Handball - La Seyne-sur-Mer

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12.07.2015 Views

34/ LE MAG / ReportageMarché forainÇa marche !Un mois après le déplacement du marché forain,et malgré quelques couacs, la satisfaction d’être au cœurdu centre-ancien est de mise. ReportageIl est 10h30, en ce 19 mai ensoleilléet la place Martel-Espritgrouille de monde. Le paquebot“Paradise of the Sea” est en escaledepuis 7 heures ce matin et, Seynois,visiteurs et croisiéristes fontleurs emplettes de printemps. Unchapeau pour protéger mamie dusoleil, un maillot de bain pour lagrande, un jouet pour le pitchoun,un petit haut pour maman et unepaire de lunettes pour papa. « C’estquand même plus convivial et plusjoli ici, assure Didier Touraille, forain.Avec plus de clientèle et plusde passages ». Cette convivialité, estsomme toute, l’avis général des chalandset commerçants. Qu’ils soientsédentaires ou non. Tous assurentque le marché forain au cœur ducentre ancien avec cette connexionavec le marché provençal, via le porche,anime vraiment le bas du centre-ville.Jacques Scajola de la Civettemarseillaise voit son café se remplirde nouveaux clients. « La zone piétonnele matin, c’est super mais ily a des choses à améliorer l’aprèsmidisur l’avenue Hoche. Je penseaux clients qui stationnaient pouracheter leurs cigarettes et prendreun pot après le boulot. Mais j’avoueDepuis le 19 avril, le marché forain s’est installé en centre-ville (ici rue Hoche). Du mardi au dimanche, une animation inédite jusqu’au port

LE MAG /35Les Barjorettes ont créél’événement les deuxderniers week-endsd’avril«L’interactionavec le marchéprovençal estoptimale »qu’avant je fermais le dimanche et,maintenant je suis ouvert sept jourssur sept grâce au marché ».Enfin ! un vrai marché piétonMais ce qui prime chez les chalandsde cette zone piétonne, c’est le sentimentde sécurité : « Quel bonheur depouvoir faire le marché sans épierles voitures » se réjouit une groupede mamans avec poussettes et landeauxqui essaient une myriade debijoux fantaisie. Toutes concentréessur les mille et une pacotillesque propose le forain : « Vous voyezce qu’on fait là, avant, on n’auraitjamais pu le faire. Il fallait toujoursprendre les petits au bras, de peurque les voitures ne renversent lespoussettes. Ici, nous nous sentons ensécurité ». Pour Patrick Louis, forainpermanent, « il va falloir conquérirune nouvelle clientèle, celle du centre-ville,plus habituée aux cartes decrédits des grandes surfaces. On nepourra faire un réel bilan sur le chiffred’affaires qu’après la saison estivale». Pour Ahmed Ajbouh, forainà La Seyne depuis 1988, ce déménagement,huit mois avant la retraitene va pas tout seul. Le changement,plus la crise, c’est dur : « Avant 2008,je faisais entre 1 500 et 2 000 eurosde chiffre d’affaires par jour. Hier,par exemple, j’ai fait 150 euros, çane couvre même pas mes frais, j’ensuis de ma poche ». Du côté des nouveauxforains, on est plus confiantsen l’avenir. Pour Hassan Haloua,forain à La Seyne depuis février dernier,seul le vent représente un réelproblème. Installé avenue Hoche, ilse demande comment il va faire cethiver quand le vent d’Est va s’engouffrerdans l’artère. « Mais côté chiffred’affaires, rien de changé, c’est pareilqu’en haut. »Déballage et remballagecompliquésAu nom de la majeure partie descommerçants non sédentaires, le déléguédes forains Patrice Delebarrepointe quelques couacs : « Tout lemonde n’a pas encore trouvé sesmarques. La barrière de la rue Gambettaest rouverte à 12h30 pour nouspermettre de remballer. Mais personnene veille à ce que seuls lesforains y aient accès. Du coup, letrafic reprend, et pour remballer aumilieu des voitures, c’est compliqué.Et à 13h30, le nettoyage commenceet on nous presse de partir ». A cepropos, Patricia Huibans, gérante dusnack les Mille saveurs déplore queces clients en terrasse soient chasséspar le bruit des nettoyeuses et généreusementarrosés par les lances àeau. « Pourquoi ne commencent-ilspas par le cours Louis Blanc où il n’ya pas de restaurants en terrasse ? »demande-t-elle. Et Patrice Delebarrede poursuivre : « Le matin, on trouveencore des voitures garées sur lesemplacements. Mais je suis confiant,ce ne sont que des petits couacs légitimesquand on change les habitudesde tout un centre-ville ». Claude Pellegrinest “placier” au marché depuis20 ans. « On compte 70 forains réguliers.En amont, nous avons fait unénorme travail de préparation aveceux, avec l’objectif de faire revivrele commerce en centre-ville. L’interactionavec le marché provençal estoptimale. Certes, des réajustementssont encore nécessaires. Mais pourfaire de ce marché un succès, il fautmiser sur la qualité des marchandises.En projet, on aimerait introduiredes artisans avec du vrai “fait-main”places Laïk et Bourradet, et à la rueEvenos ». A suivre !Sylvette Pierron

34/ LE MAG / ReportageMarché forainÇa marche !Un mois après le déplacement du marché forain,et malgré quelques couacs, la satisfaction d’être au cœurdu centre-ancien est de mise. ReportageIl est 10h30, en ce 19 mai ensoleilléet la place Martel-Espritgrouille de monde. Le paquebot“Paradise of the Sea” est en escaledepuis 7 heures ce matin et, Seynois,visiteurs et croisiéristes fontleurs emplettes de printemps. Unchapeau pour protéger mamie dusoleil, un maillot de bain pour lagrande, un jouet pour le pitchoun,un petit haut pour maman et unepaire de lunettes pour papa. « C’estquand même plus convivial et plusjoli ici, as<strong>sur</strong>e Didier Touraille, forain.Avec plus de clientèle et plusde passages ». Cette convivialité, estsomme toute, l’avis général des chalandset commerçants. Qu’ils soientsédentaires ou non. Tous as<strong>sur</strong>entque le marché forain au cœur ducentre ancien avec cette connexionavec le marché provençal, via le porche,anime vraiment le bas du centre-ville.Jacques Scajola de la Civettemarseillaise voit son café se remplirde nouveaux clients. « <strong>La</strong> zone piétonnele matin, c’est super mais ily a des choses à améliorer l’aprèsmidi<strong>sur</strong> l’avenue Hoche. Je penseaux clients qui stationnaient pouracheter leurs cigarettes et prendreun pot après le boulot. Mais j’avoueDepuis le 19 avril, le marché forain s’est installé en centre-ville (ici rue Hoche). Du mardi au dimanche, une animation inédite jusqu’au port

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