Première partie - Université de Liège

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52 A. PaulyMac Leod, Julius (19 février 1857 - 3 mars 1919)Toujours à Gand, Mac Leod, élève de F. Plateau, publie en 1893-94 un ouvragegénial pour son époque, « Over de bevruchting der bloemen in het Kempischgedeelte van Vlaanderen ». A travers 693 pages, il décrit les mécanismes depollinisation de toutes les plantes de sa région et en liste les insectes pollinisateurs,parmi lesquels de nombreux Apoïdes. En 1891, il avait déjà publié un ouvragesemblable pour les Pyrénées (« de Pyreneeënenbloemen en hare bevruchting doorinsecten »). Ces travaux s’inscrivent dans la foulée des recherches du professeurHerman Müller sur la fertilisation des fleurs.Julius Mac LeodMac Leod donnait le cours de botanique à l’Université de Gand. En résumé, onpeut distinguer trois périodes dans l’évolution de son œuvre scientifique : (1) desrecherches microscopiques, de morphologie chez les invertébrés et l’évolution desorganes sexuels chez les mammifères et les poissons ; (2) de la biologie florale avecdes recherches expérimentales mais avant tout des examens sur le terrain et desapplications de la méthode statistique ; (3) des recherches biométriques etstatistiques des plantes et des animaux. Une quatrième période s’annonce en 1915,celle de l’histoire des sciences, mais une mort prématurée en arrêtel’épanouissement.« Enfin, Mac Leod a été très actif à différents points de vue de l’évolution sociale.Il s’est occupé activement du problème de la flamandisation de l’Université de Gand.Son rôle fut prépondérant dans ce domaine. »Sources : Van Oye, 1960, 1968.

Notes fauniques de Gembloux, n°44 (2001) 53Lameere, Auguste (1862-1942)Auguste Lameere est certainement le plus grand nom de la zoologie du début duXXe siècle. Bien que n’étant pas hyménoptériste, il serait difficile de ne pas en parlerpuisque son Manuel de la faune de Belgique traite de tous les groupes et est restélongtemps la « bible » des zoologistes et entomologistes de notre pays.Le jeune Lameere entra à 16 ans à la Société entomologique de Belgique dont ilallait devenir le second président d’honneur. Ce fut un brillant naturaliste et un grandProfesseur de Zoologie à l’Université de Bruxelles. Il suffit de lire son discoursprésidentiel à l’assemblée générale du 26 décembre 1899 de la Sociétéentomologique, dans lequel il traite de l’évolution des métamorphoses des Insectes,pour se rendre compte de la clarté de la pensée du personnage.Auguste Lameere« Il connaissait tous les Ordres d’Insectes, mais il s’intéressa surtout auxColéoptères Prionides. A l’âge de 33 ans, Lameere entreprit seul, grâce à sesimmenses connaissances en systématique, la publication du Manuel de la Faune deBelgique où il a dressé l’inventaire de près des deux tiers des espèces animalesinventoriées actuellement en Belgique. Ce manuel en 3 volumes parut de 1895 à1907. Deux d’entre eux ne traitent que des Insectes. » Le volume de 1907 traite desHyménoptères, Diptères et Lépidoptères. Ce « Manuel » a servi de base pour leshyménoptéristes qui, comme Crèvecoeur et Maréchal, entreprendront plus tardd’établir un catalogue. « On reste encore confondu devant la somme deconnaissances et de travail que Lameere y a déployés. Rien que pour cela, il mériteencore notre admiration ». Une trentaine d’années après la parution de l’ouvrage deLameere parut alors « la Faune de la France illustrée » sous la direction de RémyPerrier, que certains préféreront car plus complète.

52 A. PaulyMac Leod, Julius (19 février 1857 - 3 mars 1919)Toujours à Gand, Mac Leod, élève <strong>de</strong> F. Plateau, publie en 1893-94 un ouvragegénial pour son époque, « Over <strong>de</strong> bevruchting <strong>de</strong>r bloemen in het Kempischge<strong>de</strong>elte van Vlaan<strong>de</strong>ren ». A travers 693 pages, il décrit les mécanismes <strong>de</strong>pollinisation <strong>de</strong> toutes les plantes <strong>de</strong> sa région et en liste les insectes pollinisateurs,parmi lesquels <strong>de</strong> nombreux Apoï<strong>de</strong>s. En 1891, il avait déjà publié un ouvragesemblable pour les Pyrénées (« <strong>de</strong> Pyreneeënenbloemen en hare bevruchting doorinsecten »). Ces travaux s’inscrivent dans la foulée <strong>de</strong>s recherches du professeurHerman Müller sur la fertilisation <strong>de</strong>s fleurs.Julius Mac LeodMac Leod donnait le cours <strong>de</strong> botanique à l’<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Gand. En résumé, onpeut distinguer trois pério<strong>de</strong>s dans l’évolution <strong>de</strong> son œuvre scientifique : (1) <strong>de</strong>srecherches microscopiques, <strong>de</strong> morphologie chez les invertébrés et l’évolution <strong>de</strong>sorganes sexuels chez les mammifères et les poissons ; (2) <strong>de</strong> la biologie florale avec<strong>de</strong>s recherches expérimentales mais avant tout <strong>de</strong>s examens sur le terrain et <strong>de</strong>sapplications <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> statistique ; (3) <strong>de</strong>s recherches biométriques etstatistiques <strong>de</strong>s plantes et <strong>de</strong>s animaux. Une quatrième pério<strong>de</strong> s’annonce en 1915,celle <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong>s sciences, mais une mort prématurée en arrêtel’épanouissement.« Enfin, Mac Leod a été très actif à différents points <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’évolution sociale.Il s’est occupé activement du problème <strong>de</strong> la flamandisation <strong>de</strong> l’<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Gand.Son rôle fut prépondérant dans ce domaine. »Sources : Van Oye, 1960, 1968.

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