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Première partie - Université de Liège

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68 A. Paulyparticulièrement la nidification <strong>de</strong>s Sphecini. Il fut photographié par Warlet (père) lorsd’une excursion au Ru du Chaudron, avec d’autres entomologistes liégeois dont PaulMaréchal. »Une relecture du travail <strong>de</strong> Descy sur la parthénogénèse arrhénotoque seraprochainement publiée par Jean Leclercq.Sources : Jean Leclercq, communic. pers.Enckels, Raymond (1893-1968)Pharmacien à Herk-<strong>de</strong>-Stad, il a publié maintes notes <strong>de</strong> vulgarisation, rapportant<strong>de</strong> ses observations sur les hyménoptères aculéates dans Weetlust, Maanblad voorVulgarisation van Wetenschap en Natuurliefhebberij, entre 1937 et 1944. Myncke &Janssens (1971) mentionnent le titre <strong>de</strong> son « levenswerk » (livre <strong>de</strong> sa vie) Faunavan onze Flora, sans autre précision que uitgave Biokosmos Ou<strong>de</strong>-God. Son intérêtmajeur était les relations <strong>de</strong>s insectes avec les fleurs. R. Enckels était quelqu’un <strong>de</strong>très coopérant. Il correspondait avec P. Maréchal. En 1944, il publia avec J. Leclercqune étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faunistique comparée entre les Hyménoptères Api<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la région <strong>de</strong>Herck-la-Ville et le Pays <strong>de</strong> Herve. A la libération il fut emprisonné pour collaborationactive avec les Allemands. Quand il fut libéré en 1945, cette activité insoupçonnéelui valut une rupture <strong>de</strong>s relations avec d’autres entomologistes du pays comme J.Leclercq (in litt.). La collection Enckels est aujourd’hui déposée à l’ « AntwerpseVereniging voor Entomologie » et un relevé en a été publié par K. Janssens (1971).Sources : Myncke, 1971 ; Janssens, 1971 ; J. Leclercq (in litt.).Verlaine, Louis (1889-1939)« Plus connu comme spécialiste <strong>de</strong> la psychologie et <strong>de</strong> l’éthologie <strong>de</strong>s animauxsupérieurs, Louis Verlaine vécut son enfance à Namur avant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir docteur ensciences naturelles <strong>de</strong> l’<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Bruxelles en 1913. Revenu comme invali<strong>de</strong> <strong>de</strong>la guerre 1914-1918, il fut pris comme assistant par le professeur A. Lameere. En1924, il <strong>de</strong>vint professeur <strong>de</strong> physiologie animale. Ses travaux originaux sur lesorganes <strong>de</strong>s sens et le système nerveux le conduisirent à postuler à l’<strong>Université</strong> <strong>de</strong><strong>Liège</strong> où il <strong>de</strong>vint professeur ordinaire, chargé notamment du cours <strong>de</strong> psychologieanimale.« Surtout entomologiste à ses débuts, Verlaine se fit connaître par ses étu<strong>de</strong>s etses écrits sur l’éthologie <strong>de</strong>s Hyménoptères. A partir <strong>de</strong> 1924, se succè<strong>de</strong>nt 29mémoires consacrés à l’Instinct et l’Intelligence chez les Hyménoptères. Ilscontiennent l’essentiel <strong>de</strong>s conceptions <strong>de</strong> Verlaine sur le comportement animal etsont à la base <strong>de</strong> ses ouvrages <strong>de</strong> synthèse sur l’Ame <strong>de</strong>s bêtes et sur LaPsychologie comparée. Ils sont l’application <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> expérimentale et <strong>de</strong>stechniques en honneur dans la psychologie animale. Verlaine a montré les limites <strong>de</strong>la théorie <strong>de</strong> l’instinct inné et <strong>de</strong> son explication étroitement mécaniste. Il apparaîtcomme un précurseur <strong>de</strong> la psychologie animale contemporaine. Par sesobservations et ses expériences sur un Pompile, Pompilus viaticus L., mais aussisurtout sur les guêpes sociales, les Bourdons et les Abeilles, il a montré la variabilité<strong>de</strong> l’instinct. Pour Verlaine, l’apprentissage dont résulte l’instinct s’opère selon lesprocessus communs à tous les animaux. Par ses observations sur les Abeilles, lesguêpes et les Bourdons, il a montré que l’instinct relève en fait <strong>de</strong> l’intelligence. On

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