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Première partie - Université de Liège

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Notes fauniques <strong>de</strong> Gembloux, n°44 (2001) 67<strong>de</strong> gauche à droite : H. Warlet fils, N. Gillet, M. Rigo,E. Ghilain, A. Descy et P. MaréchalIl publie en 1919 plusieurs observations sur le comportement <strong>de</strong> l’Ammophile <strong>de</strong>ssables, puis quelques notes jusqu’en 1925 sur le retour au nid, la sexualité et la viesociale <strong>de</strong>s Hyménoptères. Dans son article <strong>de</strong> 1925 sur la vie sociale <strong>de</strong>s insectes,il observe <strong>de</strong>ux femelles <strong>de</strong> Crabroniens, probablement Ectemnius sexcinctus(Fabricius), coopérant pour évacuer l’amas <strong>de</strong> détritus à l’entrée <strong>de</strong> leur nid dans unepoutre <strong>de</strong> bois dégradée ; il présente ce comportement comme une première étapevers la vie sociale.Vers 1930, son épouse, qui avait été institutrice à l’Ecole Catholique <strong>de</strong> Bois-<strong>de</strong>-Breux, souffrit d’un cancer, dont elle guérit. Il semble que cela affecta l’allant <strong>de</strong> sonmari. Il ne publia plus rien jusque 1968.Vers 1956, il avait une maison <strong>de</strong> campagne à Plainevaux (près d’Esneux) où ilélevait notamment <strong>de</strong>s Odynères et <strong>de</strong>s Osmies, dans <strong>de</strong>s nichoirs artificiels ; c’estlà qu’il fit la plupart <strong>de</strong>s observations qu’il rapporte dans son <strong>de</strong>rnier article en 1968.De nature solitaire et quelque peu renfermé, il n’expliqua pas (à sa nièce) l’origine <strong>de</strong>sa vocation d’entomologiste, ni les relations qu’il pouvait avoir avec d’autresentomologistes.A son décès, il laissa un gros manuscrit d’observations entomologiques (200 à300 pages) sur lequel il avait écrit « à détruire ». Sa nièce le conserva néanmoinspendant 4 ou 5 ans après sa mort. Mais sa veuve insista pour que la volonté <strong>de</strong> sonépoux soit respectée et le document fut brûlé.Jean Leclercq qui nous a communiqué les informations ci-<strong>de</strong>ssus nous a fait partaussi <strong>de</strong> sa rencontre avec Armand Descy. «Ma première relation avec ArmandDescy fut en 1939, avec une lettre dans laquelle je lui <strong>de</strong>mandais la faveur <strong>de</strong>recevoir ses tirés à part. Il me les envoya sans un mot. Au début <strong>de</strong> 1957, il vint mevoir spontanément au Laboratoire <strong>de</strong> Biochimie <strong>de</strong> l’Institut Léon Frédéric, placeDelcour, où je travaillais alors ; c’était près <strong>de</strong> son domicile rue Jean d’Outremeuse. Ilme parla <strong>de</strong> ses observations et je lui suggérai <strong>de</strong> se faire membre du Cercle <strong>de</strong>sEntomologistes Liégeois (il n’en avait jamais été membre avant, malgré l’une oul’autre sollicitation <strong>de</strong> Paul Maréchal avant 1939). Il fut admis le 7 mai 1957 et futprésent et actif, présentant notamment son matériel et ses résultats d’élevages auxséances. A la séance du 4 février 1958, il fit une causerie Quelques observationsfaites en Provence dans les environs d’Avignon dans laquelle il évoqua

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