Première partie - Université de Liège

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76 A. Paulyimpressionnant de notes sur les Coléoptères. Il a publié seulement deuxcommunications sur les Hyménoptères : une capture indigène de Xylocopa violaceaet deux Sirex.Le baron Paul de Moffarts (8 mars 1869 - 15 mars 1958) est le frère cadet del’entomologiste Ferdinand de Moffarts (24 mars 1867 - 14 janvier 1908). Il avait réuniune impressionnante collection d’Apoides à la fin du XIXe siècle, provenantprincipalement de Botassart et de Strée où il possédait un château. Il avaitcommencé à rédiger un Catalogue raisonné des Apides de Belgique dont lemanuscrit est déposé à l’Institut (n°27225) mais ne fut jamais publié (sur la premièrepage dédicacé « A Marie »). Il donna sa démission de la Société entomologique bienplus tard, en 1949. En 1957, l’Institut hérita d’une impressionnante collection riche de95.937 insectes (suite à une erreur de typographie, il est écrit « de Moffaerts » avecun « e » sur les étiquettes de l’Institut). P. de Moffarts n’a rien publié sur leshyménoptères mais un travail en 1893 assez complet avec des clés sur lesColéoptères Chrysomélides de Belgique.Henri Donckier de Donceelde MoffartsAuguste de Bormans a publié quelques notes à la fin du XIXe siècle sur lesHyménoptères des environs de Bruxelles. Il récolta d’abord un peu de tout (voir unété à Rouge Cloître) puis se spécialisa dans l’étude des Forficules dont il devint unspécialiste reconnu (voir The Entomologist Record and Journal of Variation, 1901 :85-88, avec portrait).

Notes fauniques de Gembloux, n°44 (2001) 77Les contemporainsLa Belgique compte actuellement une quinzaine d’hyménoptéristes. Comme le dittrès bien Verstraeten en 1983 dans son historique de l’entomologie en Belgique, ilme paraît contre-indiqué d’en traiter longuement puisque la plupart sont encoreactifs. On trouvera la liste de leurs travaux, qu’ils ont bien voulu nous envoyer pourl’occasion, dans la bibliographie qui suit. Je saisis cette occasion pour remercier ceuxqui m’ont fait la faveur et ont eu la patience de me former à l’entomologie et enparticulier de m’intéresser aux hyménoptères.Je remercierai d’abord Raymond Wahis, spécialiste mondial des Pompilidae etcollaborateur à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gemblouxparce qu’il fut mon Instituteur et que, sans lui, je ne serais probablement pas devenuentomologiste. ‘Monsieur’ Wahis emmenait souvent ses élèves en promenade et auprintemps, on allait capturer des « abeilles sauvages » sur les tussilages (Tussilagofarfara), les saules (Salix caprea) et les pissenlits (Taraxacum spp.). En classe, ilmontrait comment les préparer et les étiqueter correctement avec la localité et ladate de capture. Comme je possédais déjà une petite collection de papillons etd’insectes que ma mère et mon oncle, entomologiste amateur, m’avaient appris àrécolter depuis mon plus jeune âge, je me sentais particulièrement motivé. C’estgrâce à ce concours de circonstances que s’épanouit à l’âge de huit ans ma passionpour les insectes. A la fin de l’année scolaire ‘Monsieur Wahis’ me qualifia de« mordu » et au cours des années qui suivirent, continua de me stimuler etm’encourager.Parmi les aînés, je me fais un plaisir de remercier aussi Jean Leclercq, Professeurémérite à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux. C’est leprincipal promoteur de la Cartographie des Invertébrés Européens et l’Editeur desAtlas Provisoires des Insectes de Belgique (contenant plus de 2000 cartes).Spécialiste mondial des Crabroninae, il est aussi l’auteur de nombreuses publicationssur d’autres groupes d’Hyménoptères de Belgique. La palme lui revient certainementquant au nombre de publications sur le sujet.Jean Leclercq a osé, en 1954, présenter comme thèse d’agrégation del’enseignement supérieur (le niveau le plus élevé des diplômes universitaires aveccomme jury tous les professeurs de la Faculté concernée), une « Monographiesystématique, phylogénétique et zoogéographique des Hyménoptères Crabroniens »à une époque où l’opinion générale des biologistes des universités, pas seulementen Belgique, était que les travaux de taxonomie ordinaire et de faunistique d’insectes(affaires d’amateurs ou de spécialistes de musée lui avait-on dit !), étaient prétendusirrecevables pour une thèse d’université. Non seulement, ce fut une réussite mais labase de la spécialité qu’il allait préférer toute sa vie et reste actuellement, selon sesdires, l’agréable occupation de sa retraite.Le Professeur Leclercq a toujours essayé d’encourager, d’aider, les jeunesentomologistes à persévérer dans la voie qui les motivaient (Verstraeten, 1983, parlede « l’essaim à Gembloux »). Lorsque à l’âge de 14 ans j’eus l’honneur de rencontrerle Professeur, il me fit comprendre qu’il était nécessaire pour faire un travail correcten entomologie de se spécialiser. Il me proposa d’étudier les bourdons, les nomades,les chalcidoïdes ou les halictes. C’est finalement ce dernier groupe qui l’emporta. LeProfesseur me prêta fort heureusement sa collection de référence pour commencerl’étude de ce groupe difficile et me conseilla d’acheter le livre de Schmiedeknecht,

76 A. Paulyimpressionnant <strong>de</strong> notes sur les Coléoptères. Il a publié seulement <strong>de</strong>uxcommunications sur les Hyménoptères : une capture indigène <strong>de</strong> Xylocopa violaceaet <strong>de</strong>ux Sirex.Le baron Paul <strong>de</strong> Moffarts (8 mars 1869 - 15 mars 1958) est le frère ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong>l’entomologiste Ferdinand <strong>de</strong> Moffarts (24 mars 1867 - 14 janvier 1908). Il avait réuniune impressionnante collection d’Apoi<strong>de</strong>s à la fin du XIXe siècle, provenantprincipalement <strong>de</strong> Botassart et <strong>de</strong> Strée où il possédait un château. Il avaitcommencé à rédiger un Catalogue raisonné <strong>de</strong>s Api<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Belgique dont lemanuscrit est déposé à l’Institut (n°27225) mais ne fut jamais publié (sur la premièrepage dédicacé « A Marie »). Il donna sa démission <strong>de</strong> la Société entomologique bienplus tard, en 1949. En 1957, l’Institut hérita d’une impressionnante collection riche <strong>de</strong>95.937 insectes (suite à une erreur <strong>de</strong> typographie, il est écrit « <strong>de</strong> Moffaerts » avecun « e » sur les étiquettes <strong>de</strong> l’Institut). P. <strong>de</strong> Moffarts n’a rien publié sur leshyménoptères mais un travail en 1893 assez complet avec <strong>de</strong>s clés sur lesColéoptères Chrysoméli<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Belgique.Henri Donckier <strong>de</strong> Donceel<strong>de</strong> MoffartsAuguste <strong>de</strong> Bormans a publié quelques notes à la fin du XIXe siècle sur lesHyménoptères <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Bruxelles. Il récolta d’abord un peu <strong>de</strong> tout (voir unété à Rouge Cloître) puis se spécialisa dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Forficules dont il <strong>de</strong>vint unspécialiste reconnu (voir The Entomologist Record and Journal of Variation, 1901 :85-88, avec portrait).

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