12.07.2015 Views

d'infos - Montpellier Agglomération

d'infos - Montpellier Agglomération

d'infos - Montpellier Agglomération

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

DossierTRADITIONSUn riche passémontpelliérainAvec l’un des plus grands vignobles du monde en superficie et en production,la plus vieille faculté de médecine du monde occidental et le plus ancien jardin botaniquede France, <strong>Montpellier</strong> a hérité de traditions historiques témoignant d’un passé richeet prestigieux. Au cours de son histoire, la cité, qui a fêté son millénaire en 1985,a été à la pointe dans plusieurs domaines et savoir-faire artisanaux, qui se sont développésen même temps que l’influence de la ville grandissait.© Gravure de Charles Bernard de Billy, 1900.Au début du XX e siècle, la place de l’Observatoireet les rues adjacentes étaient déjà des artèrescommerçantes, où l’on trouvait de nombreux magasinsde tissus, de perles et d‘instruments de musique.« Dès sa fondation, <strong>Montpellier</strong> a été une villede commerce, faite de mouvements, où lesartisans ont su trouver une place de choix aufil des âges », explique Roland Andréani, professeurémérite de l’Université Paul Valéry. « Àpartir du XIII e siècle, autour de la médecine etdes apothicaires, de la faïence dès le XV e siècle,puis de la viticulture au XIX e siècle, de multiplessavoir-faire se sont développés à des époquesdifférentes et ont contribué au rayonnementde la ville ». La poterie montpelliéraine dite du« Vieux <strong>Montpellier</strong> » a, par exemple, connu sonapogée au XVIII e siècle, lorsque la fabrique fondéepar Jacques Ollivier est devenue ManufactureRoyale. La vigne a également connu son âged’or, avant l’épidémie du phylloxera, au milieudu XIX e siècle, qui a stoppé brusquement l’essorviticole de <strong>Montpellier</strong>. Aujourd’hui, certains viticulteursbénéficient du label AOC Coteaux duLanguedoc-Grès de <strong>Montpellier</strong>. Une distinctionqui souligne l’excellence de leurs crus et la qualitéd’une terre travaillée depuis plusieurs siècles.Des traditions oubliéesAvec la porte de la blanquerie ou le quai destanneurs, <strong>Montpellier</strong> foisonne de lieux témoinsde ces activités anciennes, dont certaines sonttombées dans l’oubli, comme la tradition drapière.« Jusqu’au XIX e siècle, il existait une industrietextile et de fabrication de draps de lainetrès importante, ainsi que des activités liées,comme la teinture ou la tannerie, dans la partienord de l’Écusson et autour du Verdanson »,précise Roland Andréani. Les drapiers utilisaientla cochenille, un insecte vivant dans les chêneskermès, pour produire une teinte rouge écarlateservant à teindre les draps. D’autres savoir-fairesont actuellement en voie de disparation. Alorsqu’au début du XX e siècle, 14 moulins étaientimplantés à proximité du Lez, aujourd’hui, leMoulin de Sauret, dans le quartier des Aubesà <strong>Montpellier</strong>, est le dernier moulin encore enactivité. Aujourd’hui, certaines traditions seperpétuent et de nouveaux savoir-faire, importésrécemment, contribuent à la réputation de<strong>Montpellier</strong>.Visite guidéeL’Office de Tourisme de <strong>Montpellier</strong> proposeune visite estivale « Centre historique :la grande boucle ».ot-montpellier.frLE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!