à la<br />

tâche les mains vides. Il doit créer quelque chose à partir de rien, c'est <strong>du</strong> moins ce qu'il doit ressentir.<br />

Je voulais que le tailleur de pierre de ciseaux, papier, caillou ressemble à K., mais pas littéralement ; je voulais que le<br />

tailleur de pierre soit aussi nu et fragile, aussi innocent, aussi per<strong>du</strong>. Je voulais créer quelque chose qui donne un sens à<br />

cette expression que j'avais vue si fugitivement sur le visage de K., une expression qui me semblait raconter l'histoire de sa<br />

vie. » D.KEENE<br />

« Si le seul outil dont vous disposez est un marteau, chaque problème ressemblera à un clou. » Mark TWAIN<br />

Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande. Dossier de presse<br />

<strong>Le</strong> 21 avril, à l’issue de la représentation, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public.


Photo : Gabriela Brendenstein<br />

musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE collège, lycée<br />

direction : EN SHAO<br />

23/04 à 20h30<br />

grand théâtre<br />

violon soliste: Augustin Dumay<br />

Wu Zuqiang , The Moon's Reflection on ErQuan - extraits<br />

Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon<br />

Ralph Vaughan Williams, Symphonie n°5<br />

Nationalité <strong>du</strong> chef invité par l’Orchestre de Picardie oblige, c’est par une chanson chinoise que débute<br />

le concert. Une chanson devenue très populaire en Chine dans une orchestration pour corde de Wu<br />

Zukiang, qui sera magistralement dirigée par En Shao. Né a Tianjin, en Chine, En Shao commence le<br />

piano à quatre ans et le violon un an plus tard. Dès l’âge de dix-huit ans, il travaille comme<br />

compositeur, pianiste et percussionniste. Parallèlement à une carrière brillante dans son pays, En Shao<br />

se voit décerner plusieurs grandes bourses en Europe, et remporte de nombreux prix jusqu'à ce qu’il<br />

dirige les orchestres les plus prestigieux au monde. Aujourd’hui, En Shao est chef principal de<br />

l’Orchestre symphonique de la RTV de Slovénie, directeur musical et chef principal de l’Orchestre<br />

chinois de Taipei et principal chef invité de l’Orchestre symphonique national de Chine. À ses côtés et<br />

pour interpréter ensuite l’immense Concerto en ré majeur de Beethoven, Augustin Dumay, l’un des<br />

violonistes les plus raffinés et intelligents d’aujourd’hui, nous fera l’honneur de sa visite. Pour conclure<br />

une si belle soirée, seule une perle rare pouvait être de mise, la Symphonie n°5 de Ralph Vaughan<br />

Williams, véritable pastorale des grands espaces, à la fois vivifiante et chaleureuse. Une œuvre qui<br />

figure parmi les plus représentatives de l’univers <strong>du</strong> maître britannique.


«Augustin Dumay, un nouvel enchanteur : précis, chatoyant et chantant. D'une remarquable<br />

cohérence et de cette grande élégance, Augustin Dumay s'autorise des moments d'émotion d'une<br />

exceptionnelle intériorité.» Xavier Flament - <strong>Le</strong> Soir<br />

Orchestre de Picardie<br />

<strong>Le</strong> Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven est l’un des piliers, avec ceux de Mendelssohn,<br />

Brahms et Tchaïkovski, des grands concertos pour violon <strong>du</strong> XIXe siècle. Il fut composé en novembre<br />

et décembre 1806, en quelques semaines. Il appartient à une période créative très importante et très<br />

féconde : c'est <strong>du</strong>rant ces années que Beethoven composa la Symphonie Eroïca , le Triple Concerto, le<br />

Quatrième Concerto pour piano, les Quatuors Rasumowsky, la Quatrième Symphonie, l'Ouverture<br />

Coriolan…<strong>Le</strong> Concerto pour violon exprime le côté lyrique de la personnalité musicale de Beethoven.<br />

"La mélodie se répand avec une sérénité divine... envahie de la pure harmonie de ré majeur" (Riezler)<br />

<strong>Le</strong> dédicataire en est Franz Clement, directeur d'orchestre <strong>du</strong> Theater an der Wien et violoniste célèbre<br />

à l'époque, qui avait commandé l'œuvre pour des concerts de Noël. La première a lieu le 23 décembre<br />

1806 à ce même théâtre, sous l'archet <strong>du</strong> dédicataire. Il semble que l'achèvement de son écriture ait<br />

précédé de peu le concert, obligeant le soliste à faire <strong>du</strong> déchiffrage en direct. Il joua d'ailleurs ce<br />

concerto en deux parties séparées par d'autres pièces de son crû, ce qui n'était guère le meilleur<br />

moyen pour que le public puisse apprécier le concerto ! La partition est publiée en août 1808, cette<br />

fois-ci avec une dédicace à son ami, Stephan von Breuning.<br />

C’est le violoniste Joseph Joachim qui redécouvrit l’œuvre en 1844 et la joua à Londres sous la<br />

direction de Felix Mendelssohn-Bartholdy.<br />

<strong>Le</strong>s cadences les plus souvent jouées sont celles de Fritz Kreisler.<br />

Il existe une transcription pour piano de ce concerto, datant de 1808 écrite par Beethoven et dédiée à<br />

la femme de Stephan von Breuning.


