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N° 68 printemps 2011 (pdf) - Natagora

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La petite brève d’...AVRILL’envol de l’aurorePascal HauteclairAvec de belles taches orangées sur les ailes, les mâles du papillon appeléAurore portent bien leur nom ! Les femelles sont elles plus discrètes maisreconnaissables à leurs traces verdâtres sur les revers des ailes postérieures.C’est quand la cardaminedes prés est en fleur que le papillonest le plus visible. En effet, c’estl’une des plantes de prédilectionrecherchées par les femelles pour ypondre leurs œufs. D’autres plantesde la famille des crucifères (familledes choux) comme l’alliaire serventde plantes hôtes pour les chenilles.Alors que la cardamine est une fleurdes prairies, l’alliaire, elle, se rencontre plutôt dans les bois et les lisièresforestières. Le citron, le robert-le-diable, la petite tortue… autant de drôlesde noms de papillons qui sont visibles très tôt au <strong>printemps</strong>.Envie de donner un petit coup de pouce aux papillons ?Alors offrez-leur le gîte et le couvert ! Pensez à avoir des fleurs mellifères(origan, bourrache, centaurées, menthes…) pour nourrir les papillons maiségalement des plantes de nos régions pour nourrir leurs chenilles (fenouil,carotte, graminées, orties, chardon…).Le Réseau Nature est là pour vous aider !Envie de laisser une place à la nature dans votre jardin pour favoriser lespapillons ? Alors découvrez notre projet Réseau Nature (www.reseau-nature.be)et rejoignez les dizaines de participants qui ont déjà franchi le pas !Plus d’infos sur www.papillonsaujardin.be1HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Bloc-notesNatureNos lianesont mauvaiseréputation !En effet, la clématite ou le lierre qui souventenserrent le tronc des arbres sontperçus comme des «parasites» affectantla santé de leur hôte. Cependant il s’agitplutôt d’un mode de cohabitation végétale:la liane étant enracinée dans le sol, elleutilise le tronc hôte comme un support etnon comme source de subsistance. Plantesgrimpantes, le lierre et la clématite (ou vigneblanche) puisent dans le sol et non au coeurdes racines ou sous l’écorce de leur arbreleur subsistance. Ces lianes et leurs tuteursconstituent de précieux abris pour la faune;leurs fleurs et leurs fruits sont prisés autantdes insectes butineurs que des oiseaux.Source : La Garance voyageuse n° 91 ,Automne 2010, p.35 .Auteur : Anne-Hélène Grisard12HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Quoi de neuf ...à Bruxelles ?Adieu à la cellule « Gestion et Jardins »vive la cellule « Réseau Nature » !André HoubartDu neuf au sein de la régionale <strong>Natagora</strong> de Bruxelles, ungroupe très actif de bénévoles s’est investi pour développerune certaine approche de la nature en ville.Un de ses membre vous explique leur démarche.La cellule « Gestion et Jardins » de notre Régionale bruxelloise avait pour ambitionde gérer des réserves naturelles et des espaces semi-naturels, ainsi que deconseiller tous ceux qui souhaitaient adopter une approche écologique pour lagestion de leur terrain, dans l’esprit de l’opération « Nature au Jardin ».Plusieurs membres de cette cellule ont pris spontanément la balle au bondlorsque <strong>Natagora</strong> a lancé une invitation à suivre une formation permettant dedevenir « expert Réseau Nature ».Une très belle expérience, ouverte à tous ceuxqui ont une certaine connaissance de la nature, et que nous recommandonschaudement !Mais que se cache-t-il derrière l’appellation « Réseau Nature » ?Cette initiative natagorienne vise à relier en un réseau écologique le plus grandnombre de terrains possible, en Wallonie et à Bruxelles, afin de favoriser lemaillage vert qui permet la circulation et l’établissement d’unefaune et d’une flore diversifiées. Mais l’idée de réseau ne s’arrêtepas là ! Ce ne sont pas seulement des terrains qui sontreliés entre eux, ce sont aussi tous les membres du RéseauNature, qui deviennent les porteurs de l’opération et qui sestimulent et s’entraident mutuellement dans leurs projets respectifs.31HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Le réseau s’adresse à tous ceux qui se sentent concernés : cela va de l’exploitantagricole ou forestier au simple propriétaire d’un balcon citadin, sansoublier les communes, les écoles, les entreprises…Comment entre-t-on dans le « Réseau Nature » ?En signant une charte