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Première partie - Université de Liège

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56 A. Paulyconclut : ‘Le travail qui nous est soumis, eut-il quelque valeur entomologique,réclamerait évi<strong>de</strong>mment d’importants compléments <strong>de</strong> préparations et <strong>de</strong>méditations. Je ne saurais engager l’Académie à le publier’. M. Candèze, examinantle fond, termine ainsi ses critiques : ‘Le travail <strong>de</strong> M. Meunier est loin d’ajouter quoique ce soit à nos connaissances sur les Diptères fossiles, et je suis d’avis qu’il nedoit pas figurer dans les publications <strong>de</strong> l’Académie’. »Une lettre <strong>de</strong> Mick Day (British Museum), datée du 21 février 1990 et adressée auprof. J. Leclercq, ne fait que confirmer les propos ci-<strong>de</strong>ssus. En particulier ilmentionne qu’un hyménoptère décrit par Meunier, le genre Aphanilopterus, placé parDalla Torre comme un Pompili<strong>de</strong> incertae cedis, est en réalité un Poliste. A propos<strong>de</strong>s genres décrits par Meunier, il écrit « It is certain that the genera have remaineduni<strong>de</strong>ntified for so long partly because people have been reluctant to credit Meunierwith the results of his naïve first publications. However, I think people have been toopedantic in applying the <strong>de</strong>scriptions ; a worker who <strong>de</strong>scribes a vespid as a sphecidcannot be expected to have been precise in all aspects. He also <strong>de</strong>scribed an africanmegachilid which he says he <strong>de</strong>dicates to Swierstra, but names it magretti ! ». Laplupart <strong>de</strong>s noms décrits par Meunier sont aujourd’hui tombés en synonymie.D’après le Prof. J. Leclercq qui a fait quelques recherches sur F. Meunier, on nesait toujours pas quand ni pourquoi Meunier a quitté la Belgique, ni s’il a vraimentcollaboré avec l’occupant allemand. Il figure encore sur la liste <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> laSociété entomologique <strong>de</strong> France en 1925 avec le titre « Officier <strong>de</strong> l’InstructionPublique ». Après l’armistice <strong>de</strong> 1918, la SEF avait exclu tous ses membres,honoraires ou non, allemands et autrichiens et s’il y en avait, ses membres françaisreconnus inciviques. Alors, et si l’incivisme <strong>de</strong> Meunier était une calomnie <strong>de</strong> sescontemporains ? Et s’il était parti parce qu’il n’était pas apprécié en Belgique commeil croyait le mériter ?C’est dans un petit ouvrage consacré au gisement fossilifère <strong>de</strong> Rott, près <strong>de</strong>Bonn [W. von Koenigswald, 1989 (Ed.), Fossilagerstätte Rott bei Hennef amSiebengebirge. Rheinlandia Verlag, Siegburg. 82 pp.] que se trouvent <strong>de</strong>s éléments<strong>de</strong> réponse à cette question [« Lange Kustos am Zoologischen Museum inAntwerpen, musste er wegen seiner Germanophilie während <strong>de</strong>s Ersten weltkriegesEn<strong>de</strong> 1918 Belgien verlassen und zog nach Bonn. Der vielleicht etwas zu breitgespannt tätige Entomologe Meunier war möglicherweise mit einer Deutschen (ausLandshut ?) verheiratet. Alle Bemühungen, sein Portrait zu fin<strong>de</strong>n, warenvergeblich »]. D’autre part, on ne trouve aucune trace <strong>de</strong> lui à la Société scientifique<strong>de</strong> Bruxelles après la guerre.Source : Dessart, Historique <strong>de</strong>s Ceraphronoi<strong>de</strong>a (sous presse) ; J. Gaudant(<strong>Université</strong> Paris 7, in litt.) ; E. Groessens (Service géologique <strong>de</strong> Belgique, in litt.) ;C. Courtoy (Société scientifique <strong>de</strong> Bruxelles, in litt.) ; H. Ulrich (ZoologischesForschungsinstitut und Museum Alexan<strong>de</strong>r Koenig, Bonn, in litt.) ; J. Leclercq (in litt.).Bondroit, Jean (1882-1952)« Personnalité discrète, il s’est occupé d’abord <strong>de</strong>s Staphylini<strong>de</strong>s puisremarquablement <strong>de</strong>s Formici<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Belgique et <strong>de</strong> France, enfin d’HyménoptèresVespiformes » (Leclercq, 1996). Jean Bondroit était le <strong>de</strong>ssinateur <strong>de</strong> Lameere.

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