Photo :M.Cavalca<br />

Danse RÉCITAL collège, lycée<br />

Direction artistique Mourad MERZOUKI<br />

29/04 à 19H30<br />

scolaires 29/04 à 14H30 30/04 à 14H30<br />

grand théâtre 1H<br />

La première étincelle. Celle qui ouvre les portes de l’imaginaire Et vous pousse à créer. Inventer un<br />

nouveau territoire. Un espace encore vierge où se croisent les sons, des gestes, des mouvements<br />

jusque-là séparés…» Un brin poète, Mourad Merzouki le chorégraphe de la compagnie Käfig, une<br />

institution désormais dans le monde de la danse contemporaine à tendance hip-hop, s'est lancé, avec<br />

Récital, le défi de confronter deux mondes en tout point opposés, la musique classique et la danse hiphop,<br />

les stridences d’un concerto et les élans guerriers des battles. Depuis 1996, Mourad Merzouki n’a<br />

eu de cesse de renouveler le langage hip-hop, en le provoquant, en le détournant de son sens premier<br />

afin de le porter sur scène, avec une grande diversité chorégraphique, scénographique et esthétique.<br />

Loin de tous les stéréotypes sociaux et sans renier ses origines, la compagnie a permis au hip-hop<br />

d’accéder à des publics d’origines aussi diverses que les danseurs eux-mêmes. Un travail de longue<br />

haleine qui permet au chorégraphe de revendiquer, à chaque pièce, la création d’un spectacle total,<br />

extirpant enfin le hip-hop d’une seule référence qui serait celle <strong>du</strong> social et de l’exclusion pour lui<br />

donner une véritable dimension artistique. Un esprit qui traverse toutes les créations de son<br />

répertoire, quand l’idée <strong>du</strong> partage n’est pas seulement l’apanage de politiciens en mal d’électorat<br />

mais devient une philosophie dansée.<br />

«<strong>Le</strong> groupe Käfig, propose un récital où les danseurs et le musicien Franck II Louise s’emparent des<br />

partitions classiques. <strong>Le</strong>ur spectacle réglé comme <strong>du</strong> papier à musique, fait preuve à la fois d’une<br />

grande qualité technique et d’un sens certain de la composition. Hip-hop, acrobatie, danse<br />

contemporaine, Käfig ne craint pas les barrières.» Marie Christine Vernay – Libération<br />

Livret d’accompagnement jeune public site MCA Danse<br />

Rencontre avec les artistes à l’issue de chaque représentation.


Photo : Denis ROUVRE<br />

musique classique récital lyrique MARIE-NICOLE LEMIEUX<br />

germanistes, lycée option musique<br />

04/05 20h30<br />

grand théâtre<br />

accompagné au piano par: Daniel Blumenthal<br />

programme: Robert Schumann, Frauenliebe und leben<br />

Johannes Brahms, Lieder<br />

Richard Wagner, Wesendoncklieder<br />

Drôle, généreuse, passionnée, chaleureuse : pléthorique. Avec la voix la plus rare qui soit, contralto, la plus<br />

grave des tessitures de femme, mais sans rien de caverneux ou de charbonneux, une voix claire et homogène <strong>du</strong><br />

grave à l’aigu, Marie-Nicole <strong>Le</strong>mieux est aussi une musicienne accomplie et une actrice impayable. Considérée<br />

aujourd’hui au Québec comme un «trésor national», elle est la première Canadienne, en 2000, à remporter le<br />

Premier Prix au Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux l’a fait connaître<br />

<strong>du</strong> milieu international et lui a permis de se pro<strong>du</strong>ire tant en récitals qu’en concerts. Invitée dans de nombreux<br />

pays d'Europe, en Amérique <strong>du</strong> Nord, elle a chanté dans des salles et des festivals de haute renommée,<br />

interprétant des rôles chez Berlioz, Debussy, Haendel, Honegger, Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Vivaldi et<br />

Wagner. Schuman, Brahms et Wagner sont au programme de cette fabuleuse soirée en compagnie de cette<br />

cantatrice qui a su garder la fraîcheur et l’enthousiasme de son enfance à Chicoutimi…<br />

«La jeune canadienne a provoqué le délire par la beauté incomparable de sa voix, sa musicalité, sa noblesse et<br />

sa liberté incomparables.» La Libre Belgique «Elle fait admirer une ligne de chant pure, une tenue de souffle<br />

exceptionnelle, un art estimable de l'ornementation et, surtout, un engagement dramatique qui nous change<br />

des lectures un rien castrées ou trop neutres de maints contre-ténors à la mode.» Jean-Luc Marcia - La Croix.<br />