reprenant les mesures obligatoires (respecter la spontanéitéde la vie sauvage, ne pas laisser se développer les espèces exotiquesinvasives, privilégier les plantes indigènes de la région considérée, renonceraux pesticides chimiques, ne pas développer des activités entraînant la destructiondes milieux naturels) et les mesures décidées volontairement parles adhérents en vue de coller au mieux aux objectifs du réseau. Le label «Réseau Nature » ne sera cependant accordé au membre qu’un an après lasignature de la charte et après réception d’un formulaire de suivi. Voilà quigarantit le sérieux de la démarche !Quant aux experts du Réseau Nature,leur expertise est facultative : ilsinterviennent uniquement si le futurmembre estime avoir besoin deleurs conseils, qui sont rémunérés.Notre première expérience commemembre de la cellule « Réseau Nature» n’a d’ailleurs pas nécessitéd’expertise en bonne et due forme,mais a abouti de façon enthousiasteet très sympathique à la signature de la charte par le représentant marocaindes habitants d’un nouveau quartier de logements passifs «l’Espoir» à Molenbeek-Saint-Jean(plus d’info sur le projet sur leur blog : http://espoirmolenbeek.blogspot.com/.Cerise sur le gâteau, cela se conclut autour d’un bon théà la menthe et entourés de tous les enfants du quartier, qui mettent la mainà la pâte pour les plantations.4HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Les labellisations de jardins de l’opération « Nature au Jardin », spécifiquementbruxelloise, vont s’intégrer dans le Réseau Nature, les objectifsétant globalement similaires. Mais les autres activités de« Nature au Jardin » ne disparaissent pas pour autant, bien au contraire.L’accent va d’ailleurs y être mis sur la lutte contre les pesticides.Et la traditionnelle Bourse aux Plantes sauvages sera encore cette annéeorganisée à Mundo-B le dimanche 20 novembre ! Pourquoi la cellule«Gestion et Jardins» a-t-elle estimé opportun de muter en cellule «RéseauNature» ? Parce que ses membres ont considéré que toutes ses activitéspassées rencontraient les objectifs du réseau, y compris la gestionde réserves. Simplement, l’accent sera mis à l’avenir sur la signaturede la charte par tous ceux qui feront appel à la cellule, sans oublier lapossibilité de réaliser des expertises. La cellule devient donc un maillonbruxellois d’une opération étendue à l’ensemble de la Belgique francophone.Vous êtes propriétaire d’un terrain et vous souhaitezl’intégrer au « Réseau Nature » ?Vous pensez avoir la vocation d’expert nature ?Vous aimeriez seulement en savoir plus ?Consultez le site www.reseau-nature.be.5HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Quoi de neuf ...Faites bouger votre commune vers lagestion différenciée des espaces verts !Valérie Vanparys, Pôle wallon de Gestion DifférenciéeDans de nombreuses communes, les espaces verts sontencore gérés selon le modèle des années ’70, qui veut quetous les espaces verts soient nets et travaillés (à grandrenfort de pesticides), plantés d’essences horticoles,etc. Ce modèle génère des espaces verts assez identiquesles uns aux autres, avec peu de place pour la nature.La gestion différenciée (ou GD) est une approche alternative de gestion des espacesverts, qui consiste à adapter le mode d’entretien à chaque espace, enfonction de sa localisation, de son utilisation et de ses autres caractéristiques.Ainsi, en plus des espaces verts travaillés que nous sommes habitués à voir, unecommune en GD peut choisir des endroits où mettre en place des prés fleuris, desprairies de fauche, des zones de tonte différenciée, des zones « zéro pesticide »,des parterres de plantes vivaces et autres aménagements qui nécessitent moinsde pesticides, d’arrosage et qui sont plus favorables à la biodiversité. A l’échelled’une commune, la GD est donc plus respectueuse de l’environnement que lagestion classique. Bruxelles Environnement applique déjà ce principe depuis plusde 12 ans dans les espaces dont elle a la gestion. En Wallonie, plusieurs dizainesde communes se sont déjà engagées, mais d’autres sont encore frileuses, notammentpar crainte des réactions des citoyens !Le Pôle wallon de Gestion Différenciée est une asbl visant à développer la gestiondifférenciée dans les communes wallonnes. L’association vient de concevoir unoutil pour aider tout citoyen qui souhaite que sa commune passe en gestion dif-16HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


