Jeudi 13 octobreBloc C15 h 00-16 h 3012 /Implantation stratégiqued’un changement <strong>de</strong> pratique :l’approche centrée sur lathéorie <strong>de</strong> l’attachement1611 /Le trouble <strong>de</strong> personnalitélimite chez les parents <strong>de</strong>susagers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>protection <strong>de</strong> l’enfance :un défi additionnel pourles intervenants…et <strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong> solutionsNadia Gau<strong>de</strong>tInstitut universitaire<strong>de</strong> santé mentale <strong>de</strong> QuébecMarc Hel<strong>de</strong>Les Centres <strong>de</strong> la jeunesseet <strong>de</strong> la famille BatshawO<strong>de</strong>tte LachanceCentre jeunesse <strong>de</strong>Québec – Institut universitaireLise LaporteCentre jeunesse <strong>de</strong><strong>Montréal</strong> – Institut universitaire etCentre universitaire <strong>de</strong> santé McGillL’atelier portera premièrement sur lestravaux <strong>de</strong> recherche réalisés autour <strong>de</strong> laproblématique du trouble <strong>de</strong> personnalitélimite au CJM-IU. Nous décrirons laprévalence <strong>de</strong> ce trouble chez les parentsainsi que son impact sur leur(s) enfant(s) <strong>de</strong>même que les difficultés éprouvées par lesintervenants dans leur travail auprès <strong>de</strong> cesfamilles et les besoins qu’ils ont exprimés.L’atelier portera ensuite sur <strong>de</strong>s expériences<strong>de</strong> collaboration/partenariat en place danstrois centres jeunesse en lien avec cetteproblématique. 1- Nous présenterons lacollaboration entre les Centres <strong>de</strong> la jeunesseet <strong>de</strong> la famille Batshaw et la clinique <strong>de</strong>stroubles <strong>de</strong> la personnalité du CUSM en vue<strong>de</strong> soutenir les intervenants dans leur travailclinique auprès <strong>de</strong> parents ayant un TPL.Nous abor<strong>de</strong>rons quelques recommandations<strong>de</strong> « meilleures pratiques » découlant <strong>de</strong> cesconsultations. 2- Nous présenterons le projetpilote Parentalité/Santé mentale mis surpied à Québec pour soutenir les intervenantsaux prises avec <strong>de</strong>s difficultés dansl’intervention en regard <strong>de</strong>s problématiques<strong>de</strong> santé mentale <strong>de</strong>s parents, notammentle TPL. Les résultats d’une rechercheévaluative sur l’implantation <strong>de</strong> ce projetseront présentés. 3- En plus d’abor<strong>de</strong>r l’expérience<strong>de</strong> consultation clinique entrele CJM-IU et la Clinique <strong>de</strong>s troublesrelationnels et <strong>de</strong> la personnalité <strong>de</strong>Louis-H. Lafontaine, nous présenteronsle projet pilote « MOI et mon enfant », ungroupe psychoéducatif élaboré et mené enpartenariat pour les parents ayant un TPL.Enfin, nous présenterons un outil pour ai<strong>de</strong>rles intervenants à expliquer à un enfantle TPL chez sa mère.Daniel BretonCentre jeunesse <strong>de</strong> LavalIsabelle LavioletteCentre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireS’attaquer aux changements <strong>de</strong> culture n’estpas une mince affaire pour une organisation.Face à <strong>de</strong> nombreux constats quant à laqualité <strong>de</strong>s services offerts en réadaptationdans l’accompagnement <strong>de</strong>s enfants âgésentre 6 et 11 ans, plusieurs centres jeunesseont tenté <strong>de</strong> trouver une approche sensibleaux besoins <strong>de</strong> ces jeunes. L’atelier auquelnous vous convions témoigne <strong>de</strong> l’expériencedu Centre jeunesse <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> dans l’implantation<strong>de</strong> « l’approche centrée surla théorie <strong>de</strong> l’attachement » développée parle Centre jeunesse <strong>de</strong> Laval. Seront présentésles postulats ainsi que les outils cliniques<strong>de</strong> l’approche, les choix stratégiques <strong>de</strong>l’organisation du CJM-IU et les changements<strong>de</strong> pratiques qui sont associés à la réalisation<strong>de</strong> ce projet.