Dossier de presse


musique fanfare KOCANI ORKESTAR, gypsy brass band<br />

collège, lycée<br />

05/05 20h30<br />

grand théâtre 1h30<br />

Trompettes, tubas, clarinettes, saxos et percussions enflamment la scène et forment une puissante et guillerette<br />

fanfare, célébrant dans la joie et les effusions intempestives les grandeurs, misères et petits bonheurs de la vie<br />

ordinaire. Originaire de Macédoine, de Kocani exactement, cette bande de gais lurons s’est inventé un<br />

répertoire ludique et éclectique à la croisée des danses traditionnelles macédoniennes, des staccatos gitans, des<br />

rythmes bulgares et des influences turquo-orientales. Une fois lancés, et peut-être pour ne pas s’enfermer<br />

totalement dans le folklore bon teint qui plaît tant aux instituts culturels de par le monde, ces fous de la fanfare<br />

ont ouvert quelques portes sur la différence, convoquant à la fête ambiance latine, modernité pop et<br />

profondeur jazz. À l’image de leur musique, les gars <strong>du</strong> Kocani Orkestar aiment se mêler à leur public, entraînant<br />

dans leurs déambulations fanfaresques une humanité en mal d’aimer, de bouger et de se toucher, n’étant<br />

toutefois pas effrayée par le mal de mer. Embruns violents, sentiments désarmants, ce voyage balkanique et<br />

volcanique est une invitation à la démesure, aux passions franches et à l’évacuation sans concession des<br />

mauvaises et sombres humeurs de la routine routinière ! Une soirée qui, sans aucun doute, se poursuivra avec<br />

le public par la traditionnelle invitation <strong>du</strong> Kocani Orkestar à le suivre dans le hall pour prolonger la fête.<br />

«Folie, tsointsoins poisseux, solos déchirants, liberté : entre flamenco et free jazz, fanfares turques et lyrisme<br />

slave, cette musique tsigane de macédoine déroute et fascine.» Libération<br />

Dossier de presse<br />

Video : Crammed Series - Kocani Orkestar


Photo : Arnold JEROCKI<br />

théâtre Oui dit le très jeune homme collège, lycée<br />

de Gertrude STEIN<br />

mise en scène : Ludovic LAGARDE<br />

petit théâtre 6 mai / 19h30 7 mai /20h30 1h30<br />

Du haut d’un petit village Savoyard où «la papesse de l’avant-garde» s’était réfugiée avec sa compagne Alice B.<br />

Toklas en 1939 pour y passer la guerre, la dame de lettres collectionneuse d’art contemporain, notamment<br />

Picasso et Matisse, regarde de son œil américain francophile les vicissitudes des «gens» face à l’irréalité de cette<br />

seconde secousse planétaire. Gertrude Stein avait déjà passé le premier opus guerrier qui secoua l’Europe sur<br />

les routes de l’est de la France, à bord d’un véhicule Ford siglé Croix-Rouge, à soigner les blessés de l’armée<br />

française. Oui dit le très jeune homme, et son personnage principal Ferdinand, établit avec humanisme et une<br />

grande sincérité la difficulté à vivre sous l’occupation. <strong>Le</strong> maquis ? La collaboration ? La résistance passive ?<br />

Ferdinand a 19 ans, il est à l’âge où sa carte de rationnement lui donne le droit d’avoir et des cigarettes et <strong>du</strong><br />

chocolat. Mais que veut-il au juste ? Créé au Festival d’Avignon en 2004, ce spectacle mis en scène par Ludovic<br />

Lagarde, aujourd’hui Directeur <strong>du</strong> Centre Dramatique de Reims, est un bijou de précision et de justesse.<br />

«Ainsi s’écrit et se rejoue, devant nos yeux, le dilemme de l’Histoire que, sous son apparente légèreté, le travail commun<br />

d’Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde et des comédiens mène remarquablement là où il doit aller : vers le questionnement<br />

nécessaire de la mémoire.» Brigitte Salino - <strong>Le</strong> Monde<br />

«Mine de rien, Gertrude Stein a composé la seule œuvre dramatique digne de ce nom sur l’occupation. <strong>Le</strong>s interprètes<br />

avancent leurs pions respectifs sur un théâtre des idées propres à ces années noires. La représentation est porteuse d’une<br />

espèce de froide jubilation, celle de l’intelligence en marche au cours de stations répétitives, qui constituent un facteur<br />

supplémentaire d’humour.» Jean Pierre Léonardini - L’Humanité<br />

Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande<br />

<strong>Le</strong> 6 Mai, à l’issue de la représentation, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public.


Photo : Rosalba<br />

Danse OUT OF CONTEXT lycée<br />

Concept et mise en scène : Alain PLATEL<br />

10/05 à 20H30<br />

11/05 19H30<br />

grand théâtre<br />

Nouvelle création <strong>du</strong> maître de la danse belge, Alain Platel, Out of Context envisage la scène comme<br />

un lieu d’urgence pour les corps en extase ! Depuis quelques années et plusieurs créations, Alain Platel<br />

file une même thématique : «le corps dans un état d’hystérie». L’hystérie vue non pas comme une<br />

pathologie, mais comme l’expression d’une hypersensibilité face à la «grande» vie. Là où les mots<br />

manquent pour exprimer un monde affectif intérieur, le corps prend le relais. Ainsi depuis vsprs,<br />

présenté en 2007 à la Maison de la Culture <strong>d'Amiens</strong>, Alain Platel développe avec ses danseurs un<br />

langage corporel basé sur ce constat. La danse a probablement eu cette fonction depuis tout temps : la<br />

volonté de tra<strong>du</strong>ire physiquement des sentiments trop forts. Dans certains cas - on pense à la danse<br />