férenciée. Il s’agit du kit «Je fais bouger ma commune» : un ensemble de documents(lettres, dépliants...) qui peuvent être envoyés tels quels en s’aidant dela marche à suivre, pour inciter les autorités communales à appliquer la gestiondifférenciée. Ces documents peuvent aussi être adaptés ou servir d’exemple pourrédiger ses propres lettres. Ce kit est téléchargeable sur le site www.gestiondifferenciee.be,dans la rubrique « gestion différenciée ». Une liste (non exhaustive)des communes en GD est disponible sur le site www.gestiondifferenciee.be.Pour plus d’informations : info@gestiondifferenciee.beou 0470/990.320 (Valérie Vanparys).Pré fleuri (photo Pôle GD)Jardin naturel modèle au Parc F. Hapà Etterbeek (photo <strong>Natagora</strong>)Tonte différenciée à Manage(photo Pôle GD)7HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


A vos agenda s !Visite guidée ornithologiqueVallée du Vogelzangbeek (Bruxelles-Anderlecht)Vivez l’aube des oiseaux !Le 01-05-<strong>2011</strong>R.V. à 06:00 à l’entrée du cimetière d’Anderlecht, Avenue des Millepertuis.Métro 5 : station Eddy Merckx. À emporter : bottes ou bonnes chaussures.Chiens non admis.Contact : Peter Vanbellinghen (02-640.19.24) ccnvogelzangcbn@gmail.comOrganisation : CCN Vogelzang CBN+ <strong>Natagora</strong>-JeunesActivité organisée partout en Wallonie et à Bruxelles, programme complet surwww.natagora.beWeek-end des maresEtterbeek (Bruxelles)Découverte du monde fascinant des mares. Pour grands et petits !Le 04-06-<strong>2011</strong> de 14 h à 17 hRDV aux Jardins participatifs d’Etterbeek, Avenue Nouvelle 171-173Guide : Sarah Welby (0479/975.244) sarwel5(at)gmail.comInfos : Raînne - <strong>Natagora</strong> - www.rainne.be8HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


A vos mares...Participez à l’amélioration de la biodiversité...c’est possible !L’installation d’une mare naturelle peut attirer grenouilles,crapauds et tritons. À leur côté, une multituded’animaux aquatiques viendront rapidement coloniservotre plan d’eau : demoiselles, dytiques, libellules...Pour favoriser la biodiversité, prévoyez une zone profondede plus de 80 cm (pour éviter aux habitants de lamare de geler en hiver), des berges en pente douce etdes abris aux abords de l’eau.La création d’une mare dans votre jardin vous procurerades heures de plaisir d’observation : le frai des grenouillesrousses, les parades de tritons ou l’éclosion deslibellules n’auront plus de secrets pour vous.Quelques conseils afin de créer un point d’eau attractifpour les amphibiens dans votre jardinChoisissez un endroit ensoleilléLa faune et la flore se développeront beaucoup mieuxsi votre point d’eau reçoit la lumière du soleil pendantau moins la moitié de la journée. Évitez la proximitéd’arbres car la décomposition de grandes quantités defeuilles mortes tombées dans l’eau a un effet néfaste sur9HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


sa qualité.Installez des plantes aquatiques. Les plantes aquatiques sontnécessaires pour purifier et oxygéner l’eau. Préférez les espèces indigèneset évitez toutes les plantes exotiques.Pensez aux amphibiens en aménageant les rivesIls doivent pouvoir quitter l’étang facilement, évitezles rebords verticaux, installer des troncs d’arbres oudisposez des cailloux sur les berges.Variez les profils et les profondeursLes tritons, grenouilles ou parfois les têtards peuvent passer l’hiver dansvotre plan d’eau. Dans ce cas, une partie de l’étang doit atteindre au moins80 cm de profondeur. Les zones moins profondes se réchauffent rapidement,elles sont très propices au développement des têtards. Choisissezle côté nord pour y réaliser une berge en pente douce, elle bénéficiera del’ensoleillement optimal.Donnez à votre plan d’eau un aspect plus naturelSi vous souhaitez installer un substrat pour masquer la bâche et donnerà votre étang un air plus naturel, choisissez du sable ou des cailloux derivière. Évitez tous les matériaux qui pourraient enrichir l’eau en matièrenutritive. N’hésitez pas à installer des plantes de zones humides au bord dela rive.N’y introduisez pas de poissons!Les poissons ne font pas bon ménage avec les amphibiens.Les poissons mangent les oeufs, les larveset parfois même des adultes.Accueillir des amphibiens, oui mais pas à n’importe quel prix!Les espèces indigènes sont intégralement protégées. Elles ne doivent êtreni perturbées, ni déplacées. Avec un peu de patience, elle viendront d’ellemêmes à votre point d’eau.10HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Du samedi 18 auA vos agenda s !dimanche 26 juin <strong>2011</strong>Comptez les hirondelles etleurs nids, près de chez vous,de votre écoleou dans votre quartier !Lors des deux premières éditions de «Devine, combiend’hirondelles sont nos voisines ?» organisé par <strong>Natagora</strong>,près de 20.000 nids de nos 3 hirondelles et dumartinet noir ont été dénombrés par les participants.Malheureusement, seulement 15% des lieux où desnids ont été renseignés en 2009, ont été vérifiés en 2010. De nombreux nidsont pu être ainsi protégés.Ce recensement pourrait permettre de préciser les populations estimées lorsdes enquêtes Atlas (Atlas des oiseaux nicheurs de Bruxelles et Atlas des oiseauxnicheurs de Wallonie) et également de suivre l’évolution de ces populations.Pour ce faire, il faudrait étendre la couverture géographique et accentuer lerecomptage qui s’est limité en 2010 à 15% des nids qui avaient été renseignésen 2009.N’hésitez pas participer à cette grande action de recensementet à faire bouger votre école ou votre commune pour proposerdes actes concrets pour la protection de ces fabuleux oiseaux.Informations (brochure de participation téléchargeable)et encodage sur www.natagora.be/hirondelles11 1HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


