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Handball - La Seyne-sur-Mer

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PAGE 28Festivalcôté pontEn juilletconcerts,spectacles,danses dumonde, cinémade plein air...Le 2 ème festivalOmaseyne les1 ers et 2 juillet àl’Esplanade Marine31par les jeunes pourles jeunesPAGERubrique LE MAG /27PAGE 32LE PRINTEMPSDES GRAVEURSDÉCOUVREZ JUSQU’AU 25JUIN LES DIFFÉRENTESTECHNIQUES DE GRAVURESAUX GALERIES DU FORT NAPOLÉON/ Le portrait du moisRégine Reverdito,passion sépiaSa vitrine avenue Garibaldine laisse pas indifférent.Des générations de Seynoisy défilent, <strong>sur</strong> des photosde classes.C’est un très beau métier,qui se perd. Les gens ne cherchentplus la qualité. C’estdommage... ». <strong>La</strong> nostalgiepointe dans les propos deRégine Reverdito. Rivée <strong>sur</strong>son tabouret, la propriétaire deslieux est entourée de camérassuper huit, de clichés des manifestationscontre la fermeture deschantiers et d’une chambre photographiqueen bois. <strong>La</strong> quiétudede son studio contraste avec le flotde véhicules s’engouffrant avenueGaribaldi. Les beaux jours des clichésargentiques semblent bel etbien derrière elle.Naissances, communions,mariages...« J’ai commencé la photo au débutdes années 60, pour faire del’argent de poche », commentecette dame à la silhouette longiligne.<strong>La</strong> jeune Régine apprend lemétier à Brignoles. « Les lumièresrouges, les bains, puis le tirage etles retouches à même les négatifsen gélatine rythmaient mon quotidien», se souvient-elle.C’est au cours de son CAP photo,chez Rachel et Hélène Théret àToulon, qu’elle rencontre son futurmari, Jean Reverdito : « C’étaitl’époque où l’on venait encore sefaire photographier en famille,à l’occasion d’une communionou d’un mariage. On faisait aussides portraits de bébés, posés nus<strong>sur</strong> une peau de mouton. Amusez-vousaujourd’hui à mettreces photos en vitrine ! », s’amuse-t-elle.Installé avenue MarcelDassault, le couple marié en 1976fait les allers retours <strong>sur</strong> Toulon :« Jean était employé chez PhotoLiberté. Il multipliait les reportages<strong>sur</strong> les chantiers navals. Il aégalement, à titre personnel, immortaliséles vies monacales deschartreuses de Montrieux, Grenobleet Simiane Collongue ».L’aventure à leur compte se matérialiseen août 1990. Image’in, quiévoque Lennon, reçoit alors quotidiennement20 à 30 pellicules àtraiter : « Nous développions <strong>sur</strong>place, avec nos propres machinesà argentique. L’arrivée du numériquea tout changé », regrette laphotographe. Malgré le décès deson époux en 2008, Régine Reverditodéploie des trésors d’imaginationpour poursuivre l’entreprise: « Je me suis rendu compte quefaute de moyens, peu de Seynoisavaient pu acquérir leurs photosde classe dans les années 60 et 70.Nous avons donc scanné les originauxpour les dupliquer. Les genssont contents de se voir dans lavitrine. Du coup, je ne peux plusremettre les cartes postales anciennes! », s’écrie-t-elle.En dépit des autres offres de numérisationdes archives vidéos familiales,le petit commerce a biendu mal à joindre les deux bouts.<strong>La</strong> grande famille de Régine, mamande trois filles et un garçon,est là pour l’entourer. Alors, entredeux randonnées en montagne,la photographe laisse ses photossouvenirs et profite au présent deses quatre petits-enfants...Gwendal Audran

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