qui recherche et provoque la transe -, le lien avec le corps poussé à l’état d'hystérie est même très<br />

direct. C'est pourquoi, depuis quelques années, le chorégraphe collabore avec des virtuoses <strong>du</strong><br />

mouvement, car d'une étrange manière, ils sont capables de tra<strong>du</strong>ire physiquement cet état d'extrême<br />

sensibilité, transformant la scène en lieu d'urgence et portant le(s) corps vers l'extase. «La peur ou la<br />

gêne qu’éprouve une personne voyant un corps dans cet état est souvent grande. Je pense toutefois<br />

qu’il est bon de le regarder, de pouvoir le voir de plus près. Cela nous aide à comprendre que ce genre<br />

de comportement, ainsi que d’autres formes de comportement étrange, extrême et provoquant, font<br />

partie de notre condition humaine.» Alain Platel<br />

<strong>Le</strong> 11 mai, à l’issue <strong>du</strong> spectacle, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public.<br />

site MCA Danse


Photo : Gabriela Brendenstein<br />

musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE collège, lycée<br />

direction : YOAV TALMI<br />

18/05 à 20h30<br />

grand théâtre<br />

piano soliste: Bruno <strong>Le</strong>onardo Gelber<br />

programme: Robert Schumann / Yoav Talmi Kinderszenen<br />

Robert Schumann, Concerto pour piano en la mineur op.54<br />

Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie n°40 K550 en sol mineur<br />

Au mois de mai, il plaît à l’Orchestre de Picardie de se consacrer à un programme largement schumannien afin<br />

de célébrer le bicentenaire de la naissance <strong>du</strong> compositeur. <strong>Le</strong> chef invité pour l’occasion, Yoav Talmi, célèbre et<br />

reconnu des deux côtés de l’Océan Atlantique, actuellement directeur artistique et Chef d’orchestre <strong>du</strong> Québec<br />

Symphony Orchestra et premier chef invité de l’Orchestre de Chambre d’Israël à Tel-Aviv, dévoilera sa vision<br />

toute personnelle et sa propre version orchestrale des Scènes d’Enfants. De son côté, le légendaire pianiste<br />

argentin, Bruno <strong>Le</strong>onardo Gelber, dont le public amiénois a déjà pu apprécier la fougue, le feu et l’élégance,<br />

fêtera son retour en France et ses retrouvailles avec l’Orchestre de Picardie, en interprétant le sublime concerto<br />

en la mineur, le plus beau peut-être de tous les concertos romantiques pour piano… Ultime hommage s’il en est,<br />

l’Orchestre de Picardie, Sous la direction de Yoav Talmi, interprétera la tendre et tragique «Quarantième» de<br />

Wolfgang Amadeus Mozart, une des plus extraordinaires symphonies jamais écrites, vénérée par les plus grands<br />

musiciens romantiques, Schumann en tête !<br />

«Bruno <strong>Le</strong>onardo Gelber est de ces artistes qui nous apprennent toujours sur les œuvres que nous pensions le<br />

mieux connaître et dont l’avenir, nous le savons, est encore riche d’enseignements.» Clarendon - <strong>Le</strong> Figaro<br />

«Musicien dans l’âme, Bruno <strong>Le</strong>onardo Gelber a la capacité d’hypnotiser par son engagement incendiaire<br />

comme s’il mettait, à chaque concert, sa vie en jeu.» Michel <strong>Le</strong> Naour – Cadences


Présentation de l’œuvre<br />

En 1841 « Schumann commence pour Clara une Fantaisie en la mineur pour piano et orchestre. Conçue comme<br />

achevée, cette œuvre sera cependant complétée en 1845 par un Intermezzo et Finale et deviendra le Concerto<br />

pour piano et orchestre opus 54, l'un des chefs-d’œuvre de Schumann. Composition tout intérieure, aussi<br />

éloignée <strong>du</strong> dramatisme des concertos beethoveniens que de la pure virtuosité recherche à l'époque, l'opus 54<br />

est, selon la propre expression de Schumann, "quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande<br />

sonate". <strong>Le</strong> piano ne s'oppose pas à la masse orchestrale mais s'y intègre, il dialogue avec chaque groupe<br />

d'instruments, et l'orchestration, à la transparence de musique de chambre, est exclusive de toute volonté<br />

dominatrice <strong>du</strong> soliste.<br />

<strong>Le</strong> premier mouvement (la fantaisie originelle) est de forme cyclique ; c'est un Allegro Affetuoso, dominé par un<br />

thème, l'un des plus beaux de Schumann, que le piano expose après quelques brillantes mesures<br />

d'intro<strong>du</strong>ction..<br />

Ensemble de lignes de forces concentrées et dirigées, le thème principal constitue à lui seul un microcosme<br />

musical achevé. Il s'élève vers son point culminant ou il effleure la tonalité de ré mineur, puis se résout peu à<br />

peu en une chute lente qui mène à sa conclusion cette courbe parfaite. Puis Schumann enrichit ce thème de<br />

deux motifs secondaires, le fait éclater pour donner vie au mouvement entier ; il en transforme les éléments,<br />

passe <strong>du</strong> la mineur au la majeur au centre <strong>du</strong> développement (un des plus beaux moments <strong>du</strong> Concerto) ; enfin<br />