SALONA vos agenda s !VALERIANEà BruxellesDu vendredi 29 avril au dimanche 1er mai <strong>2011</strong>,de 10 h à 19 h, venez à la rencontre des producteursbelges et des spécialistes de l’alimentationbioEn plein cœur de Bruxelles, un nouvel événementincontournable dans le monde de labio. Sur 5000m 2 , près de 150 exposants vousaccueilleront, et une trentaine de conférences etateliers vous y seront proposés. Vous trouvereztout ce que vous cherchez sur :* L’alimentation et l’agriculture biologiques* Le jardinage biologique* L’habitat écologique et les énergies* L’habillement et les fibres textiles* L’artisanat* L’hygiène et la santé* Le tourisme écologique et solidaire<strong>Natagora</strong> Bruxelles sera également présente !Tour & TaxisAvenue du Port, 86c à 1000 Bruxelleswww.valeriane.be12 1HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Echos du sous-boisUne buse gagnanteJean RommesCes dernières années, le faucon pèlerin a connu à Bruxelles une fortemédiatisation due au choix de bâtiments situés au cœur et à la périphérie de lacapitale pour abriter sa reproduction. Il n’est pourtant pas le seul oiseau deproie à avoir multiplié récemment ses populations.Les feux de l’actualité se sont portéssur l’oiseau sacré des anciensEgyptiens en raison de sa reconquêtespectaculaire de nos régions.Disparu depuis le début des annéesseptante, victime de lachasse et des pesticides,le plus rapide de nos rapacesa effectué un retourincroyable au pointque l’on estime que seseffectifs n’ont jamais étéaussi élevés qu’à présent.Alors que l’opération«Faucons pour tous»(www.fauconspelerins.be) suscite à nouveaul’intérêt d’un nombreux public, prenonsun peu de hauteur pour évoquerune autre «success story».PrésentationLa buse variable domine le fauconpèlerin par la taille. La femelle, plusgrande que le mâle, peut atteindreune envergure de1,40 m. En dehors desa silhouette massive,on peut aussi l’identifierpar sa queue plutôtcourte, large et arrondieà l’extrémité, dontles nombreuses barrestransversales, étroites etserrées, sont caractéristiques.Variable, la busel’est assurément car ellese présente sous des livréesd’une variété déconcertante.Autour des types moyens, qui ontle dessus brun terreux et le dessous13HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


panaché de brun et de blanc, tous lesintermédiaires existent entre l’oiseaupresque blanc et celui qui est d’unbrun noir quasi uniforme.Buse et bondréeEn vol, la buse (1) peut êtreconfondue avec la bondrée apivore(2) même si celle-ci n’estsurtout présentesous nos latitudesquede mai àseptembre.Cer a p a c e ,c o n n upour son (2)goût immodérépour les guêpes (adultes,nymphes et larves), migrevers l’Afrique où il séjournedurant les mois d’hiver. Chezla bondrée, la coloration et le dessindu plumage varient autant que chezla buse. Un des traits utilisés pour ladistinguer est sa petite tête portée enavant par un cou plus dégagé, dontl’effet « pigeon » est accentué par lerenflement de la poitrine. Buse et bon-drée ont aussi en commun de pratiquerparfois le vol sur place, en battantdes ailes ou en les manoeuvrantcontre le vent.(1)Une expansionextraordinaireAlors qu’au débutdes années1970, la busevariable n’étaitcommune qu’enArdenne et en Famenne,40 ans plustard, elle occupe presquela totalité du territoire wallon etl’effectif total a été multiplié par 4.Protection intégrale et interdictiondes pesticides les plusnocifs sont à la base de cetteexpansion spectaculaire. EnFlandre, passée en trenteans de 10 couples à plus de2000, l’espèce continue à s’étendrevers l’ouest tandis que les effectifsrestent stables à l’est. A Bruxelles,la population, forte de près de 20couples, a plus que triplé au coursdes 15 dernières années. Le noyauprincipal reste bien sûr la forêt de14HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Soignes mais au nord de Bruxelles,sa présence, cantonnée au domaineroyal de Laeken, s’est étendue cesdernières années vers le nord-ouest:la buse variable est désormais uneespèce nicheuse régulière dans lavallée du Molenbeek.Parade nuptialeAvec le retour du <strong>printemps</strong>, laprésence d’un couple de busesva être de plus en plus apparentepour les promeneurs curieuxde nature. La parade amoureusepeut être spectaculaire : la buses’élève en spirales, toutes aileset queue déployées, puis plongeles ailes quasi fermées, remonteavec quelques battements et piqueà nouveau, décrivant des festonsou une chute en paliers. Cesjeux aériens sont accompagnés decris, des miaulements accentuéset prolongés que le geai contrefaitavec talent, les ajoutant à sonrépertoire étendu d’imitations. Lenid installé de préférence en forêt,à proximité d’une lisière, est bâtientièrement à neuf ou constituéd’une ancienne aire rechargée. Laponte compte généralement 2 ou3 œufs dont la couvaison est essentiellementassurée par la femellenourrie par le mâle. L’éclosion survenue,la mère passe encore plus d’unesemaine à réchauffer les poussinset à leur distribuer la nourriture queprocure toujours le mâle. Celui-ci, s’il15HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