13 /La toxicomanie chez lesparents et son impact :ensemble pour protégerles tout-petits14 /L’aliénation parentale.De nouveaux défis pourl’intervention en protection eten intervention psychosociale15 /Perception parentale<strong>de</strong>s pratiques d’ai<strong>de</strong>et <strong>de</strong>s collaborations :présentation d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> casDiane BreaultInfirmière, équipe santé enfance jeunesse,Secteur <strong>de</strong> pédiatrie sociale,CHU Sainte-JustineSylvie FoucaultAdjointe clinique DPJ, Centre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireNathalie GauvinIntervenante sociale, Application <strong>de</strong>smesures, Centre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireDans un premier temps, l’atelier vise àsensibiliser les intervenants aux effets <strong>de</strong>la toxicomanie <strong>de</strong> la mère enceinte ou quiallaite sur l’enfant en <strong>de</strong>venir. Les substancestoxiques auxquelles le fœtus est exposé sontdiscutées et <strong>de</strong>s liens sont faits entre cessubstances et la santé et le développement<strong>de</strong> l’enfant à court, moyen et long terme.Le soutien aux familles d’accueil qui prennenten charge ces bébés sera aussi abordé.Dans un <strong>de</strong>uxième temps, le programmeJessie, né d’un partenariat entre le CJM-IUet le Centre Dollard-Cormier sera présenté.Ce programme permet d’ai<strong>de</strong>r les parentsà résoudre leurs problèmes <strong>de</strong> toxicomanieet <strong>de</strong> négligence. Depuis 15 ans, le nombre<strong>de</strong> familles inscrites ne cesse <strong>de</strong> croître, lepartenariat entre les <strong>de</strong>ux établissementsest <strong>de</strong> plus en plus soutenu et le programmesurvit, malgré <strong>de</strong> nombreux obstaclesqui seront discutés.Claire MaloChercheure, Centre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireÉlise Mercier-GouinPsychologue, Centre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireCarl RacicotChef <strong>de</strong> service, Centre jeunesse<strong>de</strong> <strong>Montréal</strong> – Institut universitaireLe phénomène <strong>de</strong> l’aliénation parentalen’est pas récent, mais le concept continue<strong>de</strong> susciter bien <strong>de</strong>s controverses chez leschercheurs et les praticiens, tant dans sadéfinition que dans la façon d’en déterminerla présence et l’importance. Chose certaine,quelle que soit la façon dont on le décrit,le phénomène semble susciter au Québec<strong>de</strong> nouveaux défis pour l’intervention enprotection et l’expertise psychosociale,particulièrement <strong>de</strong>puis l’entrée en vigueur<strong>de</strong> la nouvelle Loi sur la protection <strong>de</strong> lajeunesse. En effet, cette nouvelle loireconnaît officiellement les mauvaistraitements psychologiques, dont peut fairepartie l’aliénation parentale, parmi lesmotifs recevables <strong>de</strong> signalement. Or, lesintervenants se retrouvent souvent démunis<strong>de</strong>vant ces situations où les dires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxparents peuvent paraître véridiques bienque contradictoires. Le présent atelier vised’une part à présenter les connaissancesles plus à jour quant à la définition et àla mesure <strong>de</strong> l’aliénation parentale.Il vise d’autre part à présenter <strong>de</strong>s défisposés par ce phénomène pour la pratique enprotection et en intervention psychosociale,et à discuter <strong>de</strong>s solutions à apporterpour mieux soutenir les intervenantsen regard <strong>de</strong> cette problématique.Claire ChamberlandProfesseure titulaire,<strong>Université</strong> <strong>de</strong> <strong>Montréal</strong>Guylaine FafardCarl Lacharité<strong>Université</strong> du Québec à Trois-RivièresDanielle LessardAIDES (Action intersectorielle pour ledéveloppement <strong>de</strong>s enfants et leur sécurité)propose une pratique d’intervention pouraméliorer les collaborations entre parents,intervenants et différents partenairesconcernés par le bien-être et la sécuritéd’enfants âgés <strong>de</strong> 0 à 9 ans. Une rechercheévalue l’implantation <strong>de</strong> cette pratique etses effets sur les enfants et leurs parents.L’évaluation d’implantation utilise uneapproche inductive et un <strong>de</strong>vis qualitatif.L’évaluation <strong>de</strong>s effets procè<strong>de</strong> par uneapproche hypothético-déductive et un <strong>de</strong>visquantitatif <strong>de</strong> type quasi expérimental. Unéchantillon <strong>de</strong> 184 enfants, 99 du groupeexpérimental et 85 du groupe témoin, a étéconstitué. Deux centres jeunesse et huitcentres <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s services sociauxsitués à <strong>Montréal</strong>, en Mauricie et dans leCentre-du-Québec ont référé les participants.Des visites à domicile en pré et post-testont permis <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>s informations surl’adaptation <strong>de</strong>s figures parentales à leurrôle et l’exercice <strong>de</strong> leurs responsabilitésenvers l’enfant, sur la qualité <strong>de</strong>l’environnement familial, sur le développementcognitif, langagier, comportemental etémotionnel <strong>de</strong> l’enfant et sur la victimisation<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier. Les données obtenues serventà mesurer les effets intermédiaires et ultimes<strong>de</strong> AIDES. Un questionnaire téléphoniqueest administré aux parents sur leur perceptionparentale <strong>de</strong>s pratiques d’ai<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s collaborationset <strong>de</strong> leurs sentiments <strong>de</strong> contrôlesur les décisions concernant leur enfant.Il s’agit <strong>de</strong> mesures d’effets proximauxservant à interpréter les effets intermédiaireset ultimes observés. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas permettra<strong>de</strong> mieux comprendre les résultats obtenuset les situations singulières <strong>de</strong>s familles.17