dans une vaste Cadenza, traditionnelle démonstrations de virtuosité, où s’opposent, en une lutte ultime, les voix<br />

de son "moi" partagé. C'est sur un irrésistible tourbillon sonore, transformation rythmique <strong>du</strong> thème, que se<br />

conclue ce premier mouvement.<br />

L'Intermezzo et le finale, composés en 1845 sont en parfaite harmonie avec lui. L'Intermezzo est un dialogue<br />

intime entre le piano et l'orchestre ; l'écriture en est délicate, raffinée, l'alliance des cordes et des instruments à<br />

vents est sublimement dosée ; le solo de violoncelle qui chante dans la partie centrale <strong>du</strong> mouvement accentue<br />

son style de musique de chambre. Aux dernières mesures, les bois préparent thématiquement le Finale qui<br />

s'enchaîne sans interruption. Son thème éclate au piano, rayonnant de joie et de lumière. Il est issu <strong>du</strong> motif<br />

central <strong>du</strong> premier mouvement ; ainsi, Schumann, à quatre ans d'intervalle, assure à l'œuvre entière son unité,<br />

et le Finale s'y inscrit comme une nécessaire conclusion. »<br />

ANDRE BOUCOURECHLIEV, Schumann, Seuil. 1956


théâtre musical TRISTAN et …. lycée<br />

libre adaptation d’après le livret de Richard WAGNER<br />

mise en scène : Mathieu BAUER<br />

petit théâtre 25 mai / 19h30 26 mai /20h30 2h<br />

Tristan boit ce qu'il pense être <strong>du</strong> poison et tend la coupe à Isolde : se croyant au royaume des morts, ils<br />

s'avouent leur amour au moment où le bateau accoste. Ils devaient êtres unis dans la mort, les voici unis dans<br />

l’amour. La passion majuscule de Tristan pour Isolde devient pourtant alors une tragédie… Histoire<br />

moyenâgeuse de guerre, de magie et de fidélité ou Opéra de Wagner, sommet <strong>du</strong> théâtre lyrique occidental : ce<br />

mythe de l’amour s’est renouvelé de manière incessante depuis son éclosion. C’est au tour de Mathieu Bauer,<br />

metteur en scène de théâtre musical, musicien et fondateur de la compagnie Sentimental Bourreau, de donner<br />

sa version XXIème siècle, avec comédiens et musiciens. Côté musique, banjo, marimba, trompette, contrebasse,<br />

piano… c’est peu dire que cette adaptation est originale. D’autant que le texte est écrit par Lancelot Hamelin, un<br />

jeune auteur lyonnais à la plume lyrique et inextinguible.<br />

«Il y a des musiques et des airs que l’on rencontre à un moment donné de son parcours, et qui ensuite nous<br />

accompagnent pour la vie. Tristan et Isolde en fait partie», dit Mathieu Bauer. Raconté comme dans un songe,<br />

par bribes, par un Tristan plongé dans les mouvements de sa propre histoire, ce Tristan et… avivera<br />

certainement quelques échos intemporels de nos amours et de nos obsessions. Ce qui nous unit et ce qui nous<br />

sépare. «Sentimental Bourreau» : On ne saurait mieux se présenter quand on est une compagnie théâtrale, pas<br />

ennemie <strong>du</strong> sentiment – ou tout <strong>du</strong> moins <strong>du</strong> papier de soie qui l’enveloppe comme un bonbon – et qu’on chérit<br />

la hache qui tranche les nerfs à vif, qu’on aime torturer les histoires pour leur faire rendre gorge et tripes et<br />

qu’on cultive l’humour comme une fleur carnivore.» Laurence Liban - L’Express<br />

Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande


Photo : Rosalba<br />

Danse NEIGE collège, lycée<br />

Chorégraphie : Michèle Anne de Mey<br />

1 er /06 à 20H30<br />

grand théâtre<br />

Grêle, tempête, pluie… Neige ! La nouvelle création en noir et blanc de la chorégraphe belge Michèle<br />

Anne De Mey plonge au cœur des éléments naturels et confronte le corps des danseurs à leurs<br />

surgissements, intempérance et impétuosité. Une parabole questionnant la place de l’homme dans<br />

l’univers révélant sa singularité autant que sa naturalité. Se déploie alors une ode à la nature et à sa<br />

luxuriance échevelée, une fresque panthéiste pleine de bruit et de fureur, parsemée ici et là de<br />

salvatrices éclaircies. Michèle Anne De Mey a rêvé d’un conte, enchanteur et terrifiant, à l’image de la<br />

légendaire partition qu’elle s’est choisie pour cette aventure risquée en terres insolites : la Septième<br />