chasse des campagnols, doit alorsen capturer de 22 à 24 par jour !Lors de ces allées et venues de labuse, mais aussi durant d’autresépoques de l’année, il n’est pas rarequ’une corneille noire se mette entête d’houspiller le rapace quand ilsurvole son territoire. Cette « bêtenoire » fonce sur lui pour essayer dele piquer du bec sur le dos, non sansse garder des coups d’ailes et desserres.La gent trotte-menu… au menu !Toutes les espèces de petits mammifèresfigurent au tableau de chassede la buse. Outre les campagnolsviennent s’ajouter mulots, taupes,musaraignes, rats, jeunes lièvres, lapins,belettes, hermines… D’autresespèces (écureuils, hérissons…) sontrecueillies déjà mortes, aux dépensd’autres prédateurs ou aux abordsdes routes meurtrières. Les autresproies (oiseaux, batraciens, reptiles,insectes…) sont minoritaires dansson régime.Les juvéniles quittent le nid à l’âgemoyen de 7 semaines mais accompagnentet sollicitent les parents pendantprès de deux mois encore, se signalantpar leurs cris à l’observateur.Devenues indépendantes, les jeunesbuses se dispersent et peuvent parcourirdes distances assez importantes,jusqu’à plusieurs centaines dekilomètres. Les oiseaux nicheurs sontgénéralement sédentaires mais sontrejoints à la mauvaise saison par desmigrateurs venus du Nord et de l’Estde l’Europe.16HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Rapaces entre euxLes oiseaux de proie peuvent euxmêmesêtre victimes d’autres rapaces.Comme la nidification de la busedans les sites à éperviers est fréquente,elle peut exercer sa prédationsur des jeunes decette espèce. A sontour, la buse, tant austade j u v é n i l equ’adulte, doit seméfier de l’autourdes palombes.Superprédateur, lehibou grand-ducpeut faire payerun lourd tribut auxrapaces nocturneset diurnes, en particulieraux buses.S’il ne nichepas (encore?) à Bruxelles,l’opportunismedu grand-duclui permet des’installer dansun milieu urbaincomme on a pu le constater enFrance à Saint-Etienne, Lyon, Grenobleet Marseille. Quant au fauconpèlerin évoqué en début d’article,il peut développer des comportementsagressifs avec des espècesqui représentent une menace poursa propre nichée. Le plus souvent,la buse se fera « buffeter » (frappéeau passage) mais on connaît descas de buses mises à mort peutêtreparce qu’elles cherchaientconstamment à chaparder lesproies du faucon.PlumesLes oiseaux renouvellent régulièrementleur plumage.Chez la buse, la mue complètese déroule très progressivementd’avril à novembre. Onpeut alors retrouver des plumesde formes très différentescomme illustrées ici.Les plumes de la queue,appelées rectrices (àgauche), sont parcouruespar une dizaine de barresnoirâtres, tranchantsur le fond brun orangeet prolongeant une baseblanchâtre. Cette teinte claire estparticulièrement présente sur lamoitié inférieure des plumes de17HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


