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Handball - La Seyne-sur-Mer

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LE MAG /35Les Barjorettes ont créél’événement les deuxderniers week-endsd’avril«L’interactionavec le marchéprovençal estoptimale »qu’avant je fermais le dimanche et,maintenant je suis ouvert sept jours<strong>sur</strong> sept grâce au marché ».Enfin ! un vrai marché piétonMais ce qui prime chez les chalandsde cette zone piétonne, c’est le sentimentde sécurité : « Quel bonheur depouvoir faire le marché sans épierles voitures » se réjouit une groupede mamans avec poussettes et landeauxqui essaient une myriade debijoux fantaisie. Toutes concentrées<strong>sur</strong> les mille et une pacotillesque propose le forain : « Vous voyezce qu’on fait là, avant, on n’auraitjamais pu le faire. Il fallait toujoursprendre les petits au bras, de peurque les voitures ne renversent lespoussettes. Ici, nous nous sentons ensécurité ». Pour Patrick Louis, forainpermanent, « il va falloir conquérirune nouvelle clientèle, celle du centre-ville,plus habituée aux cartes decrédits des grandes <strong>sur</strong>faces. On nepourra faire un réel bilan <strong>sur</strong> le chiffred’affaires qu’après la saison estivale». Pour Ahmed Ajbouh, forainà <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> depuis 1988, ce déménagement,huit mois avant la retraitene va pas tout seul. Le changement,plus la crise, c’est dur : « Avant 2008,je faisais entre 1 500 et 2 000 eurosde chiffre d’affaires par jour. Hier,par exemple, j’ai fait 150 euros, çane couvre même pas mes frais, j’ensuis de ma poche ». Du côté des nouveauxforains, on est plus confiantsen l’avenir. Pour Hassan Haloua,forain à <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong> depuis février dernier,seul le vent représente un réelproblème. Installé avenue Hoche, ilse demande comment il va faire cethiver quand le vent d’Est va s’engouffrerdans l’artère. « Mais côté chiffred’affaires, rien de changé, c’est pareilqu’en haut. »Déballage et remballagecompliquésAu nom de la majeure partie descommerçants non sédentaires, le déléguédes forains Patrice Delebarrepointe quelques couacs : « Tout lemonde n’a pas encore trouvé sesmarques. <strong>La</strong> barrière de la rue Gambettaest rouverte à 12h30 pour nouspermettre de remballer. Mais personnene veille à ce que seuls lesforains y aient accès. Du coup, letrafic reprend, et pour remballer aumilieu des voitures, c’est compliqué.Et à 13h30, le nettoyage commenceet on nous presse de partir ». A cepropos, Patricia Huibans, gérante dusnack les Mille saveurs déplore queces clients en terrasse soient chasséspar le bruit des nettoyeuses et généreusementarrosés par les lances àeau. « Pourquoi ne commencent-ilspas par le cours Louis Blanc où il n’ya pas de restaurants en terrasse ? »demande-t-elle. Et Patrice Delebarrede poursuivre : « Le matin, on trouveencore des voitures garées <strong>sur</strong> lesemplacements. Mais je suis confiant,ce ne sont que des petits couacs légitimesquand on change les habitudesde tout un centre-ville ». Claude Pellegrinest “placier” au marché depuis20 ans. « On compte 70 forains réguliers.En amont, nous avons fait unénorme travail de préparation aveceux, avec l’objectif de faire revivrele commerce en centre-ville. L’interactionavec le marché provençal estoptimale. Certes, des réajustementssont encore nécessaires. Mais pourfaire de ce marché un succès, il fautmiser <strong>sur</strong> la qualité des marchandises.En projet, on aimerait introduiredes artisans avec du vrai “fait-main”places <strong>La</strong>ïk et Bourradet, et à la rueEvenos ». A suivre !Sylvette Pierron

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