Symphonie de Ludwig van Beethoven. Une partition structurée en quatre mouvements, comme autant<br />

de saisons… Privilège des artistes éclairés, Michèle Anne De Mey choisit l’artifice dans toute son<br />

imagerie et sa féerie pour explorer les rets sombres et parfois terrifiants de la nature sauvage. L’arme<br />

ultime et géniale de l’homme face à la grande inconnue, mère aimante et nourricière, infanticide et<br />

violente, quand la colère lui monte ! Dans cette vaste tourmente, la chorégraphe tellurique précipite<br />

les corps dans un ballet vibrionnant aux assemblages multiples. Une célébration païenne pour le salut<br />

de l’art et des hommes qui en ont bien besoin ! Une déferlante onirique en bor<strong>du</strong>re des abysses <strong>du</strong><br />

rêve.<br />

«Blonde, pâle, *…+ Anne Michèle De Mey aime à laisser rire le soleil dans les jupes évasées qui<br />

tourbillonnent autour d’elle quand elle danse. Elle a des grâces de collégienne, des joies rustiques qui<br />

semblent lui faire envisager le monde avec une santé que n’effleure la mélancolie qu’avec légèreté.»<br />

Raphaël de Gubernatis - <strong>Le</strong> Nouvel Observateur<br />

site MCA Neige


musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE collège, lycée<br />

direction : ARIE VAN BEEK<br />

18 juin à 20h30<br />

grand théâtre<br />

direction: Arie van Beek<br />

choeur: Chœur régional de Picardie<br />

direction: Bernard Spizzi<br />

basse: Mickaël Guedj<br />

clarinette: Pascal Moraguès<br />

programme: Wolfgang Amadeus Mozart<br />

Concerto pour clarinette en la majeur K.622 /<br />

Ave verum corpus /<br />

Thamos, roi d'Egypte K.345<br />

Il y a ces purs diamants, connus de longue date de tous les mozartiens : le sublime Ave verum, le miraculeux<br />

Concerto pour clarinette. Mais Thamos, roi d’Egypte, c’est vraiment la perle rare. Composée en 1773, cette<br />

musique de scène pour une pièce d’inspiration franc-maçonne avait suscité chez le jeune Mozart des sinfonias<br />

tourmentées aux accents « Sturm und Drang », des arias héroïques, des chœurs ardents, mais aussi de<br />

ravissantes pastorales, et, au- dessus de tout, cette aspiration à la lumière préfigurant déjà l’esprit de La Flûte<br />

enchantée.<br />

«Arie Van Beek, avec son entrain communicatif, sa ferveur, laisse exprimer la musique dans une poésie<br />

spontanée, enveloppant ses musiciens sous son aile protectrice.»<br />

Colette Meunier-Sicard - Centre Presse<br />

Orchestre de Picardie


Présentation de l’œuvre<br />

Crée à Prague le 16 octobre 1791, <strong>Le</strong> Concerto pour clarinette a été composé initialement par Mozart pour le cor<br />

de basset, instrument plus grave que la clarinette, et apportant une couleur de timbre très adaptée à<br />

l’esthétique de l’œuvre.<br />

1 er mouvement Allegro : ce mouvement est le plus long <strong>du</strong> Concerto (environ douze minutes). Il est divisé en<br />

trois parties, elles-mêmes divisées en deux sous-parties. L’œuvre débute par la présentation <strong>du</strong> thème principal<br />

par l’orchestre. Celui-ci est ensuite repris par le soliste. <strong>Le</strong> morceau évolue jusqu'à une pause de tout l'orchestre<br />

permettant un passage purement soliste de la clarinette. <strong>Le</strong> thème principal réapparaît alors, mais transposé,<br />

puis débouche sur le soliste accompagnant l'orchestre en battements, ce qui est un développement assez<br />

inhabituel. L'évolution <strong>du</strong> morceau devient spectaculaire et un tutti s'ensuit qui débouche sur une nouvelle<br />

exposition <strong>du</strong> thème principal. De nouveaux passages en battements et arpégés sont joués par le soliste, puis le<br />

mouvement s'achève joyeusement en la majeur.<br />

2 e mouvement Adagio : ce mouvement est probablement le plus connu <strong>du</strong> Concerto et son timbre mélancolique<br />

et son lyrisme est l'un des principaux facteurs qui ont valu au concerto le qualificatif d' « automnal » par lequel il<br />

est souvent dépeint. De forme A-B-A, il s'ouvre sur le soliste jouant le thème principal, repris alors par<br />

l'orchestre. S'ensuit un jeu entre le soliste qui joue des notes descendantes et l'orchestre qui les reprend. <strong>Le</strong><br />

développement <strong>du</strong> morceau alterne alors entre le registre <strong>du</strong> chalumeau (grave) et <strong>du</strong> clairon (aigu) de la<br />

clarinette. Ce passage s'achève souvent sur une cadence avant que le thème principal ne soit repris avant<br />

d'arriver à la coda.<br />

3 e mouvement Rondo : le rondo est un mouvement plus léger, enthousiaste qui conclut le concerto.<br />

Analyse de l’œuvre par Michèle TRENTI : 1 er mouvement / 2 e mouvement / 3 e mouvement


exposition SUSPENDED SPACES # 1<br />

Depuis Famagusta exposition collective<br />

Du 18 janvier au 25 Avril<br />

Première manifestation publique d'un projet issu d'un collectif regroupé autour d'artistes et de chercheurs de<br />

l'Université de Picardie qui a réuni petit à petit un groupe d'une trentaine d'artistes internationaux, Suspended<br />

Spaces # 1 s'est construit petit à petit à partir d'une question sensible liée à une situation réelle : un quartier,<br />