l’extrémité des ailes.Ces rémiges primairessont dites digitées (enforme de doigt) car lamoitié supérieure noireest nettement plusétroite et caractéristiquedes grands rapacesplaneurs. Cetteconformation réduit lesturbulences de l’air.Bibliographie* Les rapaces d’Europe.Paul Géroudet. Delachaux &Niestlé.* Oiseaux nicheurs de Bruxelles, 2000-2004 : répartition,effectifs, évolution. Anne Weiserbs etJean-Paul Jacob. Aves et IBGE.* Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie, 2001-2007. Jean-Paul Jacob et al. Aves, DEMNA & Régionwallonne.Triple buse !Cette évocation péjorative,synonyme de triple sot,aurait son origine dans lepeu de disposition de la busevariable à être dressée pourla chasse, contrairement auxfaucons. Ce n’est pourtantpas le cas chez au moinstrois espèces de buses américaines,largement utiliséesen fauconnerie, par exemplelors d’opérations d’effarouchementdestinées à disperserles dortoirs d’étourneauxsansonnets.18HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Echos du sous-boisLes dentellières à huit pattesRobert KekenboschSecrétaire de la Société Arachnologique de Belgique,membre du Groupe de Travail « Spidermanneke » de <strong>Natagora</strong> Bruxelles.« L’Araignée a mauvais renom : pour la plupart d’entre nous, c’est un animalodieux, malfaisant, que chacun s’empresse d’écraser sous le pied.A ce jugement sommaire, l’observateur oppose l’industrie de la bête,ses talents de tisserand, ses ruses de chasse (…) »-Jean-Henri FABRE-.Les mals aimées !Vous détestez les araignées ? Cescréatures velues vous font dresserles cheveux sur la tête ? A contrario,vous vous extasiez face à ces petitesmerveilles de la nature, aux formeset aux couleurs parfois étonnantes ?Dans les deux cas, vous ne pourrezpas y échapper, il y a des araignéespartout ! Adaptées à toutes les conditionsde vie sur terre, les araignéesont quasiment conquis tous les milieuxet quelques-unes apprécientparticulièrement la proximité del’Homme en s’incrustant jusque dansnos maisons (comme les tégénairesou les pholques) et nos… jardins !Rappelons que les différents biotopesde notre pays abritent plus de700 espèces d’araignées, qui jouentun rôle primordial dans la régulationdes populations d’insectes. Juste unchiffre pour préciser l’importancedes « filles d’Arachné » dans notreenvironnement : une simple prairiepeut accueillir entre 3 et 4 millionsd’araignées par an et par hectare…Sielles nous débarrassent de bon nombred’insectes jugés indésirables(mouches, moustiques …), elles sontégalement victimes de l’appétit, souventféroce, de nombreux prédateurs19HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


comme les oiseaux, les insectes, lesreptiles, certains petits mammifères,d’autres araignées ou, accessoirement,la semelle de l’Homo sapiens…Un monde secret à découvrirUn petit bout de jardin,même en milieu urbain,pour autant qu’il ne se résumepas à une triste pelousetondue régulièrement,abritera pas mal d’espècesde toutes tailles qui vousoffriront des observationstoujours passionnantes,voire surprenantes. Malgréune présence dans des biotopes lesplus variés, le commun des mortelsne connaît que les espèces les plus« visibles » et surtout celles vivantsà proximité de l’homme. L’araignéeporte-croix (commune dans nos jardins),les tégénaires vivant dans lescoins sombres des habitations etdont les grands mâles tout noir ettout poilu se font parfois piéger dansla baignoire ou le lavabo alors qu’ilsétaient tout simplement à la recherched’une femelle pour ne citer queles plus connues. Mais cette méconnaissancevient aussi du fait quebeaucoup d’espèces sont de petitestailles, discrètes et active surtoutla nuit …Ah oui, petite précision :très peu d’araignées possèdent unnom vernaculaire. Pas de souci pourl’épeire diadème et la pisaureadmirable aux noms quidésignent une espèce précise…mais cela se compliqueavec la tégénaire qui englobeplusieurs espèces du genreTegenaria ainsi que l’ «araignée-crabe»qui désigne souventtoute une famille, celledes Thomisidae (37 espèces)et l’on peut faire le même constatpour l’ «araignée- sauteuse» de la familledes Salticidae (47 espèces).Le top bruxellois!Passons en revue les quelques espècesle plus fréquemment rencontrées(parce que les plus visibles)dans les jardins bruxellois…. Biensûr, la superficie du jardin, les typesde végétation, son exposition , la présencede proies potentielles (ce quinécessite une gestion écologique)20HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


seront des éléments déterminants pourune bonne richesse en petites bêtes àhuit pattes. Même avec un bon guidede détermination, ne vous attendez pasà pouvoir déterminer avec précisiontoutes lese s p è c e sprésentesdans votrepetit coinde paradis,la détermi n a t i o nprécise ests o u v e n tl’affaire despécialistes.Maisrien nevous empêche de vous lancerdans l’aventure, en commençantpar les plus visibles, vousy prendrez goût et ne regarderezplus nos dentellières des jardinsavec les mêmes yeux. A coup sûr, onpeut estimer qu’il y aura plusieurs dizainesd’espèces différentes dans unjardin, et que chaque espèce peut êtrereprésentée soit par à peine quelquesindividus ou plusieurs dizaines ! Trèssimplement : plus votre jardin seraétendu et composé de nombreuxmicro-biotopes, plus les araignéesseront présentes en nombre et en diversité:un vieux mur, une rocaille, unvieux tas de bois, quelquesbuissons, une petite mare,un coin d’herbes folles …bref un jardin avec deszones pas trop ordonnées,rien que du bonheur pournos araignées. Vers la finde l’été, il est fort probableque vous vous retrouvieznez à nez avec une grandetoile orbiculaire (latoile ronde et géométrique,classiquementdessinéepar les enfants) etson occupant, enl’occurrence unegrosse araignéebedonnante arborantsur la face dorsale de son abdomenune superbe et caractéristiquecroix blanche… qui lui a valule nom d’Araignée porte-croix maison la nomme aussi épeire diadème,araignée des jardins, … autant de21HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