Varoha, abandonné par ses habitants forcés de partir, d'une ville chypriote, Famagusta, occupée par une armée<br />

qui en interdit l'accès depuis 1974.<br />

Véritable ville spatiale, à la fois monument et no man's land, cette ville fantôme interroge nos histoires et notre<br />

histoire, celle des échecs des politiques qui ont mené les hommes au désastre qu'une certaine modernité n'a<br />

pas su éviter.<br />

C'est de cette réalité qu'est née l'exposition Suspended Space # 1, qui a inspiré la thématique <strong>du</strong> "no man's<br />

land" déclinée, cette saison, <strong>du</strong>rant le festival Tendance. En effet, au travers des spectacles, des performances,<br />

des vidéos, <strong>du</strong> cinéma et des tables rondes, seront explorés ces espaces de toutes sortes laissés à l'abandon,<br />

meurtris, niés, interdits.<br />

Liste des artistes :<br />

Visite guidée<br />

gratuite pour les groupes<br />

Contact : Alexandre Vallez<br />

Ziad Antar / Katerina Attalides / Christian Barani / Berger&Berger / Antoine Boutet / Nikos Charalambides /<br />

Marcel Dinahet / Köken Ergun / Maïder Fortuné / Bertrand Gauguet / Pravdolub Ivanov / Jan Kopp / Yannis<br />

Kyriakides / Lia Lapithi / Daniel Lê / Armin Linke / Panayiotis Michael / Adrian Paci / Françoise Parfait / Denis<br />

Pondruel / Sophie Ristelhueber / Mira Sanders / Yiannis Toumazis / Nasan Tur / Eric Valette / Christophe Viart /<br />

Mehmet Yashin


cinéma<br />

<strong>Le</strong> Studio Orson Welles est un cinéma à part à Amiens. Géré par la Maison de la Culture, il propose<br />

régulièrement des rétrospectives de grands auteurs <strong>du</strong> septième art, anciens ou contemporains. Ses<br />

écrans <strong>du</strong> monde permettent de voyager par toile interposée. Sa grande salle rénovée accueille<br />

régulièrement des manifestations d'envergure internationale.<br />

Programme <strong>du</strong> 7 avril au 11 mai 2010<br />

Site MCA programmation Cinéma


IMAGINEZ MAINTENANT<br />

DANS LES HORTILLONNAGES D’AMIENS<br />

1er, 2, 3 et 4 juillet<br />

PERFORMANCES, CONCERTS, INSTALLATIONS<br />

Du 1er juillet au 1er novembre<br />

VISITES DES SITES PAYSAGERS<br />

Première édition d’un événement national en faveur de la jeune création,<br />

Imaginez maintenant invite des créateurs de moins de trente et un ans à investir et détourner des lieux de patrimoine. Cette<br />

manifestation se déroulera <strong>du</strong> 1er au 4 juillet 2010 dans neuf villes de France, et Amiens a la chance d’être l’une d’entre elles.<br />

Sur un mode paysager et déambulatoire, Imaginez maintenant à Amiens prend ses quartiers dans les hortillonnages, zone de<br />

maraîchage irriguée par des canaux et promenade préférée des Amiénois. Chaque proposition artistique transformera le rapport à<br />

ce territoire à mi-chemin entre terre et eau, nature et culture, tourisme et création. À pied ou en barque, il sera laissé à chaque<br />

promeneur le soin de circuler à son rythme et d’aborder la jeune création de manière inédite.<br />

Entre autres...<br />

- Vingt paysagistes investiront des parcelles en friche en collaboration avec des jeunes jardiniers.


- des plasticiens installeront leurs œuvres sur plusieurs sites.<br />

- des performances poétiques, chorégraphiques, circassiennes, musicales créeront la surprise au cours de promenades à<br />

pied ou en barque.<br />

- une scène acoustique : l’Île aux Fagots sera dédiée à la musique classique avec sept concerts.<br />

- une scène amplifiée : le Marais des Bœufs, à l’écart des habitations, sera dédié à la musique rock, techno, jazz et musiques <strong>du</strong><br />

monde.<br />

- un pique-nique géant au Parc Saint-Pierre, avec dix scènes pour performers, sera réalisé par de jeunes chefs à partir de<br />

pro<strong>du</strong>its des hortillonnages.<br />

- une exposition photos et vidéos, à la Maison de la Culture, sera un témoignage de chacune des étapes <strong>du</strong> montage et de la<br />

réalisation d’Imaginez maintenant.<br />

programme définitif et ouverture de la billetterie le 24 avril à la Maison<br />

de la Culture.<br />

L’action que nous menons aujourd’hui en faveur de la jeunesse repose sur une ambition : mobiliser tout le potentiel des jeunes et<br />

les accompagner pour leur permettre de devenir des citoyens tout à la fois autonomes, solidaires, responsables et engagés.<br />

Cette reconnaissance de la valeur de la jeunesse passe par des actions concrètes et fortes. Un grand événement culturel est le<br />

moyen idéal pour la faire vivre et la rendre visible.<br />

Nous avons fait part de cette ambition au Conseil de la création artistique au printemps dernier. Celui-ci a imaginé une<br />

manifestation publique consistant à confier pendant quelques jours à de jeunes artistes et créatifs les « clés » de lieux appartenant<br />

à la mémoire collective (monuments, lieux publics, friches...). L’idée est de proposer aux jeunes de se les réapproprier voire de les<br />

détourner, d’en écrire à leur façon l’histoire et le devenir, de les faire revivre à travers le regard qu’ils portent sur le monde qui les<br />

entoure. En s’appuyant sur les forces d’imagination et d’organisation de neuf structures culturelles, cet événement très décentralisé<br />

est une occasion formidable de donner aux jeunes une image d’eux-mêmes résolument positive et valorisante et de leur témoigner<br />

la confiance que la société place en eux pour écrire l’avenir.<br />

N’hésitez pas à consulter ces deux liens pour la grande créativité de la réalisation multimédia :<br />

Imaginez maintenant / Amiens (teaser)<br />

Imaginez-Maintenant<br />

Martin Hirsch


ACTION CULTURELLE<br />

« Elitisme pour tous … »<br />

ENSEIGNEMENT ET ÉDUCATION ARTISTIQUE<br />

Antoine VITEZ<br />

vous êtes enseignant et souhaitez venir avec vos élèves ?<br />

Des écoles primaires aux lycées généraux, des classes artistiques aux lycées techniques, des<br />

établissements agricoles aux centres de formation d’apprentis, la Maison de la Culture d’Amiens<br />

travaille étroitement avec les équipes artistiques pour sensibiliser vos élèves dans leur découverte <strong>du</strong><br />

spectacle vivant, <strong>du</strong> cinéma ou des arts plastiques.<br />

Pour aller plus loin, des possibilités d’accompagnements artistiques peuvent compléter votre projet<br />

é<strong>du</strong>catif et culturel :<br />

Préparation des élèves en amont des spectacles au sein de votre établissement avec l’appui possible des<br />

artistes, réalisation de dossiers pédagogiques, prêt de documents iconographiques et vidéos, stages de<br />

pratique, rencontres avec les équipes artistiques, parcours pédagogiques autour de thématiques liées à<br />

la programmation et bien d’autres choses encore…<br />

séances de cinéma à la carte<br />

<strong>Le</strong>s films programmés au cinéma Orson Welles peuvent faire l’objet d’une projection particulière pour<br />

vos élèves et pendant le temps scolaire.


ACTION CULTURELLE<br />

en partenariat avec le Rectorat<br />

� des stages de formation continue en direction des enseignants sont régulièrement organisés<br />

(dans le cadre <strong>du</strong> Plan Académique de Formation).<br />

� l’appui d’un service é<strong>du</strong>catif à votre écoute : deux enseignants détachés <strong>du</strong> Rectorat d’Amiens<br />

animent le service é<strong>du</strong>catif pour être encore plus près de vos démarches et de vos<br />

préoccupations pédagogiques.<br />

Chantal Ozanne pour le spectacle vivant et le cinéma chantal.hozanne@wanadoo.fr<br />

permanence le jeudi de 14h à 18h / 03 22 97 79 79<br />

Jean Courtin pour la musique et la danse jean.courtin@ac-amiens.fr<br />

permanence le vendredi de 14h à 18 h / 03 22 97 79 79<br />

� <strong>Le</strong> <strong>Strapontin</strong> informe de l’actualité dédiée aux enseignants (stages, répétitions, accueils<br />

enseignants…). Recevez gratuitement ce bulletin d’information <strong>du</strong> service é<strong>du</strong>catif sur simple<br />

demande.<br />

la Maison de la Culture d’Amiens est partenaire des dispositifs suivants :<br />

� «Plan départemental de développement culturel», coordonné par le Conseil Général de la Somme, en<br />

direction des collèges.<br />

� «Pass’Sport et Culture» initié par le Conseil Général de la Somme, en direction des collèges.<br />

� «Passeport Culturel» et «Cartes Cursus Picardie», coordonné par le Conseil Régional de Picardie, en<br />

direction des lycéens, apprentis, jeunes en formation professionnelle, etc.<br />

� «École et Cinéma» et «Lycéens au cinéma», coordonné par l’ACAP<br />

contact<br />

Claire-Emmanuelle BOUVIER - responsable des relations publiques / enseignement et é<strong>du</strong>cation<br />

artistique /<br />

03 22 97 79 55 / ce.bouvier@mca-amiens.com


Dossiers et fiches à consulter (usage pédagogique)<br />

Dossier pédagogique David Krakauer ; musique klezmer<br />

Petite discographie klezmer (présentation Powerpoint à télécharger)<br />

Fiche pédagogique Concert Gilles APAP (Quatre saisons de Vivaldi, musique irlandaise) ; lien en<br />

construction<br />

Fiche pédagogique Solo #2 Fréquences (Poème symphonique de Ligeti) ; lien en construction<br />

Dossier pédagogique Matthias Goerne / Winterreise<br />

Fiche pédagogique Zic-Zazou ; lien en construction<br />

ARCHIVES<br />

Fiche pédagogique Concert Orchestre de Picardie : Concerto pour sept instruments à vent de F.Martin<br />

/ Eroïca de Beethoven ; lien en constructions<br />

Dossier pédagogique Sacre <strong>du</strong> printemps / Prélude à l’après-midi d’un faune ; Parcours<br />

chorégraphique<br />

Visite interactive de la MCA en trois dimensions.

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