noms communs pour désigner l’espèceAraneus diadematus élue «araignée del’année 2010». Cette espèce a unecouleur variable et peut passer du jauneau rougeâtre et présenter différentesteintes de brun. La taille des mâles(pattes non comprises) peut allerde cinq à dix millimètres et celle desfemelles peut aller de douze à dix-septmillimètres…difficile de ne pas la voir.Tout insecte, du plusrobuste bourdon aufrêle moustique estsusceptible d’êtreintercepté par satoile d’une redoutableefficacité. C’estque la capture desproies, chez unearaignée, est unexercice vital pour sa survie; elle a rarementle ventre, ou plutôt l’abdomen,vide ! Une fois la proie littéralementemmaillotée par la soie provenant desfilières et tuée par l’action du venin injectéà l’aide de crochets, vient le délicieuxmoment de sa consommation…là encore, l’araignée se démarque enadoptant un mode de digestion peu fréquentdans le règne animal : cette di-gestion sera «externe» ! L’étroitessede son œsophage l’obligeant à n’ingérerque des substances liquides, laproie sera, dans le cas de l’araignéeporte-croix, inondée de sucs digestifset la bouillie ainsi formée seratout simplement aspirée. En fonctionde la taille de la proie, ce «repas»pourra se prolonger de longues heures.Plusieurs centaines de proiessont ainsi consomméespar une seule araignéeau cours de l’été… plusefficace et plus naturelque le plus puissantdes insecticides ! Maisaprès avoir fait ripailletout l’été dans votre jardin,voici venu le tempsdes amours. Quelquestemps après l’accouplement et àl’approche des premiers froids, la femelleva pondre plusieurs centainesd’œufs qui seront enveloppés dansun confortable cocon de soie (decouleur orange) pour résister à unlong et rigoureux hiver. Au <strong>printemps</strong>suivant, les minuscules araignées decouleur jaune et noire écloront etresteront groupées quelques jours,22HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


après quoi, chaque petite araignée vivrasa vie… sa première tâche étantde tisser une toile qui lui permettra decapturer des proies et d’assurer ainsison existence.Si vous avez la chance d’accueillir unvieux lierre, observez-le attentivement,il abrite sans doutebeaucoup d’espèces,dont la petite Nigmawalckenaeri. De couleurvert pomme, sapetite toile en formede nappe tissée surla face supérieuredes feuilles de lierrelui permettra de capturerles proies les plus diverses.Un vieux mur rempli de crevassessera un repaire de choix pourquelques espèces typiques de cetype de milieu comme les tégénaires,Amaurobius sp. Vous observerezpeut-être, sur de vieux piquets enbois, se déplaçant par petits bonds,des Salticus zébrées de blanc et denoir, l’espèce Marpissa muscosa etdes superbes Heliophanus aux couleursmétalliques et irisées. Ces petitsbijoux appartiennent à la famille desSalticidae. Ces «araignées-sauteuses»se reconnaissent à leurs grandsyeux médians antérieurs (elles enpossèdent 8 au total)… un vrai régalpour le photographe amateur de grosplans ! Grâce à leur vision très développée,elles capturent tout ce quirampe et vole avec uneredoutable efficacité.Parmi les buissons etles herbes, vous croiserezla pisaure admirable-Pisauramirabilisdetaille respectableet aux mœurs si particulières.La femelletransporte son coconsous elle, etlors de l’éclosiondes jeunes,elle tisseune toile qualifiéede «poupo n n i è r e »afin d’abriteret protégersa grouillantemarmaille. Le mâle, quant à lui, utiliseune technique unique pour séduirela femelle de son choix.23HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


L’approche du mâle peut être qualifiée« à hauts risques » face à une femellepas toujours décidée à se laisser faire,souvent de taille supérieure et toujoursen quête de protéines…Il part donc à la conquête desa future élue avec une proiepréalablement capturée et enveloppéede soie. Face à lafemelle, il présentera ce « cadeau» qu’elle s’empressera engénéral d’accepter et de… dévorer.Occupant la femelle avecce repas intentionnellement«offert», le mâle peut donc entoute simplicité et sans dangers’accoupler durant de longuesminutes sans risquer sa vie.Sur les fleurs, en été, vous avezpeut-être déjà observé une abeille,un bourdon, une mouche qui voussemblent bien amorphes. Complètementfigé, l’insecte semble fairela sieste. Regardez-y de plus prèset en général, vous verrez, collée àl’infortunée bestiole, une petite araignéeavec un abdomen globuleux decouleur jaunâtre, parfois agrémentéd’une large bande rouge : Enoplognathaovata. Cette discrète araignéetisse un entremêlement de fils pourentraver de manière très efficace laproie se posant sur la fleur. Grâce àun venin agissanttrès rapidement,elle tue quasi instantanémentsaproie, entamantun repas de plusieursheures !Au moment de laponte, cette espèces’aménage uneretraite dans unefeuille repliée parquelques fils desoie. Son coconovoïde est typique:24HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Elle m’a mordu?Terminons par quelques précisionsconcernant la mauvaise réputationde l’araignée. Oui, les araignéesmordent… mais le venin, trop précieuxpour être gaspillé, estréservé à la capture desproies. Bien installéedans sa toile, elle n’avraiment aucune raisonde se précipitersur vous pour mordreavec férocité… seulesles araignées manipuléestrop brutalementavec les doigts peuventavoir une réactionde défense et être tentéesde mordre, et dans la plupartdes cas, les crochets venimeux serontde taille trop réduites pour perilest de couleur bleuâtre.Par une belle journée ensoleillée,laissez votre regards’attarder au niveau dusol.Dès les premiers beauxjours, de petites araignéesaux allures vives, de couleurgrise ou brunâtre circulenten tous sens. A coup sûr,il s’agira d’araignées-loups(du genre Pardosa), dotées d’une excellentevue, elles poursuivent leursproies à la course... Détail typique : lafemelle transporte son cocon attachéà ses filières situéesà la partie postérieurede son abdomen, lesjeunes araignéesse réfugiant àl’éclosion sur lecorps de leurmère. Enfin, sivotre petit coinde paradis est debonne taille et quevous y avez aménagéquelques mètrescarrés de friche, vousaurez peut-être la chanced’y observer la plus spectaculaire desaraignées bruxelloises ayant conquisnotre capitaledepuis quelquesannées : l’araignée-frelonouargiope fasciée(Argiope bruennichi).14HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


cer une peau humaine. Même en casde morsure accidentelle, les araignéesde nos jardins ne peuvent provoqueréventuellement qu’une légère réactionallergique sous la forme d’une rougeurlocale et de petites démangeaisons.Aucun danger donc !Comment en savoir plus?Vous êtes convaincus et vous brûlezd’envie d’en savoir encore plus sur nosmagnifiques dentellières ? Rejoignezle groupe de travail Spidermannekerécemment créé au sein de <strong>Natagora</strong>Bruxelles ! Il s’attelle à la délicate tâchede sensibiliser le public au mondefascinant des araignées. Ce nouveaugroupe est composé d’aranéologues,amateurs et confirmés, partageant unemême passion pour ces petites bêtes àhuit pattes, trop souvent mal aimées.En nous penchant sur les araignéesbruxelloises, nous espérons attirer l’attentiondu public sur la préservation dela nature et les notions de biodiversitéet d’écologie. Bruxelles regorge d’espacesverts qu’il faut à tout prix protéger.Se nourrissant presque exclusivementd’insectes, les araignées sont un excellentmarqueur de la biodiversité d’unsite, ne les oublions pas. Pour venirdécouvrir avec nous ces petites bêtesà huit pattes le temps d’une baladeou d’une lecture, suivre l’évolutiondu concours, une seule adresse: www.natagora.be/gtaraigneesActivité découverteLe dimanche 14 août à 10 hCCN Vogelzang CBN en collaborationavec CNB/ Cercle des GuidesNature du Brabant vous proposeune visite guidée « Nos amies lesaraignées ». RV à l’entrée du Cimetièred’Anderlecht, Avenue desMillepertuis (Métro ligne 5 stationEddy Merckx). Se munir de bottes,chiens non admis. Durée entre 2à 3 heures. Info 02/640.19.24ou ccnvogelzangcbn@gmail.comLecture conseillée* Guide des araignées et des opilions d’Europe de D.Jones (Delachaux et Niestlé).* Les araignées – Clé de détermination de HorstSchröder.* Une clé très bien faite éditée par la CEBE au prixde 5 € : www.cebe.be (très chouette site à visiter)* Journal La Hulotte. Quatre numéros sont consacrésaux araignées.26HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>


Envie d’en savoir plus surla Nature en ville, sur les jardinssauvages, sur tout ce qui toucheà la nature de proximité à Bruxelles ?Envoyez un mail à benedicte.charlier(at)natagora.be pourêtre tenu au courant par mail dès que des nouveaux numérosd’Herbes Folles sont disponibles sur notre site internet.N’hésitez pas à visitez nos pageswww.natureaujardin.be pour consulter nosanciens numéros !<strong>Natagora</strong>-Nature au Jardin-Rue d’Edimbourg, 26 à 1050 Bruxelleswww.natureaujardin.beE-mail: natureaujardin(at)natagora.be27HF n°<strong>68</strong> Printemps <strong>2011</strong>

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